404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 918

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

par -
0 119
Une vue du siège central de la commission électorale nationale indépendante sur le boulevard du 30 juin. Ph.tiers

Le fichier électoral de la Ceni assure désormais le principe légal de l’ unicité de l’ électeur.  Après les opérations de nettoyage, près de 4,5 millions de doublons ont été détectés et radiés de la base de données de la centrale électorale.  A coté de ces chiffres qui font froid dans le dos, il ressort aussi que près de 902.290 mineurs ont été enrôlés lors des opérations de refonte du fichier électoral, ils ont été eux aussi radiés de la liste des électeurs.

Dans les statistiques présentées vendredi à la presse par le bureau de la centrale électorale, la province du Sankuru s’ adjuge la grosse part en se plaçant à la tête des provinces qui ont  réalisé le plus grands score de radiés. Le Sankuru n’ est pas la seule province, il vient légèrement devant la province sœur de la Tshuapa et celle de la lomami.

L’ actuel fichier  consolidé ne compte plus que 40.287.387 millions d’ électeurs valables et ne reprend pas les enrolés multiples ni ceux qui ne répondent pas aux critères d’enrôlement et de participation aux votes. La ville de Kinhasa se place en tête avec le plus grand nombre d’enrôlés soit 4.557.019 enrolés suivie des provinces du Nord et Sud-Kivu, le Haut-Katanga et la province de l’ Ituri.

Du coté des doublons, ils ne resteront pas impunis. Le  président de la Ceni a annoncé son intention de transférer leurs dossiers  au procureur général de la République pour que justice soit faite.

@Tatu

 

par -
0 106

Cela n’arrive pas tous les jours qu’une organisation réputée hostile au pouvoir en place à Kinshasa se mette à lui faire des éloges. Dans un rapport, plutôt surprenant pour certaines officines occidentales, l’ONG multinationale, International Crisis Group a félicité le gouvernement congolais pour des progrès notables enregistrés dans le cadre de la préparation des élections couplées, présidentielle et législatives nationales en décembre 2018.

Pour illustrer la détermination du régime en place d’organiser les élections, ICG reprend au compte de Kinshasa, quelques éléments qui prouvent à suffisance que les élections sont irréversibles. Il s’agit de la publication du calendrier électoral, la promulgation de la loi électorale par le chef de l’État, la refonte du fichier électoral etc…

Fort de ces éléments précités, les rédacteurs dudit rapport trouvent que « la dynamique a changé, et les élections pourraient se tenir comme annoncé à la fin de l’année ».  Mais le pessimisme du groupe d’ experts se heurte à quelques inquiétudes essentiellement d’ ordre logistique et organisationnel. L’ organisation non gouvernementale qui redoute un manque de transparence  sollicite  notamment du gouvernement, la sécurité pour tous les candidats et le financement de l’ ensemble du processus. A la commission électorale nationale indépendante, ICG recommande la certification de la machine à voter et limiter aussi son déploiement.

Le porte-parole du gouvernement n’ a pas souhaité commenter ce rapport. Pour Lambert Mende, le gouvernement ne fait que le devoir lui reconnu par la constitution.

 

@Tatu

Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD. Ph.tiers

Sa nomination fin février au secrétariat permanent du parti présidentiel avait fait enfler la polémique au point que certains voyaient déjà en lui, un potentiel dauphin de Joseph Kabila. Remplacé au gouvernement pour devenir la deuxième personnalité du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary s’était automatiquement ajouté sur la liste très serrée d’éventuels candidats de la MP à la présidentielle, mais le suspens n’a pas eu longue vie.

Invité ce matin du très polémiste Christophe Boisbouvier sur Rfi, l’ enfant terrible de Kabambare n’a pas eu sa langue dans la poche.  A la question de savoir s’il sera candidat à la présidentielle, le numéro 2 du PPRD y est allé sans détours. « Je serai candidat député national dans la circonscription de Kabambare dans la province du Maniema.  J’ai déjà été élu là-bas deux fois. Je suis député national, je serai encore candidat à ce poste-là. », a-t-il tranché.

Une précision qui vient couper l’herbe sous les pieds de ceux qui amputaient des intentions présidentielles à cet ancien gouverneur du Maniema.  Alors que le suspens demeure, Shadary préfère temporiser. « ça fait partie de notre stratégie », se défend- il. Et d’ajouter « Chaque chose a son temps. Nous allons nous déterminer à l’heure indiquée par le calendrier électoral».

Il faut dire que quelques deux mois  nous séparent encore de la date limite pour le dépôt de candidatures. Le chronogramme de la centrale électorale fixe cette opération jusqu’au 25 juillet. A ce sujet, Ramazani Shadary renvoie la responsabilité au congrès du parti qui doit se tenir incessamment pour désigner les candidats PPRD  à tous les niveaux.

Concernant d’ autres prétendants dans la course à la candidature, l’ ancien patron de la territoriale   joue plutôt à la prudence.   « On ne connait personne jusque-là, on va se réunir pour désigner les candidats à tous les niveaux », explique-t-il avant de rappeler la détermination du président Kabila à respecter la constitution.

@Tatu

Une vue de Moise Katumbi, opposant congolais et candidat déclaré à la présidentielle du 23 décembre en RDC. Ph.tiers

Le ciel s’assombrit chaque jour Moise Katumbi. Dans la tourmente, le candidat déclaré d’ ‘’Ensemble pour le Changement’’ pourrait ne pas être admis au match amical voulu par son challenger et allié, Félix Tshisekedi, au regard des proportions que prennent l’affaire de sa surprenante nationalité italienne.

Alors qu’une information judiciaire a été ouverte contre l’ ancien gouverneur par le parquet de la République pour « faux et usage de faux », le secrétaire permanent du PPRD a été lui un peu plus tranchant sur le sort du président du tout puissant Mazembe. Invité de Christophe Boisbouvier sur la très suivie RfI Afrique, Ramazani Shadary trouve gravissime, la révélation sur la nationalité italienne de M.Katumbi. « Non, il est définitivement bloqué », s’émeut-il.

Selon un courrier de la mairie italienne de San Vito dei Normanni, adressée à Jeune Afrique, Moise Katumbi a bien été détenteur de la nationalité italienne entre 2000 et 2017. De quoi étonner Shadary qui s’interroge « Comment pourra-t-il encore se représenter ? », allusion faite aux très attendues élections présidentielles et législatives de décembre 2018.

L’étau se resserre dangereusement autour de lui mais l’autorité morale du G7 garde encore une marge de manœuvre. Tout ne semble pas  perdu pour Moise Katumbi qui peut toujours se présenter à la magistrature suprême s’il recouvre sa nationalité d’origine. A cette question, Shadary rétorque « Il sera bientôt condamné ».

Au regard de la tournure que prennent les choses, le secrétaire permanent du parti présidentiel estime que « tout est fini » pour Moise Katumbi. Pour M.Shadry, en voulant tout gagner, l’opposant a tout perdu.

Il faut noter que cette affaire vient s’ajouter à d’ autres dossiers judiciaires qui éclaboussent le prospère homme d’ affaires. Poursuivi en 2016 pour actes attentatoires à la sureté de l’ État dans l’ affaire mercenariat, Moise Katumbi a été également reconnu coupable et condamné à trois ans de prison dans une affaire immobilière l’ opposant à un sujet grec, Emmanuel Alexandre Stoupis.

Jean Pierre Kayembe

par -
0 83

Les prix des produits alimentaires remontent pour le deuxième mois consécutif, a indiqué jeudi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans un communiqué. L’indice de la FAO montre que les prix du blé, du maïs et des produits laitiers sont en grande partie derrière cette forte hausse notée au mois de mars dernier. En mars, l’Indice affichait une moyenne de 172,8 points, soit 1,1% de plus qu’en février et 0,7% au-dessus de son niveau de l’année dernière.

Les prix des céréales continuent donc sur leur lancée observée en début d’année avec une hausse de 2,7% de son niveau par rapport à février, tout en étant 12,1% au-dessus de son niveau de mars 2017. Pour l’agence onusienne, les prix du blé ont principalement augmenté en raison des inquiétudes liées aux conditions climatiques, avec notamment une période de sécheresse prolongée aux Etats-Unis et un temps froid et humide dans certaines régions d’Europe. Les prix du maïs se sont consolidés grâce à une forte demande mondiale et à de mauvaises perspectives de récoltes en Argentine.

Hausse du prix du beurre

En outre, les prix des produits laitiers sont en hausse de 3,3% en mars, alors que la forte demande mondiale pour ces produits a contribué à faire augmenter les prix du beurre, du fromage et de la poudre de lait entier. L’Indice FAO des prix de la viande est demeuré globalement inchangé depuis février, alors que les prix de la viande bovine ont baissé et que ceux de la viande ovine et de la viande de porc ont connu une hausse grâce à de fortes demandes d’importation, en particulier en provenance de Chine.

Par contre, le prix du sucre a baissé de 3,4%, soit 27,5% en moins que son niveau de mars 2017, une situation qui s’explique surtout par des disponibilités à l’exportation plutôt importantes. Légère diminution notée également sur les prix des huiles végétales en raison de la baisse des prix des huiles de soja, de colza et de tournesol. Mais dans le même temps, les prix de l’huile de palme ont augmenté du fait de perspectives faisant état d’une reprise des importations européennes de biodiesel fabriqué à partir d’huile de palme en Indonésie. Toutefois selon la FAO, la baisse des cotations des prix du sucre et de la plupart des huiles végétales a plus que compensé la hausse de celles du maïs, du blé et de la majorité des produits laitiers.

Des perspectives restreintes pour la production céréalière

Cette année, la FAO prévoit néanmoins une baisse de la production mondiale de maïs et de blé, en se basant sur ses prévisions précoces. Les dernières prévisions de l’agence concernant les stocks mondiaux de céréales à la fin des saisons de culture en 2018 tournent autour des 748 millions de tonnes, soit presque 4% de plus que l’année dernière, un chiffre qui marque également un nouveau record dû à la hausse des prix du blé. Cet important report devrait avoir pour effet d’atténuer les impacts du déclin de la production mondiale cette année.

Parmi ces perspectives dans le domaine céréalier mondial en 2018, la production mondiale de blé devrait baisser pour atteindre les 750 millions de tonnes, soit près d’un pour cent en dessous de son niveau record atteint l’année dernière. Les prévisions suggèrent que la production américaine pourrait rebondir après son déclin en 2017, tandis que la production en Chine, en Inde, et en Russie pourrait retomber après une année record. La production de ces céréales secondaires devrait également baisser par rapport au niveau record enregistré en 2017, cela est dû aux mauvaises conditions climatiques en Argentine, au passage de la culture de maïs à celle de soja au Brésil et à une réduction des plantations en Afrique du Sud.

Il faut rappeler qu’en 2017, la production céréalière mondiale a atteint un niveau record, enregistrant une hausse de 33 millions de tonnes par rapport à 2016 et lui faisant atteindre 2 646 millions de tonnes, selon les dernières estimations du Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, également publié aujourd’hui.

(JMNK)

par -
0 90

Le Forum économique (FOREC) de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Kinshasa, a organisé une conférence débat sur l’impact de l’amélioration du climat des affaires et son incidence sur la situation globale des affaires en RDC. Cette conférence qui s’est tenue jeudi 29 mars 2018 à l’université avait pour orateur, le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, M.  Anthony Nkinzo Kamole.

L’amélioration du climat est l’un des principaux axes de communication de l’ANAPI. Et le Directeur général l’a encore rappelé, précisant que son objectif principal demeure des avancées positives dans le classement Doing Business. Pour cela, le pays doit être davantage attractif quant aux conditions offertes aux investisseurs. Et certainement grâce à l’appropriation des réformes et l’engagement de tous, le pays pourra se hisser vers le top des pays les plus attractifs.

Pour cela, le pays a adopté une démarche concrète qui consiste en la réalisation des réformes pertinentes nécessitant l’implication de tous pour leur mise en œuvre, afin de produire un impact positif sur l’entrepreneur et ses activités. Aujourd’hui, la République Démocratique du Congo a gagné deux places, au regard de ces cinq années de stagnation. Ceci traduit qu’avec de la volonté, du travail, de la rigueur, de la persévérance, c’est possible.

Pour le Vice-doyen de la Faculté d’Economie, le Professeur Mangalu qui était présent à cette conférence, cette initiative du FOREC est une réussite en ce qu’elle permet au corps scientifique de prendre connaissance sur les réformes opérées par le Gouvernement, et aux étudiants de se faire une idée concrète du monde professionnel.

Cette conférence modérée par le Professeur Bilolo de la même Faculté, a suscité une série de questions qui ont alimenté les échanges entre le DG de l’ANAPI et un grand nombre d’étudiants. Le Directeur général de l’ANAPI était accompagné pour la circonstance de Mme le Directeur Général Adjoint de l’ANAPI, Rose Dorée Bokeleale ; du Directeur en charge du climat des affaires et du sous-directeur en charge du Marketing, ainsi que du chargé de communication.

(JMNK)