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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Sur instruction du Président de la République, le Vice-premier ministre et ministre des Transports et Voies de Communication, José Makila, vient de suspendre le Directeur général de Transco, M. Michel Kirumba. Son intérim sera assumé par son adjoint. Ainsi dans ce feuilleton, les agents de Transco auront tout obtenu. Non seulement que  le chef de l’Etat a instruit à la chaine des dépenses publiques pour que soient libérés en procédure d’urgence les arriérés  dont bénéficient les équipages ainsi que tous les avantages revendiqués (il s’agit de la somme de  CDF 1.030.000.000,00), le Dg vient d’être suspendu. Une revendication qui ne figurait même pas dans le cahier des charges des agents de cette entreprise. Avec ce qui vient de se passer à Transco, l’on craint que le mouvement ne se généralise dans d’autres entreprises du portefeuille, qui sont du reste des canards boiteux.

Cela fait trois jours depuis que les bus de Transco, qui est un service public de l’Etat, ne roulent pas. Contre toute attente et sans accorder un quelconque préavis à l’employeur qu’est l’Etat congolais, les agents de cette entreprise ont unilatéralement décrété un mouvement de grève.  A cause de cette grève farouche des bus de Transco, sur certains tronçons de la ville, les taxis ont majoré le prix de la course. Pour se rendre au centre-ville, la plupart des fourgonnettes, communément appelés 207 fixent leur ticket à 1500 FC au lieu de 700 FC d’ordinaire.

D’autres, par ailleurs, pratiquent le fameux système appelé “demi-terrain” qui consiste à parcourir uniquement la moitié du trajet tracé par l’Hôtel de Ville. Ces incidents qu’on vit déjà dans plusieurs coins de la ville de Kinshasa, ont pris de l’ampleur depuis le déclenchement de la grève de Transco. En conséquence, des nombreux Kinois parcourent plusieurs kilomètres à pieds faute de moyens suffisants pour payer le transport en commun dont le coût est revu à la hausse dans certains coins de la ville.

Investi le 24 janvier dernier, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à travers son Directeur de cabinet, Vital Kamerhe, a eu une séance de travail ce mardi 29 janvier  à la Cité de l’Union africaine avec la direction générale de cette société de transport. C’était en  en présence des ministres des Finances et du Budget, ainsi que la délégation syndicale de l’entreprise. A l’occasion, le chef de l’Etat a instruit la chaine des dépenses publiques pour que soient libérés en procédure d’urgence les arriérés  dont bénéficient les équipages ainsi que tous les avantages revendiqués.

Il s’agit de la somme de  CDF 1.030.000.000,00 repartie comme suit : CDF 600.000.000, 00 au titre de 4 mois de prime dite de CDF 50.000 ; CDF 350.000.000, 00 au titre du 13ème mois année 2018 et CDF 80.000.000, 00 au titre des cotisations syndicales. Le chef de l’Etat a appelé la direction et la délégation syndicale à promouvoir un dialogue permanent. Les bus de Transco devraient reprendre le trafic dès ce mercredi.

Des échos qui nous parviennent de Transco renseignent que les grévistes, en dépit du fait qu’ils aient tout obtenu, ont quand même durci leur mouvement de grève, en inventant d’autres raisons qui ne figuraient pas sur leur cahier de charges originel. En réalité, ils réclameraient la tête du Directeur général Michel Kirumba qu’ils accusent de tous les péchés d’Israël.  Des accusations, comme on l’a relevé, qui ne figuraient pas sur le cahier de charges et qui exigent une autre procédure au niveau de la hiérarchie du pays. Signe, pour certains, que ces agents feraient le jeu d’une main noire.

Visiblement, les agents de Transco ont été écoutés, parce que le Directeur général Michel Kirumba a été suspendu et l’intérim va être assumé par son adjoint. Espérons que dès aujourd’hui, les chauffeurs vont mettre fin à cette grève farouche, enlever les barricades dans certaines artères et amorcer le transport pour le bonheur de tout le monde.

L’Intersyndicale Transco chez José Makila

Face à cette impasse, l’Intersyndicale de Transco est retournée chez le Vice-premier ministre et ministre de Transports et communications, pour tenter de ramener l’ordre dans l’enceinte de cette entreprise. M. Mudiwamba Nelson, vice-président de l’Intersyndicale de la société Transco a tenté d’expliquer à la presse qu’il y a eu un mouvement spontané au sein de cette entreprise depuis lundi. « En tant  qu’intersyndicale, nous sommes les représentants et les défenseurs des intérêts des travailleurs, nous ne pouvons pas rester sans dire quelque chose. Nous étions invités pour expliquer ce mouvement spontané. En tant que syndicaliste, nous avions déjà les revendications du cahier des charges déposées chez l’employeur et devant  le VPM José Makila, nous avons présenté les revendications. Il a réalisé que la solution ne devait pas être trouvée à son niveau. C’est ainsi qu’il nous avait envoyé à la Présidence de la République », explique-t-il.

Et de renchérir que la Présidence de la République a trouvé solution et donné l’ordre de payer les agents. C’est dans les 48 heures que l’on doit avoir cet argent, dit-il. En faisant la restitution aux agents, nous avons constaté que les agents ne sont pas dans la logique de réclamer leurs intérêts tels que les revendications normales que nous avons dans notre cahier des charges. Ils réclament autre chose. Nous sommes venus chez le VPM pour lui dire que nous avons réalisé que les agents sont allés au-delà de ce que nous nous pouvons faire comme délégation syndicale. Nous avons demandé à l’Etat de faire son travail. Nous avons remercié le président de la République, qui a répondu aux attentes des agents. Puisque n’eût été leurs interventions, on n’aurait pas la réponse aux attentes. « Nous demandons aux agents Transco, parce que nous avons posé le problème au-delà des revendications, de reprendre le travail pour aider la population kinoise. Ce sont leurs parents, leurs oncles qui prennent ces bus-là, mais qui aujourd’hui, sont en souffrance. Qu’ils reprennent le travail dès demain. Le VPM a mis en place une commission qui va travailler pendant trois jours. Nous pensons que nous allons trouver solution à toutes leurs attentes », insiste-t-il.

Jean-Marie Nkambua

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Depuis son investiture, le Président de la République démocratique du Congo, Félix  Tshisekedi ne cesse de recevoir des délégations et des personnalités qui viennent soit lui offrir leur cadre de coopération, ou promettre de consolider les relations diplomatiques. Les ambassades de la fédération de Russie et du Royaume du Maroc sont passées par là, dans le seul objectif de renforcer leur coopération.

C’est dans ce cadre que le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a eu une séance de travail, ce mercredi 30 janvier 2019 à la Cité de l’Union Africaine avec la plénière de la CENI conduite par son président Corneille Nangaa. La Centrale électorale est venue faire part au chef de l’Etat des préoccupations liées à la suite du processus électoral. Arrivée fin mandat en juin 2019, la CENI s’apprête à présenter son rapport général sur les 3 scrutins du 30 décembre 2018 à l’Assemblée nationale, ainsi que la suite des autres scrutins des gouverneurs et sénateurs. Le chef de l’Etat a instruit la CENI pour que le matériel recyclable ayant servi au scrutin soit gardé dans des entrepôts sécurisés.

Visiblement, après avoir organisé les élections combinées du 30 décembre 2018, l’équipe de Nangaa pense laisser le bateau à une autre équipe, qui devra prouver de quoi elle est capable, surtout apporter des améliorations tant au niveau du Bureau de la CENI qu’au niveau des scrutins à organiser. Dans son discours d’ouverture, le président de la République est revenu sur la réforme des scrutins, conformément aux réalités congolaises.

Edem Kodjo était aussi là

Ancien Secrétaire général de l’Union Africaine et Facilitateur au dialogue politique de la Cité de l’UA en octobre  2016, Edem Kodjo a rendu une visite de courtoisie au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ce mercredi 30 janvier 2019 à la Cité de l’UA. Edem Kodjo s’est dit fier de l’aboutissement du processus électoral dans lequel il était impliqué. Edem Kodjo était accompagné de M. Cornelius Aidam, Ancien ministre membre de la mission de médiation en Rdc.

Ayant contribué à sa façon dans l’alternance politique intervenue en Rd Congo, Edem Kodjo ne pouvait que venir saluer le président de l’UDPS et de la République, ce même parti politique qui avait rejeté le dialogue de la Cité de l’Union Africaine.

JMNK

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Dans une correspondance, le ministre de la défense nationale, Crispin Atama Tabe saisissait la Monusco pour porter à sa connaissance que les informations en sa possession font état d’un déplacement des éléments FDLR et leurs dépendants de Mweso en territoire de Masisi dans le Nord-Kivu vers le Sud-Kivu où ils seraient sollicités par le général rebelle rwandais Kayumba en vue d’une coalition pour une action belliqueuse contre le Rwanda à partir de la Rdc. Ainsi, il sollicitait l’appui des Forces de la Monusco aux FARDC afin de contrecarrer la réalisation de ce macabre projet qui déstabiliserait davantage la sous-région.

Lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC ne confirme pas qu’il y aurait préparation d’une telle action à partir de la Rdc. Elle estime qu’ [à propos de] cette lettre, qu’elle est étonnée de voir que les gens accordent de l’importance particulière à cette lettre. Moi, je reçois des lettres du Ministère de la Défense régulièrement. Nous travaillons ensemble. Nous avons un accord technique de collaboration entre les FARDC et la Force de la MONUSCO. Nous menons des opérations offensives ensemble contre l’ADF. Nous avons des morts de deux côtés, nous avons ramassé des cadavres et des blessés des deux côtés. Nous sommes des partenaires.

Oui, j’ai reçu cette lettre, je ne l’ai pas reçue hier, je l’ai reçue avant même l’annonce des résultats [des élections]. Dans le cadre du travail que nous menons, il y a eu des mouvements d’un groupe armé qui se déplaçait du Nord-Kivu vers le Sud-Kivu. L’attitude très positive et très responsable des autorités congolaises, c’était nous avons eu cette information, on a des groupes armés qui se déplacent, ils se déplacent avec des familles, avec des réfugiés, avec des enfants et nous voulons nous assurer : un, nous ne voulons pas, nous Congo, être une base arrière pour déstabiliser des voisins.

C’est une attitude extrêmement positive que nous devons tous saluer. Nous ne voulons pas de cela et nous voulons l’appui de la MONUSCO pour que la réponse qui peut être amenée, on utilise tous les moyens. Cela veut dire quoi ? D’abord il faut éviter que des enfants, des familles, des réfugiés ne soient impactés si on mène une opération offensive. Ce n’est pas évident, n’est-ce pas ?

Deuxième chose importante, c’est que nous devons essayer de demander à ces gens de déposer les armes et on peut les rapatrier, et c’est ce qu’on est en train de faire. On est en train de travailler. On a demandé à nos équipes, nos militaires et notre équipe de DDRRR, et on travaille en collaboration avec les autorités congolaises. Et nous avons même alerté les autorités rwandaises. Ça, c’est quelque chose de tout à fait normal, il n’y a rien d’exceptionnel, sauf que cela démontre la volonté du Gouvernement congolais de ne pas être complice d’une menace qui pourrait affecter un pays voisin. Donc, ça, c’est pour la première question.

JMNK

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Après ses rencontres avec le nouveau Président de la République élu Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et avec le candidat malheureux, l’opposant Martin Fayulu Madidi, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et chef de la Monusco, Mme Leila Zerrugui, était ce mercredi 30 janvier 2019 devant la presse pour répondre aux questions et préoccupations des journalistes. C’était une conférence de presse tenue au siège de la Monusco à Kinshasa à laquelle ont pris part simultanément, les hommes et femmes des médias de la capitale et ceux de Goma au Nord-Kivu.

Et avant même cette session des questions-réponses, la patronne des Nations Unies en Rdc a d’abord souhaité aux Congolais une année de la stabilité, de l’unité et du démarrage vers un avenir meilleur, pour le développement du pays et la construction des relations avec le reste du monde… Elle s’est aussi réjouie du fait qu’elle sera témoin du processus de la construction de l’Etat congolais.

Avant de pouvoir rencontrer leurs préoccupations, Mme Leila Zerrugui a présenté aux professionnels des médias ses quelques remarques préliminaires. Ainsi, a-t-elle signifié d’entrée de jeu qu’en dépit de tous les griefs que chacun des Congolais peut avoir, les insatisfactions des uns, la joie des autres, les Nations Unies ont été témoins d’une période historique de la Rdc.

« Nous avons vécu des moments difficiles, des moments d’angoisse, d’inquiétudes, de préoccupations, à se demander qu’est-ce qui va se passer demain ? Comment va être le lendemain ? Je tiens à le dire devant vous, même si vous n’êtes pas d’accord avec moi, je le dis qu’à même. Je pense que le peuple congolais a démontré une maturité extraordinaire. Je pense que le peuple congolais a été patient avec son élite, avec ses représentants politiques, avec ses institutions. Il a été patient. Il a aussi été, de mon point de vue, conscient des enjeux, des risques et de l’importance de ce qui est en train de se passer dans ce pays. Et il a été à la hauteur des défis », a-t-elle indiqué.

Le n°1 de la Monusco estime que cette dimension historique va aussi impacter les étapes futures. « Et nous allons tous à responsabiliser, de faire en sorte que cette étape sera accompagnée, que nous jouerons un rôle positif pour aider les Congolais à construire ce qui est le fondement de l’Etat-nation, de l’Etat moderne congolais ».

Elle a aussi parlé de ses rencontres avec le Chef de l’Etat Antoine-Félix Tshisekedi et le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre dernier, M. Martin Fayulu. « Hier j’ai rencontré pour la première fois, le nouveau Président de la République dans ses nouvelles fonctions pour échanger avec lui, pour aussi lui dire que la Monusco qui est un partenaire des institutions de la République, du Gouvernement congolais, nous sommes et nous mettons à notre disposition, nos capacités pour appuyer la Rdc là où les nouvelles autorités décideront que ça soit leur priorité ».

Elle souligne que cette rencontre avec le nouveau Chef de l’Etat était importante pour elle. Surtout qu’il y a une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies qui vient pour examiner le futur mandat de la Monusco en Rdc. « En mars nous aurons un nouveau mandat. Donc c’était important pour moi d’alerter les autorités sur ça, parce qu’elles peuvent aussi nous dire quelles sont les choses qu’on peut transmettre. Je pense que la délégation du Conseil de sécurité va rencontrer les autorités congolaises quand elle reviendra de l’Est de la Rdc le vendredi. Donc, c’était important d’avoir cette réunion », a-t-elle expliqué.

Et de poursuivre : « J’ai aussi aujourd’hui, rencontré M. Fayulu, l’autre candidat de l’opposition, pour aussi continuer à jouer le rôle que je joue avec toutes les parties prenantes en Rdc, d’accompagner ce processus et d’aider à ce qu’on ait une opposition aussi constructive qui peut jouer un rôle positif. Je crois que le samedi il va s’adresser à la population, c’est aussi un processus à accompagner. Comme vous savez, c’est très important que les Congolais, quel que soit leur position, leur posture, la légitimité de leurs actions c’est surtout de le faire de façon paisible, d’avoir des relations civilisées entre partenaires. Et c’est quelque chose que j’ai essayé de plaider. J’espère qu’avec le temps, on y arrivera ».

Quant aux critiques lui adressées sur le net, elle affirme qu’elle les trouve normales puisque c’était une période tellement passionnelle et passionnée pour les Congolais. « Donc, je ne les prends pas personnellement et je tiens plus rigueur à personne », a-t-elle dit.  Après son mot introductif, Mme Leila Zerrugui a répondu aux questions des journalistes. Tant sur le volet politique, sécuritaire, humanitaire, que de l’avenir de la Monsuco en Rd Congo.

Quant aux derniers développements de la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la Rdc, la patronne de la Monusco a déclaré ce qui suit : « Les FARDC et la Force de la Monsuco sont des partenaires. Elles travaillent ensemble. Il y a eu des mouvements d’un groupe armé qui se déplaçait du Nord-Kivu vers le Sud-Kivu. L’attitude très positive et très responsable des autorités congolaises c’est de nous avoir eu cette information. On a des groupes armés qui se déplacent avec des familles, avec des réfugiés, avec des enfants. Nous voulons nous assurer : nous ne voulons pas que nous Congo, être une base arrière pour déstabiliser un pays voisin. C’est attitude extrêmement positive que nous pouvons tous la saluer. Nous voulons l’appui de la Monusco pour une réponse qui doit utiliser tous les moyens ».

Concernant les relations entre la Monsuco et le nouveau pouvoir congolais, la représentante du secrétaire générale de l’ONU en Rdc s’est plutôt montrée rassurante : « Nous avons un nouveau gouvernement qui va bientôt définir ses priorités par rapport aux étapes à venir. Nous devons nous inscrire dans cette nouvelle perspective. Il y a des opportunités qui se présentent. Nous sommes là pour appuyer. C’est pourquoi j’ai rencontré hier le Président pour lui dire que nous sommes à votre disposition. Dites-nous qu’est-ce qu’on peut faire ensemble. Nous allons travailler dans le cadre d’un prochain mandat de la Monsuco. Et je ne crois pas qu’on est dans une logique de main tendue. Je crois que nous allons travailler ensemble ».

Lepetit Baende

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Mme Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC a animé le tout premier point de presse de son Institution. Elle a commencé par émettre le vœu que l’année 2019 sera l’année de la stabilité, de l’unité et du démarrage vers un avenir meilleur, le développement de ce pays, la construction des relations avec aussi le reste du monde, avec les voisins qui vont vous permettre de continuer le processus de construction de l’Etat, l’Etat national, l’Etat moderne de la République démocratique du Congo, l’Etat que Lumumba souhaitait, pour lequel il est décédé.

« Donc, j’espère que, comme je dis à chaque fois, quand j’ai eu la chance de venir dans votre beau pays, je serai au moins témoin de ce processus. Je sais que ce n’est pas toujours linéaire, la construction de l’Etat, ce n’est jamais comme cela, ce sont des petites avancées. Et donc, à chaque fois, il faut évaluer le progrès, regarder ce qui reste à faire, faire aussi une rétrospective pour dire qu’est-ce qu’on aurait dû mieux faire, comment la prochaine fois ne pas refaire les mêmes erreurs. Et c’est cela », dit-elle, avant de se demander, comment je vois personnellement ce qui vient de se passer ?

Et de répondre qu’en dépit de tous les griefs que chacun de vous peut avoir, peut-être les insatisfactions des uns, la joie des autres, etc. Je pense que nous étions témoins d’une période historique de votre pays. Nous avons vécu des moments difficiles, des moments d’angoisse, d’inquiétude, de préoccupation, sur qu’est-ce qui va se passer, comment va être le lendemain, etc.

Je pense que-, je tiens à le dire devant vous, même si vous n’êtes pas d’accord avec moi, je le dis quand même-, je pense que le peuple congolais a démontré une maturité extraordinaire. Je pense que le peuple congolais a été patient avec son élite, avec ses représentants politiques avec ses institutions. Il a été patient, il a aussi été, de mon point de vue, conscient des enjeux, des risques et de l’importance de ce qui est en train de se passer dans ce pays. Et il a été à la hauteur de défis. Et cette dimension historique va aussi impacter les étapes futures et nous avons tous la responsabilité de faire en sorte que cette étape soit accompagnée et que nous jouions un rôle positif pour aider les Congolais à construire ce qui est le fondement de l’Etat-nation, de l’Etat moderne congolais.

Et de renchérir, je devais vous voir hier, mais je viens aujourd’hui parce que hier j’ai rencontré, pour la première fois, le nouveau Président de la République dans ses nouvelles fonctions, pour échanger avec lui, pour aussi lui dire que la MONUSCO qui est un partenaire des institutions de la République, du Gouvernement congolais, et nous mettons à notre disposition nos capacités pour appuyer la RDC là où les nouvelles autorités décideront que ce sont leurs priorités. Donc, c’était pour moi important, c’est aussi une période, comme vous le savez, où on a aussi une délégation du Conseil de sécurité qui vient pour examiner le futur mandat de la MONUSCO. Ce soir, je briefe le Conseil de sécurité et en mars, nous aurons le nouveau mandat.

Donc, c’était aussi important pour moi d’alerter les autorités sur cela pour qu’elles puissent aussi nous dire ce qu’elles pensent et puis, je pense que la délégation du Conseil de sécurité va rencontrer les autorités quand elle reviendra de l’est [du pays] le samedi certainement. C’était important d’avoir cette réunion.

Leila Zerrougui échange avec Martin Fayulu

Elle dit avoir aussi rencontré M. Fayulu, l’autre candidat [présidentiel] de l’opposition et aussi pour continuer à jouer le rôle que je joue avec toutes les parties prenantes en RDC, d’accompagner ce processus et d’aider à ce qu’on ait une opposition aussi constructive, qui peut jouer un rôle positif.

« J’ai eu des discussions [avec lui], le positionnement aujourd’hui. Je crois qu’ils vont avoir une réunion dans deux ou trois jours. Je crois que samedi ils [membres de l’opposition] vont s’adresser à la population. Donc c’est aussi un processus, accompagner et s’assurer, comme vous le savez, c’est très important que les Congolais, quelles que soient leur position, leur posture, la légitimité de leur action, c’est surtout de le faire de façon paisible, d’avoir des relations civilisées entre partenaires, et c’est quelque chose que j’ai essayé de plaider. J’espère qu’avec le temps, on y arrivera ».

Tshisekedi va-t-il maintenir les mêmes exigences que son prédécesseur ?

A la question du retrait progressif des troupes de la Monusco, la presse a voulu savoir si les mêmes exigences seront maintenues. Et Mme  Leila Zerrougui  de trancher qu’il revient au nouveau président de la République de répondre à cette question. « Je ne veux pas vous dire ce qu’il m’a dit, ce n’est pas à moi de le dire. J’ai rencontré le Président, nous avons discuté du mandat, il a d’autres choses beaucoup plus importantes qu’il est en train de faire, il prépare son équipe, il prépare ses priorités, il considère, il l’a dit dans son discours, que la MONUSCO est un partenaire avec lequel il veut travailler », dit-elle, avant d’ajouter que c’est clair que la Mission n’est pas là pour la vie, elle est là pour aider ce pays à aller de l’avant, une fois que les choses sont construites, on partira. Et le Gouvernement discutera avec nous, avec le Conseil de sécurité.

Et de préciser que même le président Kabila n’a pas dit qu’il faut aller en 2020, il n’a pas dit ça, il a dit il faut envisager [le départ], la Mission doit commencer à réduire et à partir. Je pense qu’on va travailler avec le Président, avec les autorités qui seront désignées, on va faire une évaluation de la situation et après, toutes les autorités décideront en discussion avec le Conseil de sécurité. Ce n’est pas nous qui décidons, c’est entre le Gouvernement et le Conseil de sécurité. Je l’ai déjà dit aussi bien au Président sortant qu’à toutes les personnes qui posent cette question : une mission de maintien de la paix est déployée dans un pays lorsque le Conseil de sécurité estime que la situation présente une menace contre la paix à la sécurité mondiale, internationale. Si cette définition n’est plus là, les problèmes internes ne sont pas gérés par une mission de maintien de la paix.

Donc, on travaille, c’est pour cela [qu’il y a] l’éradication des groupes armés, l’assainissement des relations entre les pays voisins…tout cela permet que la RDC devienne un Etat normalisé, qui peut avoir des problèmes, des manifestations, l’opposition n’est pas d’accord, c’est des choses qui existent dans tous les pays du monde. C’est la présence des groupes armés, des groupes armés étrangers, des menaces etc., qu’il faut éradiquer. Je pense qu’on va s’entendre sur cela avec les autorités.

JMNK

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(De g. à dr.) Yukuo Murata, Hiroshi Karube et Yuho Takagi /Ph. Ambajp

L’ambassade du Japon en République démocratique du Congo  a organisé le 2ème séminaire sur le Japon à l’École Nationale d’Administration, ENA. Le rendez-vous a eu lieu à Kinshasa, le samedi 26 janvier 2019. Ce séminaire, qui fait suite au 1er séminaire tenu le 8 décembre 2018 avec la promotion « Fleuve Congo », s’est penché sur des questions spécifiques que connaissait la société japonaise et des mesures prises par les institutions publiques japonaises afin d’y faire face. Le thème retenu pour ce 2ème séminaire était : « le rôle de l’administration publique dans le développement socio-économique du Japon ».

Dans son allocution, M. Hiroshi Karube, Ambassadeur du Japon, s’est appesanti sur un des problèmes majeurs qui touchent actuellement le Japon et qui a de l’impact sur son développement socio-économique, à savoir  la baisse du taux de natalité. Il a en outre évoqué les mesures prises par le Gouvernement du Japon pour y faire face.

Pour sa part, M. Yuho Takagi, Chef de la section culturelle et de communication de l’Ambassade, a quant à lui axé son intervention sur l’éducation au Japon. Ce, partant de 2 postulats, à savoir Education comme pensée à la base de la société publique, et Education comme catalyseur de la capacité des ressources humaines indispensables au développement économique de toute nation.

Enfin, M. Yukuo Murata, Conseiller de l’Ambassade, intervenant en troisième lieu, s’est évertué à expliquer le rôle joué par l’Administration publique dans le développement socio-économique du Japon.

Le séminaire s’est enfin clôturé par une séance des questions-réponses entre les intervenants et les élèves de l’ENA.

Emmanuel Baibanga