404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 802

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Dans un point de presse qu’il a animé hier dans son cabinet de travail, le porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et Médias a planché sur l’état de la Nation. Et ce, après l’adoption par le Parlement de la Loi électorale présentement sur la table du président de la République pour promulgation. Il a aussi fait un large tour d’horizon de la situation politique en République Démocratique du Congo depuis début novembre dernier. C’est dans ce contexte que s’inscrit la campagne médiatique qui, à partir d’une enquête menée par deux journalistes de RFI et Reuters, Sonia Rolley et Aaron Ross, tente, par des amalgames maladroitement agencées, de rendre le Gouvernement congolais responsable, ou complice, de l’assassinat de deux experts de l’ONU dans le Kasaï Central au mois de mars 2017.

A en croire Lambert Mende, cette véritable chronique judiciaire littéralement saucissonnée semble poursuivre l’objectif de remettre en cause la version du Parquet militaire congolais partagée par la Commission d’enquête mise en place par le Secrétaire général de l’ONU accusant les insurgés Kamuina Nsapu d’avoir assassiné ces deux enquêteurs onusiens pour essayer d’induire la culpabilité du Gouvernement congolais dans ce crime odieux. Plus grave, les deux auteurs de la fameuse enquête de RFI et Reuters se permettent de se substituer aux magistrats et de caricaturer leur démarche en parlant de « scénario dessiné au fil des audiences » comme si, au-delà du compte-rendu des audiences qui sont en train de se dérouler, il leur revenait à eux d’instruire cette affaire parallèlement avec la justice. Aucun Etat de droit au monde ne peut accepter pareille usurpation de qualité même sous le prétexte du journalisme d’investigation.

En réalité, conclut le porte-parole du Gouvernement, les « révélations » de RFI et de Reuters ne contiennent aucun élément nouveau pour quiconque suit la chronique de ce procès qui oppose devant les Cours Militaires Supérieures de Kananga et Mbuji-Mayi les Auditeurs Militaires Supérieurs près ces juridictions aux personnes impliquées dans les violences dans l’espace kasaïen et notamment dans l’assassinat des deux experts de l’ONU. C’est qui est grave, la fameuse enquête n’évoque par exemple pas l’intérêt de la justice à avoir quelques éclaircissements sur les quatre contacts téléphoniques retracés entre Sonia Rolley et le présumé principal bourreau des deux enquêteurs qui répond au nom de Kabasele Manga, des appels qui sont bien répertoriés dans le relevé que la police scientifique a mis à la disposition des magistrats. Sonia Rolley aiderait la justice en dévoilant par n’importe quel moyen le contenu de ces échanges qu’elle a eu avec ce suspect et dont elle ne parle nulle part dans sa fameuse enquête.

(Jean-Marie Nkambua)

 

Ci-dessous, l’intégralité du point de presse : 

POINT DE PRESSE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET MEDIAS

KINSHASA, 21 DECEMBRE 2017

Mesdames et Messieurs de la presse,

Mon propos de ce jour tournera essentiellement autour de l’état de la Nation après l’adoption par le Parlement de la Loi Électorale qui défraie la chronique ces jours-ci. Je vous présenterai aussi un large tour d’horizon de la situation politique en République Démocratique du Congo depuis notre dernière rencontre qui remonte, si mes souvenirs sont exacts à la publication début novembre dernier par la CENI du calendrier électoral.

  1. LE PROCESSUS ELECTORAL

Il y a plus d’un mois,  la CENI a procédé, à la satisfaction générale des Congolais et de ses partenaires extérieurs, à la publication d’un calendrier électoral assorti néanmoins, pour sa mise en œuvre, de préalables et de contraintes, notamment d’ordre législatif, budgétaire et sécuritaire.

Face à ces contraintes qui ne sont rien d’autre que des défis majeurs induits par ce calendrier,  le Gouvernement de la République, respectueux de ses engagements, a fait et continue de faire sa part.

2.1. La Loi Electorale 

L’adoption par les deux Chambres de la Loi Électorale déposée dans les délais à l’Assemblée Nationale est la première preuve, si besoin en était encore, de la bonne foi du Gouvernement qui manifeste ainsi sa volonté de remplir scrupuleusement ses engagements à cet effet.

Cependant, une partie de l’opposition a préféré boycotter les séances d’examen de cette Loi à la Chambre basse du parlement. Il lui appartient de s’en expliquer car, dans le système politique démocratique parlementaire dans lequel notre peuple a choisi de vivre, pareille attitude donne le sentiment que certains parmi nous voudraient inventer d’autres règles en vertu desquelles la majorité devrait renoncer au privilège qui lui revient de proposer des innovations nécessaires à la rationalisation des interactions politiques et à la respiration normale des institutions.

Le Gouvernement se réjouit de ce que le Parlement ait pris la résolution de mettre un terme au foisonnement ingérable des partis politiques qui ont gêné, d’une part, l’organisation des scrutins par la CENI et, d’autre part, la sérénité des débats dans les différents hémicycles ainsi que la gouvernabilité des instances exécutives nationales et provinciales au cours de ces dernières années. L’introduction d’un seuil minimum de représentativité qui vise la réduction, sur des bases objectives, du nombre de partis politiques (plus de 700 à ce jour) et l’élimination des candidatures fantaisistes qui rendent très laborieux l’accomplissement par un grand nombre d’électeurs de leur devoir civique et le travail de dépouillement des résultats par la CENI est tout à fait conforme à l’optimisation du processus électoral recommandée avec insistance par l’accord de la Saint Sylvestre que d’aucuns aiment bien invoquer de manière sélective.

On peut regretter à cet égard que toutes les réformes institutionnelles significatives initiées au cours de ces deux dernières décennies se soient heurtées à l’attitude négative d’une certaine opposition radicale. Même la constitution de 2006 dont cette opposition se veut aujourd’hui le défenseur passionné avait été combattue par elle avec acharnement, au point de boycotter et faire boycotter le référendum grâce auquel les Congolais l’avaient adoptée. Cette posture négationniste rituelle qui semble forgée dans la conviction que la seule façon pour l’opposition de jouer son rôle démocratique est de pratiquer l’obstruction hargneuse et systématique et de placer les bâtons dans les roues de la majorité afin de l’empêcher d’apporter même des solutions idoines aux problèmes qui assaillent le pays n’est guère favorable aux Intérêts Nationaux, loin s’en faut.

2.2. Les contraintes financières  

En ce qui concerne les contraintes financières et logistiques, on aura noté que la loi des finances pour l’exercice 2018 adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat au cours de la dernière session parlementaire reprend une ligne budgétaire équivalente à cinq cents millions de dollars américains correspondant aux besoins présentés au Gouvernement par la CENI pour ses activités durant l’année 2018 ; activités devant aboutir à la tenue effective de l’élection présidentielle et des élections législatives nationales et provinciales au cours d’une séquence unique comme convenu dans l’accord de la Saint Sylvestre et selon le calendrier subséquent publié par la Commission électorale. Le Gouvernement confirme sa détermination à mettre à la disposition de la centrale électorale les fonds prévus à cette fin selon le chronogramme convenu.

Il n’est pas inutile de rappeler à ce stade que pour l’exercice 2017 qui touche à sa fin, c’est grâce aux allocations de l’Exécutif National complétées par l’appui logistique de la MONUSCO que le processus électoral a pu être mis sur orbite par la réalisation des opérations d’enrôlement des électeurs et la poursuite normale de certaines autres opérations préparatoires grâce à l’amélioration de la situation du Trésor du fait de la tendance haussière des cours de nos matières premières.

Comme en 2011, la corbeille des apports promis par la plupart des partenaires extérieurs de la CENI qui avaient offert de l’appuyer substantiellement dans l’organisation du processus électoral est restée désespérément vide jusqu’à ce jour. Une fois de plus, les promesses mirobolantes faites par les plus bruyants de ces partenaires à la centrale électorale prennent chaque jour la forme des contes de fées pour enfants sans aucune réalisation effective. Annoncées à grand renfort de publicité, ces promesses se diluent au fur et à mesure que se rapprochent les échéances électorales dans un nuage de conditionnalités et d’ultimatums surannés. L’Union européenne s’est ainsi fendue récemment d’un communiqué dans lequel elle conditionnait son soutien financier à la centrale électorale congolaise à « la fin du harcèlement contre l’opposition et la société civile », sans la moindre élaboration et à la grande satisfaction des oiseaux de mauvaise augure qui cultivent et proposent le scepticisme sur la RDC. Quant à la Belgique, elle a annoncé une contribution de l’équivalent d’un peu plus de 5 millions de dollars américains mais si, et seulement si, l’accord du 31 décembre 2016, dont tout le monde sait que l’exécution a atteint sa vitesse de croisière, était « intégralement appliqué ». Comprenne qui pourra. C’est en tout état de cause un sujet intéressant à creuser pour les analystes et les médias congolais et africains. On a l’impression qu’alors que le pays avance, il y en a que cela n’arrange pas.

2.3. Le défi sécuritaire

Le pays avance même dans la réponse aux défis de l’insécurité qui déstabilise certaines zones et qui a bloqué pendant de longs mois l’enregistrement des électeurs par la CENI dans les provinces du Kasaï et du Kasaï Central de même que dans deux territoires de la province de la Lomami où l’activisme sanglant de groupes terroristes empêchait toute activité de la centrale électorale. Grâce au retour progressif à une vie normale dans ces entités, les opérations d’enrôlement des électeurs ont pu y démarrer et sont en voie d’achèvement.

Entretemps, la justice est en train de passer sans coup férir grâce à des procédures en bonne et due forme contre les présumés membres de ces groupes terroristes qui ont instrumentalisé le label “Kamuina Nsapu” pour semer la mort, la destruction et la désolation dans  l’espace kasaïen. Ils ont tenté récemment de transplanter la terreur à Kinshasa, siège des institutions nationales dans le but de déstabiliser gravement la RDC. Mais nos services de sécurité ont fait preuve de leur professionnalisme et de leur efficacité et ont appréhendé la plupart de ces fauteurs de troubles qui comparaissent devant la justice. Sans se livrer à des commentaires sur ces procès qui sont en cours, et dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement congolais exprime le vœu de voir éclater la vérité sur ces crimes abominables commis contre notre pays et contre de nombreuses victimes congolaises et étrangères et ce, dans le respect des règles de l’art, notamment des droits de la défense qui sont garantis par notre constitution.

Le Gouvernement se félicite également de la perception plus réaliste des problèmes sécuritaires que la RDC a connu par la plupart de nos partenaires régionaux et internationaux qui définissent désormais tous ces groupes de criminels comme des groupes terroristes à traiter comme tels.

En parlant de la sécurité, je voudrais dire un mot sur le lâche massacre de 14 vaillants casques bleus tanzaniens de la MONUSCO déployés dans le territoire de Beni au Nord-Kivu en appui à leurs frères d’armes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) près du pont sur la rivière Semliki où ils ont été  victimes de la barbarie d’un groupe de présumés terroristes djihadistes ougandais de l’ADF qui ont attaqué leur bivouac dans la nuit du 07 au 08 décembre 2017.

Le Gouvernement présente une fois de plus ses condoléances aux autorités de la République sœur de Tanzanie, aux proches et aux membres des familles de ces vaillants soldats.

la Cour militaire opérationnelle de Beni est d’ores et déjà à pied d’œuvre en collaboration avec la Mission des Nations Unies en RDC pour identifier les auteurs de cette énième atrocité contre notre pays afin de les appréhender, les poursuivre et les sanctionner avec la plus grande sévérité.

Le Gouvernement de la RDC remercie le Président de la Tanzanie,S.E. John Magufuli, et la haute hiérarchie militaire de ce pays frère membre de la SADC qui, en dépit de cet ignoble carnage visant manifestement à dissuader les pays contributeurs de troupes à la brigade de la MONUSCO dont l’efficacité de l’impact sur la mission d’appui aux FARDC pour le rétablissement et le maintien de la paix dans notre pays n’est plus à démontrer, ont décidé de poursuivre la participation des forces tanzaniennes à ladite brigade. Il s’incline devant le sacrifice suprême consenti par nos frères tanzaniens qui est une illustration que la solidarité africaine n’est pas un slogan creux.

Vous aurez constaté avec nous la timidité de la condamnation de ce massacre par certains acteurs qui se sont spécialisés ces dernières années et dans d’autres circonstances, dans la récupération politicienne ou géostratégique des tragédies de même nature à l’occasion desquelles la RDC reçoit des véritables volées de bois vert assorties de demandes – que dis-je, des injonctions - pour des enquêtes internationales indépendantes. En effet, le sort des soldats de la paix tanzaniens et celui de leurs homologues congolais et des paisibles populations du Nord-Kivu victimes de ces tueurs est loin de provoquer la même levée de boucliers chez certains membres de la communauté internationale et certaines ONG même nationales qui leur servent de caisses de résonnance dans notre pays et dont la promptitude à ruer sur les brancards lorsque les victimes des terroristes sont des Occidentaux est devenue un lieu commun. Il importe que les Africains en général et les Congolais en particulier en prennent pleinement conscience. Et qu’ils défendent en tout lieu et en toutes circonstances l’idée que rien ne justifie cette sorte de commisération sélective qui tend à banaliser en quelque sorte les injustices, les souffrances ou les persécutions infligées à des Africains. Cela est moralement inacceptable surtout de la part de nos compatriotes, quels que soient les intérêts particuliers qu’ils croient défendre en agissant de la sorte.

III. L’ENQUETE DE RFI ET REUTERS SUR LE PROCES DES TERRORISTES KAMUINA NSAPU DE KANANGA 

C’est dans ce contexte que s’inscrit la campagne médiatique qui, à partir d’une enquête menée par deux journalistes de RFI et Reuters, Sonia Rolley et Aaron Ross, tente, par des amalgames maladroitement agencées, de rendre le Gouvernement congolais responsable, ou complice, de l’assassinat de deux experts de l’ONU dans le Kasaï Central au mois de mars 2017.

Pour faire court, cette véritable chronique judiciaire littéralement saucissonnée semble poursuivre l’objectif de remettre en cause la version du Parquet militaire congolais partagée par la Commission d’enquête mise en place par le Secrétaire général de l’ONU accusant les insurgés Kamuina Nsapu d’avoir assassiné ces deux enquêteurs onusiens pour essayer d’induire la culpabilité du Gouvernement congolais dans ce crime odieux.

C’est le lieu de rappeler que ni le Gouvernement, ni le Secrétaire général des Nations-Unies et encore moins des journalistes ne sont qualifiés pour accuser qui que ce soit de quoi que ce soit. La responsabilité de poursuivre des faits criminels et de procéder à l’accusation revient exclusivement au Ministère public dont nous, Gouvernement, nous nous limitons de temps en temps à relayer les conclusions qui, en l’espèce, ressortent d’une instruction juridictionnelle qui est du reste publique devant les Cours Militaires Supérieures de Kananga et de Mbuji-Mayi. Il est surprenant que des professionnels de médias aussi respectables fassent fi du principe élémentaire de la séparation des pouvoirs qui laisse au seul ministère public (le parquet en l’occurrence) la plénitude de l’action publique et aux juges le pouvoir de désigner les coupables de crimes et d’infractions.

Les deux auteurs de la fameuse enquête de RFI et Reuters se permettent de se substituer aux magistrats et de caricaturer leur démarche en parlant de « scénario dessiné au fil des audiences » comme si, au-delà du compte-rendu des audiences qui sont en train de se dérouler, il leur revenait à eux d’instruire cette affaire parallèlement avec la justice. Aucun Etat de droit au monde ne peut accepter pareille usurpation de qualité même sous le prétexte du journalisme d’investigation.

En réalité, les « révélations »de RFI et de Reuters ne contiennent aucun élément nouveau pour quiconque suit la chronique de ce procès qui oppose devant les Cours Militaires Supérieures de Kananga et Mbuji-Mayi les Auditeurs Militaires Supérieurs près ces juridictions aux personnes impliquées dans les violences dans l’espace kasaïen et notamment dans l’assassinat des deux experts de l’ONU.S’agissant de ce dernier dossier, d’après les renseignements recueillis au cours des audiences publiques (pas besoin d’être un fin limier pour y accéder), la Suédoise Zaïda Catalan et l’Américain Michael Sharp sont arrivés à Kananga le 8 mars 2017en provenance de Goma à bord d’un avion de la MONUSCO avec le projet d’effectuer un déplacement de Kananga vers la mission catholique de Bunkonde à 78 kilomètres au sud du chef-lieu du Kasaï Central. Le 10 mars, c’est-à-dire deux jours après avoir débarqué à Kananga et sans sacrifier à la tradition qui veut que les visiteurs nationaux ou étrangers nantis d’un mandat officiel présentent leurs « civilités » à l’autorité politico-administrative du lieu, (le Gouverneur de province), ils participent à une réunion de la famille régnante de la chefferie Kamuina Nsapu qui s’est tenue au domicile de M. Tshibuabua Mbuyi José, un fonctionnaire, Inspecteur Adjoint à la Direction Générale de Migration de son état dans un poste reculé de l’intérieur du Kasaï Central. C’est manifestement cette qualité de fonctionnaire de la DGM qui semble avoir fait bondir les auteurs des prétendues révélations impliquant le Gouvernement comme si tous les fonctionnaires congolais étaient des petits saints ne pouvant poser un acte que sur instruction du Gouvernement. Or tel n’est pas le cas en l’espèce. En effet, ce n’est pas en sa qualité de fonctionnaire de la DGM que M. Tshibuabua Mbuyi José a organisé la réunion, auquel cas elle se serait tenue au siège de la DGM et non à son domicile. Il n’aurait du reste pas pu le faire à Kananga car c’était un agent subalterne qui n’avait aucune responsabilité ni au niveau de la province ni même à celui de la ville de Kananga car il n’était que chef d’équipe au poste frontalier de Muenye Mbulu vers l’Angola dans le territoire de Luiza. Originaire du village Dinyuka, secteur Dibatayi dans le territoire de Dibaya, Tshibuabua Mbuyi José est, de plus un membre connu de la famille régnante du chef coutumier Kamuina Nsapu. C’est donc à ce titre qu’il a abrité dans sa résidence de Kananga (N° 41 avenue du Rail, Quartier des Plateaux) la réunion entre ladite famille régnante et les deux experts onusiens. Tous ceux qui suivent l’instruction juridictionnelle devant la Cour Militaire Supérieure de Kananga ont par ailleurs pu apprendre que c’est à cette résidence de Tshibuabua Mbuyi José que logeaient tous les membres de la délégation de la famille régnante Kamuina Nsapu venue à Kananga dans le cadre de pourparlers avec le gouvernement provincial du Kasaï Central après les incidents qui avaient entraîné la mort du chef Kamuina Nsapu lors d’affrontements entre sa milice et les forces de sécurité.

Le 10 mars donc, Tshibuabua Mbuyi José a porté à la connaissance de ses visiteurs qu’il venait d’être informé par le Colonel Jean de Dieu Mambueni, officier des renseignements de la garnison locale des FARDC (21ème Région Militaire), de la présence à Kananga de Mme Catalan et M. Sharp dont l’intention était d’enquêter sur la mort du chef Kamuina Nsapu et que les deux enquêteurs cherchaient à rencontrer la délégation de la famille régnante Kamuina Nsapu présente à Kananga. Les membres de la délégation ont accepté et la rencontre a eu lieu le lendemain 11 mars 2017 à l’Hôtel Wood-Land de Kananga. Y ont pris part, outre les 2 visiteurs Tshibuabua Mbuyi José lui-même, Betu Tshintela Abdoul et 7 autres membres de la délégation venue de Kamuina Nsapu.C’est au cours de cette réunion qu’il sera convenu que Betu Tshintela  et Tshibuabua Mbuyi José allaient se charger de l’organisation du déplacement des deux experts de Kananga vers la mission catholique de Bunkonde, après que les deux experts aient fait part de leur volonté de visiter plutôt le village Kamuina Nsapu où ils souhaitaient enquêter à la source sur les circonstances de la mort du chef Kamuina-Nsapu Pandi.

Le 12 mars, les 2 experts ont quitté Kananga à l’insu des autorités provinciales. Ils avaient, par souci de discrétion, loué 3 motos-taxis et n’étaient accompagnés que par Betu Tshintela Abdoul et trois motards (taximen). Le dernier appel téléphonique de Betu Tshintela Abdoul à Tshibuabua Mbuyi José qui était resté à Kananga a eu lieu à 12H06’ à partir du pont sur la rivière Moyo, à quelques 12 Km de la mission catholique de Bunkonde.

Ils seraient tombés sur une barrière érigée par un groupe terroriste après le pont sur la rivière Moyo à l’entrée du village Moyo Musuila. Emmenés devant les chefs miliciens Tshidima Bulabula Mpiana (chef du village Moyo Musuila), son frère Kabongo Gérard et Muteba Tshiakuisha François alias Kapipi (chef du village voisin de Mulumba Muteba) qu’accompagnaient ses deux fils majeurs, Mulumba Mamba Tshiakuisha Clément et Biduaya Mulumba Tshiakuisha Augustin, tous miliciens Kamuina Nsapu, ils subissent un bref interrogatoire à l’issu duquel Tshidima Bulabula Mpiana et Mulumba Muteba Tshiakusha François auraient décidé de leur mise à mort. Ils sont tout de suite acheminés dans la brousse avoisinante et assassinés avant d’être mutilés selon plusieurs témoignages concordants.

Ce sont les faits que rien ni personne jusqu’à présent n’est encore parvenu à infirmer devant la Cour Militaire Supérieure de Kananga.RFI et Reuters n’apportent rien de nouveau et se contentent de broder sur l’implication du colonel officier de renseignement cité par le fonctionnaire  de la DGM Tshibuabua Mbuyi José. Cet officier a comparu en qualité de renseignant tandisque Tshibuabua Mbuyi José a été arrêté le 14 novembre dernier dans le village de Kalamba Mbuji en territoire de Luiza, près de la frontière angolaise par l’ANR après avoir refusé de déférer à deux mandats de comparution successifs émis par l’Auditeur Militaire Supérieur de Kananga respectivement le 1er mai et le 6 mai. Il a été transféré à Kinshasa le 17 novembre 2017. Ce M. Tshibuabua Mbuyi José avait été utilisé occasionnellement comme informateur bénévole par l’ANR (comme le font tous les services de renseignements normalement constitués) au plus fort de l’offensive terroriste. La seule chose qu’on peut dire c’est que le Congo bashing se vend bien, car au fond, on nous a rabattu les oreilles avec des nouveaux éléments que les deux journalistes auraient mis à jour, alors qu’en réalité il n’y a aucun nouvel élément que leur enquête ait révélé. Il y a de leur part comme une tentative de jouer sur la curiosité légitime du public à connaître les conclusions que la justice militaire donnera à ce dossier mais il faut bien qu’ils se fassent une raison car le temps de la justice n’est pas le temps des médias ou des politiques. Tous les éléments dont ils ont fait état ont été publiquement évoqués au procès de Kananga qui n’a pas encore jusqu’à ce jour abouti à une sentence. Nous avons tous entendu Mme Sonia Rolley reconnaître hier sur une chaîne publique française qu’il s’agissait en fait « à la fois de nouveaux éléments et pas tellement nouveaux ». Ça s’appelle dire une chose et son contraire.

S’il est donc vrai qu’un agent de l’Etat au moins est impliqué dans ce drame, rien ne permet d’en déduire la complicité ou l’implication du Gouvernement de la RDC dans ce crime. Même parmi le groupe de la branche Kamuina Nsapu de Kinshasa qui passe en jugement devant le tribunal militaire de la garnison de Kinshasa, il y a quelques officiers renégats de la Police nationale, ce qui ne veut nullement dire que le Gouvernement soit mêlé à l’attaque de la prison de Makala ou à l’assassinat de l’administrateur du Marché central.

Tout se passe comme si ces journalistes essayaient de forcer les juges à aller vite en besogne et, pire, à influencer leur intime conviction. Ce qui est inacceptable pour le système judiciaire dans un Etat de droit digne de ce nom.

Cette curieuse chronique judiciaire est, on ne sait pour quelle raison, saucissonnée car elle exclut certains détails importants. Elle n’évoque par exemple pas l’intérêt de la justice à avoir quelques éclaircissements sur les quatre contacts téléphoniques retracés entre Sonia Rolley et le présumé principal bourreau des deux enquêteurs qui répond au nom de Kabasele Manga, des appels qui sont bien répertoriés dans le relevé que la police scientifique a mis à la disposition des magistrats. Sonia Rolley aiderait la justice en dévoilant par n’importe quel moyen le contenu de ces échanges qu’elle a eu avec ce suspect et dont elle ne parle nulle part dans sa fameuse enquête.

III. LEGENDES D’INFAMIE ET ATTITUDE PARADOXALE DE QUELQUES MEDIAS

Dans cette même optique, je voudrais évoquer le cas de certaines structures des professionnels des médias qui, plutôt que de coopérer activement avec les autorités congolaises pour promouvoir et défendre la liberté d’expression et le droit des journalistes à accomplir sans entraves leurs tâches, semblent se complaire dans la recherche effrénée de dénonciations sensationnelles même non vérifiés dans le but d’arriver à capter les fonds de donateurs de bonne foi ou de groupes d’influence politiquement ou économiquement motivés. Ils donnent parfois l’impression d’être mal à l’aise lorsque les gouvernants congolais ne se comportent pas en bourreaux, ou en « prédateurs de la presse» selon une expression consacrée, dans la mesure où ils estiment que leur prospérité est tributaire des persécutions subies par les journalistes ; et nous le disons en connaissance de cause. Il s’ensuit, et là est tout le paradoxe de la situation, que la réduction des cas d’abus ou l’amélioration des conditions de travail des professionnels des médias en RDC est une bien mauvaise nouvelle pour eux. C’est ce qui les pousse à inventer des récits infamants à l’instar de cette organisation kinoise qui nous a carrément étiqueté « bourreau de la presse » pour la simple raison qu’en application de la loi congolaise faisant obligation à toute entreprise audiovisuelle étrangère désireuse d’émettre en RDC de le faire en synergie avec une entreprise audiovisuelle nationale pour des raisons évidentes de protection des acteurs nationaux du secteur, mon Ministère avait sanctionné une entreprise audiovisuelle européenne réfractaire à cette exigence légale. Ironie du sort, son accusation est intervenue quelques semaines après que le média européen en question, réalisant son erreur, ait pris l’initiative de conclure un accord de partenariat avec une entreprise congolaise, ce qui avait entraîné la levée subséquente de la sanction administrative lui infligée par le Ministère. Dans le même rapport ce lanceur d’alertes avait donné pour emprisonné à cause de ses activités professionnelles un journaliste de Mbuji-Mayi qui a, 48 heures après la publication dudit rapport, protesté en personne contre cette fausse information par un cinglant démenti, se désolidarisant ainsi de ces méthodes indignes ; ce qui n’a pas empêché l’organisation Reporters Sans Frontières de m’adresser une correspondance particulièrement comminatoire, qui soit dit en passant, ne m’est parvenue qu’une semaine après avoir été balancée sur les réseaux sociaux, exigeant du Gouvernement de mettre fin à ces actes purement imaginaires ou prétendument attentatoires à la liberté d’expression…

Un peu plus de rigueur, d’objectivité et de professionnalisme ne ferait pas de mal aux journalistes qui ont besoin que leurs dénonciations de cas avérés d’abus ou d’entraves dans l’exercice de leur noble métier dans notre pays ne soient pas décrédibilisés à l’avenir.

Ce sont de telles légendes d’infamies, véritable fonds de commerce pour certains, qui justifient les prétentions impérialistes de quelques uns de nos partenaires dans la communauté internationale qui y prennent appui pour initier des sanctions illégitimes contre des personnalités en vue de la RDC afin de mieux les subjuguer au mieux de leurs propres intérêts économiques ou géostratégiques. Des sanctions unilatérales et illégales au regard du droit international qui participent en réalité d’une entreprise de chantage sans fards.

Le Gouvernement qui a attaqué ces sanctions devant les instances compétentes engage tous ceux qu’elles visent à rester droits dans leurs bottes et à raffermir leur détermination à défendre et à sauvegarder à tout prix les Intérêts Nationaux. Le salut de la République Démocratique du Congo et le bonheur des Congolais ne viendront que des Congolais eux-mêmes et pas de ceux qui ne voient du Congo que ses ressources naturelles stratégiques dont ils tiennent coûte que coûte à prendre le contrôle en imposant à la tête du pays des dirigeants dociles, y compris par des voies non démocratiques.

Je vous remercie.

Lambert MENDE OMALANGA

Ministre de la Communication et Médias

Porte-parole du Gouvernement

par -
0 65

A en croire la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui a donné, en direct de la Rtnc, les résultats des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs, la Majorité Présidentielle rafle toute la mise et remporte haut la main les trois provinces.

Ainsi, l’ancien ministre des Sports, Denis Kambayi Cimbumbu (Majorité Présidentielle) a été élu gouverneur du Kasaï-Central, jeudi 21 décembre face au candidat indépendant Martin Kabuya. Par douze voix contre dix, il devance son challenger, Martin Kabuya Mulamba. Vingt-trois députés ont pris part au scrutin. Sur les 23 bulletins, un a été déclaré nul.

Si ces résultats sont confirmés par la Cour d’appel le 6 janvier prochain, Denis Kambayi va succéder à Alex Kande, déchu en octobre dernier après l’adoption d’une motion de censure. Son colistier Manix Kabuanga sera le vice-gouverneur de la province.

Après l’annonce des résultats, le gouverneur élu a annoncé sa volonté de «travailler avec tout le monde». «Avec un score aussi serré que celui-là, je ne peux être que gouverneur de tout le monde. Je dois faire un effort de rassembler tous au milieu du village», a-t-il déclaré.

Dans la province de l’Equateur, M. Bolako Bolubu de la Majorité présidentielle a été   élu gouverneur de province avec 21 voix sur 22 votants. Il sera secondé par M. Thaty Bikambe Bonpanze Freddy (Indépendant) comme vice-gouverneur. Même dans la province de la Mongala, c’est toujours la Majorité Présidentielle qui l’a emporté.

Soulignons que quelques minutes avant le vote au Kasai Central, des militants de la Lucha venus protester contre cette élection, ont exigé la démission des députés provinciaux. Parmi eux, trois militants ont été interpellés et conduits aux bureaux des services des renseignements de la police.

(JMNK)

par -
0 62

Le député national Didace Pembe, élu de Maï-Ndombe, a dans une motion d’information, exprimé son indignation face aux révélations faites dernièrement par la chaine américaine CNN en rapport avec l’existence d’un réseau d’esclavagisme moderne en Libye. Lequel réseau, a-t-on appris, se concentre sur le trafic et la vente d’êtres humains, principalement, des noirs africains.

Parmi lesquels, pourraient certainement figurer également les ressortissants de la République démocratique du Congo. Ces Congolaises et Congolais qui ont quitté le pays pour immigrer à destination du vieux contient, via l’Italie, en quête d’une vie meilleure et améliorée.

Le président national du Parti écologique congolais (PECO) s’est dit scandalisé par cette situation tant malencontreuse que macabre, et surtout, il ne comprend pas comment l’on peut adjuger un prix marchand à une personne humaine, un citoyen de la planète, noir fut-il, pendant cette époque contemporaine. C’est ainsi que dans sa motion d’information, l’élu de Maï-Ndombe a également invité l’ensemble des acteurs politiques congolais, chacun en son domaine, à mettre la pression utile sur le gouvernement libyen.

Ce, afin que soit diligentée une enquête véritable et sérieuse, « et pour que cette nouvelle forme moderne de la traite des noirs d’Afrique s’arrête ! ».

Et dans cet ordre d’idées, le député national environnementaliste Didace Pembe a ainsi proposé au Bureau de l’Assemblée nationale, si ce n’est déjà fait, de demander au Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, M. Léonard She Okitundu, de pouvoir inviter l’ambassadeur de la Libye accrédité en République démocratique du Congo pour une discussion approfondie sur la question.

« Avec de tels actes, l’humanité vient de faire un grand bond en arrière, et la Rdc ne doit pas rester muette face à cette injustice », a conclu Didace Pembe.

(Lepetit Baende)

par -
0 62

Une certaine presse de mauvais augure insinue que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko avait été révoqué de la magistrature. Faux et archifaux ! Ça s’appelle du pire mensonge.  Cela laisse transparaître de la mauvaise foi ou de la méchanceté sans mesure, un penchant naturel des personnes mal intentionnées ou en mal de positionnement politique. Leur démarche consiste à coûte que coûte salir ou ternir l’image, Ô combien admirable de cet éminent avocat et haute personnalité de la République. Ce qui veut dire en peu de mots, ils sont enclins à nuire à la grande carrière de l’honorable Aubin Minaku.

D’autant plus que sur cette liste des 350 magistrats révoqués sous M’Zee Laurent-Désiré Kabila, nulle part il n’est repris le nom de Me Aubin Minaku. Donc, il n’existe pas sur cette liste-là. Heureusement que l’histoire ne ment jamais, et elle ne change pas non plus.

Pour mémoire, il sied une fois pour toutes, d’informer l’opinion que le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko, élu d’Idiofa, a fait son entrée dans la scène politique en 1997, à l’avènement de M’Zee Laurent-Désiré Kabila. Et, puisqu’il venait ainsi de faire ses premiers pas en politique, il devrait de l’autre côté, solliciter une mise en disponibilité du côté de la magistrature. Donc, il évoluait pendant cette période comme magistrat en détachement, un peu comme technicien dans un cabinet politique.

C’est jusqu’après les élections de 2006 qu’il a jugé bon de quitter la magistrature, pour intégrer le Barreau, en vue de prêter serment comme avocat. Et c’est en 2008 qu’il a prêté serment comme avocat. Et par conséquent, il a dû renoncer à la magistrature définitive. Dès lors, il évolue comme avocat près la Cour d’appel de Matete.

Si donc, le président de l’Assemblée nationale avait été révoqué de la magistrature, comme subornent ces mauvaises langues, il n’aurait pu être admis au Barreau près la cour d’appel de Kinshasa-Matete. Ceux qui veulent en avoir le cœur net, ont la lassitude d’aller vérifier le dossier d’Aubin Minaku à la Cour d’appel de Kinshasa Matete.

Puisque toute personne révoquée de la magistrature est frappée d’indignité ; elle ne peut donc jamais travailler dans des entreprises publiques de l’Etat. Elle ne peut jamais être admise au Barreau ni prêter serment (du fait de la continuité des services juridiques) et elle ne peut jamais être autorisée à créer un cabinet d’avocats.

Pourtant, Me Aubin Minaku a un cabinet d’avocats (s’il y a peut-être des gens qui ne le savaient pas) dont le siège se trouve à Kinshasa, dans l’immeuble Future Tower situé au croisement de l’avenue Batetela et le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe. Lequel cabinet est composé d’un bon nombre d’avocats également.

Que dire donc de plus, sinon, ces quelques faits présentés clairement prouvent déjà à suffisance que le speaker de la Chambre basse du Parlement de la République démocratique du Congo, Aubin Minaku, n’a jamais été frappé par la décision de révocation de 350 magistrats sous le règne de feu  M’Zee Laurent-Désiré Kabila, ou par une quelconque autre décision de révocation de la magistrature.

Tous ceux qui continuent de douter, n’ont qu’à consulter le Décret n°114 du 06 novembre 1998 portant révocation des magistrats. Donc, le premier des députés nationaux avait démissionné de la magistrature de lui-même pour le Barreau, et a ainsi embrassé librement la politique.

Alors, que se taisent à jamais ceux qui travaillent diaboliquement à faire de la mauvaise campagne contre l’honorable président de l’Assemblée nationale. Car ils n’ont aucun argument qui tienne débout, et ils n’en auront jamais, surtout sur le plan professionnel ou intellectuel d’Aubin Minaku, pour s’attaquer à ce grand homme doué de la République. A moins qu’ils ne soient tout simplement maudits, ensorcelés.

Assez donc avec ces démarches politiques sataniques et diaboliques !

(Lepetit Baende)

par -
0 57
Les immondices obstruent la voie sous le pont Bongolo à Kalamu Ph. Grâce K.

A ce jour, Kinshasa vit un paradoxe tel que la mise en train du macro-programme de la révolution de la modernité va bon train dans les secteurs cible, laissant l’homme en marge faute de se l’approprier vraiment. La gestion des déchets ne relève guère d’une bonne culture dans le contexte kinois. Et cela au niveau aussi bien ménager qu’institutionnel. Au niveau ménager, en effet, un dicton populaire suspendu à certaines lèvres dont celles des ménagères kinoises dit : « balabala ya l’Etat », (entendez la voie publique). Comme pour dire que ce qui appartient au domaine public ne pourrait requérir de soin particulier. Et quand la ménagère rappelle cela, elle se débarrasse de l’essentiel de ses déchets ménagers, des eaux domestiques sur la voie publique. Ceci entrainant cela, maints Kinois ne prennent pas soin du bien commun. Dans le secteur de la santé publique, le service d’hygiène sous sa forme héritée de l’administration coloniale, a cessé d’exister depuis la décennie quatre-vingt (80). Ce service exerçait une contrainte sur la population en effectuant des tournées d’inspection dans les parcelles, à un rythme hebdomadaire. Les occupants qui ne se conformaient pas à la bonne tenue d’hygiène dans la parcelle, étaient passibles de pénalités. A ce jour face à la persistance d’une gestion irraisonnée des déchets, les pouvoirs publics ne peuvent faire entendre l’autorité de l’Etat. La Police d’assainissement, une unité de la Police nationale congolaise, PNC mise en service vers 2005, n’est plus perceptible.

La tripartite Hôtel de Ville, OVD, B.E.A.U pour sauver les meubles

Kinshasa est fragile voire très fragile à l’occasion des pluies. Plus d’une fois, en effet, les averses l’ont démontré à suffisance, à travers notamment des scènes d’inondations ci et là. Il s’observe que les eaux de pluie trainent à la surface, les rigoles et les rivières étant obstruées par des emballages en plastique et divers déchets ménagers. Il se pose un problème de drainage, une mission dévolue à l’Office des Voiries et Drainage (OVD). Au regard de la situation, les observateurs proposent justement et pour sauver les meubles, la conjugaison des efforts dans un cadre tripartite : Hôtel de Ville, OVD, B. E.A.U. Le dernier sigle renvoie au Bureau d’études et d’aménagement urbain, dont les locaux sont situés à Limete/Funa.

Quid de la tripartite Hôtel de Ville, OVD, B.E.A.U

Les rivières, les rigoles et les collecteurs des quartiers de Kinshasa sont « tenus à la gorge » par des déchets, faute de mise en application planifiée d’un programme de drainage. Les rivières Kalamu, Makelele, Matete, N’Djili, N’Sanga, Yolo… pour citer ces quelques-unes qui se déversent au fleuve Congo.  Maints observateurs estiment qu’il est temps que les décideurs réhabilitent l’OVD dans ses prérogatives statutaires. Ceci revient à dire que  la gouvernance devrait préserver les services techniques mis en œuvre. Et au besoin, les doter des moyens de leur politique. Dans la mesure où, l’absence de moyens empêche la poursuite des objectifs qui ont prévalu à la création dudit service. Il est un manque de logique que de créer un service et d’en définir la mission, et de le rendre coquille vide au gré des circonstances. Aussi sous des pesanteurs diverses, l’OVD se mue-t-il en entreprise de construction, pour ne pas disparaître carrément. Face aux inondations et au débordement d’emballages en plastique, Kinshasa court le risque de compromettre la valeur du sol, et particulièrement dans sa vocation agricole. En son temps, M. Jean-Paul Ngoumpandé, ancien Premier ministre centrafricain faisait la recommandation suivante : « L’Etat doit être là… Il doit se manifester là où il est question des intérêts vitaux de la nation. (…) », a-t-il insisté. Ainsi, au plan institutionnel, l’impératif d’une gestion rationnelle des déchets dont les emballages en plastique implique un engagement déterminant de l’Hôtel de Ville, qui doit donner le déclic par un booster politique dont il a les moyens en tant que « gouvernement provincial ». Car au niveau de l’Hôtel de Ville, de l’OVD et du B.E.A.U, expertise et données coexistent, n’appellent qu’une impulsion politique.

(Payne)

par -
0 49

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo connue jadis sous le label de Kin la belle à la suite de l’image qu’elle reflétait, ne reste plus que de nom et l’ombre d’elle-même. L’insalubrité demeure un problème sans solution à Kinshasa. Toutes les 24 communes de la capitale sont confrontées au problème d’insalubrité criant. Les femmes sont les 1eres à être pointées du doigt. La plupart  d’ordures trouvées dans les décharges publiques ou dans les rivières et autres canalisations seraient des déchets ménagers. Par manque des poubelles dans les parcelles, les habitants de Kinshasa sont obligés de jeter leurs déchets et autres ordures sur la route, dans les caniveaux ou dans les différentes rivières de Kinshasa. Ces ordures et autres immondices en pleine capitale  trainent là où elles ont été jetées, car les services censés  évacuer  ces ordures, sont presqu’inexistants. Dans le temps, le Directeur général de la Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa avait déclaré que la ville de Kinshasa produisait quotidiennement 7 mille tonnes de déchets, provenant des ménages, des marchés et des places publiques. Ces déchets sont souvent déversés dans les différentes rivières de Kinshasa. Difficile pour les habitants environnants ces rivières de respirer l’air pur. Ces rivières sont envahies par les  immondices et autres déchets empêchant l’eau de couler normalement.  Une habitante de la commune de Barumbu et tenancière d’un restaurant de fortune, que nous avons surprise en train de jeter les entrailles des poissons dans la rivière Bitshaku Bitshaku s’exprime: «ce sont des déchets légers que nous jetons ici et c’est vite évacué ».

Pointées du doigt, les femmes disent ne pas être responsables de l’insalubrité. A les en croire, celle-ci serait de la responsabilité de la population de Kinshasa. « Ce sont les agents des services d’assainissement qui viennent déverser dans les rivières, les saletés recueillies dans les maisons ».

Elles se justifient en disant que «  l’Etat a placé des décharges publiques dans certains coins des communes de Kinshasa et c’est là où nous canalisons nos déchets ».

Les mêmes femmes qui jettent des déchets et autres immondices se plaignent de ne plus sortir de leurs parcelles pour prendre  de l’air, à cause de l’Insalubrité. «  Il est inadmissible de vivre entouré des poubelles avec des odeurs insupportables ».

Elles accusent l’Etat de ne pas faire correctement son travail. Car selon elles, les services d’hygiène des différentes communes n’existent plus. L’Etat devrait prévoir des sanctions pour tous ceux qui vont à l’encontre des dispositions de la loi, car toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Les femmes, victimes et bourreaux, privées d’un environnement sain, pensent que l’Etat congolais doit agir vite et bien. «  Nous craignons des nombreuses maladies et autres épidémies qui peuvent découler cette insalubrité ».

Pendant  ce temps, c’est toute la population qui est exposée  aux maladies en vivant dans cet environnement pollué. Les femmes ménagères devraient prendre toutes les dispositions, surtout en cette période des fêtes de fin d’année  pour rendre leur environnement propre ; une période chargée des repas, des cadeaux, etc. Les femmes ménagères doivent donc protéger et assurer l’assainissement en vue d’épargner la population des nombreuses maladies.

(Fanny Anifa Kasemwana/Rtga World)