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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Avant l’organisation du prochain Comité de Liaison des Partis Politiques et Regroupements politiques pour adopter le Code de Bonne Conduite et de l’Acte d’engagement du Témoin, la Ceni a transmis à ses partenaires au processus électoral les deux projets pour les examiner et y apporter leurs amendements éventuels. C’est à la Maison des élections que les délégués des partis politiques ont retiré les deux projets de texte, soient plus de 350 partis s’y sont conformés jusque hier tard dans les après-midi.

C’est à la maison des élections, ex Kin Mazière que la Ceni, par le truchement de son vice-président Norbert Basengezi, a invité les parties prenantes au processus électoral, de s’approprier le Code de bonne conduite. Document mis en place par la Commission Electorale Indépendante depuis 2004.

A ce jour, le code de bonne conduite doit subir quelques modifications, question de s’adapter à l’environnement électoral en cours. Sur plus de 560 partis politiques enregistrés en République Démocratique du Congo, 320 jusque-là ont envoyé leurs délégués retirer ce document qui trace le comportement à afficher pendant le temps électoral.

Parmi les grandes figures politiques ayant retiré le Code de bonne conduite et l’acte d’engagement du témoin, figurent le Palu du Patriarche Antoine Gizenga ; l’UDPS Limete et tant d’autres partis politiques et regroupements politiques.

De passage à la Maison des élections, Norbert Basengezi a fait cette mise au point qui vaut une invitation à toutes les parties prenantes au processus électoral. « Depuis 2004, la Commission Electorale Indépendante devenue aujourd’hui Commission Electorale Nationale  Indépendante entretien des cadres de concertation avec la société civile, les ONG, les partenaires nationaux et internationaux. Depuis toujours 2004, nous avions des comités de liaison avec des partis politiques. On en avait 223 en 2006, plus de 350 en 2011, aujourd’hui nous sommes autour de 600 partis politiques », a-t-il indiqué.

Norbert Basengezi a fait savoir que le cadre de concertation et ce comité de liaison sont signés entre  les deux parties, notamment la Ceni et ses partenaires, à savoir les partis politiques de la Majorité et ses alliés, l’opposition et ses alliés.

A l’occasion, la Ceni rappelle qu’elle a organisé les élections en 2006 avec la formule 1+4 avec le Code de bonne conduite. Ce document a été revu en 2011. En 2015, a lieu la signature au Palais du Peuple d’un autre Code de bonne conduite. « Quand nous sommes allés au dialogue à la Cité de l’Union africaine et même au Centre Interdiocésain, la classe politique et la classe sociale nous ont demandé d’amender certaines dispositions de ce Code. C’est pour cette raison que nous ne voulions pas le faire comme en 2006, nous avons voulu que la classe politique et la classe sociale puissent s’approprier de ce Code  et de la charte des observateurs de la société civile, qu’ils lisent ce que nous croyons être leurs obligations et devoirs pour avoir la chance d’être témoins des pays de SADC, ou de la CDEAO soit dans les autres pays à travers le monde », a-t-il indiqué.

En invitant les délégués de partis politiques à l’amendement dudit Code, la Ceni attend d’eux des améliorations de comparaison avec d’autres Codes des pays ayant organisé les élections. Le but c’est de permettre aux parties politiques de sensibiliser leurs témoins, leurs militants, et leurs candidats aux types de comportements à afficher pendant la période électorale. Ailleurs dit-il, certaines circonscriptions électorales ont vu leurs élections annulées à cause des attitudes peu recommandables que des militants de partis ont affiché pendant cette période. D’où, la nécessité pour tous les partis politiques, partenaires de la Ceni au processus électoral de s’en approprier et en faire bon usage. Il en va de même des engagements qui doivent être pris par les témoins des partis politiques, les observateurs nationaux et internationaux des élections en ce y compris les professionnels des médias, dans le but d’afficher un type de comportement acceptable pendant la période électorale.

Il en va de l’intérêt des partis politiques de le faire, de le signer au risque de se voir disqualifier aux prochaines élections lorsqu’on fait fi de certaines dispositions dudit Code de bonne conduite.

Des dispositions pratiques

Rejetant toutes formes de violences et déterminés à lutter contre la violence et destruction au cours du processus électoral, et à combattre toutes les antivaleurs liées à la proclamation des résultats électoraux, les partis politiques se conviennent et arrêtent en toute liberté les principes définis par le Code de Bonne Conduite. Ce dernier s’applique aussi bien aux partis politiques, qu’aux regroupements politiques, aux candidats aux élections, à leurs mandataires, militants et sympathisants. Ils ont le droit d’organiser des réunions et des manifestations pacifiques et d’y participer individuellement ou collectivement, publiquement ou en privé dans le respect des lois et règlements de la République Démocratique du Congo, ainsi que de l’ordre public et des bonnes mœurs. Les pouvoirs publics garantissent ces droits de manière égale et impartiale.

Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections disposent du droit de recours en cas de contentieux électoraux conformément aux lois et règlement en la matière ; ont droit à la sécurité de leur personne, de leurs membres, de leur patrimoine ainsi que de leurs activités ; on droit à l’accès égal et équitable aux médias publics ; ont droit d’exprime ou de diffuser librement leurs convictions et opinions en public ; de publier et distribuer le matériel de campagne électorales, d’assister aux réunions publiques et privées, de bénéficier du principe de débat contradictoire, de circuler librement à travers le territoire national.

Par conséquence, les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections ont des obligations, notamment de respecter la Constitution, les lois et règlement de la RDC et l’autorité de l’Etat ; ils s’engagent au respect de l’Ordre public et des bonnes mœurs et s’interdisent toute attitude, tout comportement et tout propos de nature à porter atteinte à la sécurité, à la dignité, à la vie privée, à l’intégrité physique et morale des personnes et aux biens publics et privés.

Ils s’obligent notamment à éviter toute intimidation et/ou incitation à la violence, les propos diffamatoires, les attaques personnelles, les discours séparatistes et la propagation des rumeurs ; respecter les symboles et signes d’identification des autres acteurs politiques en compétition, tels que drapeaux, effigies et matériels de campagne électorale qui ne doivent être ni dénaturés ni détruits ; s’interdire tous propos, attitudes et comportements susceptibles de porter atteinte aux biens et à la sécurité des agents de la Ceni, témoins, observateurs, journalistes et autres parties prenantes aux activités pré-électorales, électorales et postélectorales ; cultiver l’esprit de tolérance d’opinions politiques contraires aux leurs ; assurer l’éduction civique et électorale de leurs militants.

Ils doivent s’abstenir de tout acte de vandalisme à l’égard de tous les symboles des Institutions de la République, des partis politiques, regroupements politiques et des candidats aux élections. Ils doivent veiller au respect et à la protection des journalistes et leurs matériels lors de la couverture des différentes manifestations. Enfin, ils doivent s’engager à bannir les antivaleurs notamment le mensonge, la calomnie, la corruption, la diffamation, les injures publiques, , l’achat de conscience, les incitations à la haine et à la fraude électorale.

(Pius Romain Rolland )

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De retour à Kinshasa en provenance d’Uvira, dans le Sud-Kivu, Justin Bitakwira, ministre du Développement Rural s’y était rendu sur instruction du Chef de l’Etat Joseph Kabila, en raison des échauffourées qui ont déstabilisé cette partie de la République. En bon Maï-Maï pour la défense de sa patrie, il s’estime heureux de la mission accomplie, celle de ramener la paix. Et ce, malgré les efforts que continuent à multiplier les FARDC de neutraliser ces inciviques et autres complices. Joseph Kabila a donc déjoué  le plan machiavélique tendant à déstabiliser la Rdc, preuve qu’il se veut un leader qui ne craint rien.

Sur une initiative du Chef de l’Etat Joseph Kabila, Justin Bitakwira, actuel ministre du Développement Rural a séjourné dans son Uvira natal, en proie à une tentative de rébellion, d’une bande d’inciviques qui a tenté de frapper le cœur du pays, à partir d’Uvira, dans le Fizi.

Contrairement au feu Nyamwisi Muvingi, envoyé en son temps dans sa communauté en vue d’éteindre le feu qui s’embrasait, il s’en est allé pour ne plus revenir, tel n’est pas le cas avec Bitakwira Bihona-Hayi Justin.

De retour à Kinshasa depuis le dimanche 8 octobre 2017, après un séjour de quelques semaines, dans une missions de pacification d’Uvira, plus précisément le Fizi, le patron du Développement Rural se dit satisfait des résultats obtenus. Et ce, même si la primeur est réservée au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange.

« Je dis que j’étais au front sur instruction du Président de la République, avec l’accompagnement du Premier ministre. Quand je vous parle, je me compare à Nyamwisi Muvingi, qu’au cours d’une crise dans sa propre circonscription électorale, le Président d’alors l’a envoyé pour mater, réconforter la situation, mais il n’est plus revenu. Mais, moi c’est ne pas mon cas. Je suis allé effectivement à Uvira, plus précisément Fizi où une bande, groupe d’inciviques a tenté d’attaquer le cœur du pays en passant par Fizi-Uvira », a-t-il expliqué à sa descente d’avion.

Dans un langage métaphorique, Justin Bitakwira compare la République Démocratique du Congo à un corps humain disposant des organes vitaux susceptibles de lui procurer la vie, mais d’autres par conséquent, ne sont que les compléments à ce corps. Et lorsqu’il y a des organes qu’on ampute, cela affecte la République. Tel est le cas d’Uvira. « Dans ce pays, sur le plan révolutionnaire, mais aussi sur le plan militaire, Fizi-Uvira est comparable aux deux yeux », dit-il. D’ajouter, tel un nombril qu’un malfrat tente d’arracher de l’être humain. Ainsi, a été la situation sécuritaire à Uvira, où un groupe des rebelles a tenté d’envahir Uvira.

Et le ministre de signifier qu’une rivière ne peut être étouffée que par sa source. Telle l’a été l’étouffement de l’insurrection menée dans Uvira par le Maï-Maï Yakutumba, dont les conspirateur se ramifient dans les autres pays frontaliers et voir occidentaux. Toutefois, précise-t-il, les mesures doivent être prises dans tous les secteurs du fait de la ramification de la complicité tant à l’interne qu’à l’externe: « La ramification est vaste, et nous allons ramener ce groupe dit Maï-Maï Yakutumba, dit une poupée qu’on présente et qu’il faut ramener jusqu’à son dernier retranchement. Il y a les complices à Kinshasa, à Goma, à Bukavu, à Uvira, à Fizi, au Zimbabwe, au Malawi, au Burundi et même au Rwanda voisin », a-t-il dénoncé. L’élu d’Uvira dit avoir tout le tableau des complices et, la primeur est réservée au Chef de l’Etat.

Se remémorant son passé patriotique de Maï-Maï, pour la défense de sa patrie contre les velléités extérieures, Justin Bitakwira dénie la qualité et l’identité aux autres groupes se raclamant Maï-Maï qui s’attaquent à leur propre pays, plutôt de le défendre. « Tout celui qui se prétend Maï-Maï est pour la défense du pays ; et ceux qui menacent la République perd la qualité de Maï-Maï. Je dis et je précise que tous ceux qui s’attaquent à la République sont de Boko Haram ou  de Shebab, mais tout en gardant l’appellation Maï-Maï.

Petit à petit, Uvira retrouve la paix grâce aux FARDC

Elles ont été au front surplombant les montagnes à la poursuite des inciviques qui se sont attaqués à Fizi, le cœur même d’Uvira. C’est à quoi Justin Bitakwira les félicite et rend un vibrant hommage à Joseph Kabila, qui n’a ménagé aucun effort pour l’envoyer pacifier son territoire. Evoquant la situation sécuritaire à Uvira, l’Autorité morale de l’Alliance pour la République et la Conscience Nationale précise que tout est revenu au calme et normal, et la circulation routière est redevenue normale sur l’axe Baraka-Fizi, en dépit de quelques poches d’insécurité auxquelles les FARDC s’emploient à nettoyer. D’indiquer qu’il a réussi à arrêter l’eau par la source.

Aux complices de la guerre et ceux qui menacent la République où qu’ils soient, Justin Bitakwira à travers cette sagesse africaine et bantoue les interpelle en ce sens : « Lorsqu’un serpent se cache dans une case sous la cruche, pour l’évacuer, on casse même la cruche ; et lorsqu’on est à la chasse de souris dans la maison, on commence par celles qui sont enceintes parce qu’on peut tuer, trois ou dix non enceintes. Et si vous laissez cinq enceintes, elles risquent de vous pondre trois cents autres souris. Telle sera l’opération contre ceux qui se sont attaqués à Uvira et Fizi », a-t-il mis en garde.

Il rappelle du moins, que la République Démocratique du Congo, contrairement à ce que pensent ses bourreaux, est le seul pays en Afrique Centrale véritablement démocratique. Et ceux qui veulent mourir pour la tenue des élections, ne sont en réalité pas sûrs d’être élus, mais ont la facilité de prendre les armes pour réclamer les élections auxquelles ils n’y croient même pas. « Il y aura élections dans ce pays, mais pas de la manière que le souhaite l’Occident. Beaucoup crient élections, élections, alors qu’ils ne sont même pas capables de mobiliser sa propre rue. Nous ne sommes pas de locataires en Rdc et les bailleurs se trouvent outremer. Nous sommes effectivement bailleurs et le bailleur peut faire de sa maison ce qu’il veut, au locataire de se soumettre. Pas l’inverse », a-t-il fait cette mise au point.

(Pius Romain Rolland)

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Le tout nouveau gouverneur de la province du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo Bazibuhe a rendu public son gouvernement composé de dix ministres provinciaux. Malheureusement, après la publication de son équipe gouvernementale, le successeur de Marcellin Cishambo a subi des ennuis venant de certains chefs de partis politiques de la Majorité Présidentielle. Sur les réseaux sociaux, c’est M. Jean-Marie Bulambo Kilosho, Autorité morale du PANADER, et M. Bahati Lukwebo Modeste, de l’AFDC, qui ont fait savoir au gouverneur Nyamugabo leurs mécontentements. Le premier se dit même prêt à quitter la MP, tandis que le second déplore seulement le non-respect de l’accord convenu avec le Gouverneur et son parti.

Le nouveau gouverneur de la province du Sud-Kivu, Maitre Claude Nyamugabo Bazibuhe, a rendu public la composition de son gouvernement provincial composé de dix ministres. Cet arrêté N° 17/001/GP/SK a été signé le 08 octobre 2017.

Le ministère de l’Intérieur, Décentralisation, Sécurité, Affaires coutumières et Foncières sera conduit par M. Jean-Luc Mulimbalimba Masururu ; celui de la Justice, de la Fonction Publique, des Droits Humains, de l’Urbanisme et Habitat par M. Dieudonné Manegabe Kanyerera ; ensuite le ministère des Finances, de l’Industrie, du Commerce et des Investissements provinciaux sera chapeauté par M. David Kwetakiswa Mabungano ; le Plan, le Budget, de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité et chargé des Relations avec la société civile sera dirigé par M. Muller Manasse Ruhimbika.

En outre, sont nommés ministre des Infrastructures, de la Reconstruction, Travaux Publics, Energie et Ressources Hydrauliques, M. Adolph Bizimungu Doli ; ministre des Mines, Hydrocarbure et de l’Environnement, Monsieur Amissi Kuonewa ; ministre des Transports, Voies de Communication et Tourisme, Mme Jacquie Ngengele Ishilungu ; ministre de la Santé, du genre, famille et enfant et des affaires humanitaires, M. Vincent Cibanvunya Murega ; ministre de l’Education, de la Jeunesse, du sport et loisir et chargé de relation avec l’assemblée provinciale du Sud-Kivu, monsieur Isaac Buchekabiri Ludahwa, et enfin ministre de l’agriculture et développement rural, Mme Adolphine Muleyi Byayuwa.

Quid du deuxième Arrêté

Outre l’Arrêté portant nomination des membres du gouvernement provincial, le Gouverneur Claude Nyamugabo a publié un deuxième a nommant ainsi des membres du Secrétariat exécutif du gouvernement provincial du Sud-Kivu. Ainsi, M. Cigio Bisimwa Mihigo  est nommé comme secrétaire exécutif provincial du Sud-Kivu avec ses deux adjoints, dont monsieur Tipson Idumbo Munyoma et M. Lily Civavav Ntamwinja.

De signifier que trois ministres du gouvernement sortant ont été reconduits dans le nouveau gouvernement : Muller Manassé Ruhimbika, Adolph Bizimungu Doli et Mme Adolphine Muleyi Byayuwa. Pour sa part, l’ancien gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Cishambo Ruhoya a félicité son successeur entrant, M. Claude Nyamugabo Bazibuhe.

La porte-parole sortante, Agnès Sadiki Nyabisoki, dit avoir suivi le déroulement de tous les processus de la formation de la nouvelle équipe provinciale et reste convaincue qu’elle assurera la continuité des projets initiés dans les différents secteurs par le chef de l’Etat, Joseph Kabila pour l’intérêt de la province du Sud-Kivu.

Le PANADER et l’AFDC non partants

Après avoir publié son équipe gouvernementale mesurée, le Gouverneur du Sud-Kivu a reçu plusieurs correspondances. Les unes félicitent le Gouverneur pour son courage, et les autres expriment leur mécontentement puisque n’ayant pas été pris en compte. Dans une correspondance adressée au secrétaire général de la Majorité Présidentielle, l’honorable Aubin Minaku, au Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya, avec une copie réservée au Président de la République, Joseph Kabila Kabange, le député national et président du Parti National pour la démocratie et la République (PANADER), Jean-Marie Bulambo Kilosho, a révélé que son parti n’a aucun membre dans ce gouvernement du Sud-Kivu. Sur ce, il constate que son parti est consacré totalement à une exclusion de la MP, et pense qu’il n’y a aucune rétribution à espérer pour sa grande action menée auprès du Chef de l’Etat. Ainsi, Bulambo Kilosho, qui a été deux fois ministres et qui a un membre de son parti à la tête du Conseil d’administration de l’Ogefrem,  prend bonne note et bon acte de ce déshonneur, et affirme que chacun travaillera de sa manière.

Outre Bulambo Kilosho, un autre grand leader de la province du Sud-Kivu en la personne du ministre d’Etat en charge du plan, Modeste Bahati Lukwebo s’est dit déçu du fait que la composition de ce nouveau gouvernement provincial ne respecte pas l’accord convenu entre son parti et le gouverneur Nyamugabo. Sur ce, l’AFDC ne participera pas dans ce gouvernement, mais souhaite bonne chance au gouverneur et à toute son équipe.

Nyamugabo promet de relever les défis de développement de sa province

Malgré les mécontentements, le 15ème Gouverneur du Sud-Kivu, M. Claude Nyamugabo, promet de relever les défis qui attendent son équipe gouvernementale en faveur d’un développement intégral de sa juridiction. C’était à l’occasion de la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, soulignant qu’il compte, non seulement sur la mobilisation des ressources locales, mais aussi sur l’appui du gouvernement central pour redonner le sourire à la population du Sud-Kivu. En dépit des problèmes sécuritaires et socio-économiques que connait le Sud-Kivu, Claude Nyamugabo se dit confiant et optimiste quant à l’avenir de cette province.

(Bernetel Makambo)

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Dans un communiqué parvenu au Groupe L’Avenir, la MONUSCO indique avoir repoussé une attaque perpétrée tôt lundi matin par des éléments présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) sur l’une de ses positions à Mamundioma (province du Nord-Kivu) au cours de laquelle elle a subi des pertes. D’après les premières informations rapportées, deux casques bleus auraient trouvé la mort et plusieurs autres seraient blessés. Les casques bleus blessés ont été évacués vers Goma pour y recevoir des soins médicaux.

Cet incident intervient à la suite d’une attaque survenue dimanche dans la même région où des éléments présumés des ADF ont tendu une embuscade à un convoi de civils circulant à moto sur la route entre Kamango et Mbau. D’après les premières informations disponibles, une vingtaine de civils auraient été tués. « Je condamne fermement ces lâches attaques contre la population civile et les soldats de la paix des Nations Unies dans la région de Beni », a dit le Représentant spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo, Maman Sidikou.

« Cette région a déjà connu trop de violences y compris d’atroces massacres de personnes innocentes. Je rappelle à tous les groupes armés qui continuent de menacer et tuer les civils que la MONUSCO ripostera et ceci avec la plus grande fermeté », a ajouté Maman Sidikou. Soulignons que la MONUSCO a immédiatement déployé des renforts, notamment une force de réaction rapide et des hélicoptères d’attaque, afin de sécuriser la zone, assurer la liberté de circulation de la population civile et protéger les villages voisins de Kamango et Mbau afin de contrer d’éventuelles nouvelles attaques et de limiter les mouvements et activités des groupes armés.

(JMNK)

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Plus Lumumbiste que Jean Paul Kasende, il n’y en a pas. Ici, à la remise du trophée au Patriarche Antoine Gizenga, l’un des compagnons de Patrice Emery Lumumba. Ph/Pius Romain Rolland

C’est en cette date qu’il créa son parti politique MNC en 1958, c’est en cette date qu’il fut mis en résidence surveillée en 1960

Hommage aux Nationalistes Lumumbistes Exécutés en 1961, chaque année rend hommage au Premier premier ministre Patrice Emery Lumumba ainsi qu’à tous ses compagnons de lutte et pères de l’indépendance. Cette structure sous la coordination de Jean Paul Kasende totalise à ce jour plus de 20 ans. Depuis, il s’emploie éveiller la conscience des Congolais par rapport à son histoire tragique.

Ce mardi 10 Octobre 2017 rappelle l’histoire politique de Patrice Emery Lumumba, 59 ans après la création de son parti politique Mouvement National Congolais, MNC. Le seul parti ayant raflé la majorité au Parlement, à l’issue de la première élection réellement démocratique au Congo. Malheureusement, ce même mardi 10 Octobre, 57 ans après, date qui rappelle la mise en résidence surveillée de Patrice Emery Lumumba, après le premier coup d’Etat de Joseph Désiré Mobutu le 14 septembre 1960, deux mois et 14 jours après l’accession de la République à la souveraineté nationale et internationale. Tragédie l’ayant conduit à la mort le 17 janvier 1961 à Elisabethville, l’actuel Lubumbashi.

Cependant, l’inconscience des Congolaises et des Congolais se réclamant Lumumbistes font fi au parcours politique de cet homme hors commun, célébré en héro dans plus de 36 pays à travers le monde. Des universités, écoles, routes, édifices qui portent le nom de ce leader nationaliste et panafricaniste congolais. Avec Honlex, les congolais se souviennent du moins de ces différentes dates qui ont marqué l’histoire.

Ce mardi 10 Octobre, Jean Paul Kasende à la tête de Honlex va s’incliner et déposer son gerbe de fleurs, au site du monument de l’héros national Patrice Emery Lumumba, à la place échangeur de Limete.

Pour rappel, le mois d’octobre comme celui de janvier sont tragiques contre les nationalistes exécutés sous l’emprise des impérialistes. Une pensée pieuse à Pierre Mulele, ministre de l’éducation nationale du Gouvernement Lumumba. Ce fils de Kwilu fut exécuté le 03 Octobre 1968, après la conspiration et trahison de l’autre côté de la rive du fleuve.

Qu’à cela ne tienne, Honlex Jean Paul Kasende attend également porter son soutien à son ami George Weah, ancien footballeur parisien, candidat à la présidentielle au Libéria. Le soutien de Jean Paul Kasende à George Weah date de l’époque qu’ils ont passée ensemble en France, plus précisément à Paris. Le premier, footballeur et le second supporter de Paris Saint Germain. La réaffirmation de son soutien est consacrée  en novembre 2005, toujours à la présidentielle au Libéria avec son Comité panafricain de soutien à George Weah, du fait de sa promesse à Jean Paul Kasende de construire un complexe hospitalier à Kinshasa, capitale qui a fait de Patrice Emery Lumumba, Premier ministre ; martyr de l’indépendance et héros national.

Pour Jean Paul Kasende, la République Démocratique du Congo n’a pas droit à l’oubli des événements qui ont émaillé ce leader du Sankuru, modèle et référence politique de plusieurs partis politiques qui se réclament de son idéologie. Les faits étant têtus, le symbole même de la démocratie, de la lutte pour la liberté qu’incarne Patrice Emery Lumumba ne se reflète en aucun parti politique dit de son obédience. Honlex se félicite d’éveiller la conscience politique et historique de ce digne fils, symbole de la résistance, à travers ses rappels à la célébration des dates fondamentales qui enveloppent nos pères de l’indépendance assassinés par la main impérialiste.

(Pius Romain Rolland )

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En République démocratique du Congo en général, et dans la ville province de Kinshasa en particulier, cela fait plus d’une année que les petites coupures de 100 Fc et 50 Fc se font rares, compliquant ainsi les opérations sur différents marchés. La population, ne sachant pas à quel saint se vouer, aimerait savoir pour quelles raisons la Banque Centrale du Congo (BCC) s’obstine-t-elle à ne pas multiplier ces petites coupures.

L’indisponibilité, mieux la rareté des billets de 100 Fc et 50 Fc constitue un problème majeur  pour les commerçants, obligés de fois à revoir les prix des biens et services à la hausse. Ces  différents acteurs  du marché ont du mal à collaborer. Une situation qui débouche souvent sur des incompréhensions entre les vendeurs et les clients, ou encore entre les chauffeurs et leurs clients.

En réalité, ce sont les acheteurs qui en  souffre, parce que de fois, ils sont obligés de consommer par exemple 500 Fc, pour un bien qui normalement coûte  350 Fc ou 400 Fc. Ceci, parce que ces petites coupures sont très rares sur le marché.

Même les bonbons deviennent un peu chère, parce qu’on est obligé de débourser 200 Fc pour un petit paquet de 100 Fc. Cette situation est aussi partagée par les chauffeurs de taxis et taxis-moto qui, faute de petites coupures, obligent leurs clients à payer plus pour une course. Dans certains magasins, lorsqu’il faut rendre 100 Fc ou 50 Fc à un client, on lui remet souvent un bonbon  ou quelque chose de semblable. C’est qui est à la base des incompréhensions, et constitue un manque à gagner pour lui. Ceci, parce qu’obligé de ne pas comptabiliser cette différence dans son calcul.

 

A en croire les populations du Marché de la Liberté, située à Masina Mapela, quelques receveurs de Masina Petro-Congo, ainsi que quelques vendeurs et acheteurs de la commune de Nd’jili, plus précisément le marché dénommé : Wenze ya Songisongi au  quartier  8, la rareté de petites coupures complique les affaires. « Cette situation perturbe nos calculs, parce que nous avons du mal à remettre la différence à nos clients », s’indignent  les vendeurs de crédits, de pains des denrées alimentaires comme par exemples des épices. Et d’ajouter que si quelqu’un achète les épices de 300 Fc ou 400 Fc, on lui demande d’utiliser tous ses 500 Fc puisqu’il n’a pas un 100 Fc  de différence.

Au-delà de la rareté des coupures de 100 et 50 Fc, disons aussi que certains de ces billets sont impropres à la consommation. Au regard de cette situation, la population lance un cri d’alarme et voudrait que le gouvernement que dirige le Premier ministre Bruno Tshibala puisse corriger cette situation. Mieux, elle ne comprend pas pourquoi on n’émettrait pas de la monnaie métallique par exemple, pour faciliter les échanges. Ceci, comme ça se passe dans d’autres pays du monde.

(Grace Nlemvo)