404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 550

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

De gauche à droite, Mme Desy Furaha, M. Jeff Pambi et au centre M. Dieudonné Mushagalusha, suivi de Mme Chantal Kidiata et M. Nzamba Gabriel, tous experts de la société civile/Ph. Pius Romain Rolland

C’est dans une des salles de la Paroisse de Fatima à la Gombe, que le Panel des Experts de la Société civile a, dans une déclaration publique dénoncé le non-respect des engagements financiers de la Communauté internationale au processus électoral, en République Démocratique du Congo. Une situation embarrassante pour ce panel Panel qui, en toute franchise a reconnu la délicatesse, la sensibilité et la fragilité de la Rdc à la veille des élections. A l’occasion, il a invité les professionnels des médias, du fait de leur influence dans l’opinion à œuvrer  pour la paix, la concorde et la cohésion nationale. Sans quoi, il y a risque réel que la Rdc s’effondre dans les gouffres, si on prend en compte les multiples agitations, les menaces et complots interne et externes. « Sachant que le cœur de tout congolais et l’esprit de notre population ne font que vibrer au rythme du processus électoral, il est de notre droit, société civile partie prenante au processus électoral, d’une part, et d’autre part, il est de notre devoir en tant que citoyen de pouvoir s’arrêter un peu et s’interroger où allons-nous et qu’attendons de ce processus ? » s’est interrogé Dieudonné Mushagalusha.

Il sied de noter que la plus grande et pertinente question reste celle de savoir : avec qui faire route ensemble pour arriver à cette destination, qui n’est autre que la tenue de bonnes élections, justes, transparentes, apaisées, démocratiques et crédibles », a-t-il dit.

Pour le Panel des experts de la société civile, peu importe les lunettes que chaque acteur peut apporter, le processus électoral avance surement vers les élections, malgré les nombreux impondérables. Si ce processus avance, c’est grâce à la vigilance, à l’engagement et la détermination du peuple congolais, en plus de la volonté de Dieu.

A cet effet, le Panel a reconnu l’appui logistique et financier du Gouvernement de la République, seul levier qui permet aux animateurs de la Centrale électorale de pousser cette machine vers l’avant, et à ce jour, la Ceni a déjà atteint près de 32 millions d’enrôlés sur le 42 millions attendus. « Cependant, ce succès que tout homme scientifique et intellectuel doit reconnaitre sportivement suscite un certain nombre de questionnements pour savoir, parmi les partenaires de la Ceni, qui a fait quoi pour qu’on en arrive à ce résultat », s’interroge le porte-parole Dieudonné Mushagalusha.

Des partenaires fiables pour la Ceni

Sur quel partenaire la Centrale Electorale doit-elle compter et s’assurer de son accompagnement dans le processus électoral ? Question difficile à répondre mais facile à discerner. Il faut noter cependant, que la Ceni dispose de trois partenaires  principaux, notamment le Gouvernement de la République, la Communauté internationale, les partis politiques et la société civile.

A cet effet, le Panel des experts de la société civile note avec satisfaction et de manière rationnelle et positive l’appui du gouvernement de la République dans le respect de l’échéance du décaissement effectué en faveur de la Ceni. C’est grâce à cet appui, dit le Panel des experts que nous avons le résultat de 32 millions d’enrôlés.

Quant à la société civile et aux partis politiques, les uns comme les autres étant à la fois bénéficiaire et acteurs jouent pleinement leur rôle avec la volonté manifeste de mobiliser, sensibiliser et éduquer la population congolais à s’approprier du processus électoral et au-delà de tout cela, ils vont de l’observation et accréditation de témoins.

Au lieu de financer, la Communauté internationale joue au double jeu

Le Panel des experts de la société civile a fait savoir à l’assistance, que selon les Nations Unies, la Communauté internationale avait pris des engagements de fournir non seulement des moyens nécessaires au processus électoral tant au niveau de la Ceni que de leurs organisations, mais aussi d’accompagner ce processus jusqu’à son aboutissement heureux qui n’est autre que la tenue des élections justes et crédibles. « A voir de plus près, tout observateur averti ne peut s’empêcher de conclure aujourd’hui que la communauté joue un double jeu. D’une part, elle fait pression et exige coute que coute la publication d’un calendrier électoral, du reste, qui est une bonne chose pour éviter à ce que les politiciens continuent à se maintenir au pouvoir en dehors des élections, mais aussi nous éviter que ceux de l’opposition qui ont perdu la confiance du peuple accèdent à des postes par voies non démocratiques au travers des conciliabules qui vont à l’encontre du peuple congolais », a-t-il fait cette mise au point.

D’autre part, le Panel des experts de la société civile n’arrive pas à comprendre que cette même communauté internationale qui sait pertinemment bien les défis qu’il faut surmonter pour la tenue rapide et effective des élections ne disponibilise pas les moyens prévus quant à ce, pour qu’enfin ce calendrier auquel elle tient coute que coute soit rendu publique, une fois ces obstacles surmontés. « Au lieu d’aider la société civile dans sa globalité, la communauté internationale privilégie d’amener les organisations de chez elle pour venir consommer l’argent en République Démocratique du Congo au nom du processus électoral. Les quelques organisations qui bénéficient de miettes de ses partenaires, les reçoivent dans le cadre d’une orientation claire qui rentre dans la politique générale de leur pays vis-à-vis de ce qui veulent de la République démocratique du Congo et non par amour à notre pays et moins encore à nos enfants. Il est clair que cette manière d’agir contribue à petit feu à créer un désordre dans notre pays pour que la Communauté internationale continue à bénéficier et à tirer du lait chaud dans cette vache laitière qui n’est autre que la RDC », ont déploré les experts du Panel de la société civile.

C’est alors, que le Panel des experts de la société civile exhorte à comprendre bien que le processus ne pourra aboutir aisément que si les Congolais travaillaient pour sa consolidation et sa protection, étant donné que la Communauté internationale y tire beaucoup de millions de dollars. Le cas de la contradiction de Maman Sidikou de tout le temps en dit plus, a insisté le porte-parole Dieudonné Mushagalusha.

Des chiffres prévus non décaissés en faveur du processus électoral

Dire et faire, deux choses rarement à respecter par la communauté internationale elle fait croire qu’elle soutient le processus électoral en RDC, en réalité elle ne dispose d’aucun moyen quant à ce, son objectif étant de faire de la République Démocratique du Congo, la seconde Libye ingouvernable, en vue de tirer les dividendes des matières précieuses tant recherchées pour soutenir leurs économies en ailes de papillons

A cet effet, le Panel des experts de la société civile a indiqué chiffre à l’appui que de la logistique et du déploiement de la Monusco, il est prévu une somme de 73.000.000 de dollars, et qu’en réalité sur terrain, le cas de l’ancienne province de Bandundu, le constat est tout autre.

Quant à l’appui technique à la Ceni, 10.226.361 dollars sont prévus et repartis entre le Canada (3.500.000$ pour le compte du Pacec) ; l’Union Européenne (1.657.950 pour le compte du Pacec, et 1.215.830 pour le compte de  l’expertise directe à la Ceni) ; l’Usaid (2.400.000$ pour le compte du Pnud) ; la Suède (426.246 pour le compte du Pacec), le Pnud (2.000.000 pour le compte du Pacec.

Quant à l’éducation civique et électorale, le Panel des experts de la société civile relève  que le Canada devrait disponibiliser 7.001.557 dollars au développement et Paix ; tandis que l’Union européenne 2.763.250 dollars et le Dfid 4.340.000 dollars pour le compte de couterpart international enfin l’Usaid 15.186.005 dollars.

Par contre la Suède a prévu dans son enveloppe une somme de 3.400.000 dollars : 1.100.000 dollars sont consacrés au Centre Carter ; 800.000 à la Fondation Hirondelle et 1.500.000 dollars à diakonia Rdc

Par ailleurs, la Belgique dans son enveloppe, il est prévu une enveloppe de 1.077.667 dollars, repartie entre 221.060 pour la fondation Hirondelle ; 353.696 $ recic ; 265.272$ aeta via et 237.639 aeta via cncd, aucune somme d’argent n’est décaissée. Si elles le sont, elles ne sont pas arrivées à destination prévue, sinon gérées par les organisations mises en place par la communauté internationale elle-même.

Du côté du Genre et élections, il a été prévu 4.669.125 dollars pour le compte de la Suède, une partenaire dans le processus électoral, réparties en quatre rubrique, dont 458.525 $ pour le compte de la Monusco ; 500.000$ pour le compte du Centre Carter ; 1.00.000 $ pour le compte de Diakonia RDC et 2.210.600$ pour le Compte de l’Onu Femmes conformément à la Résolution 13-25.

Quant au jeune et élection, le Dfid/Ukaid prévoyait 310.000 dollars pour le compte de la Fondation Hirondelle ; et l’appui juridique quant à la gestion des contentieux par  Freedom House une somme de 200.000 $ enfin la communication institutionnelle 250.000 dollars pour le compte de Pacec.

De toutes ces prévisions, aucune des organisations de la République démocratique du Congo en bénéficient. Ces enveloppes prévues par la communauté internationale sont gérées par les organisations mises en place par elle-même. D’où, la grande mobilisation de dénonciation du non-respect des engagements financiers de la Communauté internationale qui joue au double jeu : faire pression à l’organisation des élections d’une part, et d’autre part le non-financement dudit processus électoral. Une situation qui déplait le Panel de la société civile qui recommande au gouvernement de la République de doubler d’efforts pour continuer à donner de moyens à la Ceni, étant donné que cette question est d’ordre de la souveraineté nationale, mais aussi pour ne pas prêter le flanc aux ennemis de la RDC.

Et pour crédibiliser le processus électoral, la société civile va bientôt mettre sur terrain plus de 300 observateurs dans la ville de Kinshasa pour toute fin utile, une occasion qui mérite d’être saisie au bon pour tout ce qui aime le processus électoral en apportant un appui financier, logistique et matériel nécessaire.

(Pius Romain Rolland)

par -
0 65

Huit militaires congolais ont été condamnés jeudi 6 juillet à des peines allant de 12 mois à la prison à perpétuité pour le meurtre de civils au Kasaï dans le centre de la République démocratique du Congo. A travers ce verdict, la Rdc aura démontré qu’il y avait de quoi lui faire confiance, surtout dans l’enquête internationale telle que préconisée par l’ONU. Et ce, surtout que la Rdc s’était engagée à traquer tous les auteurs de ces crimes crapuleux pour qu’ils soient punis conformément à la loi.

Selon notre source, le Tribunal militaire de Mbuji-Mayi jugeait au total 9 militaires: deux ont été condamnés à 20 ans, trois à 15 ans, un à 12 mois, a déclaré à l’AFP Me Bashile, un avocat de la défense. Deux militaires en fuite ont été condamnés par défaut à la prison à perpétuité, et le neuvième a été acquitté. Ce procès avait fait suite à la diffusion d’une vidéo dans laquelle on voyait des militaires tirer sur des miliciens présumés, pour la plupart désarmés, dans le village de Mwanza Lomba, dans le Kasaï-Oriental.

Pour rappel, la manœuvre au Conseil des droits de l’homme à Genève consistait à faire passer la victime pour le bourreau. Alors que les auteurs des atrocités du Kasaï sont connus, et certains de leurs commanditaires identifiés, le souhait était d’entraîner le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à condamner la RDC. La stratégie consistait à imposer, au Kasaï, une enquête internationale dont les dés étaient pipés d’avance.

A Genève, les Congolais, soutenus par d’autres diplomates africains, ont démontré que l’Etat congolais était en mesure de contrôler la situation. Tant il est vrai que la justice du pays travaillait déjà à la détermination des responsabilités, afin de punir les auteurs à la mesure de leurs horribles forfaits.

Les pourfendeurs de la Rdc ont cru convaincre le monde entier à tenir le pouvoir de Kinshasa ˗ qui met tout en œuvre pour éradiquer les atrocités et l’idéologie sanguinaire « Kamwena Nsapu »,- pour responsable des massacres. Ici aussi, personne n’a été dupe. Les délégations congolaises sont rentrées à Kinshasa victorieuses, dans la mesure où, la cause défendue était non seulement juste mais aussi entendue.

(JMNK)

par -
0 68

La ville de Beni (en province du Nord-Kivu) s’est encore réveillée hier jeudi sous les coups des tirs à l’arme lourde et légère. Ces tirs ont été entendus entre 5h30 et 7h00 le matin de ce jeudi 06 juillet.  A en croire les sources du CEPADHO, des rebelles présumés May-May de la coalition du MNR venus du côté de Kalau (localité située à une dizaine des km de la ville de Beni) auraient réussi à contourner une position avancée des FARDC pour venir attaquer celle située à Maswata, une cellule du Quartier Rwangoma en Commune de Beu.

Des informations recueillies renseignent que les assaillants cherchaient à gagner le centre ville en passant par le Quartier Kalongo. Objectif, accéder à l’auditorat militaire et les autres lieux carcéraux pour y libérer les leurs. La contre offensive des FARDC ne s’est pas fait attendre. Alors que les rebelles tentaient d’incendier le camp militaire, ils ont été empêchés par le feu des tirs des FARDC. Un Officier supérieur joint par le CEPADHO a indiqué (sous couvert de l’anonymat) que l’on compte des morts et plusieurs blessés dans le rang de l’ennemi.

Les assaillants ont eu la souplesse d’évacuer leurs morts et blessés dans leur fuite, souligne notre source. Ils se seraient servis des motos dispobilisées pour la cause.  Toute fois, les rebelles n’ont pas réussi à évacuer le corps d’un d’entre eux qui était dans l’équipe de couverture. Le nommé Katembo Kitswanaluma Melchisédech, identifié ainsi suite à sa carte, est un May-May de 27 ans, habitant du village Kombo/Mwenye (Mandelya), en chefferie de Baswagha, dans le Territoire de Lubero.

Les FARDC délogent les ADF de Kainama

Pour l’instant, les FARDC contrôlent la situation. L’ennemi s’est enfui d’où il était venu.  Tout en félicitant l’armée du revers infligé à l’ennemi hier matin, le Cepadho rappelle que la menace reste encore perceptible. Cela du fait que les opérations en cours n’ont pas encore réussi à neutraliser les têtes pensantes et l’essentiel des troupes des rebelles. S’agissant des attaques en Groupement de Kainama auxquels l’on a fait allusion précédemment, l’on apprend que les renforts des FARDC venus sur place viennent de réussi à chasser les ADF des localités occupées hier mercredi.

Cependant avant de libérer les villages de Kainama, Kitsimba, Muziranduru, KAKUKA et   villages de Kainama, Kitsimba, Muziranduru, Kaku et Kusuyi qui étaient déjà conquises, les terroristes ADF les ont pillés de fond en comble. Le Centre de Santé de Kaynama a été littéralement pillé, toutes les boutiques dévalisées, ainsi que plusieurs habitations. Les assaillants qui se comptaient en plusieurs centaines (y compris des femmes et des enfants) ont emporté à la fois médicaments, matelas, articles de commerce, vivres, volaille et petit bétail, ainsi que des biens de valeurs trouvés dans les différents villages.

Quant au bilan humain, nous sommes encore en plein recoupement de nos informations. On craint qu’il y ait des morts de part et d’autre. Ce qui paraît être vérifié à ce stade, les assaillants auraient amené dans leur suite au moins 4 civils et abandonné deux de leurs corps tombés à Kainama.

(JMNK)

par -
0 73

Les choses vont de mal en pire dans la province de la Tshopo. Rien ne marche, témoignent plusieurs sources. En effet, les notables de cette entité accusent le gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale. Ils l’ont dit clairement au Chef de l’État Joseph Kabila qui les a reçus en audience mercredi dernier à Kisangani, indique François Okonda, correspondant de la Rtga World dans cette province.

Pour eux, ceux qui chapeautent les deux institutions ont mis la province en moule. Voilà pourquoi ils demandent au président de la République d’user de ses pouvoirs constitutionnels pour tout changer. Selon Jean Stanis Bilanga, porte-parole des notables de la Tshopo, le Chef de l’État Joseph Kabila a exprimé sa déception au vu de ce qu’il a trouvé à Kisangani après sa dernière visite il y a  une année. « Je suis en colère contre certains de mes collaborateurs pour avoir laissé la situation pourrir », dit-il. À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, conclut le chef de l’État. Les notables de la Tshopo sont sortis de l’audience très satisfaits et fondent leur espoir sur la promesse de Joseph Kabila en vue de remettre leur province sur les rails.

(JMNK)

par -
0 64

En réponse au conflit dans la zone du Grand Kasaï en République démocratique du Congo, l’organisation humanitaire internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a prodigué des soins de routine et d’urgence gratuits à 4200 patients, dans et aux alentours de la ville de Kananga (province de Kasaï-Central) ainsi qu’à Tshikapa (province du Kasaï).

Depuis le 10 mai, MSF a soigné 198 patients dans son service d’urgence de Kananga, une ville de 750 000 habitants dans la province de Kasaï-Central. Un tiers de ces patients avaient été victimes de violences. 107 patients souffrant de trauma ont été hospitalisés dans l’aile de l’hôpital général de Kananga gérée par MSF. La moitié de ces patients hospitalisés souffraient de blessures par arme à feu et 15% de blessures par arme blanche.

Cette aile de l’hôpital a été entièrement réhabilitée par MSF, qui a également augmenté sa capacité de prise en charge, passée de 25 à 49 lits, en construisant une nouvelle extension. Le service est maintenant entièrement géré par du personnel MSF, à la fois international et congolais, en tant que structure autonome et indépendante au sein de l’hôpital public. Tous les services médicaux prodigués par MSF sont gratuits.

“L’accord entre MSF et le ministère de la Santé précise que cette aile de l’hôpital et ainsi que les cliniques mobiles sont sous la responsabilité de MSF. Les services médicaux sont exclusivement basés sur les besoins, tels qu’évalués par des professionnels de santé. Les armes sont strictement interdites au sein de la structure, qu’elles soient en possession d’individus ou des forces armées. MSF assure une confidentialité médicale stricte, en accord avec l’éthique médicale », déclare Barbara Turchet, chef adjoint de mission MSF.

Depuis la deuxième semaine de juin, MSF travaille également à Tshikapa (province de Kasaï), soutenant trois centres de santé et un hôpital dans différentes zones de la ville. MSF y prodigue une aide médicale et humanitaire aux personnes dans le besoin, tels que les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes ou allaitant, les blessés et les personnes qui ont besoin d’une intervention chirurgicale d’urgence. Du 8 juin au 2 juillet, MSF a soigné 266 enfants souffrant de malnutrition dans deux centres d’alimentation thérapeutique ambulatoire et un centre de soins hospitaliers. Les équipes ont réalisé 787 consultations pour des enfants de moins de cinq ans, assisté 120 naissances, soigné 45 personnes blessées lors de conflit (parmi lesquelles 4 enfants blessés par balle et 10 enfants blessés par machette) et reçu 5 cas de violence sexuelle.

De plus, MSF gère une clinique mobile à Kananga ville ainsi que trois autres sur les axes principaux des zones rurales autour de la ville, en direction de Tshipaka et Demba. Cette clinique mobile a permis de prodiguer 2757 consultations médicales jusqu’à présent à des personnes qui ont fui leurs maisons pour la brousse. Cette semaine, les équipes MSF ont également lancé des activités médicales dans la périphérie de la ville de Tshikapa.

“Nous sommes conscients que nos activités restent insuffisantes face à l’ampleur des besoins que nous soupçonnons, et nous recherchons des moyens d’accroitre notre réponse médicale et humanitaire », dit Nicolas Papa Chrysostomou, coordinateur d’urgence MSF à Tshipaka.

Dans la province de Dundo en Angola, MSF travaille depuis les trois derniers mois dans deux camps de réfugiés, Mussengue et Cacanda, abritant plus de 27 000 réfugiés venus du Kasaï. Les équipes ont mis en place deux cliniques mobiles où 1200 consultations médicales ont été menées, et soutiennent également l’hôpital pédiatrique (concentré sur la malnutrition parmi les enfants de la communauté réfugiées ainsi que les cas adultes sévères). MSF a récemment finalisé une campagne de vaccination pour plus de 5000 enfants (rougeole, fièvre jaune, polio et pentavalent) et a également travaillé pour la provision de l’eau et la construction de latrines, bien que l’eau et l’assainissement restent un défi.

(Prince Yassa/Cp)

par -
0 77

Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission européenne, a rencontré mercredi dans les après-midi, Léonard She Okitundu, Vice-premier ministre et Ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, afin de discuter de la situation dans le pays et des relations avec l’UE.

Au cours de la discussion, la Haute Représentante/Vice-présidente a tenu à exprimer l’importance attachée au partenariat entre l’UE et la RDC.  Elle a insisté sur le fait que la tenue d’élections transparentes et démocratiques dans les plus brefs délais représente le moyen de sortir d’une impasse politique aux graves retombées sécuritaires, économiques et humanitaires. Mme Mogherini a rappelé également l’ouverture de l’UE à discuter des options pour appuyer le processus électoral, à partir de la définition du calendrier électoral.

Mme Mogherini a souligné la nécessité pour la RDC de coopérer pleinement avec  les experts des Nations Unies pour enquêter sur les violations graves des droits de l’homme dans le Kasaï. Elle a enfin confirmé que l’UE continuera à apporter un soutien concret aux besoins des populations.

La Rdc se réserve le droit de riposter

Tut juste après le sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba,  le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale, Léonard She Okitundu s’est envolé vers la Belgique. A Bruxelles,  a été reçu mercredi dernier par la Haute Représentante et Vice-présidente de la Commission européenne. Selon notre source,  Mme Mogherini a considéré cette rencontre comme étant positive et constructive  dans les relations l’Union Européenne et la Rdc qui vont prendre un nouvel élan.

A en croire Léonard She Okitundu, Mme Mogherini a considéré cette rencontre comme étant positive et constructive. En plus, ajoute-t-il, nos relations avec l’UE vont prendre un nouvel élan à partir de cette rencontre et qu’on ne sous estime pas les capacités de la RDC de prendre par réciprocité des mesures restrictives à l’égard des certaines personnes européennes.

Dans le couloir du 6ème niveau de l’immeuble du service européen pour l’action externe, juste le temps d’une poignée de main entre le chef de la diplomatie congolaise et la  Haute Représentante et Vice-présidente de la Commission européenne, l’audience se tient loin des cameras.  Dans un échange sans détour, Federica Mogherini et Léonard She Okitundu ont abordé les dossiers sensibles. Face aux sanctions jugées illégales, le pays de Lumumba se réserve le droit de riposter et s’en réjouit et poursuit la bataille au nom de l’Indépendance et la dignité de l’Afrique.

(JMNK)