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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

La Cour Constitutionnelle ne pouvant laisser se distiller certains raisonnements inadéquats, notamment ceux invitant la Cour constitutionnelle à convoquer une nouvelle séance, pour opérer un tirage au sort de ses membres, ce dont ils considèrent que le cas de la triste disparition d’un juge Constitutionnel et des démissions volontaires de deux autres, ne peuvent servir de justification pour le remplacement prévu par les textes de loi, il nous revient d’apporter la lumière que voici.

En effet, installée depuis avril 2015, la Cour constitutionnelle, qui vient d’accomplir trois ans d’existence en ce mois d’avril, était appelée à un renouvellement tertiaire qui devait être précédé par l’organisation d’une séance publique au cours de laquelle trois noms des membres de la Cour sensés être remplacés devaient être tirés au sort, indique un communiqué de presse signé par M. Kahozi Lumwanga P., Directeur adjoint de cabinet et Secrétaire de la plénière.

Ce document rappelle qu’au cours de la séance convoquée le 09 avril 2018, il s’est constaté la dure réalité de la disparition, la veille, c’est-à-dire dimanche 08 avril à 3 heures du matin, du Juge constitutionnel Kalonda Kele Oma Yvon, et le dépôt, séance tenante, des démissions volontaires des deux Juges constitutionnels, Banyaku Luape Epotu Eugène et Esambo Kangeshe Jean-Louis, peu avant l’opération de tirage au sort.

Il y a lieu d’indiquer que les trois situations ci-haut (le décès inopiné et les démissions pour convenance personnelle) concernent comme par hasard, trois Juges, chacun relevant d’un groupe différent selon qu’il était désigné par le Conseil Supérieur de la Magistrature, le Parlement et le Président de la République.

N’étant pas une fin en soi, le tirage au sort n’est qu’un mode de désignation des Juges appelés à être remplacés, en vue d’atteindre l’objectif ultime qui est le renouvellement par désignation de trois nouveaux membres de la Cour. Vu sous cet angle, le renouvellement en cause ne s’opposerait nullement à la fin de fonctions constatée par le décès et les démissions intervenus par concours de circonstances pendant la séance consacrée au tirage au sort. Ainsi, la Présidence de la République, le Parlement et le Conseil supérieur de la magistrature devront pourvoir à ces vides et désigner d’autres personnes pour les combler.

Ci-dessous, le communiqué de presse publié à cet effet :

(JMNK)

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

A la suite du communiqué de service du 5 avril 2018 annonçant, dans le cadre du renouvellement tertiaire de la Cour constitutionnelle, la convocation de la séance publique consacrée au tirage au sort des trois noms des membres de la Cour constitutionnelle appelés à être remplacés, et de la tenue effective de ladite séance, en date du 9 avril 2018, nous avons assisté à des prises de positions et commentaires dans divers sens, relayés par certains médias, qui ont tenté d’interpréter en leur manière les dispositions légales y relatives.

Ne pouvant laisser se distiller certains raisonnements inadéquats, notamment ceux invitant la Cour constitutionnelle à convoquer une nouvelle séance, pour opérer un tirage au sort de ses membres, ce dont ils considèrent que le cas de la triste disparition d’un juge Constitutionnel et des démissions volontaires de deux autres, ne peuvent servir de justification pour le remplacement prévu par les textes de loi, il nous revient d’apporter la lumière que voici.

Conformément à l’alinéa 3 de l’article 158 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, le mandat des membres de la Cour constitutionnelle est de neuf ans non renouvelable.

L’alinéa 4 de la même disposition prévoit que: « La Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans. Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe ».

L’alinéa 2 de l’article 6 de la Loi organique susvisée donne une nuance qui permet de mieux appréhender cette disposition constitutionnelle, en disposant que: « la Cour est renouvelée par le tiers tous les trois ans. Lors des deux premiers renouvellements, il est procédé au tirage au sort du membre sortant par groupe pour les membres initialement nommés ».

De ce fait, il y a lieu de préciser qu’installée depuis avril 2015, la Cour constitutionnelle, qui vient d’accomplir trois ans d’existence en ce mois d’avril, était appelée à un renouvellement tertiaire qui devait être précédé par l’organisation d’une séance publique au cours de laquelle trois noms des membres de la Cour sensés être remplacés devaient être tirés au sort.

Point n’est besoin de rappeler qu’au cours de la séance convoquée le 09 avril 2018, il s’est constaté la dure réalité de la disparition, la veille, c’est-à-dire le dimanche 08 avril à 3 heures du matin, du Juge constitutionnel KALONDA KELE OMA Yvon, et le dépôt, séance tenante, des démissions volontaires des deux Juges constitutionnels, BANY AKU LUAPE EPOTU Eugène et ESAMBO KANGESHE Jean-Louis, peu avant l’opération de tirage au sort.

Il y a lieu d’indiquer que les trois situations ci-haut (le décès inopiné et les démissions pour convenance personnelle) concernent comme par hasard, trois Juges, chacun relevant d’un groupe différent selon qu’il était désigné par le Conseil Supérieur de la Magistrature, le Parlement et le Président de la République.

Or, l’alinéa 2 de l’article 6 de la Loi organique de la Cour constitutionnelle dispose: « la Cour est renouvelée par fiers tous les trois ans. Lors des deux premiers renouvellements, il est procédé au tirage au sort du membre sortant par groupe pour les membres initialement nommés ».

Il va sans dire que le remplacement voulu par la Constitution et la Loi organique était, par ce fait, simplifié dès lors qu’il n’était plus besoin de tirer les noms des Juges à remplacer.

Sur ce point précis, il y a lieu d’indiquer qu’aux termes des articles 28 de la Loi organique de la Cour et 9 de l’Ordonnance n°16/070 du 22 août 2016 portant dispositions relatives au statut particulier des membres de la Cour constitutionnelle, le décès et la démission entraînent la fin des fonctions.

N’étant pas une fin en soi, le tirage au sort n’est qu’un mode de désignation des Juges appelés à être remplacés en vue d’atteindre l’objectif ultime qui est le renouvellement par désignation de trois nouveaux membres de la Cour.

Vu sous cet angle, le renouvellement en cause ne s’opposerait nullement à la fin de fonctions constatée par les démissions et le décès intervenus par concours de circonstances pendant la séance consacrée au tirage au sort.

C’est ici qu’il faut préciser que le ratio legis de toutes les prévisions constitutionnelles et légales ci-haut rappelées, est tout simplement d’assurer le renouvellement du tiers des membres de la Cour après les deux premières tranches de trois ans.

De ce fait, exiger à tout prix une nouvelle séance pour un tirage, équivaudrait à renouveler les deux tiers en lieu et place du tiers des membres de la Cour, tel que prescrit par les articles 158 alinéa 4 de la Constitution et 6 alinéa 2 de la Loi organique, surtout que la mort et la démission entraînent pour conséquence, la fin du mandat pour les membres qui se trouvent dans ces cas.

Par ailleurs, les trois juges (celui décédé et les deux démissionnaires) ont tous accompli trois ans. Ils seraient partis au cours de la première ou deuxième année, nous serions dans l’hypothèse prévue par l’article 8 de Loi organique de la Cour, ce qui n’est malheureusement pas le cas.

Ceci étant, nous convions l’opinion publique nationale et internationale à ne pas se fier aux discours et raisonnements spécieux aux objectifs inavoués qui n’engagent que leurs auteurs et de considérer que le processus de renouvellement du tiers des membres de la Cour s’effectue conformément aux dispositions pertinentes de la constitution et de la Loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle.

Fait à Kinshasa, le 11 avril 2018.

 

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Encore un ballet diplomatique ce jeudi 12 avril 2018 au cabinet de travail du président de l’Assemblée nationale au Palais du peuple. En effet, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a reçu deux grandes délégations européennes. En premier lieu, le speaker de la Chambre basse du Parlement de la Rdc s’est entretenu avec la ministre d’Etat britannique en charge de la Coopération internationale et développement, Mme Harriet Baldwin.

A l’issue de cet échange entre les deux personnalités, la ministre britannique a confié à la presse que son pays qui intervient chaque année en République démocratique du Congo en termes de millions de dollars américains dans le volet humanitaire, attend une demande claire du gouvernement congolais pour donner sa contribution financière et d’observation du processus électoral. « Nous avons discuté sur le processus vers les élections du 23 décembre. C’était un entretien très intéressant que j’ai beaucoup apprécié et toute la délégation britannique », a-t-elle dit.

A savoir, c’est depuis le mardi 10 avril courant que la ministre britannique Harriet Baldwin séjourne en République démocratique du Congo pour une visite officielle de trois jours. Sa mission consiste à rencontrer les autorités congolaises et des principaux intervenants dans le processus électoral en cours dans le pays. Notamment, pour pouvoir discuter avec elles autour des possibilités que le Royaume-Uni peut envisager afin d’appuyer la Rd Congo à l’organisation des élections « crédibles, constitutionnelles et inclusives en décembre 2018 ».

Lors de ces échanges, la ministre britannique souligne également l’importance capitale de la tenue des élections en Rdc cette année, en vue de s’attaquer à certaines des causes profondes de la crise actuelle et de l’insécurité dans le pays. C’est dans ce cadre qu’elle a rencontré ce jeudi, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoko.

Le Royaume-Uni a été parmi les premiers bailleurs de fonds à répondre à l’appel humanitaire de l’ONU en réponse à la violence dans le Kasaï, et il continue à fournir une aide vitale à des millions de personnes en Rdc. A l’issue de sa visite en Rdc, la ministre britannique en appelle également à d’autres partenaires de la Rdc pour intensifier leur réponse en vue d’empêcher davantage de pertes en vies humaines.

Des ambassadeurs européens également reçus chez Minaku

Ensuite, le speaker de la Chambre basse du Parlement a reçu une forte délégation des ambassadeurs occidentaux, dont ceux de l’Union européenne, de la France, de la Grèce, des Etats-Unis d’Amérique et du Canada. Même si rien n’a filtré de cette rencontre, l’on peut facilement imaginer que l’évolution du processus électoral en cours en Rdc, ait été au centre des échanges.

(Lepetit Baende)

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Le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo Mwana Nyembo a présidé le mardi 10 avril 2018, la troisième réunion ordinaire du Comité de Politique Monétaire, qui a porté sur l’analyse de l’évolution récente de la conjoncture économique tant au niveau national qu’international, les perspectives macroéconomiques, ainsi que sur les mesures de politique monétaire à mettre en œuvre au regard du contexte actuel.

Sur le plan international, indique un communiqué de presse publié à cet effet, l’expansion économique mondiale continue de s’affermir grâce à la hausse des investissements, à l’accélération des échanges et au redémarrage de l’emploi. En effet, dans ses dernières perspectives économiques intermédiaires, l’OCDE table sur une progression de l’économie mondiale de 3,9% en 2018 et en 2019, soit une hausse de 0,2 point de pourcentage pour cette année et 0,3 point pour 2019 par rapport aux attentes initiales. Malgré cet élan positif, les risques du secteur financier et la montée du protectionnisme pourraient menacer la croissance durable à moyen terme. Parallèlement, dans bon nombre de pays, on assiste à une baisse des tensions inflationnistes. Dans ce contexte, les principales banques centrales sont demeurées prudentes quant à l’orientation de leur politique monétaire.

Par ailleurs, la dynamique de la demande mondiale semble être favorable aux principales: matières premières exportées par la RD Congo dont les cours poursuivent leur trend haussier. En effet, le cours du cuivre s’est stabilisé autour de 6.810 USD la tonne métrique pendant que celui du cobalt poursuit sa hausse exponentielle, atteignant 87.221,55 USD la tonne en mars, soit un accroissement mensuel de 4,08%. Le cours de la tonne de ce produit avoisine déjà 95 000 USD au début de ce mois d’avril.

Sur le plan intérieur, la reprise de l’activité économique se confirme avec une projection de croissance à 4,3% en 2018 contre des réalisations de 3,7% et 2,4% respectivement en 2017 et 2016. Ce dynamisme serait imputable principalement à la reprise observée dans la branche extraction, sous l’impulsion du redressement des cours des matières premières sur le marché mondial. Cette reprise de l’activité est également attestée par le bon comportement du solde brute d’opinions des chefs d’entreprises qui est ressorti à 17,6 au mois de mars 2018 contre 9,4% un mois plus tôt. La positivité de cet indicateur révèle l’optimisme qu’affichent les opérateurs économiques face aux perspectives à court terme de l’évolution de l’activité économique.

Sur le marché des biens et services, il est noté la poursuite de la décélération du rythme des formations des prix intérieurs au mois de mars 2018. En effet, l’inflation en glissement annuel a baissé pour s’établir à 50,41% contre 52, 74% à fin février 2018. En rythme mensuel le taux d’inflation a été porté à 0,836% venant de 0,713% un mois plus tôt, suite au réajustement à la hausse des prix des produits pétroliers il la pompe. En prolongeant la tendance actuelle, l’année devrait se clôturer avec un taux d’inflation de 12,34% face à une cible optimale d’inflation de 7%. En cumul annuel, l’inflation s’est établie à 2,95% à fin mars 2018 contre 5,89% à la période correspondante de 2017.

Les réservent de change frôlent le 1 milliard de dollars Us

S’agissant du marché des changes, le taux de change de la monnaie nationale a connu une parfaite stabilité sur Les deux segments du marché, attestée par des variations moyennes de près de 0,01%. Pour les trois premiers mois de l’année, la monnaie nationale a enregistré une dépréciation de 1,49% contre celte de 11,27% à la période correspondante de 2017. Toutes choses restant égales par ailleurs, la dépréciation de La monnaie nationale s’établirait à 9,09% à fin 2018, contre 2,65% en 2017. Les réserves de change frôlent le 1,0 milliard de USD, soit 4 semaines et 2 jours d’importations de biens et services sur ressources propres.

Cette accumulation des réserves résulte notamment des rachats automatiques des devises du Trésor provenant des paiements d’avances d’impôts sur les bénéfices réalisés par les miniers en 2017.

Pour ce qui est des finances publiques, l’exécution des opérations financières de l’Etat, intégrant l’amortissement de la dette, s’est clôturée avec un excédent de 91, 9 milliards de CDF. En cumul annuel, la situation financière de l’Etat est excédentaire de 246,6 milliards de CDF. Dans cette perspective, les recettes publiques devraient atteindre 4.976,5 milliards de CDF en 2018, soit une pression fiscale d’environ 11. Quant aux dépenses en capital, elles devraient s’établir à 90,0 milliards, représentant à peine 1,8% du total des recettes, niveau largement inférieur au critère de 20,0% fixé par la SADC.

Au regard de la bonne tenue de la conjoncture aussi bien au niveau international que national, des perspectives macroéconomiques favorables et en l’absence des risques imminents, le Comité de politique Monétaire a décidé d’assouplir les conditions monétaires via la baisse du taux directeur. Ainsi, le taux directeur la Banque Centrale est ramené de 20,0% à14, 0%.

(JMNK)

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Norbert Basengezi, Vice-président de la CENI échange avec Harriet Baldwin, ministre d’Etat britannique pour l’Afrique en charge des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Elle a été reçue en audience ce jeudi 12 avril 2018 par le Vice-président de la CENI, M. Norbert Basengezi. Au menu des échanges qui se sont déroulés au siège de la commission Electorale Nationale Indépendante, l’évolution du processus électoral en République Démocratique du Congo.

Les deux personnalités ont évoqué également les questions de l’heure dont celle relative à la certification de la Machine à voter. « Pendant notre réunion avec la CENI RDC, nous avons reçu une invitation d’envoyer des experts techniques pour évaluer les machines à voter. La confiance dans le processus électoral est importante alors nous acceptons cette invitation », a souligné la ministre britannique.

La ministre d’Etat britannique  pour l’Afrique en charge des affaires étrangères et coopération internationale, Mme Harriet Baldwin a donc été édifiée sur l’évolution positive du processus électoral en République Démocratique du Congo. Notons que la Ministre britannique a été conduite au siège de la CENI par M. John Murton, Ambassadeur de la Grande Bretagne en République Démocratique du Congo.

Haut Katanga : la MONUSCO, les confessions religieuses et les partis politiques expérimentent la Machine à voter

Mme Mymy Fabienne Mukulumoya, Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI Haut Katanga a reçu ce jeudi 12 avril 2018, M. Josiah Obat, Chef de bureau de la MONUSCO basé à Lubumbashi qui était accompagné des chefs des sections de la MONUSCO en vue d’un échange sur le processus électoral. Après  l’état d’avancement du processus électoral et la présentation de la machine à voter par Madame la SEP, les congolais qui accompagnaient le chef de bureau ont expérimenté la Machine à voter.

Dans un autre registre, le Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI Haut Katanga a organisé le mercredi 11 avril 2018, deux séances de sensibilisation. Dans l’avant-midi avec les chefs des confessions religieuses. Au total 16 personnes ont participé à ce cadre de concertation qui a connu la participation du représentant de la Commission diocésaine Justice et paix, structure de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO en sigle, spécialisée dans le domaine électoral. Dans l’après-midi, le cadre de concertation a réuni 30 leaders des partis politiques basés à Lubumbashi. Ici, les échanges ont été axés sur 3 sous thèmes de la campagne nationale d’éducation électorale, à savoir le calendrier électoral, les innovations de la loi électorale et la machine à voter.

Signalons que ces différentes séances ont été d’une importance capitale car elles ont permis aux différentes parties prenantes d’accoucher d’une résolution de la planification pour la descente de la CENI dans les confessions religieuses ainsi que les partis politiques du Haut Katanga pour des séances de sensibilisation grand public.

Kasaï Central: la machine à voter devant les membres du CPO à Kananga

Les membres du CPO ont été sensibilisés sur la machine à voter, la loi électorale et le calendrier électoral ce mardi 10 avril 2018. Réunis dans la salle de réunion du Commissariat Provincial de la Police, sous la présidence  du Commissaire Provincial  de la PNC Kasaï central, le général  Fidel Caumba, l’occasion a été donnée à M. Joseph Mputu, Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI Kasaï Central et ses collègues de présenter en grande ligne le déroulement de la formation qui a eu lieu à Kinshasa du 26 au 30 mars 2018.

Calendrier électoral, loi électorale et machine à voter à l’appui, le Secrétaire Exécutif Provincial leur a demandé de faire usage de ces outils et d’accompagner la CENI Kasaï Central dans leur vulgarisation. A cette occasion, les civils membres du CPO sont passés au vote après quelques explications données par le SEP et l’Informaticien.

(JMNK)

 

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Congo Bashing fonctionne à plein régime avec le «pilotage» des forces politiques et sociales qui sont en train de réussir la mission commandée : ramener le Congo au maternage… Dès lors qu’il se révèle que les humanitaires bidonnent des rapports sur les Droits sociaux, comment leurs collègues n’en feront-ils pas autant des rapports sur les Droits politiques, juridiques et judiciaires ?

Genève a un programme connu pour ce VENDREDI 13 (!) avril 2018 avec la tenue d’une conférence internationale sur l’aide humanitaire en faveur de la RD Congo. Jusqu’au 9 avril dernier, la position des autorités congolaises reste la même : pas question d’une participation des officiels. Ainsi, rapporte www.radiookapi.net dans sa dépêche du mardi 10 avril 2018 intitulée «Conférence de Genève : Kinshasa réitère son boycott», il s’avère qu’«A l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président de la République, Joseph Kabila, le gouvernement congolais a réaffirmé lundi 9 avril sa décision, annoncée par le vice-premier ministre aux Affaires étrangères, de ne pas participer à la conférence humanitaire de Genève» et que «Cette annonce intervient pendant le séjour en RDC du Haut-commissaire pour les réfugiés, Filippo Grandi. Ce dernier a pourtant appelé Kinshasa à participer à cette conférence internationale, prévue le 13 avril, afin d’obtenir le maximum des moyens pour faire face à la crise humanitaire du pays». Il faut avouer que la position des autorités congolaises relève de la logique dès lors que dans l’élaboration des TDR (termes de références), elles ont été littéralement ignorées, le montage financier ayant du reste été opéré par la communauté des humanitaires sans leur apport. Au final, un appel de fonds évalué à 1,37 milliards d’euros a été lancé…

Cet appel est fondé sur le fait qu’en novembre 2017, révèlent les humanitaires, «le pays a atteint ‘le plus haut niveau d’urgence humanitaire (L3)’, selon les Nations unies. Une situation justifiée par les crises au Kasaï, dans le Centre, à Tanganyika, dans le Sud, et au Sud-Kivu, dans l’Est ». D’après le coordinateur humanitaire Kim Bolduc, «Les projections sont alarmantes : un tel niveau de vulnérabilités et de besoins n’a jamais été enregistré de toute l’histoire des appels humanitaires en RDC, mettant en péril la reprise d’un cycle de stabilisation et de développement (…)».

Les statistiques brandies sont les suivantes : «18 des 26 provinces que compte la RDC sont impactées par les conséquences humanitaires. 13,1 millions de personnes, dont 7,7 millions d’enfants auront besoin de protection et d’assistance humanitaire en 2018, une augmentation de 50% par rapport à 2017. Parmi eux, 7,5 millions de personnes déplacées et retournées auront besoin des efforts conjugués de tous pour trouver un abri ou de l’eau potable, 9,9 millions de personnes pour se nourrir et 4,5 millions d’enfants de traitement médical pour survivre à la malnutrition».

En réaction, le Gouvernement, par l’entremise du VPM des Affaires étrangères et Coopération Léonard She Okitundu, va les qualifier d’exagérées. «La situation de la crise dans les trois provinces concernées n’a pas atteint le degré de gravité dont parlent les Nations unies», a-t-il souligné le 3 avril 2018 lors d’une conférence de presse à Kinshasa avant d’ajouter : «Ce que nous avons refusé, c’est qu’on organise une conférence humanitaire sur la détresse en République démocratique du Congo, en ignorant le gouvernement de ce pays. C’est tout à fait intolérable. Et là, on viole les textes et nous ne pouvons pas l’accepter». Il est convaincu d’ailleurs que la qualification L3 «est de nature à repousser les investisseurs désireux d’investir en RDC».

 

Effectivement, cette qualification est appliquée aux pays connaissant une forte crise humanitaire à la suite des guerres intenses, cas de la Syrie, du Yémen, de l’Irak et de la Somalie. Des pays où, à ce jour, l’organisation des élections est carrément chimérique. Or, en RD Congo, on s’y prépare…

…il n’y a pas que des rapports biaisés sur l’assistance humanitaire

A la suite de la réaction musclée de Kinshasa, Marck Lowcok, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires aux Nations Unies, a saisi le 5 avril 2018 les autorités congolaises au travers d’une correspondance. « … Je vous écris personnellement pour vous faire savoir que nous avons écouté attentivement vos préoccupations au sujet de la désignation de la crise humanitaire en RDC. Les Nations Unies désactiveront la désignation L3 plus tard ce mois-ci« , a-t-il dit. Date précise : 20 avril 2018, soit une semaine après l’ouverture de la conférence.

Dans la foulée, il a décrit en ces termes la situation au Congo telle qu’il la perçoit : «Permettez-moi de réitérer mon point de vue selon lequel la RDC a enregistré des progrès considérables depuis ma dernière visite dans votre pays, qui remonte à plus de 15 ans. Il y a eu des améliorations dans l’infrastructure; Kinshasa, comme d’autres villes, est devenue une ville africaine moderne. Il y a plus d’enfants qui vont à l’école et ont accès à l’éducation, moins d’enfants meurent et plus des femmes survivent à l’accouchement. Votre gouvernement a presque doublé son investissement dans le secteur de la santé publique et le taux d’immunisation s’est considérablement amélioré » !

Le 6 avril 2018, Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, a été reçu en audience par le Président Joseph Kabila. «J’espère que la RDC va participer à cette conférence pour expliquer au président qu’il s’agit d’une conférence pour convaincre les bailleurs de fonds, les partenaires, à nous aider à gérer les aspects humanitaires. La réponse du président a été constructive. On verra comment le gouvernement répond maintenant à notre demande de participation qui est une demande très sincère et très positive», a-t-il déclaré.

Aussi, tout esprit lucide ne peut que se demander comment et pourquoi a-t-on fait passer au monde un message contraire au point d’entamer la respectabilité de l’Onu. Car, au-delà des rapports volontairement biaisés relatifs à l’assistance humanitaire dans les domaines sociaux comme la santé, l’éducation, la culture etc., il y a aussi des rapports volontairement biaisés sur la gestion des Droits politiques, juridiques et judiciaires, alias «Droits de l’homme». (Lire Editorial intitulé « Rapports sur les Droits de l’Homme : le doute s’installe… »

Qu’on ne le perde pas de vue : les autorités congolaises sont l’objet des sanctions occidentales dites ciblées, préconisées par des ONGDH étrangères et nationales clairement identifiées, encouragées, du reste, dans leur sale besogne par des personnalités élevées en dignité du fait de leur aura en international.

Pourtant à la pointe de la contestation politique

Pendant le bras de fer «Gouvernement et Humanitaires», ces ONGDH et ces personnalités se distinguent par des piques. Cas, entre autres, du Dr Denis Mukwege, du cardinal Laurent Monsengwo et du Comité laïc de coordination, pour ne citer que les trois. «Nous sommes dirigés par des personnes qui ne nous aiment pas. Ils le prouvent, ils l’ont toujours prouvé, et là refuser que la population soit aidée, c’est une preuve supplémentaire», clame le premier. «On ne peut refuser de l’aide quand on a les mains vides», déplore le deuxième. Le troisième, le Clc, va même plus loin en demandant carrément à l’Onu d’«ignorer le refus du gouvernement congolais de prendre part à la conférence des donateurs».

Ce qui est fort embarrassant par rapport à toutes ces prises de position, c’est le fait que l’un des pays organisateurs, en l’occurrence les Emirats Arabes Unis, conditionne sa participation à la conférence de Genève par la décision du Gouvernement congolais. Question de respect de la souveraineté d’un Etat. Certes, des considérations électoralistes sur fond des considérations humanistes expliquent ces déclarations qui ne peuvent que surprendre tout pays membre des Nations Unies jaloux de sa souveraineté.

Après tout, pour une opération du genre «Restore Hope» menée en Somalie en 1992 – car au final c’est de cela qu’il s’agit pour la RDCongo – il va bien falloir aux humanitaires, sous la couverture de l’Onu et/ou de l’Union européenne, obtenir au préalable l’accord du pays d’accueil. En 1994, pour le déploiement de l’«Opération Turquoise» à l’Est du Zaïre, l’Onu et la France l’avaient fait avec Mobutu. Léon Kengo, à l’époque Premier ministre issu des Accords du Palais du Peuple ayant mis fin aux schémas de la Cns et du Cpk est en vie. Il peut en témoigner.

En 2000, pour le déploiement de la Force onusienne appelée par la suite «Monuc», l’Onu avait obtenu l’autorisation du Gouvernement congolais via l’Accord de siège ou Sofa. En 2002, pour le déploiement de l’«Opération Artémis», l’Union européenne et les pays membres – France en tête – avait obtenu la caution du Gouvernement congolais quand bien même l’Ituri était entre les mains des mouvements insurrectionnels.

Il s’agit là des principes qui régissent les relations internationales. En l’espèce, l’Accord de siège conclu entre la RDC et l’Onu confie au Gouvernement la sécurisation de tous les personnels et de toute la logistique de la Mission onusienne. Il serait anormal que les humanitaires des Nations Unies se considèrent comme au Kosovo, au Cambodge ou au Timor Oriental. C’est donc surprenant que certains leaders – pourtant à la pointe de la contestation politique – ignorassent ces évidences simples. Car, si pour l’aide humanitaire, ils acceptent de mettre la RDC à genou, comment pour le financement du développement, n’amèneraient-ils pas les Congolais à ramper ?

Omer Nsongo die Lema/Cp

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L’artiste musicien congolais Kaysha lance en juin 2018 le clip de sa nouvelle Chanson intitulée «  The weekend », en featuring avec Fally Ipupa. A en croire Mbote.cd, c’est depuis l’année passée que le clip a été tourné. Une vidéo postée par Kaysha montre les deux artistes dans un restaurent au bord du fleuve Congo. Né en 1974 au Zaïre, Edouard Mokolo Jr de son vrai nom et plus connu sous le nom de Kaysha. Rappelons que Kaysha est un producteur, chanteur et un rappeur congolais de musique afro-caribéenne. Au-delà de toutes rumeurs qui ont éclatées ces derniers temps sur les réseaux sociaux faisant état d’un conflit entre le patron de la RTGA et l’artiste musicien Fally Ipupa, le climat reste serein tel un père et son fils.

(Joy Matuzeyi/Stagiaire)