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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Pendant une semaine pleine, l’Université de Kinshasa, en collaboration  avec le CEPROMAD,  a rendu un hommage exceptionnel au professeur Oscar Nsaman, promu professeur Emérite par le Ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire en RDC.

La  semaine de cet éméritat a été célébrée en trois  phases: D’abord,  le mois de femme oblige, le professeur émérite a commencé la célébration en honorant la femme à travers une conférence organisée au siège du CEPROMAD, à l’intention de milliers des  femmes axée sur l’éméritat et incubation de la femme en entreprenariat. Deux interventions essentielles ont retenu l’attention de ces femmes venues des différentes couches sociales : celle du professeur  Edzumbuir, première femme docteur en RDC et une autre de professeur Angel  Onsim Nsaman, manager des organisations qui a éclairé les femmes  sur le leadership, la lutte contre la pauvretéainsi que la question d’autonomisation.

Honneur exceptionnel de l’UNIKIN  au  Savant Nsaman O-lutu

« L’Eméritat conté par la société savante », c’est le thème qui a été choisi afin de lui rendre hommage.  La semaine de promotion de l’UNIKIN a refoulé du monde. D’éminents professeurs, Chefs des travaux, assistants et étudiants, personne n’a voulu manqué cette occasion exceptionnelle. Bref, le temps s’est arrêté. Que des discours,  des témoignages, des honneurs……

Du représentant du Recteur de l’UNIKIN, du chef du département des sciences politiques et administratives Godé Atshwel en passant par le représentant des professeurs émérites de la RDC, des mots ont manqué pour congratuler ce savant congolais, père du management et recteur de l’Université du CEPROMAD. Le plus grand moment de la cérémonie a été sans surprise le changement de la toge ordinaire à celle de l’Eméritat, ponctué par des acclamations du public et le son mélancolique de la chorale invitée pour la circonstance.

Dans le lot de témoignages, il été relevé que dans son actif, le professeur émérite Oscar Nsaman a déjà dirigé plus de 25 thèses de doctorat. Que des émotions ! Nsaman, a formé plusieurs professeurs et à titre illustratif, on peut citer le professeur Anicet Nkwimi, Anselme Meya, Kaki, Godé Atshwel, Mwamba Godé, Kazekele, Germain Kuna, Freddy Ngiengi, Mbayo Jean-Marie, Kavarios Ndudanga et plusieurs autres doctorants comme Wolf Bongoye Koulakoumuna Etienne, MpoyiKadima,  Tshika, Baseke Yolefu, Masekeeymwas et Oswes-a-Mwak.

Ainsi, pour boucler la boucle, le professeur Emérite à l’honneur, n’a eu que quelques mots: interpeller l’homme scientifique congolais qui doit cesser de réciter les théoriciens occidentaux et de parler désormais soit  même. Comme pour dire que la science doit et surtout être au service de la communauté avant d’évoquer sa théorie «  Le Nsamanisme » axés 16 principes axés  la créativité.

Nsaman au service de la Communauté

Remerciant tout d’abord le Chef de l’Etat Joseph Kabila  d’avoir reconnu l’Université du CEPROMAD parmi les universités privées agrées en RDC, Oscar Nsaman a loué les mérites du patriarche Antoine Gizenga, compagnon de lutte avec Lumumba, Kashamura et Mulele Pierre, géniteur du PCSA (Parti chrétien pour la Solidarité africaine) dont l’autorité morale lui a été confiée.

Présentant ainsi officiellement le PCSA aux cadres, militants et sympathisants venus de l’ensemble du territoire national, il a expliqué que ce dernier véhicule des valeurs de l’Unité, de la solidarité, de l’intégrité territoriale et la lutte contre la pauvreté.   C’est un parti de gauche qui présentera des candidats à tous les niveaux des élections avenirs sauf à la présidentielle.Ainsi pour montrer son soutien au processus électoral, une délégation de la CENI a été invitée pour expliquer la machine à voter à la satisfaction des tous.

(JMNK)

Le Premier ministre Bruno Tshibala

Même si le Ministère de l’Intérieur avait déjà introduit la liste de partis et regroupements politiques agréées en République démocratique du Congo à la CENI, et ce, conformément à une disposition des contraintes légales, il revenait au Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA) de vider la question de dédoublement des partis politiques, pour une compétition électorale apaisée. Il s’agit de: Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS), Mouvement du 17 mai (M17), Avenir du Congo (ACO), Notre Beau pays (NBP) et Alliance pour le développement et la République (ADR).

Au sujet de l’UDPS, le CNSA qui s’est réuni hier jeudi 29 mars en séance plénière extraordinaire, soutient que les statuts de l’UDPS reconnus par tous les groupes, disposent en leurarticle 26 : « En cas de décès, de démission, d’empêchement définitif, d’expiration de mandat ou d’interdiction d’exercer du président du parti, un directoire composé du président en exercice de la Convention démocratique du parti, du Secrétaire général et du président de la Commission électorale permanente du parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours au cours duquel il est tenu de convoquer une session extraordinaire du Congrès en vue de l’élection du nouveau président du parti. Les décisions pendant l’intérim doivent être prises par consensus ».

Le CNSA constate que les trois personnes prévues pour constituer le directoire devant succéder au président jusqu’à la tenue du congrès, seul le Secrétaire général en la personne de Jean-Marc Kabund a Kabund est en fonction. Considérant l’impossibilité d’avoir les deux autres membres prévus pour ce directoire, le Secrétaire général en fonction, seul membre statutaire du directoire pré »sent assure la succession du regretté président et exercer mes fonctions dudit directoire. Ainsi, l’UDPS dirigée par le Secrétaire général Jean-Marc Kabundu a Kabund est la continuité de l’UDPS laissée par feu le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

Au regard de tout ce qui précède, le CNSA recommande au Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité de retenir la dénomination UDPS/Tshisekedi au groupe de M. Jean-Marc Kabund. Au groupe de l’UDPS/Tshisekedi de créer les conditions favorables à la réintégration des autres groupes. A défaut de cette réintégration, le CNSA recommande au groupe de M. Bruno Tshibala Nzenze, de M. Valentin Mubake et de Corneille Mulumba de créer des nouveaux partis et de se choisir une dénomination qui ne prête pas à confusion. Ainsi, le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité devra leur faciliter l’enregistrement pour éviter de préjudicier leur participation aux prochaines élections.

Quid du M17, de l’ACO, du NBP et de l’ADR

Le CNSA explique, en ce qui concerne le M17, que les deux groupes ont présenté des statuts différents quant à leur contenu. Devant les cours et tribunaux jusqu’en cassation, M. Célestin Lwanghi a été condamné pour faux en écriture, usage de faux et imputations dommageables ainsi qu’au paiement de 5.000 dollars Us en faveur de M. Kikukama. Plusieurs documents montrent que M. Kikukama, Secrétaire général et M. célestin Lwanghi, porte-parole ont travaillé ensemble notamment pour les élections de 2006 et celles de 2011. Mme Joséphine Mpaka, veuve de M. Lwanghi, a été investie par certains membres en qualité de présidente. D’où, le dédoublement du M17.

Le CNSA recommande au Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité de réserver la dénomination Mouvement du 17 Mai (M17) au groupe de M. Kikukama et de faciliter l’enregistrement d’un parti à créer par Mme Joséphine Mpaka.  Pour les partis ACO, NBP et ADR, le CNSA a instruit la Commission de poursuivre le travail pour obtenir un consensus politique.

(JMNK)

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Au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, l’instruction du dossier qui oppose le Ministère à près de 36 présumés Kamwina Nsapu poursuit son bonhomme de chemin. Hier, à la prison militaire de Ndolo, dans la commune de Barumbu, MM. Gecko Beya et Augustin Biaya étaient à la barre. Aux questions leur posées, ils ne reconnaissent rien, jusqu’à affirmer n’est même pas connaître Pétro Congo ou la place Victoire. Voilà qui permet au Bâtonnier Matadiwamba de constater que les prévenus se sont concertés pendant qu’ils sont en prison avec l’aide des avocats. « Il me semble  que pour la plupart, ils ont choisi de nier. Mais on ne peut pas nier même les choses qui sont en votre faveur. Des choses qui sont de nature à vous laver de tout soupçon, vous les nier, ça pose quand même problème ! ».

Le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo a poursuivi l’instruction du dossier opposant le Ministère public aux terroristes Kamwina Nsapu, aile de Kinshasa.  Devant la barre, Gecko Beya et Augustin Biaya. A l’audience du jour, le collectif de Beya conduit par Me Jacquemin Shabani a fait observer que leur client est en difficulté de savoir, ce qu’on lui reproche. Raison pour laquelle elle a voulu savoir, quand, où, comment et à quel moment le prévenu Beya a-t-il commis toutes les infractions mises à sa charge ? De même, la défense a voulu savoir si quelqu’un ayant mis en ligne les images de l’attaque de la prison de Makala peut-être poursuivi ?

Dans sa réplique, l’organe de la loi a fait voir que si le prévenu a reçu la décision de renvoi, comment alors peut-on demander au Ministère public de préciser les termes des infractions ? Complétant le Ministère public, le président du Tribunal a insisté sur le fait qu’à l’audience passée, le Tribunal avait pris le soin de lire les préventions mises à sa charge : le refus de dénoncer, etc. Des questions lui ont été posées et il a dit qu’il ne reconnait rien. C’est ainsi que le tribunal a demandé à la défense de tirer les conséquences. De même, le Ministère public s’est demandé, est-ce je suis allé ultra petita ? Avant de dire que c’est faux. Selon lui, il ne s’agit pas de l’audience de confirmation des charges, une procédure non prévue en droit congolais. Il y a eu une première audience où le Tribunal a identifié le prévenu, les préventions lui ont été communiquées et la défense avait déposé un mémoire unique.

Et d’ajouter que le prévenu est aussi poursuivi pour une prévention relative au mouvement insurrectionnel Kamwina Nsapu. « Ce mouvement a commis des faits précis repris dans la décision de renvoi. Nous avons donné des références, surtout les déclarations de ses co-prévenus », dit-il, avant d’ajouter que Gecko Beya a fait l’apologie de ce mouvement. Des révélations ont été faites selon lesquelles il était au courant et il a reconnu avoir publié sur les réseaux sociaux les images démontrant la cruauté des actes posés par Kamwina Nsapu.

Les prévenus nient tout

Voulant expliquer la propension des prévenus à tout nier, le Bâtonnier Matadiwamba, de la partie civile Rdc a indiqué que c’est le rôle du Tribunal de confronter les prévenus, et c’est ce qu’il est entrain de faire. « Il faut toujours partir de quelque chose. Lorsqu’un prévenu avoue ce qui lui est reproché, on dit qu’il a facilité la tâche au Tribunal. Or il y a des gens  qui revendiquent des crimes qu’ils n’ont pas commis. Le rôle du Tribunal, c’est  d’écouter et de vérifier ce qui est vérifié et ce qui est nié. Donc, ne vous étonnez pas que des prévenus nient et le rôle du Tribunal est de vérifier. Le Tribunal ne prend pour du pain béni ni les affirmations de l’accusé, ni les dénégations de l’accusées. Il doit vérifier les uns des autres », dit-il.

A l’en croire, ce comportement est justifié par le fait qu’au départ, ils ont été interrogés séparément. Il y avait aussi le fait de surprise. « On vous arrête, on vous amène quelque part, on vous interroge seul et par la suite, on vous confronte. Les jours et les mois passent. Aujourd’hui, ce sont des mois derrières les accusés depuis qu’on les a arrêtés. Aujourd’hui, c’est une audience publique. Les prévenus ce sont concertés pendant qu’ils sont en prison avec l’aide des avocats. Il me semble  que pour la plupart, ils ont choisi de nier. Mais on ne peut pas nier même les choses qui sont en votre faveur. Des choses qui sont de nature à vous laver de tout soupçon, vous les nier, ça pose quand même problème. Je ne peux pas conseiller à un client de nier. A tout le moins, je peux lui demander de se taire », explique-t-il. Soulignons que l’instruction va se poursuivre mardi prochain avec le prévenu Augustin Biaya, sans oublier l’audition du Dr Patrick Kabongo et du Commissaire supérieur adjoint Numbi.

(JMNK)

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Le Gouvernement de la République a levé l’option de financer seul les élections combinées prévues le 23 décembre 2018. Comment alors la communauté internationale, mieux la Monusco qui a reçu mandat d’accompagner le processus électoral va-t-elle se comporter ? Pour Florence Marchal, porte-parole de la MONUSCO, reconnait avoir entendu cette annonce de la part des autorités congolaises. « Il n’y a pas eu de notification claire à ce sujet. Je crois qu’il faut distinguer deux choses. Il y a l’assistance technique et le soutien logistique apporté par la MONUSCO qui figure dans la résolution. Un soutien logistique qui nous est demandé d’apporter pour le bon déroulement des opérations électorales. C’est-à-dire, assister la Commission électorale nationale indépendante pour le transport du matériel depuis Kinshasa vers les villes principales du pays. Ensuite, depuis les principales villes du pays vers des antennes difficiles d’accès. Des opérations que nous avions déjà menées lors des opérations de révision du fichier électoral puisque nous avions transporté à ce moment-là environ 4 000 tonnes de matériel », précise-t-elle.

Et d’insister que cela est inscrit dans la résolution. C’est un soutien que nous apportons à notre partenaire qu’est la Commission électorale nationale indépendante. Le Gouvernement lui, d’après, une fois encore les déclarations qu’on a pu, comme vous lire et entendre, fait référence à un financement de la part des bailleurs. Il est vrai que ce financement est canalisé à travers un projet qui s’appelle le projet PACEC, projet d’appui au cycle électoral au Congo ; un projet qui est géré par le Programme des Nations Unies pour le développement. Mais les Nations Unies, dans le cadre de ce projet, font la gestion administrative du projet. Ce sont les grands bailleurs traditionnels, l’Union européenne, le Japon, le Canada, etc. qui eux s’engagent à mettre de l’argent pour ce projet. Voilà comment les choses fonctionnaient jusqu’à présent.

Ce projet PACEC pour l’instant doit être signé avec la CENI. La résolution invite la CENI à signer ce projet afin que les partenaires puissent apporter un soutien technique notamment pour l’éducation civique et pour les élections. Ce sont des recommandations et des souhaits du Conseil de sécurité. Maintenant, voyons comment les choses vont évoluer, avoue-t-elle.

Soulignons que les deux principales priorités de la Mission demeurent la protection des civils et l’appui à la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral. Deux priorités que la MONUSCO mettra en œuvre en travaillant de concert avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo.

Concernant la protection des civils, il est demandé à la Mission « d’assurer une protection efficace, dynamique et intégrée des civils menacés de violences physiques dans le cadre d’une approche globale, notamment en dissuadant et en empêchant tous les groupes armés et toutes les milices locales de commettre des violences contre la population ou en intervenant pour y mettre fin. »

Une attention particulière devra être accordée « aux civils regroupés dans les camps de déplacés et de réfugiés, aux manifestants pacifiques, au personnel humanitaire et aux défenseurs des droits de l’homme. » La Résolution stipule également que la MONUSCO devra continuer à favoriser la participation et l’autonomisation de la population locale ainsi que le renforcement de la protection des civils grâce à des dispositifs d’alerte et d’intervention rapides et à la mobilité de la Mission.

La neutralisation des groupes armés en appui aux autorités de la République démocratique du Congo est également l’une des tâches assignées à la MONUSCO notamment à sa Brigade d’intervention qui est désormais placée sous le commandement direct du commandant de la Force de la MONUSCO.

Le second volet concerne l’appui technique et politique à la mise en oeuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 et au processus électoral par les bons offices et l’engagement d’un dialogue avec les interlocuteurs de tous bords politiques, qu’il s’agisse donc du Gouvernement, des partis d’opposition et de la société civile, le tout en coordination avec les partenaires régionaux et internationaux dans l’objectif de favoriser la réconciliation et la démocratisation et d’ainsi ouvrir la voie à la tenue des élections le 23 décembre prochain.

Ces bons offices et ce dialogue devront se faire en suivant une approche intégrée au sein des Nations Unies à laquelle seront associés l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, le Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale. En addition aux bons offices, la MONUSCO est appelée à fournir une assistance technique et un soutien logistique dans le cadre du processus électoral afin de faciliter le déroulement du cycle électoral.

(JMNK)

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*De son côté, Rangers bat Don Bosco

Poursuite hier jeudi 29 mars 2018 de la deuxième journée de play-off du 23ème championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT). Au stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, l’AS V. Club a succombé devant Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi, sur la marque de 2 buts à 0. Une défaite pourtant consommée par les moscovites qui, dès l’entame du match (4ème minute) ont été surpris par Lusiela Mande d’une frappe croisée, devant un Nelson Lukong presque perdu. C’est d’abord avec le score d’1 but à 0 en faveur des « Wa B’anjelu ne Basantu » que les deux équipes ont regagné leurs vestiaires. A la reprise de la deuxième période, V. Club multiplie        d’actions mais au finish, rien de concret. C’est ainsi qu’à la 80ème minute, la nouvelle recrue des « sang et or » de Mbuji-Mayi, le Ghanéen, Isaac Amoah va marquer le but du chaos.

Sanga Belende enregistre sa deuxième victoire avec 6 points, après celle face à JS Groupe Bazano. La prochaine rencontre est prévue ce lundi 2 avril face à l’AS Dragons-Bilima pour le compte de la 3ème journée.

L’AS V. Club ne garde que ses 3 points obtenus grâce à sa dernière victoire face à l’AC Rangers. Son prochain match aura lieu le 2 avril au stade des Martyrs face à Mont Bleu de Bunia, qui n’est pas de moindre encore.

L’AC Rangers bat Don Bosco

Bien avant le match V. Club-Sanga Balende, les jeunes de l’AC Rangers l’ont emporté face au CS Don Bosco de Lubumbashi par le score étriqué d’un but à zéro. Match qui a eu lieu hier au Stade de Martyrs de la Pentecôte et qui s’inscrit dans le même cadre de la 2ème journée de la Vodacom Ligue 1.

Il s’agit là d’une première victoire des académiciens de Rangers depuis le lancement de ce play-off, après sa défaite face à V. Club.  Dès l’entame de la partie, Rangers a inscrit son unique but de la victoire par Bossu Nzali à la 32ème minute. Il s’agit de son 10ème de la saison. Un peu plus timide, Don Bosco ne parviendra pas à inquiéter Rangers par la suite.

Ainsi, Rangers obtient ses 3 premiers points avant son déplacement, le mercredi 4 avril à Lubumbashi pour affronter le FC St Eloi Lupopo.

Don Bosco s’attend à affronter le TP Mazembe ce lundi 2 avril.

(Altesse B. Makambo)

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Barthélémie Okito, Secrétaire Général aux Sports et Loisirs,  est l’invité du Journal L’Avenir, où il éclaire l’opinion sur les principales questions de l’heure. Au sujet de l’entraineur Ibenge, il rappelle que c’est lui qui a imposé que l’on mette à la tête de l’équipe nationale un Congolais, qui avait déjà signé le contrat  comme sélectionneur adjoint et on devait nommer un blanc comme titulaire. « Expert, j’ai fait  une note au ministre en lui demandant de prendre un congolais. J’ai soutenu Ibenge et le Directeur Kabulo qui avait le dossier de Zaira, dont le niveau était le même que celui d’Ibenge, m’a convaincu et j’ai aussi proposé Zaira comme adjoint », dit-il. Les deux  ont le même niveau, ce sont les  deux qui ont les plus grands diplômes. Ils sont de l’UFA A.

Mais pour l’Etat congolais, les contrats que l’on signe sont d’objectifs. On ne peut pas sortir l’argent de l’Etat pour dire que nous jouons la figuration. Le contrat d’objectif ça veut dire, gagner. Il y avait le Chan au Rwanda, la  Coupe d’Afrique au Gabon, le Championnat du monde.  On a pris Zaira pour le placer au Chan, c’est ça les objectifs. Si vous évaluez, vous trouvez que les résultats sont insuffisants. Est-ce pour autant qu’il faut changer le coach ? Est-ce qu’on ne peut  pas lui donner la chance d’aller en coupe d’Afrique ? Mais Mazembe par exemple nous a proposé de ne plus prendre les sectionnaires qui sont entraineurs d’équipes. Il a été soutenu par V. Club.  Mais quel est l’oiseau rare ? Personnellement,  répond-il, je ne proposerais pas à mon ministre de prendre un expatrié tout de suite-là. Parce que nous avons d’autres Congolais qu’on peut  toujours essayer.

Problème des primes, d’indiscipline ?

Pour lui, les problèmes se trouvent ailleurs, parce que même si le ministre a été informé tardivement, même si l’Etat congolais n’a pas donné les moyens, la FECOFA a préfinancé.  La FECOFA a amené les joueurs au rooting normal d’Ethiopian. Les joueurs ont fait un mémo et le président de la Fédération qui sera avec le ministre va le transmettre pour que le ministre connaisse le contenu.  Il y a la proposition de la Fédération qui veut que nous reconduisions Ibenge, il y a le TP Mazembe qui dit, pour éviter la catastrophe des équipes représentatives, il ne faut pas prendre leurs équipes comme entraineurs. Il y a le mémo des joueurs qui arrive. On mettra tout cela ensemble et on verra les intérêts de la République.

Et de souligner que quand une Fédération veut faire voyager une équipe, elle envoie un état des besoins.  Effectivement, cet état de besoins était d’un millions et 34 mille dollars américains. Mais ce n’est pas cet argent que le ministre va retenir, parce qu’il a dit que c’était trop. Pourquoi ne pourra-t-il pas le retenir ? Parce que 1, nous avons V.Club et Mazembe qui doivent  rentrer tout de suite en compétition. Le ministre  a demandé des propositions concrètes, de manière qu’on mette à leur disposition les moyens nécessaires pour se qualifier et gagner. 2, il ya les jeux africains de la jeunesse en juillet en Alger. Le même Comité olympique va amener la même jeunesse aux jeux olympiques en Argentine. Nous voulons  organiser les jeux congolais pour avoir les talents, parce qu’il y a les jeux olympiques en 2020. Nous voulons organiser un forum sur les sports et loisirs en Rdc. Nous avons les éliminatoires  CAN 2019. Il faut tenir compte de tous ces éléments pour arriver à décider d’une dépense. Or, notre crédit  n’est pas suffisant.

Toujours au sujet des primes, M. Okito  a rappelé que chez nous, la vraie prime pour l’athlète et le dirigeant, c’est 600 et 800 dollars Us. Mais le chef  de l’Etat a haussé la prime jusqu’à 5.000 dollars Us. Que vous gagnez, que vous perdiez, que vous fassiez un match nul, vous avez ces 5.000. Vous avez déjà vu dans un pays comme ça ? Ailleurs, quand  vous faites match nul, c’est la moitié, une défaite, on vous donne un forfait ! Quand ils entrent en quart ou en demi-finale, la prime augmente. Le président Joseph Kabila a donné des jeeps en finale. Certes il y a des difficultés réelles, reconnait-il, avant d’ajouter que le sport n’est pas  une priorité de la République. Le sport représente  moins d’1% au budget. Mais l’avenir est radieux. Le pays a comme objectif d’organiser une Coupe d’Afrique junior que la Caf accorde à la République. L’équipe que nous avons, les Bolasie, Kebano, tous ces joueurs, renforcés avec les autres, nous sommes capables de ravir cette coupe. C’est notre désorganisation.

JMNK