Un point de presse a été tenu par le Coordonnateur du Comité stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC), le professeur Néhémie Mwilanya, le 02 novembre dernier, au cours duquel il a, au nom de l’Autorité morale du FCC, le président Joseph Kabila Kabange, remercié la population congolaise représentée par les Kinois, pour avoir répondu à l’appel du FCC le samedi 27 octobre dernier. Fait qui démontre que c’est lui le peuple souverain qui a la destinée du Congo en mains et qui est prêt à confier celle-ci à la force politique de son choix. Outre la présentation, le samedi 03 novembre dernier de l’équipe de campagne du candidat n°13 à la présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, le FCC annonce, pour ce mercredi 07 novembre 2018, qu’il va se déployer dans l’espace Kasaïen en vue de l’installation de ses structures et de la présentation de son candidat à la population et ce, à partir de la ville de Mbuji-Mayi. Et le samedi 10 novembre, le FCC présentera le programme électoral de son candidat à la présidentielle de la République. Par ailleurs, des Gouverneurs de provinces, des personnalités, des partis politiques et les associations de la société civile ont adhéré à la Charte du Front Commun pour le Congo (FCC).
Le Front Commun pour le Congo (FCC), méga plate-forme créée pour soutenir la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary ne cesse d’attirer les Congolais de tout bord, passionnés du Congo et qui veulent apporter leurs pierres à l’édification de cette structure. C’est le sens de la signature, le 02 novembre dernier, de la Charte du FCC par des Gouverneurs de provinces, des personnalités, des partis politiques et les associations de la société civile. Et ce, en présence de tous les membres du Comité stratégique du FCC et de plusieurs militants.
Dans son mot, le professeur Néhémie Mwilanya a salué ceux qui ont pris la décision d’adhérer à la Charte du FCC. « Ils ont choisi la part du Congo », dit-il, avant d’ajouter qu’ils rejoignent une grande famille de ceux qui ont décidé de se battre pour le Congo. Et d’insister à leur intention que le FCC, c’est une grande famille de ceux qui se battent pour offrir le gage d’une stabilité au pays. Aussi, s’y retrouvent, ceux qui mettent en place les réformes pour le développement de ce pays et qui ne sauraient pas s’arrêter à mi-chemin.
Trois messages du FCC
Tout juste après l’adhésion à la Charte du FCC, un point de presse a été organisé, au cours duquel le Coordonnateur du Comité stratégique a donné trois importants messages. D’abord, transmettre les remerciements et les sentiments de profonde gratitude de l’Autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), le président Joseph Kabila Kabange à la population congolaise représentée par les Kinois, pour avoir répondu à l’appel du FCC le samedi 27 octobre dernier au Stade Tata Raphael, démontrant que c’est lui le peuple souverain qui a la destinée du Congo en mains et qui est prêt à confier celle-ci à la force politique de son choix.
Ensuite, inviter l’opinion tant nationale qu’internationale à prendre date avec la démonstration de force du 27 octobre 2018 et à capter l’orientation donnée par le peuple congolais aux scrutins du 23 décembre à venir. A l’en croire, le camp de la victoire s’est dessiné ce jour-là. « Plutôt que de mener des combats d’arrière-garde, le FCC lance un appel à tous les patriotes qui sont encore dans le camp opposé, comme ceux qui se sont manifestés aujourd’hui en adhérant à la Charte du FCC, de rejoindre le camp du peuple de manière à valider, au 23 décembre 2018, les choix de ceux qui incarnent les combats de la République et l’espérance des Congolais, à savoir, les candidats du FCC à l’élection présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, et ceux des députés nationaux et provinciaux devant constituer la plus grande majorité parlementaire que ce pays n’ait jamais eue », a indiqué Néhémie Mwilanya, qui pense qu’il est indispensable pour le pays d’avoir des institutions non seulement légitimes, mais également stables, à même d’opérer des réformes requises par la grande ambition de faire du Congo, le centre du monde de demain.
Enfin, le FCC encourage toutes les nations du monde qui croient en la Rdc comme partenaire stratégique et objectif d’accompagner positivement le processus électoral qui amorce son virage le plus déterminant, de respecter le droit à l’autodétermination du peuple congolais et d’éviter des combats d’arrière-garde, visant notamment à soutenir des schémas à priori de décrédibilisassions du processus électoral en cours, de contestation des résultats des scrutins, ou de non reconnaissance de ceux-ci.
Voilà pourquoi le FCC invite le peuple à faire confiance au leadership du président Joseph Kabila, car tout sera mis à l’œuvre pour qu’il s’explique librement et en toute sécurité le jour des scrutins, mais également pour que ses choix à tous les niveaux soient respectés par tous. « Il n’y aura pas de victoire sur le tapis vert pour personne en Rdc au cours des scrutins de décembre prochain », prévient-il, avant de décliner le programme d’activité du FCC, qui se poursuit ce mercredi 07 novembre par le déploiement dans l’espace Kasaïen en vue de l’installation de ses structures et de la présentation de son candidat à la population et ce, à partir de la ville de Mbuji-Mayi. Et le samedi 10 novembre, le FCC présentera le programme électoral de son candidat à la présidentielle de la République.
Le Trésor public saigné ? Quid du sondage et des sanctions de l’UE
A la question de savoir si le Trésor public n’a pas été saigné lors du meeting du 27 octobre dernier, Néhémie Mwilanya a rappelé qu’il est possible qu’on ait été en présence des malentendus et de l’ignorance en matière de décaissement des fonds de la République. A ce jour, explique-t-il, il existe la chaine de la dépense et qui emploie les fonctionnaires venant de tous les horizons, soit de l’opposition, tout comme de la majorité. « J’ai beau parcouru les journaux, j’ai suivi les reportages et pages magazines, je n’ai rien aucune preuve ! C’est la première fois qu’une manifestation projetée le samedi, ait donné lieu à des bagarres la veille pour tout simplement occuper des places. D’autres ont carrément passé la nuit au stade Tata Raphael », dit-il, avant de dire que nous aurions bien voulu avoir autant d’argent pour partager à tous les compatriotes et c’est une grande diversion.
Au sujet des sanctions de l’Union Européenne à l’endroit d’Emmanuel Ramazani Shadary, Azarias Ruberwa, membre du Comité stratégique a indiqué que le candidat du FCC n’est pas condamné et n’est même pas poursuivi par la justice internationale. Ce sont tout simplement des sanctions de nature politique qui s’effacent avec le temps. Tout en reconnaissant que c’est une question mineure, il indique que des démarches sont faites dans le sens de leur levée.
Quant au sondage BERCI, proche d’Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, Ruberwa estime que le FCC n’a pas réagi aux différents sondages pour raison d’humilité. Maintenant que d’autres sortent et que nous qualifions d’injustes, nous ne pouvons que réagir. « Pour des raisons d’éthique, lorsque vous avez des problèmes avec un Etat, vous ne pouvez pas être juge ! Il a choisi un moment, soit au lendemain du meeting réussi du Stade Tata Raphael, pour semer le trouble et la confusion dans la tête des membres du FCC », dit-il, avant de terminer que ce sondage ne vaut rien et ne vaut que la crédibilité de son auteur. Le FCC étant mobilisé de façon décisive, ne se laissera pas détruire par un sondage teinté de revanche.
JMNK