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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Après le Stade Tata Raphael, le 27 octobre dernier lors d’un meeting de présentation du candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), Emmanuel Ramazani Shadary, les sociétaires de cette méga plate-forme électorale ont encore mobilisé leurs militants, le samedi 03 novembre 2018. Cette fois-ci,  pour la présentation de l’équipe de campagne du candidat du FCC, à la présidentielle du 23 décembre 2018. C’était au Chapiteau du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, en présence des cadres et militants des différents partis et regroupements politiques membres du FCC.

C’est donc une vraie toile qu’il a tissé, en référence à une araignée, pour étouffer tous les autres candidats présidents de la République et gagner haut la main l’élection présidentielle du 23 décembre 2018. A voir le nombre et la qualité de tous ceux qui composent son équipe, on ne peut pas douter, un seul instant de cette victoire du candidat n°13 qui se profile à l’horizon.

Du haut de la tribune, Emmanuel Ramazani Shadary qu’entouraient les membres du bureau politique du FCC, dont le Directeur de cabinet du  chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya, le Premier ministre Bruno Tshibala, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, le Vice-Premier ministre José Makila et Géneviève Inagosi.

Le Coordonnateur du Comité stratégique du FCC, le professeur Néhémie Mwilanya, a souhaité la bienvenue à tout le monde, tout en soulignant que c’est l’acte 2 de l’agenda du FCC. Et ce, après la présentation du candidat au State Tata Raphael.

Pour Joseph Kapika, membre du Comité stratégique du FCC, la présence des cadres et militants du FCC est une preuve de leur volonté et de leur détermination à travailler main dans la main pour la victoire de Shadary et des autres candidats à la députation nationale et provinciale. Car, dit-il, ne pas planifier, c’est planifier l’échec. Et de souligner que la sélection de toute cette équipe de campagne, près de 500 personnes,  a tenu compte de la représentativité des entités et groupes. Soit, toutes les 26 provinces et 145 territoires, les communautés de base et les associations. Disons aussi que la  composition de cette grande équipe gagnante du FCC a tenu compte des critères socio-géopolitiques et réunit toutes les conditions d’inclusivité nationale. Ce qui présage la victoire du FCC aux élections qui pointent à l’horizon, pensent certains observateurs.

Soulignons que parmi les 48 cellules, Pius Muabilu, patron du Congrès National Congolais et Autorité morale de l’Alliance pour l’Avenir est Rapporteur d’une cellule chargée des hommes et femmes d’affaires et dont Raphaël Katebe en est le Coordonnateur. Une façon pour l’élu de Mont Amba de contribuer à sa manière, à la victoire du candidat du FCC.

Même si des noms des coordonnateurs, rapporteurs et membres des cellules ont été rendus publics, le Comité stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC), à travers son Coordonnateur Néhémie Mwilanya, informe l’opinion que les listes des membres de l’équipe de campagne du candidat président du FCC qui circulent sur les réseaux sociaux n’engagent pas la plateforme FCC. Les listes authentiques seront publiées sur le site officiel du FCC, aujourd’hui  05 novembre 2018.

Kokonyangi attribue -2% à Tshilombo !

Ayant mobilisé, parce que ses militants étaient visibles lors de ce grand rendez-vous, Joseph Kokonyangi n’a pas manqué de s’exprimer. Il s’est dit très satisfait, « parce que vous-même vous avez senti que notre système est celui de la toile d’araignée. Des artistes aux handicapés, des artistes aux footballeurs, des musiciens à tout le monde, … Donc, c’est une équipe extraordinaire et je ne vois pas où est-ce que nos amis opposition) vont commencer », dit-il, avant d’ajouter que du Stade Tata Raphael jusqu’ici, vous avez senti que le FCC c’est vraiment une machine, et que le candidat lui-même, Emmanuel Ramazani, est  un savant politique. Et de poursuivre, je ne peux pas vous dire que j’ai contribué à cette équipe, … Il  a travaillé, aujourd’hui il nous a dévoilé une équipe extraordinaire et je pense que tous nos collègues qui sont nominés, vont travailler et si nous nous mettons au travail, je crois que Tshilombo va avoir -2%. Bonne chance à nous, pas de commentaire, d’ici deux semaines, on est au travail.

Likinda entrevoit déjà la victoire de Shadary

La présentation de cette équipe de campagne du candidat Shadary, s’est déroulée, comme nous l’avons dit,  en présence de tous les sociétaires qui avaient mobilisé plusieurs militants. Pour le député national Fidèle Likinda, élu d’Ikela et Secrétaire national du PPRD, si le candidat du FCC l’emportait haut la main lors des élections du 23 décembre 2018, que l’opposition ne crie pas à la tricherie, parce que cette victoire est onction d’une préparation. Et c’est ce  qui est en train d’être fait.

« La grande famille politique Front Commun pour le Congo a présenté devant une foule immense, notre candidat en la personne d’Emmanuel Ramazani Shadary », dit-il, avant d’ajouter qu’aujourd’hui,  c’était la présentation de l’équipe de campagne qui va travailler avec notre candidat, parce qu’on a toujours dit, l’union fait la force. L’équipe a donc été dévoilée  pour gagner réellement les élections. Et de soutenir que quand les autres préparent la contestation, nous c’est le travail. Demain ou après-demain nous allons travailler et gagner, ils vont crier au scandale, ils vont dire qu’on a triché, etc. Non, notre victoire sera tributaire à la préparation.

Le bureau du candidat est ouvert sur l’avenue Kauka, n°48 dans la commune de la Gombe. Les coordonnateurs des différentes cellules seront informés du lieu de leur travail et le job description sera communiqué à chaque cellule lors d’une séance de travail à communiquer bientôt.

JMNK

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Un point de presse  a été tenu par le Coordonnateur du Comité stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC), le professeur Néhémie Mwilanya, le 02 novembre dernier, au cours duquel il a, au nom de l’Autorité morale du FCC, le président Joseph Kabila Kabange, remercié la population congolaise représentée par les Kinois, pour avoir répondu à l’appel du FCC le samedi 27 octobre dernier. Fait qui démontre que c’est lui le peuple souverain qui a la destinée du Congo en mains et qui est prêt à confier celle-ci à la force politique de son choix. Outre la présentation, le samedi 03 novembre dernier de l’équipe de campagne du candidat n°13 à la présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, le FCC annonce, pour ce mercredi 07 novembre 2018, qu’il va se déployer dans l’espace Kasaïen en vue de l’installation de ses structures et de la présentation de son candidat à la population et ce, à partir de la ville de Mbuji-Mayi. Et le samedi 10 novembre, le FCC présentera le programme électoral de son candidat à la présidentielle de la République. Par ailleurs, des Gouverneurs de provinces, des personnalités, des partis politiques et les associations de la société civile ont adhéré à la Charte du Front Commun pour le Congo (FCC).

Le Front Commun pour le Congo (FCC), méga plate-forme créée pour soutenir la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary ne cesse d’attirer les Congolais de tout bord, passionnés du Congo et qui veulent apporter leurs pierres à l’édification de cette structure. C’est le sens de la signature, le 02 novembre dernier, de la Charte du FCC par des Gouverneurs de provinces, des personnalités, des partis politiques et les associations de la société civile. Et ce, en présence de tous les membres du Comité stratégique du FCC et de plusieurs militants.

Dans son mot, le professeur Néhémie Mwilanya a salué ceux qui ont pris la décision d’adhérer à la Charte du FCC. « Ils ont choisi la part du Congo », dit-il, avant d’ajouter qu’ils rejoignent une grande famille de ceux qui ont décidé de se battre pour le Congo. Et d’insister à leur intention que le FCC, c’est une grande famille de ceux qui se battent pour offrir le gage d’une stabilité au pays. Aussi, s’y retrouvent, ceux qui mettent en place les réformes pour le développement de ce pays et qui ne sauraient pas s’arrêter à mi-chemin.

Trois messages du FCC

Tout juste après l’adhésion à la Charte du FCC, un point de presse a été organisé, au cours duquel le Coordonnateur du Comité stratégique a donné trois importants messages. D’abord, transmettre les remerciements et les sentiments de profonde gratitude de l’Autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC), le président Joseph Kabila Kabange à la population congolaise représentée par les Kinois, pour avoir répondu à l’appel du FCC le samedi 27 octobre dernier au Stade Tata Raphael, démontrant que c’est lui le peuple souverain qui a la destinée du Congo en mains et qui est prêt à confier celle-ci à la force politique de son choix.

Ensuite, inviter l’opinion tant nationale qu’internationale à prendre date avec la démonstration de force du 27 octobre 2018 et à capter l’orientation donnée par le peuple congolais aux scrutins du 23 décembre à venir. A l’en croire, le camp de la victoire s’est dessiné ce jour-là. « Plutôt que de mener des combats d’arrière-garde, le FCC lance un appel à tous les patriotes qui sont encore dans le camp opposé, comme ceux qui se sont manifestés aujourd’hui en adhérant à la Charte du FCC, de rejoindre le camp du peuple de manière à valider, au 23 décembre 2018, les choix de ceux qui incarnent les combats de la République et l’espérance des Congolais, à savoir, les candidats du FCC à l’élection présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, et ceux des députés nationaux et provinciaux devant constituer la plus grande majorité parlementaire que ce pays n’ait jamais eue », a indiqué Néhémie Mwilanya, qui pense qu’il est indispensable pour le pays d’avoir des institutions non seulement légitimes, mais également stables, à même d’opérer des réformes requises par la grande ambition de faire du Congo, le centre du monde de demain.

Enfin, le FCC encourage toutes les nations du monde qui croient en la Rdc comme partenaire stratégique et objectif d’accompagner positivement le processus électoral qui amorce son virage le plus déterminant, de respecter le droit à l’autodétermination du peuple congolais et d’éviter des combats d’arrière-garde, visant notamment à soutenir des schémas à priori de décrédibilisassions du processus électoral en cours, de contestation des résultats des scrutins, ou de non reconnaissance de ceux-ci.

Voilà pourquoi le FCC invite le peuple à faire confiance au leadership du président Joseph Kabila, car tout sera mis à l’œuvre pour qu’il s’explique librement et en toute sécurité le jour des scrutins, mais également pour que ses choix à tous les niveaux soient respectés par tous. « Il n’y aura pas de victoire sur le tapis vert pour personne en Rdc au cours des scrutins de décembre prochain », prévient-il, avant de décliner le programme d’activité du FCC, qui se poursuit ce mercredi 07 novembre par le déploiement dans l’espace Kasaïen en vue de l’installation de ses structures et de la présentation de son candidat à la population et ce, à partir de la ville de Mbuji-Mayi. Et le samedi 10 novembre, le FCC présentera le programme électoral de son candidat à la présidentielle de la République.

Le Trésor public saigné ? Quid du sondage et des sanctions de l’UE

A la question de savoir si le Trésor public n’a pas été saigné lors du meeting du 27 octobre dernier, Néhémie Mwilanya a rappelé qu’il est possible qu’on ait été en présence des malentendus et de l’ignorance en matière de décaissement des fonds de la République. A ce jour, explique-t-il, il existe la chaine de la dépense et qui emploie les fonctionnaires venant de tous les horizons, soit de l’opposition, tout comme de la majorité. « J’ai beau parcouru les journaux, j’ai suivi les reportages et pages magazines, je n’ai rien aucune preuve ! C’est la première fois qu’une manifestation projetée le samedi, ait donné lieu à des bagarres la veille pour tout simplement occuper des places. D’autres ont carrément passé la nuit au stade Tata Raphael », dit-il, avant de dire que nous aurions bien voulu avoir autant d’argent pour partager à tous les compatriotes et c’est une grande diversion.

Au sujet des sanctions de l’Union Européenne à l’endroit d’Emmanuel Ramazani Shadary, Azarias Ruberwa, membre du Comité stratégique a indiqué que le candidat du FCC n’est pas condamné et n’est même pas poursuivi par la justice internationale. Ce sont tout simplement des sanctions de nature politique qui s’effacent avec le temps. Tout en reconnaissant que c’est une question mineure, il indique que des démarches sont faites dans le sens de leur levée.

Quant au sondage BERCI, proche d’Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, Ruberwa estime que le FCC n’a pas réagi aux différents sondages pour raison d’humilité. Maintenant que d’autres sortent et que nous qualifions d’injustes, nous ne pouvons que réagir. « Pour des raisons d’éthique, lorsque vous avez des problèmes avec un Etat, vous ne pouvez pas être juge ! Il a choisi un moment, soit au lendemain du meeting réussi du Stade Tata Raphael, pour semer le trouble et la confusion dans la tête des membres du FCC », dit-il, avant de terminer que ce sondage ne vaut rien et ne vaut que la crédibilité de son auteur. Le FCC étant mobilisé de façon décisive, ne se laissera pas détruire par un sondage teinté de revanche.

JMNK

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La phase diocésaine de la cause de béatification du serviteur de Dieu Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, archevêque de Bukavu, assassiné en 1996, s’est conclue. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue le 29 octobre dernier à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo, indique l’agence vaticane Fides en anglais du 31 octobre 2018.

« L’archidiocèse de Bukavu rend grâce à Dieu du travail qui a été accompli pour achever la ‘phase diocésaine’ de la cause de sa béatification, lit-on dans un communiqué de l’archidiocèse de Bukavu. Le fruit de ce bel effort sera envoyé dans une enveloppe scellée à Rome et nous, nous continuerons à prier pour que la phase romaine s’achève avec l’annonce qu’il sera proclamé bienheureux par l’Église. »

Mgr Munzihirwa était connu pour son courage et sa force pour dénoncer le mal, l’injustice et l’occupation illégale du territoire congolais par des groupes armés étrangers. Né en 1926 à Lukumbo, dans l’est de la RDC, Mgr Munzihirwa a été élevé à la dignité épiscopale comme évêque coadjuteur du diocèse de Kasongo, le 10 mars 1986. Le 15 septembre 1993, il a été nommé administrateur apostolique de l’archidiocèse de Bukavu, tout en restant évêque de Kasongo. À son retour du Synode spécial pour l’Afrique à Rome (avril-mai 1994), il est devenu canoniquement archevêque de Bukavu le 26 juin 1994.

Le 29 octobre 1996, Bukavu a été capturé par les forces de l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) de Laurent Kabila. Alors qu’ils s’emparaient de la ville, les rebelles ont tué Mgr Munzihirwa.

« Mgr Munzihirwa est mort en martyr comme il a vécu », affirmait en novembre 1996 le cardinal Joseph Tomko, alors préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples et envoyé spécial du pape au Burundi, « C’était un prophète !  disait le cardinal. L’Afrique, le Congo, les Grands Lacs et en particulier l’archidiocèse de Bukavu ont perdu une perle précieuse.»

JMNK

 

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Les députés nationaux ont adopté le budget 2019 ce vendredi 02 novembre 2018. A l’occasion, ils ont également adopté la loi sur la reddition des comptes de l’exercice 2017, ainsi que deux autres nouvelles lois portant création, organisation et fonctionnement d’abord de l’Ordre national des architectes, puis de l’Ordre national des ingénieurs en Rd Congo. Les quatre lois votées seront incessamment transmises au Sénat pour une seconde lecture avant leurs promulgations par le Président de la République.

Présentée en équilibre, en recettes et en dépenses, à près de six milliards de dollars américains, la loi de finances du pouvoir central pour l’exercice 2019 a été votée ce vendredi 02 novembre 2018 à l’Assemblée nationale. Simultanément, les députés nationaux ont aussi délibéré sur la loi portant reddition des comptes de l’exercice 2017.

Ces votes ont eu lieu à l’issue de l’approbation par l’assemblée plénière, des conclusions des rapports de la commission ECOFIN (Economique, financière et de contrôle budgétaire) de l’Assemblée nationale, relatifs à l’examen et adoption de ces deux textes de loi du Gouvernement sur les finances publiques de l’Etat. Et ils ont également coïncidé avec les votes globaux de deux autres nouvelles lois.

Notamment, la loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des architectes, et celle portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des ingénieurs en République démocratique du Congo. Les conclusions des rapports y relatifs, notamment, de la commission mixte Relations extérieures (RELEX) et ECOFIN/CB (Economique, financière et contrôle budgétaire) et de la commission mixte socioculturelle et Aménagement du territoire et Infrastructures (ATI) de l’Assemblée nationale, ayant été déjà approuvées lors des précédentes plénières.

Toutes ces quatre lois votées ce vendredi à l’Assemblée nationale seront incessamment transmises au Sénat pour une seconde lecture. C’est après la délibération de la Chambre haute du Parlement qu’elles seront envoyées au Président de la République pour leurs promulgations.

Quid des textes votés

La session ordinaire de septembre 2018 étant essentiellement budgétaire, le projet de loi de finances exercice 2019 (budget 2019, évalué à près de six milliards de dollars américains) ainsi que celui portant reddition des comptes exercice 2017 avaient été simultanément déposés le mercredi 03 octobre dernier au bureau de l’Assemblée nationale par le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe.

Ces deux textes de loi, matières prioritaires du calendrier des travaux de la session, ont été déjà présentés et défendus devant l’Assemblée nationale (le mardi 23 octobre dernier et le vendredi 19 octobre dernier), par le Premier ministre et le ministre des Finances. Et, ayant été déclarés recevables par la représentation nationale (le jeudi 25 octobre dernier et le vendredi 19 octobre dernier), les deux textes de loi avaient été confiés à la commission ECOFIN (Economique, financière et de contrôle budgétaire) de l’Assemblée nationale, pour un examen approfondi.

Au cours de leurs travaux, les députés nationaux membres de cette commission ECOFIN présidée par l’honorable Mutokambali Luvanzayi Jean-Luc, et dont l’honorable Déo Indulu est rapporteur, ont eu à auditionner, entre autres, les membres du Gouvernement de la République, des responsables des régies financières, des gestionnaires des crédits et des services dépensiers, etc.

A savoir que le budget du pouvoir central de l’exercice 2019 qui vient d’être adopté, est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 10.352.319.780.053 CDF (dix mille trois cent cinquante-deux milliards trois cent dix-neuf millions sept cent quatre-vingt mille cinquante-trois Francs congolais). Appliqué au taux de change de 1.747,8 CDF le dollar, ce projet de budget de l’Etat s’évalue à 5,923 milliards de dollars américains (USD).

Quant à l’exécution de la loi de finances n°17/005 du 23 juin 2017 du pouvoir central pour l’exercice 2017 (reddition des comptes de l’exercice 2017) l’on indique que globalement, les recettes réalisées se sont élevées à 6.478,61 milliards de Fc contre 11.524,53 milliards des prévisions. Soit, un taux de réalisation de 56,22%. Ce qui dégage une moins-value totale de 5.045,91 milliards de FC, qui représente une valeur relative de 43,78 %.

Et concernant les deux lois sur les ordres nationaux, elles visent notamment à réglementer les professions d’architecte et d’ingénieur en République démocratique du Congo. Ce, en créant des organes directeurs de ces professions et en instituant la discipline professionnelle des architectes et des ingénieurs.

Lepetit Baende

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Le Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix et le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus effectuent à partir de ce lundi 5 novembre une visite conjointe de près d’une semaine en République démocratique du Congo. L’information a été confirmée ce dimanche 4 novembre à Radio Okapi par Florence Marshal, la porte-parole de la MONUSCO.

« C’est une visite conjointe OMS-Maintien de la paix, centrée sur le besoin de répondre le plus rapidement possible à la nouvelle flambée d’Ebola dans l’Est du pays et d’endiguer l’épidémie pour que les populations puissent reprendre le plus rapidement possible une vie normale. Ils rencontreront ici à Kinshasa les autorités nationales, ensuite ils se rendront dans la province du Nord-Kivu, ils rencontreront également les autorités locales et provinciales ainsi que les équipes qui sont chargées de la prise en charge sanitaire des patients atteints d’Ebola. Ils vont aussi rencontrer le leadership des Nations unies en RDC et évidemment la communauté humanitaire qui est mobilisée depuis plusieurs mois maintenant afin d’endiguer cette épidémie », a détaillé Florence Marshal. L’agenda de cette mission va tourner autour de l’épidémie à virus Ebola, a précisé la porte-parole de la mission onusienne.

Soulignons que Cette visite permettra à la délégation de faire le point sur les efforts communs déployés pour faire face à l’épidémie d’Ebola au Nord-Kivu. La délégation devrait rencontrer des représentants du Gouvernement à Kinshasa, des premiers intervenants ainsi que les dirigeants, le personnel et les partenaires humanitaires de l’ONU.  Les deux responsables, ainsi que des représentants du Gouvernement de la RDC, se rendront également dans la province du Nord-Kivu, l’épicentre de l’épidémie d’Ebola.

JMNK

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Au moins sept civils ont été tués et quinze enlevés dans deux attaques lancées par des rebelles ougandais musulmans dans la nuit de samedi à dimanche dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes. Selon cette dépêche de l’Afp, les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont “attaqué simultanément les localités de Mangboko et Oicha” dans l’extrême-nord de la province du Nord-Kivu, a déclaré à l’AFP Teddy Kataliko, responsable de la société civile du territoire de Beni.

A Mangboko, ils ont “brûlé un conducteur dans son camion, tué six autres civils tandis que à Oicha, ils ont tué une personne et enlevé 15 autres”, a-t-il détaillé, faisant ainsi état de huit morts au total. “Nous dénonçons l’inefficacité de l’armée, c’est anormal que l’armée n’arrive pas à sécuriser les populations”, a affirmé M. Kataliko.

L’administrateur du territoire de Beni, Donat Kibwana, a avancé un bilan de “sept civils tués et 15 enlevés dont 10 enfants”. Interrogé par l’AFP, le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l’armée, a indiqué que celle-ci “a vite réagi afin d’arrêter les bévues de ces rebelles qui ont malheureusement tué sept civils”.

Les ADF sont des rebelles musulmans opposés au président ougandais Yoweri Museveni et qui sont présents sur le territoire congolais depuis 1995. Ce groupe mystérieux, sans revendication claire, ni leader connu n’a jamais lancé d’attaque d’envergure contre Kampala, mais sont tenus responsables depuis octobre 2014 d’une série de massacres contre des civils dans la ville et le territoire de Beni, avec un bilan de plusieurs centaines de morts.

Ces rebelles sont également tenus responsables de la mort de 15 Casques bleus tanzaniens au cours d’une attaque d’une base de la Mission de l’Onu en RDC en décembre 2017 à Semuliki, plus à l’est, vers la frontière avec l’Ouganda.

JMNK