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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Après dix années passées à la prison de La Haye en Hollande, le sénateur Jean-Pierre Bemba a foulé hier mercredi la terre de ses ancêtres. Son arrivée devant drainer des foules importantes, la police n’a pas dérogé à sa mission, celle d’assurer la sécurité du président du Mouvement de Libération du Congo (MLC) partant de l’aéroport international de N’Djili, en passant par l’avenue de l’Enseignement où se trouve le siège de son parti, avant d’être logé dans un hôtel situé dans la commune de la Gombe. « Je suis content d’être de retour dans mon pays », a-t-il dit aux journalistes au salon d’honneur de l’aéroport de N’Djili sans faire d’autres déclarations.

Comme nous avons eu à le dire, son arrivée à Kinshasa était préparée minutieusement entre son parti politique et les autorités du pays, pour éviter tout débordement. Raison pour laquelle le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa, à travers   son n°1, le commissaire provincial et commandant de la ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo Kitenge, a indiqué, dans un communiqué parvenu au Journal L’Avenir, que l’arrivée du sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo dans la capitale s’est déroulée globalement dans le calme.

« La police a encadré, avec professionnalisme, le cortège du sénateur de l’aéroport international de N’Djili jusqu’au siège de son parti, sur l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu. Bien qu’ayant fait l’objet d’insultes et de provocations de la part de plusieurs accompagnateurs du cortège, la police n’a aucunement réagi », indique un communiqué de presse publié hier dans la soirée, avant d’ajouter qu’un incident a néanmoins été enregistré à la hauteur du quartier Mikondo dans le district de la Tshangu.

En effet, un groupe d’inciviques s’est attaqué aux forces de l’ordre avec des projectiles, endommageant un véhicule de la police. Le sénateur Bemba a failli attraper un projectile sur le visage. C’est grâce à la vigilance des éléments commis à la sécurité du cortège que M. Jean-Pierre Bemba a gardé son intégrité physique.  Voilà pourquoi la police rappelle que conformément aux ordres reçus de la hiérarchie et d’après les arrangements trouvés avec le MLC  lors des différentes réunions préparatoires, le cortège du sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo n’a pas été autorisé à franchir la commune de la Gombe, pour des raisons d’ordre sécuritaire. C’était tout à fait normal, vu que la foule n’a pas d’état d’âme et qu’il fallait faire de sorte que les personnes et les biens soient protégés, en dépit de cette arrivée.

Toutefois, le sénateur va loger dans un hôtel de la Gombe, en attendant d’autres dispositions pratiques, précise la Police. Cette décision n’a pas été du tout du goût du MLC qui, à travers sa secrétaire générale, Eve Bazaïba, n’a pas caché son mécontentement. Le MLC voulait en effet que le sénateur regagne la résidence familiale, sur l’avenue Pumbu, dans le périmètre du Palais de la Nation. Mais devant les impératifs sécuritaires, la police a fait respecter les instructions reçues.

Soulignons que l’ancien vice-président congolais a été acquitté le 8 juin dernier par la Cour pénale internationale(CPI), de lourdes charges de crimes de guerre et crimes contre  l’humanité, après 10 ans de détention. Jean-Pierre Bemba qui a assumé les fonctions de vice-président de la République entre 2003 et 2006, a annoncé à sa sortie de prison, son ambition de se porter candidat à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018. Dans le même ordre d’idée, il s’est dit prêt à soutenir une candidature commune de l’opposition autre que la sienne. En 2006, il avait échoué avec 42% au même scrutin face au président actuel, Joseph Kabila Kabange.

Ses milices, en 2002 et 2003, étaient intervenues en Centrafrique pour soutenir le pouvoir en place, sous feu le président Ange-Félix Patassé, provoquant par leurs exactions plus de 5 000 victimes. La CPI a finalement jugé que l’accusé, qui ne se trouvait pas lui-même en Centrafrique lors des faits incriminés, n’était pas au courant de ces crimes. À la surprise générale, elle a donc renversé le jugement prononcé en première instance. Mais l’ancien chef de guerre trempe aussi dans une affaire de subornation de témoins qui lui a valu, le 22 mars, d’écoper d’un an de prison et de 300 000 € d’amende. Le bureau du procureur a décidé de faire appel de cette décision. Jean-Pierre Bemba doit être une nouvelle fois fixé sur son sort.

(JMNK)

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Les gouverneurs des provinces, les personnalités politiques et celles de la société civile ont signé, hier à Kinshasa, la Charte du Front Commun pour le Congo (FCC). Cette méga plate-forme se donne comme ambition le renouveau de l’intelligence congolaise pour  comprendre qu’au-delà de tout ce qui a été fait sur le plan sécuritaire, économique et politique, la Rdc demeure fragile. Ce pays a besoin de ses fils et filles réconciliés pour se mettre à son chevet, continuer à le protéger contre toutes formes d’agressions, mais également continuer à défendre ses intérêts dans le concert  des nations, dans un monde de plus en plus interdépendant. En signant cette Charte, les adhérents ont souscrit  à l’engagement d’apporter ce message au peuple, de pouvoir solliciter ces suffrages, pour que lors des élections qui pointent à l’horizon, nous ayons une majorité parlementaire et également un chef de l’Etat qui aura une réelle assise nationale pour gouverner avec sa majorité, implémenter les réformes qui devront transformer radicalement la société congolaise et lui conférer le  respect qui lui est dû en Afrique et dans le monde.

Le Front Commun pour le Congo (FCC), méga plate-forme initiée par le président de la République, Joseph Kabila Kabange séduit de plus en plus les Congolais de tous bords qui n’hésitent pas à adhérer à sa Charte. Hier, dans un hôtel de la place, c’est une trentaine de personnalités politiques et de la société civile, sans oublier les associations, qui sont venus apposer leurs signatures à cet important document. Outre les vingt-cinq gouverneurs des provinces, à l’exception du Kongo Central qui est endeuillé, des personnalités comme Mgr Marini Bodho, Mgr Kuye Ndondo, Apôtre Tambulukoki, tous de l’ECC, Raphaël Ghenda, Prof. Homère Ngongo, Wilson Omanga, Djenga Egefu, Lomboto Nkale et Papy Kazadi de l’Union des jeunes pour la croissance d’un Congo meilleur (UJCCM), se sont tous engagés.

Sous la modération d’Azarias Ruberwa et le protocole assuré par Félix Kabange Numbi, c’est le ministre de l’Economie nationale, Joseph Kapika qui a lu la Charte à l’intention des nouveaux adhérents. La parole a été accordée ensuite à Me Néhémie Mwilanya, Directeur de cabinet du chef de l’Etat et membre du Comité stratégique. Celui-ci a rappelé l’importance de cette cérémonie qui intervient quelques jours seulement après l’important message que le président de la République a adressé au peuple, sur l’état de la Nation.

« Je crois que dans ce message, le président de la République, au-delà du bilan qu’il a dressé à la tête de ce pays, a voulu sans ambages lancer un appel à la révolution de notre conscience particulièrement sur la perception que nous devrions avoir de  l’importance du Congo, mais également de sa fragilité. Un grand pays au cœur de l’Afrique, un pays- continent, mais qui est au centre de plusieurs convoitises, bousculé tous les jours au niveau de son intégrité territoriale et de sa souveraineté. Un pays dont les filles et fils ont été sollicités pour servir de 5ème colonne à ceux qui veulent le déstabiliser », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que le FCC,  ce n’est donc pas un projet pour des hommes et des femmes irréprochables ; c’est un projet  des hommes et des femmes qui ont pris conscience de la nécessité de se lever et de pouvoir changer de cap, en ce qui concerne l’agir individuel et collectif.

Ceux qui ont levé l’option de montrer leur amour pour le Congo beaucoup plus par des actes que par les paroles ; ceux qui sont conscients eux-mêmes du tort qu’ils ont causé à leur pays et qui ont décidé  à un certain moment de réellement se mettre au service de la reconstruction de ce même pays.

Et d’insister sur le fait que le FCC propose donc un nouveau projet basé sur le changement des mentalités, parce qu’il est question de se mobiliser non plus pour nos intérêts souvent partisans, mais d’aller au-delà pour nous mobiliser  pour le Congo. Le Congo a, au centre, d’abord la préoccupation de sa stabilité. Il sied de souligner que parmi les adhérents, il y a les gouverneurs des provinces. C’est un signal qui, à en croire Néhémie Mwilanya, est lancé du fait qu’il s’agit d’un rassemblement national, qui met l’ensemble du pays au centre de l’action politique.

Il a, à l’occasion, lancé un appel à ceux qui ont signé à se mobiliser autour de ces objectifs de renouveau de l’intelligence de l’homme congolais pour que dorénavant, ils prêchent beaucoup plus par les actes et moins par les paroles. L’occasion a été indiquée pour marteler sur la nécessité du renouveau de l’intelligence. Ceci, pour qu’ils comprennent qu’au-delà de tout ce qui a été fait sur le plan sécuritaire, économique et politique, ce pays demeure fragile. Il a besoin de ses fils et filles réconciliés pour se mettre à son chevet, continuer à le protéger contre toutes formes d’agressions, mais également continuer à défendre ses intérêts dans le concert  des nations. Et cela, dans un monde de plus en plus interdépendant.

Le Directeur de cabinet du chef de l’Etat termine en prévenant les nouveaux adhérents qu’en signant, ‘’vous souscrirez à l’engagement d’apporter ce message à notre peuple, de pouvoir solliciter ses suffrages, pour que lors des élections qui pointent à l’horizon, nous ayons une majorité parlementaire et également un chef de l’Etat qui aura une réelle assise nationale pour gouverner avec sa majorité, implémenter les réformes qui devront transformer radicalement la société congolaise et lui conférer le respect qui lui est dû en Afrique et dans le monde.

Quelques gouverneurs réagissent

Après la signature de la Charte, quelques gouverneurs, notamment celui du Haut Katanga, Célestin Pande a réagi. Il a salué l’initiative de Joseph Kabila qui est d’abord initiateur de la paix. « S’il n’y a pas de paix dans ce pays, tout ce que nous sommes en train de faire n’aura pas lieu. Nous voulons accompagner le chef de l’Etat, lui qui est l’artisan de la paix. Dans le Haut Katanga, nous construisons les routes, … sous son leadership. Nous, peuple katangais, serons derrière Joseph Kabila. C’est lui qui nous donne l’ambition de continuer et de développer le pays », dit-il.

Il a été suivi du gouverneur Lola Kisanga, qui pense qu’à travers cette signature, il affirme  son engagement, sa loyauté et sa fidélité à Joseph Kabila, il affirme son engagement républicain d’une cause juste.  C’est aussi une occasion pour lui d’affirmer sa détermination à joindre ses efforts à l’effort du président de la République pour réunir les Congolais, afin de sauver la nation congolaise.  C’est-à-dire, poursuivre l’action de l’émergence que Joseph Kabila a initiés depuis des décennies, pour atteindre l’objectif de l’émergence d’ici 2030.

(JMNK)

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L’ONG Promotion de la Démocratie et Protection des Droits Humains (PDH), a récemment organisé  à l’hôtel Ihusi de Goma, une journée de réflexion sur les droits socio-économiques des congolais liés à leur accès au progrès et l’amélioration de leur vie par la vente des minerais extraits du sol de leurs ancêtres.

Cette séance à laquelle ont pris part plus d’une trentaine des membres de la société civile et quelques officiels œuvrant dans le secteur de mines de la province du Nord-Kivu, visait à les amener à réfléchir sur la situation socio-économique des Congolais et faire des recommandations en vue de conduire la communauté internationale de faire en sorte que les congolais parviennent à jouir des richesses minières de leur sous-sol, en levant des mesures précédemment arrêtées, allant dans le sens de les priver de cette jouissance. La dite journée fait fonction du renforcement des recommandations relatives à la violation grave des droits socio-économiques des congolais, issue de la discrimination de leurs minerais par la communauté internationale, formulées par le Bâtonnier honoraire du Nord-Kivu, Dunia Ruyenzi, président de cette ong, lors de son allocution au 12ème forum OCEDE tenu à paris en date du 17 au 20 avril 2018.

Dans l’exposé des motifs pour lequel la journée a été organisée, il a été noté que l’accès au progrès et l’amélioration du bien-être social restent des droits prévus par la déclaration universelle de droits de l’homme. Les mécanismes imposés par l’Union Européenne et les Etats-Unis pour que les Congolais vendent les minerais extraits du sol de leurs ancêtres, les empêchent d’accéder au progrès et à l’amélioration socio-économique et par conséquent, ces derniers croupissent dans la misère.

La crise actuelle frappe de plein fouet notre patrie qui cherche à sortir d’une situation politique difficile, précédée par un dur régime de 32 ans de dictature, en passant par les guerres de l’AFDL (1996-1997), RCD (1998) et la présence des groupes armés étrangers, ainsi que de centaines des milices qui écument la partie orientale. Au moment où les minerais devaient servir comme moyen de sortie de la pauvreté, grâce à un commerce libre et les ouvertures du pays aux marchés extérieurs, zones de libre-échange, commerce transfrontalier, ainsi que les échanges inter-régionaux, la simplification des causes de toutes ces guerres et échecs des processus démocratiques trouvent l’alibi sur les minerais, alors que les efforts ^politiques méritent un vrai et réel accompagnement de l’Union Européenne et des Etats –Unis pour tirer la République Démocratique du Congo de ce gouffre.

En ce sens, a souligné, Me Joseph Dunia Ruyenzi, à l’issue d’une interview accordée à votre Journal peu après cette séance de réflexion, les organisations comme la Communauté des Etats des Grands Lacs (CPGL), la Communauté International des Régions des Grandes Lacs (CIRGL), l’Union Européenne (UE), les Nations-Unies (ONU), ne doivent pas simplifier la situation congolaise en  limitant les causes aux minerais.

Ce qui, a-t-il poursuivi, ne cesse de faire rappeler les Congolais le boom minier des années 2004 à 2007 par lequel, les villages jadis construits en paille et en chaume ont été revêtus des maisons en tôles et en bloques grâce à la vente des minerais dont les coltan, cassitérites, or et tant d’autres.

Un minerais est toujours comparé à l’argent, c’est donc un moyen par lequel on gagne la vie et accéder au développement socio-économique du pays, a-t-il ajouté, avant de s’interroger, peut-on comprendre qu’au moment de crise internationale, les minerais congolais soient visés par des mécanismes d’indexation ou procédures, alors que de pays nécessite de l’aide pour l’amélioration des conditions de vie de ses populations ?  Pourquoi instaurer les mécanismes qui restreignent les possibilités pour les congolais de gagner la vie, alors que par le rétablissement de l’autorité de l’Etat, aucun groupe armé n’existera ? Et enfin à qui profitent ces restrictions ?

Dans leur mot, les participants qui ont remercié la PDH pour l’organisation de cette journée de réflexion qui touche directement la recherche de l’amélioration des conditions de vie des congolais, ont fait quelques recommandations au Gouvernement Congolais, à la Société Civile Congolaise, aux Organisations Non Gouvernementales, à la CPGL et CIRGL, à  l’Union Européenne et les Nations-Unies.

(Da Cruz Olemba/Rtga Nord-Kivu)

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Tous les ans, depuis plus de 40 ans, la journée du 31 juillet est célébrée en Afrique et dans le monde comme la « Journée panafricaine des femmes » ou la « Journée internationale de la femme africaine. En 2018, c’est la Rd Congo qui a abrité cette cérémonie, parque qu’elle préside le Comité technique spécialisée de l’Union Africaine sur l’égalité entre les hommes et les femmes, et l’autonomisation des femmes, commémorée sous le thème : « Célébrant un héritage de libération par les femmes panafricaines : faire avancer la lutte pour l’égalité des genres ». C’était en présence du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Henri Mova Sakanyi, représentant le Premier ministre, les membres du Gouvernement, de la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou, de la Directrice à la direction femme et développement de la Commission de l’Union Africaine, les femmes des toutes les associations et tous ceux qui œuvrent pour la promotion du Genre. Cette journée de la femme est liée à l’organisation panafricaine des femmes (OPF), dont l’on a célébré le 56ème anniversaire. Devenue depuis quelques temps une des institutions de l’Union Africaine, l’OPF, plus vieille même que l’ancienne OUA, rassemble les femmes des organisations féminines d’Afrique dans une organisation souhaitée de pérenne.

Trois discours ont ponctué cette commémoration, notamment celui de la ministre provinciale du Genre, représentant le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, de la ministre du Genre, de la Directrice à la direction femme et développement de la Commission de l’Union Africaine, avant celui d’Henri Mova Sakanyi, représentant du Premier ministre. « La commémoration de ce jour fait de toutes les femmes d’Afrique des héritières d’un mouvement de libération des filles et femmes de ce continent pour que cette terre écrive son histoire à travers aussi bien ses fils que ses filles. Oui, une histoire aussi écrite par les filles et les femmes d’Afrique ! Histoire qui petit à petit changera le narratif et l’imaginaire sur ce continent », a indiqué Chantal Safou, ministre du Genre, Enfant et Famille, avant de se demander, que devient aujourd’hui l’Afrique ? Que voulons-nous changer en Afrique en tant qu’héritières ? Quelles ailes de liberté voulons-nous porter aujourd’hui, ensemble comme Africaines ?

Et de poursuivre, l’Afrique dont les fils meurent dans le silence des mers qui les avaient et ne les rendront peut-être jamais, en voulant aller chercher l’eldorado, nous rappelle et interpelle pour que « nos fils restent » et vivent. Elle nous interpelle pour que nos fils ne soient plus vendus en esclaves sur nos propres terres, pourtant si riches et si prometteuses… l’Afrique nous appelle et tend ses mains dans un sursaut de désespoir pour que les Awa Keita, humble sage-femme du Mali devenue combattante, revive aujourd’hui en ses héritières de partout et libère ce continent de la fermeture à la nouveauté que sont les filles et les femmes.

La ministre du Genre, Enfant et Famille a constaté que l’Afrique perd des milliards chaque année par faute d’intégration de ses filles dans les projets et programmes de développement. Ces milliards, perdus inopinément et souvent par manque de stratégie, pourraient servir à garder nos enfants en Afrique et leur offrir un avenir meilleur car, les femmes sont meilleurs gestionnaires et toute exclusion de meilleurs gestionnaires de la chose publique et des économies ne peut qu’engendrer désolation et perte. En tant que membre du bureau du Comité technique spécialisée sur l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes, bureau au sein duquel, la Rdc occupe la présidence, elle a l’ambition, avec ses sœurs du Burkina Faso, de la Mauritanie, de l’Ethiopie et de l’Angola, porter cet élan de lutte et le poursuivre. « Nous voulons le faire à travers ce mécanisme que nous nous sommes donné, à savoir une nouvelle stratégie sur l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes. Nous voulons qu’i soit un instrument de lutte et de recherche de l’égalité des genres», explique-t-elle.

(JMNK)

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Lomé, la capitale togolaise sur le Golfe de Guinée, a accueilli lundi 30 juillet 2018 les travaux du Sommet Conjoint des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale ; travaux axés sur la paix, la sécurité, la stabilité, la lutte le terrorisme et l’extrémisme violent.

26 Chefs d’État et de Gouvernement, presque la moitié du Continent, ont répondu à l’invitation du Togolais Faure Essozimna Gnassingbé, le président en exercice de la CEDEAO et du Gabonais Ali Bongo Ondimba, le président en exercice de la CEEAC. De leur nombre, le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale, She Okitundu, représentant spécial du Chef de l’État Joseph Kabila.

Ils sont allés créer des conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux régions. Il s’agit pour la CEDEAO du Bénin, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, du Ghana de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, du Niger, du Nigéria, du Sénégal de la Sierra Leone et du Togo. Côté CEEAC, c’est la RDC, l’Angola le Burundi, la RCA, le Congo, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Cameroun, le Rwanda, le Tchad et le Sao Tome et Principe.

Les chefs d’État et de Gouvernement ont examiné la situation sécuritaire générale en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale jusqu’à noter les risques créés par la montée des défis sécuritaires concernant notamment le terrorisme, les trafics d’armes, d’êtres humains et de drogue, le blanchiment d’argent et la cybercriminalité. Et pour y arriver, ils s’appuient sur les acquis de la Coopération entre la CEDEAO et la CEEAC dans le domaine de la sécurité et la sûreté maritime à travers le Centre Interrégional de Coordination issu des décisions du Sommet conjoint du 25 juin 2013 à Yaoundé au Cameroun.

Déterminés à affronter de manière soudée les défis sécuritaires, les dirigeants des pays membres de la CEDEAO et ceux de la CEEAC, ont souligné la nécessité d’une coopération plus renforcée et effective entre les deux sous-régions. Raison pour laquelle, ils ont décidé d’avoir une vision partagée des menaces et une approche commune des solutions à y apporter ; d’où l’adoption de la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans  les deux espaces.

Concrètement, les 26 chefs d’État et de Gouvernement s’engagent à coopérer pour prévenir les conflits, promouvoir la paix et la stabilité à travers la mise en place et le renforcement de mécanismes d’alerte précoce et de réponse rapide aux crises aux niveaux national et régional. Ils ont par ailleurs salué l’évolution positive du processus électoral en RDC et félicité les autorités congolaises pour tous les consentis jusqu’à ce stade de préparatifs des élections.

(JMNK)

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Dans son audience du 31 juillet 2018, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe a poursuivi l’exploitation des relevés téléphoniques de trois prévenus. Il s’agit du Major Mpoyi, Ntumba Ntumba Clément-Aaron et Kabupwe Isaac, qui ont été confrontés à certains autres miliciens, aile de Kinshasa. Le commissaire de la Police Mpoyi est celui qui a été pris en charge par les antennes des sociétés de télécommunication à partir de chez lui à Nsele, Matete, Lemba, Limete et Lingwa, lieu où a été préparé l’attaque de la prison centrale de Makala. Son avocat, en la personne de Me Richard Ngoyi, a tenté de démontrer que certains appels attribués à son client ne correspondaient pas à son emploi du temps.

« Le 21 mai 2017, Mpoyi est pris en charge par l’antenne de Basoko, dans la commune de Ngaliema, quelques minutes après, il est pris en charge il est pris en charge par l’antenne Serkas, UPC,  etc. », dit-il, tout en demandant au juge de ne pas prendre en compte ces relevés qui ne rencontreront jamais ses convictions.

A ce sujet, la partie civile Rdc a constaté que la défense fait perdre du temps au Tribunal. Car à l’en croire, si on reconnait l’école qui est en face de la prison centrale de Makala, le débat n’a pas sa place. En plus, le téléphone ne se promène pas, mais c’est le client qui s’est déplacé avec. Pour sa part, le Ministère public, pour justifier pourquoi le prévenu appelait pendant qu’il était aux arrêts, a fait observer que dans un procès pénal, la personne poursuivie risque ce qui est essentiel : sa vie, sa liberté et son patrimoine. Raison pour laquelle il est demandé à l’organe de la loi de faire preuve d’humanité.

En plus, le changement d’antennes se justifie du fait que le rapport du 14 mars 2018 atteste que le commissaire Mpoyi était interné à Ngaliema, quartier Basoko. Il a été déplacé d’un hôpital à l’autre pour être soigné. Et l’antenne de Bautour, c’est toujours à la Gombe, …

Le prévenu Ntumba Ntumba Clément-Aaron et aussi passé à la barre, pour affirmer devant le Tribunal qu’il n’avait pas de numéro de téléphone. Et pourtant, à l’audience introductive du 24 novembre 2017, il avait donné ses numéros, feuille d’audience en appui. Vu son attitude à tout rejeter, la partie civile Rdc s’est même demandée : pour quelle raison le prévenu avait-il donné au Tribunal les numéros qui n’étaient pas les siens ?

Par rapport à ce prévenu, le Ministère public a brandi, séance-tenante, le rapport médical de l’hôpital général de référence, selon lequel, Clément Ntumba souffrait d’une plaie hémorragique fruit d’une balle qu’il avait reçue à la jambe gauche.  Le dernier prévenu, c’est Kabupwe Isaac, qui a nié le numéro téléphonique donné à l’audience du 24 novembre 2017. En dépit du fait qu’il a été confronté aux numéros de Mputu Nkongolo, Kupa kua Nzambi, Prince Kalebe, il est resté de marbre.

« Vous avez pu observer la désolation et l’inquiétude qui se lisaient sur les visages des prévenus, même à travers leurs expressions. Se croyant coincés devant les réalités indéniables, les prévenus ne pouvaient mieux faire que de raconter n’importe quoi », a expliqué le Bâtonnier Frederick Diamano, conseil de la partie civile Rdc, avant d’ajouter que quand un prévenu qui a reconnu deux fois à l’audience  son numéro de téléphone et qui rejette tout aujourd’hui, il se retrouve  devant une situation. Il se rend compte que techniquement, il est cuit et il ne peut plus rien faire.

« Moi je les regardais dans les yeux, ils étaient tremblotants. Ils ont compris qu’ils sont devant des évidences indéniables », soutien-t-il, tout en insistant sur le fait que lorsque le Tribunal va estimer qu’il est suffisamment éclairé, il va nous demander de passer à une autre étape. Surtout que s’agissant des faits extrêmement graves, il est important que les prévenus se rendent  compte qu’il ne s’agit pas d’une parodie de justice et il faut qu’ils soient acculés.

(JMNK)