Les gouverneurs des provinces, les personnalités politiques et celles de la société civile ont signé, hier à Kinshasa, la Charte du Front Commun pour le Congo (FCC). Cette méga plate-forme se donne comme ambition le renouveau de l’intelligence congolaise pour comprendre qu’au-delà de tout ce qui a été fait sur le plan sécuritaire, économique et politique, la Rdc demeure fragile. Ce pays a besoin de ses fils et filles réconciliés pour se mettre à son chevet, continuer à le protéger contre toutes formes d’agressions, mais également continuer à défendre ses intérêts dans le concert des nations, dans un monde de plus en plus interdépendant. En signant cette Charte, les adhérents ont souscrit à l’engagement d’apporter ce message au peuple, de pouvoir solliciter ces suffrages, pour que lors des élections qui pointent à l’horizon, nous ayons une majorité parlementaire et également un chef de l’Etat qui aura une réelle assise nationale pour gouverner avec sa majorité, implémenter les réformes qui devront transformer radicalement la société congolaise et lui conférer le respect qui lui est dû en Afrique et dans le monde.
Le Front Commun pour le Congo (FCC), méga plate-forme initiée par le président de la République, Joseph Kabila Kabange séduit de plus en plus les Congolais de tous bords qui n’hésitent pas à adhérer à sa Charte. Hier, dans un hôtel de la place, c’est une trentaine de personnalités politiques et de la société civile, sans oublier les associations, qui sont venus apposer leurs signatures à cet important document. Outre les vingt-cinq gouverneurs des provinces, à l’exception du Kongo Central qui est endeuillé, des personnalités comme Mgr Marini Bodho, Mgr Kuye Ndondo, Apôtre Tambulukoki, tous de l’ECC, Raphaël Ghenda, Prof. Homère Ngongo, Wilson Omanga, Djenga Egefu, Lomboto Nkale et Papy Kazadi de l’Union des jeunes pour la croissance d’un Congo meilleur (UJCCM), se sont tous engagés.
Sous la modération d’Azarias Ruberwa et le protocole assuré par Félix Kabange Numbi, c’est le ministre de l’Economie nationale, Joseph Kapika qui a lu la Charte à l’intention des nouveaux adhérents. La parole a été accordée ensuite à Me Néhémie Mwilanya, Directeur de cabinet du chef de l’Etat et membre du Comité stratégique. Celui-ci a rappelé l’importance de cette cérémonie qui intervient quelques jours seulement après l’important message que le président de la République a adressé au peuple, sur l’état de la Nation.
« Je crois que dans ce message, le président de la République, au-delà du bilan qu’il a dressé à la tête de ce pays, a voulu sans ambages lancer un appel à la révolution de notre conscience particulièrement sur la perception que nous devrions avoir de l’importance du Congo, mais également de sa fragilité. Un grand pays au cœur de l’Afrique, un pays- continent, mais qui est au centre de plusieurs convoitises, bousculé tous les jours au niveau de son intégrité territoriale et de sa souveraineté. Un pays dont les filles et fils ont été sollicités pour servir de 5ème colonne à ceux qui veulent le déstabiliser », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que le FCC, ce n’est donc pas un projet pour des hommes et des femmes irréprochables ; c’est un projet des hommes et des femmes qui ont pris conscience de la nécessité de se lever et de pouvoir changer de cap, en ce qui concerne l’agir individuel et collectif.
Ceux qui ont levé l’option de montrer leur amour pour le Congo beaucoup plus par des actes que par les paroles ; ceux qui sont conscients eux-mêmes du tort qu’ils ont causé à leur pays et qui ont décidé à un certain moment de réellement se mettre au service de la reconstruction de ce même pays.
Et d’insister sur le fait que le FCC propose donc un nouveau projet basé sur le changement des mentalités, parce qu’il est question de se mobiliser non plus pour nos intérêts souvent partisans, mais d’aller au-delà pour nous mobiliser pour le Congo. Le Congo a, au centre, d’abord la préoccupation de sa stabilité. Il sied de souligner que parmi les adhérents, il y a les gouverneurs des provinces. C’est un signal qui, à en croire Néhémie Mwilanya, est lancé du fait qu’il s’agit d’un rassemblement national, qui met l’ensemble du pays au centre de l’action politique.
Il a, à l’occasion, lancé un appel à ceux qui ont signé à se mobiliser autour de ces objectifs de renouveau de l’intelligence de l’homme congolais pour que dorénavant, ils prêchent beaucoup plus par les actes et moins par les paroles. L’occasion a été indiquée pour marteler sur la nécessité du renouveau de l’intelligence. Ceci, pour qu’ils comprennent qu’au-delà de tout ce qui a été fait sur le plan sécuritaire, économique et politique, ce pays demeure fragile. Il a besoin de ses fils et filles réconciliés pour se mettre à son chevet, continuer à le protéger contre toutes formes d’agressions, mais également continuer à défendre ses intérêts dans le concert des nations. Et cela, dans un monde de plus en plus interdépendant.
Le Directeur de cabinet du chef de l’Etat termine en prévenant les nouveaux adhérents qu’en signant, ‘’vous souscrirez à l’engagement d’apporter ce message à notre peuple, de pouvoir solliciter ses suffrages, pour que lors des élections qui pointent à l’horizon, nous ayons une majorité parlementaire et également un chef de l’Etat qui aura une réelle assise nationale pour gouverner avec sa majorité, implémenter les réformes qui devront transformer radicalement la société congolaise et lui conférer le respect qui lui est dû en Afrique et dans le monde.
Quelques gouverneurs réagissent
Après la signature de la Charte, quelques gouverneurs, notamment celui du Haut Katanga, Célestin Pande a réagi. Il a salué l’initiative de Joseph Kabila qui est d’abord initiateur de la paix. « S’il n’y a pas de paix dans ce pays, tout ce que nous sommes en train de faire n’aura pas lieu. Nous voulons accompagner le chef de l’Etat, lui qui est l’artisan de la paix. Dans le Haut Katanga, nous construisons les routes, … sous son leadership. Nous, peuple katangais, serons derrière Joseph Kabila. C’est lui qui nous donne l’ambition de continuer et de développer le pays », dit-il.
Il a été suivi du gouverneur Lola Kisanga, qui pense qu’à travers cette signature, il affirme son engagement, sa loyauté et sa fidélité à Joseph Kabila, il affirme son engagement républicain d’une cause juste. C’est aussi une occasion pour lui d’affirmer sa détermination à joindre ses efforts à l’effort du président de la République pour réunir les Congolais, afin de sauver la nation congolaise. C’est-à-dire, poursuivre l’action de l’émergence que Joseph Kabila a initiés depuis des décennies, pour atteindre l’objectif de l’émergence d’ici 2030.
(JMNK)