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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Informé de la publication du rapport de la mission effectuée en juin dernier en Angola auprès des réfugiés ayant fui les événements sanglants dans les provinces du Kasaï, le Gouvernement de la Rdc ne comprend pas comment cette structure de l’ONU peut violer sa propre Résolution prise à l’occasion de la 25ème Session du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies à Genève. Voilà qui pousse le Gouvernement congolais à qualifier de « prématurée et inopportune » la publication d’un quelconque rapport sur des témoignages peu crédibles, non vérifiés et recueillis unilatéralement par le Haut commissariat aux Droits de l’homme des Nations-Unies auprès des refugiés ayant fui la crise dans le Kasaï pour l’étranger. Pour lui, en effet, pareille démarche renforce les suspicions quant à la neutralité du Haut commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme et la volonté de certaines puissances étrangères hostiles à vouloir instrumentaliser ce dernier pour déstabiliser les Institutions congolaises en place. Au regard de tout ce qui précède, la Rdc ne s’en tient qu’aux dispositions pertinentes pré-rappelées de la Résolution 35/33 du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.

Plus de 250 personnes ont été victimes d’exécutions sauvages entre mars et juin au Kasaï, dans le centre de la République démocratique du Congo. Parmi ces victimes figurent 62 enfants, dont 30 avaient moins de 8 ans, indique un communiqué du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, publié vendredi dernier à Genève. Selon cette équipe d’enquêteurs onusiens, les exécutions ont été soit « extrajudiciaires » et commises par des agents de l’Etat, soit commises par des milices de tous bords ou des rebelles.

La violence qui sévit dans le Grand Kasaï, en RDC, a pris une dimension ethnique inquiétante. Selon le Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, les informations recueillies durant le mois de juin par une équipe d’enquêteurs des Nations Unies suggèrent que par leur nature et leur échelle, certaines des violations des droits de l’homme et abus commis pourraient constituer des crimes contre l’humanité.

Les exécutions ont été commises entre le 12 mars et le 19 juin, précise le Haut-commissariat, qui ajoute que sa Mission en RDC a recensé «au moins 80 charniers dans la région». Le rapport se fonde sur des entretiens menés par les enquêteurs avec 96 personnes, qui ont fui vers l’Angola voisin, pour échapper aux violences en cours au Kasaï. Les personnes interrogées ont indiqué que les forces de l’ordre locales et d’autres agents de l’État ont activement fomenté, alimenté et parfois même dirigé des attaques sur la base de l’appartenance ethnique.

L’équipe a vu des personnes gravement blessées ou mutilées, dont un garçon de sept ans amputé de plusieurs doigts et totalement défiguré. Une femme dont le bras avait été coupé a raconté comment elle a réussi à s’échapper, en se cachant plusieurs jours dans la forêt avant d’atteindre la frontière angolaise et d’être évacuée par les airs et transportée à l’hôpital. Certains réfugiés ont supplié l’équipe des Nations Unies d’écouter leurs témoignages, et deux des personnes interrogées sont décédées peu après, de leurs blessures.

« Les survivants ont évoqué les cris de personnes brûlées vives, la vision de leurs proches traqués puis abattus, et leur propre fuite, terrorisés », a d’ailleurs déclaré le Haut-commissaire aux droits de l’Homme Zeid Ra’ad al Hussein. « Ces bains de sang sont d’autant plus terrifiants qu’il semblerait que les populations sont toujours plus souvent ciblées en raison de leur appartenance ethnique », a-t-il ajouté. Face à l’ampleur des abus, le Haut-commissaire adresse un «avertissement très sérieux» au gouvernement de la RDC, «afin d’agir sans délai pour empêcher que cette violence ne bascule dans un processus de purification ethnique à plus grande échelle». Le chef des droits de l’homme de l’ONU appelle ainsi Kinshasa « à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’acquitter de son obligation première de protection des personnes de toutes origines ethniques dans le Grand Kasaï.»

L’équipe a aussi recueilli des témoignages de viols et d’autres formes de violence sexuelle. Tous les faits documentés par l’équipe de l’ONU impliquent des garçons et filles, âgés de 7 à 13 ans, engagés comme combattants par les Kamwina Nsapu. Des témoins ont également rapporté que des groupes de filles, les «Lamama», accompagnaient la milice, agitant leurs jupes de paille et buvant le sang des victimes dans le cadre d’un rituel magique censé rendre le groupe invincible.

Face à cette situation, les services du Haut-commissaire soulignent la nécessité pour l’équipe d’experts internationaux sur la situation dans la région du Kasaï, établie en juin dernier par le Conseil des droits de l’homme, de se voir accordé un accès sûr et sans restriction aux informations, aux sites et aux personnes nécessaires dans le cadre de leur mission.

Ci-dessous le communiqué de presse du Gouvernement :

(JMNK)

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Dans une réaction à la publication par Monsieur Zeid Rad/ad AI Hussein, Haut Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme à Genève du rapport de la mission effectuée en juin dernier en Angola auprès des réfugiés ayant fui les évènements sanglants dans les provinces du Kasaï, le Gouvernement de la RDC sous la signature de son Ministre des Droits Humains, Mme Marie Ange Mushobekwa a déclaré ce qui suit:

  1. Les autorités Congolaises ont reçu le 27 juillet 2017 ledit rapport du HCDH pour commentaires préalables là sa publication;
  2. A la suite des violences liées au phénomène Kamuina Nsapu, les autorités congolaises ont rappelé qu’elles avaient sollicité et obtenu de la 35ème Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies à Genève une assistance technique en vue de leur permettre d’identifier au moyen des enquêtes conjointes les auteurs présumés des violences et abus commis sur tout l’espace du Kasaï. Il s’agit de la Résolution 35/33 prescrivant au Haut Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme de dépêcher une équipe d’experts internationaux pour accomplir, conjointement avec les experts nationaux congolais et de l’Union Africaine la compilation des faits et des circonstances afin de les communiquer aux autorités judiciaires de la RDC dans le but de voir les auteurs de ces crimes déférés devant les juridictions compétentes de la RDC ;
  3. En exécution de cette Résolution, le Haut Commissaire a désigné le 19 juillet 20117 3 experts en chef et 19 autres experts pour le compte du Secrétariat Technique attendus en RDC pour le 3 septembre prochain, tandis que le Gouvernement congolais lui a communiqué le 27 juillet les termes de référence devant régir la collaboration entre les deux équipes;
  4. Vu ce qui précède, le Gouvernement congolais a donc jugé prématuré et inopportun à ce stade de publier un quelconque rapport sur des témoignages peu crédibles, non vérifiés et recueillis unilatéralement par le Haut commissariat aux Droits ce l’homme des Nations-Unis auprès des refugiés ayant à l’étranger fui la crise dans le Kasaï.

Pour le Gouvernement congolais, pareille démarche renforce les suspicions quant à la neutralité du Haut commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme et la volonté de certaines puissances étrangères hostiles à vouloir instrumentaliser ce dernier pour déstabiliser les Institutions Congolaises.

La RDC s’en tient aux dispositions pertinentes pré-rappelées de la Résolution 35/33 du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.

Fait à Kinshasa le 4 Août 2011

Lambert MENDE OMALANGA

 

Porte-parole du Gouvernement

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Face à d’interminables conflits armés, des populations congolaises contraintes aux déplacements internes et externes (ph tiers)

Où est la part de la RDC dans le concert des Nations ?

Incroyable mais vrai ! C’est la République Démocratique du Congo à travers son uranium de Shinkolobwe, dans le Grand Katanga qui avait mis fin à la deuxième guerre mondiale. En 1934, des rumeurs d’Anschlus, c’est-à-dire l’union de l’Autriche et de l’Allemagne, commencent à apparaitre. Le chancelier autrichien, Dollfuss, qui s’oppose) cette idée, interdit le parti Nazi autrichien. En juillet 1934, Dollfuss est assassiné par des pro-nazis. Dans la nuit du 29 au 30 juin 1934, Adolph Hitler fait éliminer ses principaux opposant voire concurrents au sein de son propre parti, comme le Général Von Schleicher, ancien chancelier, et Ernest Röhm, le Chef des SA. Cet événement, appelé la « Nuit  des longs couteaux », crée un climat de terreur vis-à-vis des opposants au régime et est bien reçu par les milieux les plus conservateurs ainsi que par certains grands industriels. Cependant en août 1934, le Président allemand Paul Von Hindenburg décède, et Adolph Hitler renforce son pouvoir en abolissant la Constitution de Weimar, puis supprime le poste de Président en s’autoproclamant « Führer », c’est-à-dire le « Guide ».

Par contre, en mars 1935, l’Allemagne annonce officiellement son réarmement et son arme atteint 400.000 soldats contre un maximum de 100.000 prévu par le Traité de Versailles, et de vastes programmes destinés à développer les forces aériennes et navales sont lancés. Adolph Hitler viole l’Accord et le Traité de Versailles.

En avril de la même année, la Conférence de Stresa réunit trois grandes nations d’Europe : la France, la Grande Bretagne et l’Italie, toutes ces nations condamnent l’évolution des choses en Allemagne. Néanmoins, aucune sanction réelle et efficace n’a été prise à l’encontre de l’Allemagne.

Par ailleurs, en mai 1935, la France, l’URSS et la Tchécoslovaquie concluent les différents traités d’alliances défensives. Et le mois suivant, soit en juin, la Grande Bretagne signe un traité avec l’Allemagne, par lequel la flotte navale allemande ne doit pas dépasser 35% de la flotte britannique, la Navy. En réalité, ce traité est une victoire diplomatique d’Adolph Hitler qui voit son réarmement reconnu par un autre Etat et signe un pied de nez au « front de Stresa ».

La faiblesse de la Société des Nations, actuelle Nations Unies

Tout est parti d’octobre 1935, lorsque l’Italie envahit l’Ethiopie, l’un des Etats indépendants de l’Afrique. Cette évasion n’avait pas été suivie de sanctions de la Société des Nations, l’actuelle Nations Unies pour contrer celle-ci. Elles ont été inefficaces, et des Etats comme la France avaient trouvé un accord avec l’Italie, dans cette évasion.

En 1936, l’Allemagne remilitarise la Rhénanie, sans grande réaction de la part des Etats membres de l’ancienne Société des Nations, actuelles Nations Unies. L’Allemagne renforce ainsi sa position stratégique en Europe, et viole l’une des clauses du Traité de Versailles. Les réactions des pays européens, en particuliers la Grande-Bretagne, ont été modérées. La même année, Adolph Hitler obtient la supervision de la politique étrangère de l’Autriche, en contrepartie de la garantie de sa souveraineté. De plus, il est décidé que les Jeux olympiques seront organisés à Munich, la capitale Allemande, en 1938.

Entre 1931 et 1936, le Japon avait fortement augmenté la part de ses revenus alloués au budget militaire, et souhaitait développer sa sphère d’influence. Donc, les tensions montent en Europe, mais également dans le Pacifique, et l’ancienne Société des Nations qui était impuissante à cette époque-là, tout comme aujourd’hui au service des puissances contre les Etats faibles, dont notamment ceux d’Afrique.

Parallèlement, le Premier ministre britannique prônait une politique d’apaisement, motivée par le souvenir de la Premier guerre mondiale, appelée  la « Der des ders » Adolph Hitler avait bénéficié de cette politique également lors de l’Anschluss en 1938, qui l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne, et également lorsqu’il a annexés les Sudètes, annexion approuvée par les Accords  de Munich, signés par la France, l’Allemagne, la Grande Bretagne et l’Italie, représentés respectivement par Edouard Daladier, Neville Chamberlain, Adolph Hitler et Benito Mussolini.

Déclaration de guerre

C’est le 23 août 1939, qu’Adolph Hitler alors qu’il prévoyait l’invasion de la Pologne, le Pacte Germano-soviétique est signé entre l’Allemagne et l’Union des Républiques Socialistes et Soviétiques, qui prévoyait un traité de non-agression entre les deux pays. Et le 1er  septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne, ce qui provoque la déclaration de guerre de la France et de la Grande Bretagne. C’est-à-dire la deuxième guerre mondiale.

La guerre pris 6 ans, occasionnant plus de 8 millions des morts et 21 millions des blessés, dont les causes de la Seconde Guerre mondiale sont très nombreuses, notamment les héritages de la Première Guerre mondiale, les tentatives pour établir une paix durable dans le monde et leurs échecs, puis la venue au pouvoir d’Hitler et son impact dans les relations interétatiques jusqu’au déclenchement de la guerre.

Pour y mettre fin, la Belgique, ancienne métropole de la République Démocratique du Congo vendit aux Etats Unis d’Amérique l’Uranium extrait de la mine de Shinkolobwe, dans le Katanga. Ces minerais utlra violent à la base de la fabrication de la bombe atomique, furent larguées sur Hiroshima et Nagasaki, notamment le 07 et 08 Août 1945, mettant ainsi un terme à la seconde guerre mondiale.

Cependant, l’opinion nationale et internationale ne cesse de se demander : quelles sont les dividendes que la République Démocratique du Congo tire de sa contribution à la fin de la guerre, bien que ses conséquences au Japon aient été perceptibles ?

L’apport de la République Démocratique du Congo dans le concert des nations est très significatif, sinon que la communauté internationale ne joue jamais franc jeu avec la patrie de Patrice Emery Lumumba.

(Pius Romain Rolland  )

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Comme ce n’est plus une actualité, l’honorable président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, séjourne depuis hier jeudi 03 août 2017 dans la ville d’Idiofa, sa terre natale qui se trouve être également son fief électoral, dans la province du Kwilu. Signalons en passant qu’un accueil plus que délirant lui a été réservé par une masse populaire sans précédent qui lui ont accompagné jusqu’à son enrôlement. Prêchant par l’exemple, le député réélu d’Idiofa a, à l’occasion, invité tous ses frères et sœurs de la contrée à l’enrôlement massif.

Après cette entrée triomphale et un accueil explosif ayant même paralysé hier la ville, le leader incontournable et incontestable d’Idiofa a débuté sa première journée de son séjour à Idiofa par des audiences qu’il a accordées tour à tour dans la matinée, à la délégation des députés provinciaux conduite par le président de l’Assemblée provinciale  du Kwilu. Puis à une autre délégation du comité territorial de sécurité, avant de conférer avec des chefs coutumiers, traditionnels et des groupements du territoire d’Idiofa.

A toutes ces délégations, Aubin Minaku avait un seul message envoyé par le Chef de l’Etat Joseph Kabila. Celui de rassurer que les élections auront bel et bien lieu dans le pays et à tous les niveaux. Il a, à cette même occasion, attiré leur attention pour que le territoire d’Idiofa ait beaucoup plus d’enrôlés et battre le record sur toute l’étendue du territoire. Message bien capté par les Chefs coutumiers, qui, ont à leur tour, soumis au speaker de la Chambre basse du Parlement leurs doléances.

Des audiences se sont poursuivies avec des délégations de différentes couches de la population. Après une courte pluie de bénédiction, le speaker de la chambre basse du Parlement, sans se reposer, a pris le chemin pour effectuer des visites.  Tout a débuté à la Base-vie de Musangu où l’entreprise chinoise Synohydro a installé le concassage des caillasses destinés à la construction de la route moderne asphaltée longue de plus ou moins 85 kilomètres et qui va relier la ville d’Idiofa à la Route nationale n°1, un projet soutenu par le Président de la République Joseph Kabila Kabange. On y fabrique également des salles, des buses et autres.

Très ému par l’état d’avancement, de ces travaux en cours, le député national Aubin Minaku s’est ensuite dirigé avec toute sa délégation accompagnée par l’administrateur du territoire, au Palais de la justice d’Idiofa, où il a procédé à une visite guidée du bâtiment moderne, rénové sous son impulsion, et qui abrite le Tribunal de paix d’Idiofa et le Parquet secondaire.

Suivant les explications du chef de Parquet Aimé Lukusa, ce natif d’Idiofa qui a apprécié la qualité des travaux réalisés, a promis de ramener des jolis sièges pour les juges et des chaises à mettre dans la salle d’audiences, en plus d’un groupe électrogène en vue de leur permettre de travailler même la nuit.

De là, le Secrétaire général de la Majorité présidentielle a préféré faire le pied sur une distance d’un kilomètre, accompagné d’un bain de foule, pour aller visiter le bureau du PPRD/Idiofa où il a échangé avec ses camarades du parti cher au Président de la République Joseph Kabila, pour des nouvelles stratégies innovatrices. L’étape suivante de la ronde du président de l’Assemblée nationale était d’inspecter les travaux que réalise Sinohydro.

Cette dernière est déjà très avancée dans la construction des caniveaux de part et d’autre, pour cette grande route d’Idiofa afin de canaliser les eaux usées. Une fois terminée, elle va s’attaquer au rechargement de la route et à l’asphaltage de cette route longue de 85 kilomètres.

Tout au long de la route, des foules immenses sorties spontanément dans les rues, vieux et jeunes, femmes et enfants, ovationnaient le premier leader d’Idiofa. Que des cris de joie, des chants d’animation, des applaudissements accompagnaient le passage d’Aubin Minaku hier dans les rues d’Idiofa. Incroyable mais vrai jusqu’au point où tout le monde est arrivé à la conclusion que : «Idiofa est tombé ». Donc, il est évident que plus populaire que Minaku à Idiofa tu meurs !

Pendant qu’il effectuait sa visite d’inspection sur la route d’Idiofa en construction, l’honorable Minaku s’est arrêté un instant au centre de la SNEL où il a promis un grand groupe électrogène pour électrifier la ville d’Idiofa. A quelques mètres de là, il a visité un centre de santé privé où il a volé au secours des patients insolvables.

Avant de retourner à sa résidence, il a procédé à une visite guidée des  bâtiments rénovés du commissariat territorial de la Police, ainsi qu’à une deuxième visite humanitaire auprès des déplacés internes qui ont fui des atrocités au Kasaï oriental. Il a réconforté ces vulnérables et nécessiteux qu’il considère comme ses propres frères et sœurs, les demandant de se sentir chez eux parce qu’ils sont au Congo.

Il a également promis de discuter avec le Premier ministre afin que le Gouvernement de la République leur vienne en aide. Aubin Minaku tient à l’amélioration de leurs conditions de vie sociales ; qu’ils mangent bien et que les enfants retrouvent le chemin de l’école. Sous les cris de joie de ces déplacés, Aubin Minaku leur a fait le don immédiat d’une vache.

Et pour lier l’utile à l’agréable, Aubin Minaku a organisé un concert aux autorités locales, aux invités de marque venus des quatre coins du territoire ainsi qu’à la population, à l’espace Canaa. Lequel était agrémenté par l’artiste musicien Didier Lacoste et tout son orchestre. Pour couronner la soirée, celui qui est appelé par les siens « *la force tranquille* », Aubin Minaku a offert un dîner à ses invités. Une manière pour lui de  témoigner son attachement aux fadiolaises et fadiolais. Signalons en outre, le président de l’Assemblée nationale devrait se rendre le samedi dernier dans le secteur de Kalanganda.

(Lepetit Baende, depuis Idiofa)

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Enfin, sourire aux lèvres d’avoir accompli le devoir civique et patriotique d’enrôlement, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre de la RDC, Bruno Tshibala brandit sa carte d’électeur. Désormais, cap vers les élections a-t-il rassuré aux congolais. Ph/Pius Romain Rolland

Il n’a pas tort d’être qualifié : « le dernier de proche collaborateur du Sphinx de Limete, le défunt Etienne Tshisekedi ». Devant une marée humaine, accompagné des militantes et militants de l’UDPS, de Fonus, du RCDN, des associations des mamans, de jeunes et des Amis de Bruno Tshibala (ABT), le Chef de l’exécutif central Bruno Tshibala Nzenzhe a rempli, samedi, son devoir civique, en s’identifiant comme patriote congolais, mais aussi en s’enrôlant comme électeur et éligible aux prochains scrutins en République Démocratique du Congo.

La caravane motorisée est partie de la 16ième Rue Limete, où une impressionnante mobilisation a accompagné le Premier ministre jusqu’au Centre d’Identification et Enrôlement de l’Alliance Franco-congolaise, dans la commune de Lemba, sa circonscription électorale. Accompagné de sa chère épouse, ses enfants majeurs, le ministre honoraire Tharcisse Loseke, et l’actuel ministre des Sports Papy Niango, le Premier ministre a sillonné sa circonscription électorale de Lemba par une caravane motorisée qui a pris la foire de Limete, le Rond-point Super Lemba et enfin pour chuter au Centre d’Inscription.

Sur les banderoles, l’on pouvait lire des messages d’encouragement tels, « Club des Amis de Maitre Thérèse Elaba’’Clatel’’ rangé derrière Bruno Tshibala Nzenzhe pour l’enrôlement massif », « Merci pour l’entente Kabila-Tshibala, vive la RDC »,  « Oui à Joseph Kabila Kabange, Oui à Bruno Tshibala Nzenzhe, pour l’enrôlement massif et les élections de qualité ».

Sur d’autres banderoles par ailleurs, il est mentionné « Bruno Tshibala Nzenzhe, digne remplaçant d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba » ;  « Biso ba mamans ya Funa Toboyi distraction, tokende élections na Papa Bruno Tshibala Nzenzhe » et enfin, «Rassemblement pour l’Unité nationale (RUNA/DECO) soutient à 100% son Excellence Monsieur le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe pour les élections, le social et la sécurité. Base Maman Bitaline Pilipili ».

Après des formalités à l’usage, Bruno Tshibala, sourire aux lèvres, brandit sa carte d’Electeur en compagnie de sa chère épouse. Heureux, et même très heureux d’avoir accompli ce devoir civique et patriotique, dont le but principal est de conduire le peuple congolais aux vraies élections de son histoire, a-t-il dit.

Bruno Tshibala rassure les Congolais de l’organisation de vraies élections

Vers le troisième cycle électoral, après ceux de 2006 et 2011, la République Démocratique du Congo est en passe d’organiser le troisième cycle. Ce, dans la transparence, la paix et la sécurité totale. Malgré les vicissitudes financières et sécuritaires inhérentes à tout Etat, la République Démocratique du Congo attend consolider sa démocratie. Et ce, le Premier ministre Bruno Tshibala attend l’organiser. Aux sortir du Centre d’identification et enrôlement des électeurs de l’Alliance Franco-congolaise de Lemba, à Mont Amba, le Chef de l’Exécutif central a rassuré aux Congolaises et congolais qu’il attend organiser de bonnes élections ; les vraies de l’histoire politique de son pays, et son enrôlement a une signification profonde qui traduit cette volonté d’organiser les élections.

«Mon enrôlement de ce jour à une signification profonde ; il signifie ma ferme détermination de conduire le peuple congolais aux meilleures élections de son histoire. Cet enrôlement signifie, désormais le cap est mis sur les élections. Dans une démocratie républicaine comme la nôtre, c’est le peuple qui est le souverain primaire. Après que les hommes politiques aient parlé, et parlé abondamment, la voix est accordée au peuple souverain. C’est lui qui va trancher et régler la question de la légitimité. Voilà pourquoi, je lance encore un appel à tout le peuple congolais, à l’ensemble de la classe politique de comprendre que l’heure de conciliabules, des discussions interminables avec la classe politique est révolue. Désormais, nous mettons le cap vers les élections. C’est elles qui viendront régler la question des ambitions des uns et des autres. Dans une démocratie qui se respecte, on ne peut pas diriger lorsqu’on n’est pas revêtu  du verdict du peuple. Et donc, aujourd’hui en ma qualité de chef du gouvernement, je viens de donner le ton. Ce que, les discussions, le dialogue sont derrière nous et désormais ce sont les élections qui nous intéressent. Les élections : présidentielle, législatives, provinciales pour élire les nouveaux dirigeants de notre pays », a-t-il rassuré.

Pour le Premier ministre Bruno Tshibala, en organisant les élections, il attend renouveler la classe politique avec les nouveaux dirigeants et que le peuple doit accepter ces nouveaux élus, et non se verser dans la rue de protestation. Ceci étant, ces élections pour lesquelles Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, Joseph Ileo, et tous ceux qui furent à la table ronde de Bruxelles ont tant cherché, doivent s’organiser dans la paix, la transparence et couvertes de crédibilité dans une démocratie républicaine et que tout le peuple doit consentir.

(Pius Romain Rolland )

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Sentant le danger venir suite à des appels des ennemis de la paix à la désobéissance civile dans la ville province de Kinshasa par certains acteurs politiques de l’Opposition, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary, a lancé le samedi dernier la campagne de sensibilisation des chefs des rues de Kinshasa sur la vigilance et la promotion des valeurs morales et patriotiques. Face aux difficultés de communication exprimées par les chefs des rues, sur place, le VPM a remis une enveloppe pour l’achat de 2000 téléphones portables pour renforcer les capacités des animateurs des entités de base. Ce, avant d’annoncer la régularisation de la situation relative aux frais de fonctionnement desdites entités.

En ce début de semaine, une frange de l’opposition  a aligné des actions de rue et de désobéissance civile sur toute l’étendue du territoire national. Entre-temps, des tracts sont entrain d’être jetés par-ci par-là, invitant ainsi la population à observer un certain comportement. Ceci est de nature à créer la psychose dans la population. Pour éviter le pire, et parce que gouverner c’est prévoir, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary a invité samedi dernier les chefs des rues, afin de les briefer sur l’actualité politique de l’heure, et exiger d’eux la vigilance pour ne pas faire le lit d’une certaine opposition en panne de stratégies politiques.

Dans la grande salle du Zoo de Kinshasa, après avoir survolé l’évolution du processus politique depuis 2016 à ce jour, le patron de la territoriale a sensibilisé plus de mille chefs des rues et tous les bourgmestres de la capitale qui ont pris part à cette cérémonie. A l’occasion, ils ont reçu des instructions précises pour contribuer au maintien de l’ordre public dans la capitale congolaise, et ce, face à  la montée du banditisme urbain.

Auparavant, les gouverneurs,  les bourgmestres et chefs des quartiers  ont été instruits dans le même ordre d’idées. Cette campagne qui s’étendra à tous les districts de la capitale à travers les descentes sur terrain fait partie de l’itinérance territoriale,  a indiqué le numéro un de l’intérieur qui a remercié à cette occasion les kinoises et kinois de s’être fait enrôler massivement.

 « L’itinérance, ce n’est pas seulement dans les provinces, c’est également dans la ville de Kinshasa, la ville qui a le statut d’une province », a indiqué Emmanuel Shadary, avant d’expliquer à la presse que : « nous étions avec les autorités locales de la ville de Kinshasa, c’est-à-dire tous les chefs des rues, nous avons donné l’information de la situation politique de l’heure. Nous leur avons demandé d’être vigilent, d’être en contact permanent avec les populations qu’ils encadrent, de ne pas céder à la manipulation, ni aux mensonges de tout bord, et de rester dans la ligne droite du respect de la constitution et de l’ordre de la République ».

Et de renchérir qu’ils doivent vérifier dans leurs avenues pour connaître qui est Kuluna ? Qui est bandit ? Qui veut troubler l’ordre public ? Qui veut s’attaquer aux biens des autres ?, afin de l’intercepter et de le transférer à qui de droit, c’est-à-dire, au juge, en passant par la Police. « Ils nous ont écoutés avec attention, je crois que le message est passé », se réjouit-il, avant d’insister sur le fait que les chefs des rues doivent également vérifier ceux qui jettent les tracts, qui seront traités comme des bandits ; ou qui appellent les gens à la désobéissance civile. Tous ces gens, s’ils sont dénichés, seront traités comme des bandits de grand chemin. Le patron de l’Intérieur et Sécurité a insisté sur le fait qu’il est venu pour renforcer les instructions données aux Gouverneurs pour que le travail se passe bien à partir de la base.

Soulignons que face aux difficultés de communication exprimées par les chefs des rues, sur place, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur  et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary a remis une enveloppe pour l’achat de 2000 téléphones portables, afin de renforcer les capacités des animateurs des entités de base de la hiérarchie de l’appareil étatique. Ce, avant d’annoncer la régularisation de la situation relative aux frais de fonctionnement desdites entités. Le vice-ministre de l’Intérieur,  Basile Olongo et le ministère provincial de la population représentant le Gouverneur de la ville de Kinshasa, ainsi que le bourgmestre adjoint de la commune de la Gombe, ont été présents à cette cérémonie.

(Jean-Marie Nkambua)

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Le rebelle Ntabo Ntaberi Sheka, chef du groupe armé Nduma Défense du Congo (NDC), a été transféré vendredi 4 août à Kinshasa et a été remis par la MONUSCO aux autorités judiciaires congolaises. Sheka était sous supervision de la MONUSCO à Goma depuis sa reddition le 26 juillet, indique un communiqué de la Monusco.

Et d’ajouter qu’il est accompagné de deux combattants du NDC qui se sont également rendus. Ils sont visés par un mandat d’arrêt délivré en 2011 par la justice congolaise pour crimes contre l’humanité, dont des viols massifs et des recrutements d’enfants.

Ils seront incarcérés, en attente de leur procès, dans un lieu où les services de la MONUSCO pourront avoir accès afin de s’assurer que sa détention se déroule dans le respect des normes internationales relatives au droit de l’homme.

L’ONU, par la voix de la représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba, a demandé au gouvernement de la RDC de « prendre toutes les mesures nécessaires pour que Sheka soit rapidement jugé conformément aux normes de procédure régulière et que les accusations portées contre lui correspondent de manière appropriée à tous les crimes commis ».

Sheka s’est rendu à la MONUSCO dans le village de Mutongo à une dizaine de kilomètres au nord de Walikale en pleine connaissance du fait qu’il est l’objet d’un mandat d’arrêt et devra répondre de ses actes devant la justice.

Des combattants du NDC sont soupçonnés d’avoir violé près de 400 civils, dont 300 femmes, 23 hommes et 61 enfants dans 13 villages sur l’axe Kibua-Mpofi dans le Walikale entre le 30 juillet et le 2 août 2010.Les Nations Unies ont également documenté au moins 154 enfants recrutés par ce groupe rebelle.

« La reddition de Sheka est un signe positif. Un procès juste et équitable serait un pas significatif dans la lutte contre l’impunité et une victoire pour les victimes des exactions de groupes armés qui ont droit à la justice », a estimé Maman Sidikou, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC.

(JMNK)