Et si le ridicule tuait! La classe politique disparaitrait !

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Aux yeux de l’opinion nationale et internationale, la République Démocratique du Congo est un pays soù n’importe qui dit n’importe quoi, insulte qui il veut sans moralité ni éthique politique, et qui ternit au quotidien l’image de la mère patrie, la RDC ! Oui ! Vive la démocratie à la congolaise.

Il semble qu’au pays du Maréchal Mobutu, est politique celui qui injurie, débite les mensonges sur ses adversaires politiques, plutôt que de  former un parti politique assis sur sa doctrine, sa philosophie ayant une idéologie claire.

Sur plus de 600 partis politiques enregistrés au ministère de l’Intérieur, au nombre des ethnies que renferme la République Démocratique du Congo, peu sont ceux qui remplissent réellement le profil d’un véritable parti politique. Nombreux n’enseignement pas la philosophie politique à leurs affidés, ni le civisme politique et valeurs républicaines. Tous les leaders ont pour vocation : « Otes-toi de là que je m’y mette ». Donc, course au pouvoir à  n’importe quel prix (injures, mensonges, soulèvement, coup d’Etat, radicalisation, fausse promesse, conspiration etc.), juste pour gagner la conscience corrompue des Congolaises et Congolais sans espoir, dont plus de la moitié est semi-lettrées, à l’image des églises qui envahissent les rues, dans une capitale insalubre, qui jette de l’opprobre sur l’image réelle de Dieu Tout Puissant.

Pire encore, les partis politiques sans la même idéologie politique, fédèrent au sein d’une même plateforme où l’on trouve : les socio-démocrates et/ou socialistes ensemble avec les républicains, les unitaristes, les centristes, les fédéralistes, les nationalistes, les patriotes etc. une jungle politique qui ne dit pas son nom. Pourtant, ces partis ayant la même idéologie politique sont divisés juste pour des intérêts égoïstes. Par exemple, les socialistes de l’opposition se regardent en chiens de faïence avec ceux de la Majorité au pouvoir. De même avec les républicains, les fédéralistes et autres partis de la même idéologie.

Cette mosaïque des partis politiques en République Démocratique du Congo ne concourent pas tous à la promotion des valeurs républicaines. Leurs agents, combattants sont prêts à tout casser sur leur passage à l’appel politique de tel ou tel leader qui ne trouve pas son compte dans les institutions de la République.

A l’image des Etats Unis, dont la démocratie date des siècles, ce pays est un modèle de la vie politique, où les Américains reconnaissent « les démocrates et les républicains » malgré qu’au sein de ces deux partis, il y a divergence de vues politiques, sans en exclure ce dont l’opinion ou l’approche diverge. Sinon, en toute mascarade et moquerie, les pays occidentaux de la vieille démocratie poussent les acteurs politiques partageant la même idéologie à se détester, à la division pour leurs propres intérêts.

Quel mot peut-on attribuer, lorsque l’Occident organise les forums idéologiques des partis, peuvent-ils inviter les socialistes de l’opposition et ceux du camp au pouvoir à y prendre part ? Il est vrai que l’Occident qui manipule les prétendus leaders politiques, joue un mauvais jeu politique, loin de la conscience des Congolais.

L’éthique politique voudrait que les partis politiques ayant la même idéologie politique doivent former leur bloc politique, plutôt que de se diviser du fait de la haine contre tel ou tel leader politique. Ainsi, est la réalité politique non seulement en Afrique, mais en RD Congo, où la démocratie (la science démoniaque) est en réalité « la destrucratie des pays de l’Afrique » à l’indifférence totale des donneurs de leçons politiques occidentaux. N’a-t-on pas appris que nos leaders politiques font appel aux pays occidentaux, preuve de leur inféodation politique ? « Les Etats Unis ont dit ; la Belgique a dit ; la France a dit ; l’ambassadeur a dit… », comme si ce sont les citoyens de ces pays qui mettent les élus nationaux et provinciaux des pays d’Afrique. Alors, pourquoi demander l’organisation des élections lorsqu’on sait qu’on a l’appui des pays du vieux continent ?

Avons-nous la conscience du danger que l’Afrique court ? Du danger auquel la République Démocratique du Congo au cœur de la conspiration occidentale fait face ? Avons-nous la culture d’examiner la faisabilité des formations politiques qui pullulent, sans sièges communaux, ni provinciaux ?

Il est évident qu’un parti politique, pour être enregistré et agréé, doit remplir l’une des conditions : tous les fondateurs doivent représenter toutes les provinces. Certes, la représentativité régionale est essentielle, mais elle se recrute à Kinshasa souvent, lieu de création des partis politiques du fait de son statut interethnique, où toutes les tribus des provinces du Congo se trouvent. Mais, dans la faisabilité, ces partis n’ont ni siège ni représentation dans les différentes provinces qui représentent les cofondateurs. D’où, la difficulté d’aligner sur l’ensemble de la République, les candidatures aux législatives tant nationales que provinciales. Mais, leurs leaders prennent toujours le peuple congolais dans son ensemble comme appartenant à leur formation politique. Très médiatique et médiatisé pour plaider les causes d’espérer d’un peuple naïf qui se laisse manipuler à sa guise. Et plusieurs d’entre ces partis politiques s’identifient à la tribu du leader. D’où, le réveil de la Conscience collective d’appartenir ou pas à aucun parti politique, dit « Alimentaire, budgétivore » en réalité des fondations familiales.

Tous ceux qui, hier ont insulté Joseph Kabila de tous les qualificatifs du monde, ne reconnaissant même pas sa qualité de Chef de l’Etat, sont aujourd’hui à sa solde du fait de se servir de la naïveté du peuple congolais pour obtenir les postes dont ils avaient tant besoin « Le pouvoir, les postes de commandement ». C’est ça la classe politique congolaise. Entretemps, les Congolaises et Congolais attendent la concrétisation des promesses. Et la plus branchée : Manger trois fois par jour et chasser le chômage. En réalité, dans un environnement où ces leaders de l’opposition ont semé le doute dans le chef des  investisseurs par des appels à manifestation, détruisant le peu qui reste, ils éloignent de plus en plus les capitaux pour chasser le chômage tant promis. « L’argent n’aime pas les bruits », dit-on. Qui dit Mieux ? Parlons-en !

(Pius Romain Rolland )

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