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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Le message du Cardinal Laurent Monsengwo Pasigna était attendu de tous, d’autant plus qu’il intervient quelques jours seulement de la date du 31 décembre 2017, où une certaine opposition appuyée par des laïcs catholiques, a promis de faire une marche. Nombreux pensaient qu’il irait dans un sens comme l’autre. Malheureusement, rien n’a été dit à propos. Dans son message de Noël 2017, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, a interpellé l’homme politique congolais par un message clair. Selon lui, la grandeur de la personne ne provient donc pas de ses exploits, ou bien de sa malice ou de son habileté politique, bien au contraire. Mais du projet de Dieu. Et d’insister sur le fait que la grandeur de l’homme se situe non dans les astuces politiques pour la conquête du pouvoir, mais dans la mesure où cette sagesse politique est mise au service du peuple, pour accomplir le projet de Dieu pour un peuple et pour un pays, c’est-à-dire, dans la mesure où l’habileté politique est mise au service du rassemblement d’une nation.

(JMNK) 

Ci-dessous l’intégralité du message :

Noël 2017

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux

Et paix sur la terre aux hommes que Dieu aime »

(Lc 2,14)

Bien-aimés dans le Seigneur,

  1. S’il est une réalité et une valeur désirées et recherchées ardemment aujourd’hui dans notre pays et dans le monde, chacun pour soi et pour les êtres qui lui sont chers, c’est la Paix. Aussi la fête de Noël apparaît-elle plus que jamais comme la fête de la Paix. Et qui dit Paix, dit Justice, Vérité, Amour.

« Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent. Vérité germera de la terre, et des cieux se penchera la Justice ». (Ps 85,11)

  1. La Paix, oui, celle qu’apporte celui dont le nom est « le Prince de la Paix» (Is 9,6), l’Enfant de la Crèche. Celui qui, Dieu qu’il était, s’est défait de toute sa magnificence et de sa puissance. Celui qui s’est abaissé, s’est anéanti (kénose) (cfr Phil 2, 6…8), il l’a fait par amour pour nous, pour l’humanité à sauver.
  2. La paix de Noël, c’est la Paix que l’Enfant de Noël a en propre, et que lui seul peut donner, car elle vient de son œuvre de rédemption, la paix dont il dira au terme de sa vie : « Je vous laisse la paix ; c’est ma paix que je vous donne» (Jn 14,27). C’est la paix qui est son héritage à ses disciples. En tant que telle, elle doit être protégée par ces derniers.
  3. Notre Dieu s’est fait petit pour rejoindre l’être humain dans sa petitesse. Il s’est fait petit sans perdre sa grandeur, car ce qu’il avait, il l’a gardé ; ce qu’il était (Dieu), il l’est resté. Ce qu’il est devenu ne l’a pas changé ni n’a ajouté à sa grandeur. Ce qu’il est devenu, il l’a partagé avec nous, sauf dans le péché. Et il nous invite à partager avec lui ce qu’il était : la vie divine par notre filiation adoptive (des filii in Filio).
  4. Puisque fils dans le Fils, Prince de la Paix, les chrétiens congolais aujourd’hui ont la lourde responsabilité, devant Dieu et devant l’histoire d’assurer la paix partout où ils peuvent se retrouver, de dénoncer et de rejeter tout projet contraire à la réalisation de la volonté de Dieu, d’assurer la paix à tous. Car ce qui nous engage à travailler pour la paix ce n’est point une idée humaine, mais notre union au Verbe fait chair, qui nous fait communier à son projet de paix, de justice, d’amour. Comme le déclarent les Ecritures Saintes : « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9). Travailler pour la paix manifeste et accomplit notre identité d’enfants de Dieu. Et quiconque ne sème pas la paix nie son identité d’enfants de Dieu.
  5. Ce comportement de Dieu est une leçon pour nous. C’est comme si l’homme n’était grand que dans la simplicité, l’humilité « Infirma mundi elegit Deus». « Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort » (1 Cor 1,27).
  6. Noël, c’est un mystère d’amour : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix aux hommes qu’il aime» (Lc 2,11). Paix aux hommes parce que Dieu les aime. Paix aux hommes, paix à tout homme, paix à tous. Paix pour tous.
  7. Ici encore c’est aux humbles et aux simples que vont les faveurs de Dieu, les bergers qui étaient en train de paître leurs troupeaux (cfr Lc 2, 8).

La Vierge Marie, dans son chant d’action de grâce (Magnificat) est un modèle d’humilité, de simplicité et de foi : « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom ». « Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse ». « Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » « Déployant la force de son bras, il disperse les superbes », « il renverse les puissant de leur trône, il élève les humbles ». (Lc 1, 46…55). Toute gloire est reportée à Dieu, tandis que les grandes merveilles que le Seigneur fit pour elle, Marie, les considère comme une grâce due à la pure faveur de Dieu, sans aucun mérite de sa part.

  1. La grandeur de la personne ne provient donc pas de ses exploits, ou bien de sa malice ou de son habileté politique, bien au contraire. Mais du projet de Dieu. La preuve, c’est ce que nous donne le récit de Noël. L’Edit de César Auguste demandant le recensement de la population, est une « décision politique ». Voilà Joseph et Marie qui partent à Bethlehem, du fait qu’ils étaient de la famille de David. Marie accouche là, parce qu’il n’y avait pas de place à la salle commune. Tel est le plan de Dieu qui supplante « le politique ». Celui-ci passe à l’arrière plan, sinon disparaît. Et le projet de Dieu fait son chemin : projet d’amour, d’exaltation des pauvres, projet de paix, projet de fidélité et d’accomplissement des promesses faites aux pères dans l’alliance.
  2. La grandeur de l’homme se situe non dans les astuces politiques pour la conquête du pouvoir, mais dans la mesure où cette sagesse politique est mise au service du peuple, pour accomplir le projet de Dieu pour un peuple et pour un pays ; c.-à-d. dans la mesure où l’habileté politique est mise au service du rassemblement d’une nation.
  3. Noël, c’est le mystère de l’Homme-Dieu : « Dieu a tellement aimé les hommes, qu’il leur a envoyé son fils unique, afin que tout homme qui croit en lui, ne meurt pas mais ait la vie éternelle » (Jn 3,16)
  4. Avec Marie, Joseph et les bergers, allons à Bethlehem adorer le Fils que Dieu nous a donné et chantons-lui avec tout le peuple chrétien : « Il est né le Divin Enfant…»

Joyeux Noël à tous et à toutes !

Avec mon affectueuse bénédiction

+ L. Card. MONSENGWO PASINYA

Archevêque de Kinshasa

 

 

 

 

 

 

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Regroupées au sein du cadre permanent de concertation de la femme congolaise, les femmes de l’opposition  tout comme celles de la majorité n’ont qu’un seul espoir, celui de voir le Président de la République Joseph Kabila s’impliquer pour faire respecter les dispositions du genre de la nouvelle loi électorale qui attend sa promulgation. Indignées par la non- prise en compte de certaines de leurs revendications, que ce soit à l’Assemblée nationale comme au Sénat, ces femmes ont livré leurs positions concernant le 2ème  alinéa de l’article 13 de la loi électorale concernant les listes provisoires.  Les membres du CAFCO lance un appel au près du chef de l’Etat afin de rendre obligatoire l’admission des noms des femmes sur les différentes listes de partis politiques. Bien que certaines formations politiques encouragent la candidature de femmes ; le CAFCO tient à ce que cette disposition soit légalisée pour que chaque parti politique tienne compte de la particularité dans la publication de  différents candidats.

Dans un jeu de questions et réponses, des intervenantes ont successivement rappelé  à l’opinion que les femmes constituent  52 %  de la population congolaise. Son rôle n’est plus à démontrer pour l’érection d’un Etat de droit et dans la recherche de la paix.

Les femmes congolaises mobilisées par la CAFCO et RSLF  proposent des améliorations à intégrer dans cet  avant- projet de loi modifiant et complétant la loi portant organisation des élections présidentielles, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Celles–ci sollicitent la prise en compte de la parité homme et femme. Ajout de point 4 à l’article 22, pour rendre effectif le respect de la parité homme – femme et la cooptation d’une femme par province.

Dans les circonscriptions comptant  cinq sièges  ou plus,  elles pensent et souhaitent qu’un siège soit réservé à la compétition des femmes.

Le principe de rotation des candidats chefs coutumiers est proposé et qui doit  s’appliquer en tenant compte des diversités ethniques du territoire ou de la province  selon le cas ainsi que de la représentation de la femme. Les femmes proposent la prise en compte de personnes vivant avec handicap.

Pour ces leaders, les noms des deux suppléants dont un homme et une femme conformément à l’article 14 de la constitution et 13 de la présente loi. Les femmes ont confiance au chef de l ‘Etat   Joseph  Kabila  garant de la constitution pour faire respecter les dispositions  genre  dans cette Loi qui attend  sa promulgation  au cas où la réponse attendue  ne trouve  pas d’échos favorable . le CFCO compte  aller à la cours constitutionnelle pour contraindre cette loi.

Les femmes, au regard de leur taux estimatif à 52%  de la population congolaise, ne baisseront pas les bras jusqu’à ce que leur voix soit attendue  des  décideurs. Elles s’appuient sur leur apport pour le maintien de la paix et leur rôle   incontournable pour l’accompagnement et la réussite du processus électorale sur l’ensemble du territoire national.

(Suzy Kibira Omari )

Une attitude du récipiendaire samedi dernier devant le jury/Ph. Brams

C’était le samedi 23 décembre courant que l’honorable président de l’Assemblée nationale, le député national élu d’Idiofa, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a défendu sa thèse de doctorat en droit à l’Université de Kinshasa (Unikin). A l’issue de sa brillante soutenance, ce récipiendaire spécial a réussi avec la plus grande distinction devant un jury très gonflé. En conséquence, le Recteur de l’Unikin lui a conféré le grade de docteur en droit.

Depuis le samedi 23 décembre courant, l’honorable président de l’Assemblée nationale, l’élu d’Idiofa, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a quitté son titre de chef des travaux du Département de droit international public et relations internationales de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa. Désormais, il lui a été conféré le grade de docteur en droit, avec mention la plus grande distinction. Et très bientôt, c’est-à-dire dans quelques mois, Aubin Minaku deviendra professeur d’université.

L’éloquent recteur de l’Unikin, le professeur Daniel Ngoma-ya-Nzuzi lui a donc conféré le grade de docteur en droit, à l’issue de la soutenance publique de sa thèse de doctorat en droit. Laquelle thèse intitulée « A la recherche d’un mécanisme efficient de poursuite et de répression des crimes internationaux perpétrés en République démocratique du Congo » a été défendue avec brio par le premier des députés nationaux Aubin Minaku devant un jury  solide, présidé par le professeur Luzolo Bambi Lessa, le secrétariat assuré par le professeur Mavungu Mvumbi-di-Ngoma.

Le promoteur de la thèse, le professeur émérite Mampuya Kanuk’-a-Tshiabo, et les professeurs Kalindye Byanjira et Labana Lasay ont été membres effectifs de ce jury composé aussi de membres suppléants : les professeurs MulambaMbuyi et Jack R. Mangala.

Pour une « Cour spéciale congolaise pour la répression des crimes internationaux »

30 minutes étaient accordées au candidat Aubin Minaku pour la présentation orale du résumé de sa thèse. Pendant ce temps, il s’est efforcé de confronter avec le droit, dans la première partie de son exposé, les différents massacres perpétrés ces dernières décennies en République démocratique du Congo. Et il a insisté sur le droit international humanitaire…, dans une méthodologie purement juridique.

La deuxième partie de son exposé a porté sur la thèse. « Notre thèse est holistique, c’est-à-dire, globale », a-t-il indiqué. Ainsi, le récipiendaire a répondu à la question : « Que faire pour proposer au monde de droit un mécanisme efficient face aux crimes internationaux ? ». De ce fait, il a suggéré dans sa thèse, la création d’une « Cour spéciale congolaise pour la répression des crimes internationaux ».

Ce qui permettra, selon le speaker de la Chambre basse du Parlement de la Rdc, de garantir la souveraineté congolaise. Le candidat Minaku s’est, en outre , demandé quelle est la part de la Communauté internationale pour soutenir les capacités humaines dans cette problématique. Au finish, il a estimé qu’il faut une diplomatie et une approche interdisciplinaire.

Le jury a requis la plus grande distinction

A la suite de cette brillante intervention, coutume universitaire oblige, il devrait répondre aux questions des membres du jury. Et avec beaucoup de maîtrise, de perspicacité et de doigté, il a su rencontrer les différentes, multiples et grandes préoccupations qui ont été soulevées par tous ces éminents professeurs d’universités ayant composé le jury.

Sans ambages, ces derniers, chacun pour sa part, ont déclaré leur entière satisfaction aux réponses données par Aubin Minaku à leurs nombreuses questions. Pour sa part, le professeur Mampuya a été convaincu que cette thèse est une contribution à la théorisation du droit internationale. C’est ainsi qu’il a déclaré devant le public que cette thèse de doctorat en droit d’Aubin Minaku et celle du professeur Tshibangu Kalala seraient les meilleures thèses qu’il a dirigées de toute sa carrière.

Et il y avait comme témoins de l’événement, un parterre d’étudiants et juristes, amis et connaissances du récipiendaire, lesquels ont rempli comme un œuf, ce samedi dans les heures du milieu de la journée,la grande salle de promotion Mgr Luc Gillon. Le public était également composé de professeurs d’universités, comme des représentants des missions diplomatiques en RDC.

Le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe, accompagné de plusieurs autres membres du Gouvernement et d’autres personnalités politiques du pays, et naturellement, les députés nationaux, ont également rehaussé de leur présence cette séance solennelle. Laquelle a été suspendue après les réponses de M. Aubin Minaku, en vue de permettre aux membres du jury de se retirer enfin, pour la délibération.

A la réouverture de la séance, la parole était directement donnée au président du jury pour la proclamation des résultats à l’issue de cette délibération à huis-clos en vue de l’obtention du grade de docteur en droit. Ainsi, le professeur Luzolo Bambi Lessa a dévoilé que les membres du jury ont déduit, à l’unanimité, que le candidat Aubin Minaku a réussi sa thèse de doctorat en droit avec mention la plus grande distinction.

Et sans tarder, le Recteur de l’Unikin, le professeur Daniel Ngoma-ya-Nzuzi a conféré à Aubin Minaku Ndjalandjoko, le grade de docteur en droit. En conséquence, un diplôme ainsi que les insignes de l’Université de Kinshasa ont été remis à l’heureux lauréat. Celui-ci a désormais la jouissance de tous les droits relatifs au grade académique lui conféré, a  souligné le recteur de l’Unikin.

Que des acclamations, des cris de joie, des applaudissements ont accompagné ce moment de vive ambiance. L’ambiance était à son comble dans la salle de promotions de l’Unikin qui a refusé du monde.

Savant Aubin Minaku, félicité pour sa brillante réussite

Cette séance solennelle s’est poursuivie par différents mots de circonstance. Premièrement, celui du nouveau docteur en droit Aubin Minaku qui a fait remarquer que cette thèse de doctorat en droit est « l’œuvre importante » de sa vie, et de ses ambitions depuis qu’il était en troisième graduat.

Puis, il a adressé des remerciements au Recteur de l’Unikin, au promoteur de la thèse (qui fut son professeur à l’université)et à tous les autres membres du comité d’encadrement ainsi qu’aux membres du jury qui, a-t-il dit, lui ont permis d’améliorer son travail. Aubin Minaku a aussi exprimé toute sa gratitude à tous ses professeurs qui l’ont enseigné.

Et spécialement, le président de l’Assemblée nationale a remercié de tout cœur sa « seule » épouse, Mme Daddie Butshanga, pour le soutien qu’elle lui a toujours apporté, ainsi que ses trois enfants. Dans le même ordre d’idée, ses chers parents, le couple Odon Minaku (présent dans la salle) ont  été également remercié.

Ensuite, c’était le mot de la doyenne de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, la professeure ordinaire Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi. Au début de la manifestation, la doyenne avait fait la présentation du candidat, confirmant que ce dernier a observé toutes les prescriptions légales et réglementaires et a rempli toutes les conditions.

Après ses mots de remerciement, elle a souhaité la bienvenue au corps professoral à Aubin Minaku. Aussi, a-t-elle félicité vivement le nouveau docteur en droit pour « sa brillante réussite ».

Cette cérémonie solennelle s’est clôturée par l’adresse du recteur de l’Unikin, le professeur Daniel Ngoma-ya-Nzuzi. Usant d’une éloquence remarquable, cet enseignant de carrière a marqué son speech avec trois mots principaux : félicitations, remerciements et encouragements.

Félicitations à celui qui était le récipiendaire et qui ne l’est plus. « Aubin Minaku est devenu savant. Je crois que ceux qui parlaient doivent se taire… Il est docteur et dans quelques mois, il sera professeur », a déclaré le Recteur de l’Unikin.

Remerciements à tous ses collaborateurs, ainsi qu’aux invités de marque. De ce nombre, le Premier ministre Bruno Tshibala et tous les membres du Gouvernement présents, ainsi que les députés nationaux, qui ont bousculé leurs agendas, pour honorer de leur présence à cette manifestation de portée historique.

Encouragements enfin, au docteur Aubin Minaku« qui vient de nous démontrer, que malgré ses lourdes charges, il nous a présenté une grande thèse ». C’est sur ces mots que cettecérémonie solennelle s’est terminée.

Docteur des distinctions

Des moments de réjouissance offerts par le couple Minaku aux amis et connaissances, ont marqué la suite des événements. Notamment, une grande réception populaire à l’esplanade de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), agrémentée par des orchestre de musique folklorique et ballets des groupes ethniques de la Rdc.

C’était un moment inoubliable, doublé de la présentation biographique de l’homme du jour, le désormais docteur en droit Aubin Minaku Ndjalanjoko, par la coordonnatrice de la Cellule de communication de l’Assemblée nationale, Mme Christine Lenzo. Elle a entre autres informé aux convives que, le président de l’Assemblée nationale, né en 1964, a fini ses études universitairesà l’Université de Kinshasa en 1989, sanctionnées par le diplôme de licence en droit, avec la mention distinction.

Et il a ensuite obtenu son D.E.S en droit public, toujours à l’Unikin, avec la mention grande distinction. Ce qui lui a valu aujourd’hui cette thèse en doctorat.

(LepetitBaende)

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En promulguant la loi électorale et la loi de finances 2018, le président de la République, Joseph Kabila Kabange, vient là de confirmer la tenue des différents scrutins prévus par le calendrier électoral de la CENI. Il aura ainsi doté la CENI de deux instruments importants pour l’organisation des élections en décembre 2018. A d’autres institutions et partenaires bi et multilatéraux de faire de même pour décanter toutes les contraintes affichées par la Centrale électorale. 

En séjour à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange,  a promulgué dimanche 24 décembre 2017 à Lubumbashi,  la loi N°17/013 du 24 décembre 2017 modifiant et complétant la loi N°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telles que modifiée à ce jour ainsi que la loi de finance N°17/014 du 24 décembre 2017 pour l’exercice 2018.

Au sujet de cette loi, disons que les députés nationaux ont suivi l’économie du rapport de la commission mixte paritaire PAJ Assemblée nationale – PAJ Sénat qui devrait harmoniser les vues des deux chambres. Selon le coprésident de cette commission, le député national François Bokona, les membres de sa commission ont travaillé et ont aplani toutes les divergences, tant pour la loi électorale que pour la loi sur le CNSA.

Sauf seulement, concernant la divergence sur le seuil électoral de représentativité. Les deux parties ne se sont pas mises d’accord. Après une commission mixte paritaire qui a duré plus de 5 heures, les violons ne s’étaient toujours pas accordés entre députés nationaux et sénateurs, au sujet du seuil électoral de représentativité nationale à exiger à chaque liste des prétendants candidats aux législatives nationales.

C’est-à-dire que le Sénat avait maintenu son point de vue pour le seuil d’1 % au niveau de la circonscription électorale et l’Assemblée nationale également s’est accroché à son point de vue pour le seuil d’1 % au niveau national. Voilà pourquoi, conformément aux dispositions de la Constitution de la République et en application de son article 135 alinéa 4 – qui reconnait à la Chambre basse la préséance de décision, c’est donc l’Assemblée nationale qui a statué définitivement, en maintenant le seuil à 1 % au niveau national. Quant au cautionnement, il est resté à 1000 $ par siège à pourvoir.

Tandis que la question de la machine à voter proposée par la CENI n’apparaît pas dans le texte final. En clair, il appartient à la commission électorale de faire ou de ne pas faire recours à sa machine à voter, d’autant plus que l’utilisation n’est pas interdite dans la nouvelle loi.   Quant à la loi de finances pour l’exercice 2018, elle s’inscrit dans la droite ligne des missions confiées au Gouvernement d’union nationale. Notamment, l’organisation des élections crédibles, libres, transparentes et apaisées ; l’arrêt de la dégradation de l situation économique du pays ; l’amélioration des conditions de vie de la population ; la restauration de la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national.

Outre ces deux lois,  le chef de l’Etat a également promulgué le même jour quatre autres lois, à savoir : la loi N°17/015 du 24 décembre 2017 portant habilitation du gouvernement, la loi N°17/016 du 24 décembre 2017 autorisant la ratification de l’accord de financement N°5852-ZR du 07 septembre 2016 conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre du Projet Intégré de Croissance Agricole dans la région des Grands Lacs PICAGL, la loi N°17/017 du 24 décembre 2017 autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de la charte africaine de la jeunesse, adoptée à Banjul le 02 juillet 2006 ainsi que la loi N°17/018 du 24 décembre 2017 autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de l’accord portant création de la facilité africaine de soutien juridique.

Soulignons que la loi d’habilitation permettra au gouvernement à prendre par Ordonnance-loi quelques mesures jugées particulièrement urgentes dans les domaines fiscal, forestier, environnemental et celui relatif à l’agriculture, conformément à l’article 129 de la constitution de la République. Et ce, compte tenu des contraintes de l’agenda de l’Assemblée nationale et du Sénat qui seront comme on le sait, en vacances parlementaires du 15 décembre 2017 au 15 mars 2018.

(Jean-Marie Nkambua)

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Le 23 décembre dernier, la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN), a refusé du monde. C’était à l’occasion d’une matinée politique du Groupe stratégique des jeunes pour le développement (GSJD). A l’occasion, la salle choisie à cet effet était pleine à craquer, pour permettre à son Coordonateur, Dady Ngoy Tshisuaka de faire passer son message, mieux sa réflexion sur le bilan politique du Président Joseph Kabila de 2001 à 2017 exprimé dans la stabilité institutionnelle et projetée à l’horizon 2030. C’était devant les présidents des ligues des jeunes de partis membres de la Majorité Présidentielles, les associations des jeunes, etc. Pour bien asseoir son argumentaire adapté à la cible, il a rappelé l’histoire congolaise aux jalons chaotiques et constitutions chancelantes pour comprendre les mobiles de son soutien au Président Joseph Kabila et de son apport dans son histoire immédiate sur les plans politique, économique et social au profit du peuple congolais en 16 ans de pouvoir.

Sur le plan politique, il a mis en exergue Joseph Kabila, entre courage et abnégation ; Joseph Kabila, la fin de la guerre, l’accord de Sun City et l’unité du pays ; Joseph Kabila et le Pacte républicain de Sun City ; Joseph Kabila et l’organisation des élections en temps record et Joseph Kabila, acteur de l’ouverture politique.

Sur le plan économique, il a parlé des mesures économiques incitatives. Ainsi, les différents codes en vigueur dans plusieurs domaines ont été promulgués déjà en 2002, une année après sa prise de pouvoir. C’est le cas du : Code minier, Code du travail, Code forestier, Code des investissements, de la loi sur les télécommunications, de la loi relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit et de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI).

Il n’a pas oublié d’insister sur l’Economie et infrastructures inexistantes ; De la Coopération structurelle avec les institutions de Bretton Woods ; De la stabilité de la monnaie et du climat des affaires. Sur le plan social, Dady Ngoy Tshisuaka cite les diplômes d’Etat qui interviennent à bref délai et la régularité des salaires, sans oublier la stabilité des prix et la politique sanitaire.

Par la suite, le Coordonateur du GSJD s’est posé plusieurs questions, avant de trouver la réponse : Pourquoi dois-je mourir dans une marche politique imaginaire alors qu’ils voyagent tranquillement ? Pourquoi dois-je m’offrir en spectacle pour les vieilles recettes villes mortes quand ils prennent leur café en famille ? Pourquoi endeuiller mes pauvres parents alors que leurs enfants sont à l’abri du danger dans les grandes universités attendant de venir diriger nos enfants orphelins ? A l’en croire, d’un côté, les acteurs politiques soucieux de contrôler le pouvoir et ne pas le perdre à cause de nouvelles règles de jeu, ont développé une stratégie des conflits expressifs pour éviter à la jeunesse de s’exprimer. Tantôt ils instrumentalisent la jeunesse, tantôt ils l’incitent à se prendre en charge.

(JMNK)

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Devant son stand, Mme Sivi échangent avec le public

Dix business œuvrant dans les domaines de la mode, de l’agri-business, de la santé, des nouvelles technologies - ou bien plus encore - les entreprises provenant de secteurs très diversifiés, ont échangé leurs expériences, le vendredi 22 décembre 2017, à l’espace Américain Muhammad Ali (1ère Rue Limete/Funa, au sein de la Bibliothèque urbaine de Kinshasa). A la même occasion, les participants à la foire ont également assisté à la restitution publique de la représentante 2017 de la Rdc au Sommet mondial de l’entrepreneuriat.

L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en République démocratique du Congo, à travers la diplomatie publique américaine travaille avec un focus mensuel. Pour ce mois de décembre, l’attention était focalisée sur la croissance économique, l’entreprenariat et le développement économique. C’est dans ce cadre que dix business ont été sélectionnés pour exposer leurs produits, présenter au public invité les prospectus d’informations de leurs entreprises, renseignant sur leurs activités, missions, emplacements, offres, etc. Un temps important a été alloué au speed-dating/networking, temps au cours duquel les business sélectionnés ont présenté aux visiteurs leurs produits, discuteront des challenges rencontrés, renseigneront sur leurs points de vente, promotions, offres etc.

Mais grâce à la présence de Mme Sivi Malulisa, CEO de Manitech Sarl, qui a participé au sommet mondial de l’entreprenariat,  il était nécessaire de la présenter auprès des autres entrepreneurs (les anciens boursiers) et non boursiers, des partenaires locaux, pour bâtir des ponts. C’était aussi important pour leur permettre de bénéficier de l’espace américain, leur présenter un public différent. Et un des points culminants, c’était de présenter une entreprise américaine comme un modèle de réussite.

« J’ai participé au sommet mondial de l’entreprenariat organisé par le gouvernement américain, en partenariat avec le gouvernement indien. Le sommet avait comme point central, les femmes, à travers son thème central : « Les femmes d’abord et prospérité pour tout le monde ». La Rdc est vraiment au milieu du concept de la femme qui fait le business », dit-il, avant d’ajouter que nous avons beaucoup plus de femmes entrepreneurs et si on encourage les femmes, sachant que 70% qui vivent sous le seuil de pauvreté sont les femmes, c’est la Rdc qui est impactée.

Et de renchérir qu’elle était complètement concernée et elle a suivi et comparé la problématique de la Rdc à d’autres pays.  Et de conclure que la plupart des problèmes majeurs que les femmes rencontrent, concernent les femmes du monde entier. « Aucune  femme ne pourra être le mentor d’une femme comme toi. Avec tes sœurs qui savaient quel problème chez vous, vous pouvez vous en sortir », dit-elle, avant d’insister que le problème de la femme est général, mais la solution est particulière.  A l’en croire, dans le monde entier, les femmes n’ont pas accès aux capitaux, mais comment la femme congolaise s’en sort-elle ? Et ce, pendant que la femme américaine a des associations  qui se battent et qui font voter les lois, la femme congolaise s’en sort plus ou moins bien. Et de souligner que dans le monde, la femme veut travailler comme l’homme : elle va à l’école pour apprendre. Et ce, pendant que la femme européenne a abandonné la maternité pour le travail. C’est la même problématique, mais les femmes réagissent différemment. Le modèle de la  femme qui réussi et celui d’une femme qui implique toutes ses dimensions féminines : sa famille, ses enfants et ses amis. Une entreprise qui intègre toutes ces dimensions, est vouée à la réussite.

(JMNK)