D’une simple formalité électorale à l’exigence constitutionnelle: Kingabwa exige de l’Unadef le référendum

par -
0 11
Formalité protocolaire d’enregistrement de Jean Calvin Mbwesso et Sophie Lumanisha au Centre d’inscription Village Bondeko Mwinda Mopela. Ph/ Pius Romain Rolland

Plus de 700 partis politiques en République Démocratique du Congo, il y a de quoi se trouver une place au soleil de midi. A l’Unadef, l’on ne ferme pas les yeux. Depuis le lancement officiel du processus d’enrôlement des électeurs par la Ceni, l’Unadef s’est rangée derrière ce processus électoral. Des enrôlements en enrôlement des militantes et militants s’enchainent au sein du parti d’Aggée Aje Matembo Toto, autorité morale et vice-ministre des Affaires étrangères. Samedi 24 juin, une journée particulière au sein du parti. Il ne s’agit pas d’un simple match de football, ni moins encore d’une campagne électorale au regard de la mobilisation tous azimuts, plutôt d’une simple formalité électorale de  Jean Calvin Mbwesso. Tout comme un père qui apprend à ses enfants le premier pas ; les accompagne à l’école, puis s’en réjouit de leur obtention de diplômes, ainsi Aggée Aje Matembo en sa qualité d’autorité morale de l’Unadef a accompagné Jean Calvin Mbwesso et Sophie Lumanisha au Centre d’enrôlement Village Bondeko Mwinda Mopela de Kingabwa, commune de Limete, dans la circonscription électorale de Mont Amba. Ce, enfin de s’acquitter de leur obligation constitutionnelle et électorale.

Ironie du sort, d’une simple formalité électorale d’un haut cadre du parti, la population de Kingabwa longtemps assimilée à une couche sociale violente par certaines formations politiques sans discours politique, se prend en charge et décide d’accompagner la vision politique qu’imprime Aggée Aje Matembo au sein de l’Unadef. Elle exige à cet effet, la tenue du Référendum en lieu et place de l’organisation des élections. Surpris par une foule immense qui exige le Référendum, ce dernier n’est ni un péché, ni une infraction pénale, sinon un droit constitutionnel du peuple congolais, a répondu Aggée Aje Matembo. L’autorité morale de l’Unadef qui a pris fait et cause de cette exigence constitutionnelle, exhorte à cette fin la population de Kingabwa à s’enrôler massivement car, dit-il pour élire, il faut détenir sa carte d’électeur ; pour procéder au référendum, il  faut obtenir sa carte d’électeur. Donc, l’essentiel pour cette population de Kingabwa acquise à la Majorité présidentielle est de disposer sa carte d’électeur, synonyme de renouvellement de la classe politique. Ainsi, pour la seconde fois en espace de six mois, l’Unadef a dompté Kingabwa. Sa population n’attend que la présence du Chef de l’Etat Joseph Kabila dans cette partie de l’une des communes de Kinshasa pour lui exprimer leur droit constitutionnel, a-t-on appris de la foule qui scandait « Kingabwa ya Kabila, Kabila aya na kingabwa ».

(Pius Romain Rolland )

PAS DE COMMENTAIRE

Laisser une Réponse