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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Dans le cadre de la Journée mondiale pour la fin de la pauvreté 2018, la Banque mondiale a offert un cadre aux jeunes entrepreneurs du numérique, afin d’exposer et de partager leurs expériences. C’était devant M. Chadi Bou Habib, Représentant résident a.i de la Banque mondiale en Rdc, les représentants du Gouvernement de la République et du secteur privé. A l’issue de leur présentation, il est permis de constater que ces jeunes ont du talent, grâce à leurs initiatives qui traduisent les réalités du terrain. Toutefois, la Banque mondiale a insisté sur la place du système éducatif et du pouvoir public pour un changement qualitatif.

Six Startups congolaises, parmi autant qui existent non seulement à Kinshasa, mais aussi sur toute l’étendue du territoire national, ont exposé leurs expériences à la banque mondiale. C’était à l’occasion de la Journée mondiale pour la fin de la pauvreté 2018. Ceci, dans l’objectif non seulement d’informer les uns et les autres, mais aussi de susciter une réflexion, tout en comptant sur un partenaire de taille, la presse pour avoir des effets induits.

« Nous avons été associés dans cette activité de lutte contre la pauvreté par la Banque mondiale, qui a décidé de l’associer au numérique, parce qu’il contribue à réduire la pauvreté. Ce qui nous ai demandé à nous les participants, c’est de présenter les initiatives qui existent en Rdc et qui développent  des solutions par rapport au numérique.  Surtout que le numérique sert  à  combler le gap entre le Nord et le Sud et il y a une dynamique qui existe en la matière », a indiqué Mme Raissa Malu, chef de l’Unité technique d’Appui (UTA) au ministère de l’EPSP, avant d’ajouter qu’au sein du ministère, nous travaillons pour moderniser le programme à travers des nouveaux programmes informatiques. Nous allons renforcer les compétences des jeunes, pour réduire la fracture numérique. Avec la Banque mondiale, on va mettre en place une plateforme, parce qu’il n’y avait que 6 présentation, mais il y a une dynamique.

Du numérique à la réduction de la pauvreté

Parmi ces Startups, il y a celle de Zoe Laby, Labes Key, qui a exposé sur « Le numérique, voie royale de la croissance économique ». Nathan Muteba d’Africa Kids a mis un accent sur « L’art, le numérique, l’esthétique et le beau au service de l’apprentissage ». Pour sa part, Idris Mangaya de la Foundation Lumumba Lab s’est appesanti sur « Le numérique accélérateur du développement socio-économique de l’Afrique ». Noushka Teixeira de Matumaini Asbl s’est spécialisée dans « L’alphabétisation et le digital ». Tandis que le Dr Mbay Kabway Serge, de la fondation Elongo Elonga a exposé sur « Firts come firts served grâce au numérique ? ».

Pour sa part, Mme Noushka L. Teixeira, présidente de la fondation qui porte le même nom a expliqué avoir un centre d’alphabétisation dans lequel  nous avons le digital. « Parler de la réduction de la pauvreté, c’est  savoir comment on met en place les projets qui intéressent les femmes dans les milieux ruraux ; comment le numérique peut les aider. Nous mettons en place des formations gratuites  via le numérique et nous nous attelons aux besoins qu’elles éprouvent. Elles viennent vers nous pour nous expliquer leurs besoins », explique-t-elle. Comme difficultés, elle cite le ait qu’il leur est difficile de convaincre ces femmes que le numérique peut changer leur vie, parce qu’elles ont plusieurs priorités : s’occuper de leurs maris et de leurs enfants ; nous leur apprenons à lire et à écrire en langue nationale et nous introduisons le numérique, pour les expliquer comment ça se passe, notamment : comment préparer une confiture, etc.

De son côté, la Banque mondiale, à travers M. Chadi Bou Habib pense que l’objectif, c’est de savoir comment renforcer les plus vulnérables grâce au numérique, notamment à travers l’initiative Matumaini qui s’adresse aux femmes. Cette initiative, estime-t-il, est à cheval entre la transmission de savoir traditionnel et la formation moderne. Quels sont les besoins des gens et les mesures à adopter, se demande-t-il. Et d’ajouter, dans l’agriculture, l’obstacle majeur, c’est la connectivité, le transport et l’absence des routes rurales.

JMNK

 

Tout en reconnaissant à la République d’Angola son droit d’expulser des étrangers résidant sur son territoire conformément à ses lois nationales, le Gouvernement de la République, à travers le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu condamne la manière la plus véhémente de ce modus operandi d’expulsion aux antipodes des valeurs africaines de fraternité, d’accueil et d’assistance mutuelle. Toutefois, la Rdc prévient qu’elle ne tombera pas dans le piège de la réciprocité, comme le souhaite une certaine frange de la population. A l’en croire, ce principe ne joue que sur le plan diplomatique et non sur les questions relatives aux droits humains. « Il ne s’agit pas des diplomates qui ont été expulsés », précise-t-il, avant d’ajouter que comme ce principe ne s’impose pas, nous n’allons pas commettre la même faute lourde que la République d’Angola. Au même moment, l’Ambassadeur d’Angola a été convoqué aux Affaires étrangères et la note verbale d’indignation et les vives protestations du Gouvernement de la République ont été transmises par voie officielle, conformément aux us et coutumes diplomatiques. Voilà pourquoi l’Angola est invité à mettre fin à ces pratiques indignes qui ne reflètent pas l’excellence des relations entre les deux pays. A défaut, la Rdc se verrait dans l’obligation de saisir les instances internationales compétentes.

« J’ai donc convoqué ce jour l’Ambassadeur de la République d’Angola qui est malheureusement absent de Kinshasa. J’ai transmis par voie officielle la note verbale d’indignation et les vives protestations du Gouvernement de la République conformément aux us et coutumes diplomatiques », a indiqué hier le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Léonard She Okitundu, qui s’exprimait devant la presse tant nationale qu’internationale. C’était en présence du vice-ministre des Affaires étrangères et du ministre des Congolais de l’étranger.

D’un ton sec, She Okitundu, avec des instruments juridiques en appui, a relevé que toute mesure de reconduite à la frontière nécessite impérativement une information préalable des autorités du pays d’origine et partant l’identification effective des personnes concernées. C’est ici que le Gouvernement a déploré que cela n’ait pas été le cas en l’espèce et tient à rappeler au Gouvernement de la République d’Angola, qu’en son temps, la Rd Congo avait offert l’hospitalité à ses frères et sœurs angolais victimes des affres de la colonisation et des différentes guerres qui ont émaillé son histoire.

Fidèle à sa tradition de terre hospitalière, des milliers d’Angolais ont choisi la Rdc comme pays de résidence. Ils y vivent allègrement et en toute dignité. « Présidente de la Troïka politique, sécurité et défense de la SADC dans un passé récent, structure dont elle est toujours membre, l’Angola a suivi de près l’évolution de la situation, notamment le processus électoral actuellement en phase finale et la situation sécuritaire et humanitaire désormais stabilisée dans les provinces du Kasaï après l’éradication du phénomène terroriste Kamwina Nsapu. Ainsi, l’opportunité d’une telle action d’expulsion massive de nos ressortissants en ce moment, pose un questionnement sur les motivations profondes des autorités angolaises », s’interroge le VPM, avant d’inviter ce pays voisin à se ressaisir et à diligenter des enquêtes approfondies pour rétablir les responsabilités de ces actes condamnables.

Soucieux de préserver la paix dans la sous-région et de respecter le principe de règlement consensuel des conflits, édicté par l’Union africaine, le Gouvernement de la République invite le Gouvernement d’Angola à revenir à l’usage des canaux diplomatiques traditionnels afin de convenir d’une solution idoine devant mettre fin à ces pratiques indignes qui ne reflètent pas l’excellence des relations qui unissent fort heureusement et depuis longtemps les deux pays frères. A défaut, le Gouvernement de la République se verrait dans l’obligation de saisir les instances internationales compétentes.

La Rdc est armée politiquement et diplomatiquement

Après le mot du VPM She Okitundu, il s’en est suivi une série de questions-réponses, où la presse a voulu savoir pourquoi la Rdc n’appliquerait-elle pas la réciprocité, vu que l’Angola et la République du Congo sont des récidivistes ? Ne voyez-vous pas qu’il y a un complot contre la Rdc ? N’est-ce pas le laxisme des autorités congolaises ? N’êtes-vous pas complexé par l’Angola ? Au sujet de la réciprocité, She Okitundu a expliqué que ce principe ne joue que sur le plan diplomatique et non sur les questions relatives aux droits humains. Il ne s’agit pas des diplomates qui ont été expulsés. Comme ce principe de la réciprocité ne joue pas, nous ne pouvons pas commettre la même faute lourde que l’Angola. Et d’ajouter que la Rdc est un Etat de droit et nous n’allons pas tomber dans ce piège.

Tout en revenant sur l’attitude de la Rdc, qui avait jugé que la France, le Rwanda et l’Angola ne pouvait pas parler de la Rdc sans elle, le Vice-premier ministre estime que de là imaginer qu’il existerait un complot, c’est non ! Et de rassurer que les autorités congolaises sont armées politiquement et militairement pour ne pas subir ces genres de provocations. Il pense toutefois que ce comportement de l’Angola doit susciter en nous un questionnement, même si on est mieux que chez soi. Et ce, lorsqu’on sait que la Constitution autorise aux Congolais de s’installer où ils veulent. « Nous allons user de tous les moyens diplomatiques pour trouver solution. La Rdc se réserve le droit de saisir les institutions internationales », dit-il.

Ainsi, la Rdc n’est pas complexée, surtout qu’il faut être diplomate et afficher la fermeté. A l’en croire, si on ne reçoit pas d’explication et que ces actes ne donnent pas lieu à une enquête pour rétablir les responsabilités, nous allons saisir les instances internationales. She a toutefois déploré aucune réaction des Ong. Voilà pourquoi il entrevoit une rencontre avec les instances internationales pour qu’elles se saisissent elles-mêmes. Et ce, avant qu’une plainte ne soit déposée en bonne et due forme.

Si 160.901 Congolais sont rentrés volontairement de ce pays voisin au cours de ces dernières semaines vers la province du Kasaï,  27.971 compatriotes ont été expulsés brutalement vers cette province mitoyenne de l’Angola, 1.966 vers la province du Kwango ainsi qu’un nombre non encore déterminé qui ont été expulsés vers le Kwilu dans des conditions très précaires. A cette occasion, le Gouvernement est décidé d’actionner le Fonds Spécial d’Assistance humanitaire en faveur des compatriotes aussi brutalement expulsés et de dépêcher des délégations de haut niveau sur tous les sites où ils se trouvent déployés à ce jour.

JMNK

 

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Le Commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et Président de la République, Joseph Kabila Kabange a présidé mercredi 17 octobre, au quartier général des FARDC, au Mont Ngaliema, la réunion du haut commandement des forces armées axée sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

Au cours de cette rencontre, il a été procédé à l’évaluation de la mission effectuée à la 3ème région militaire par le chef d’Etat-major général des FARDC, le lieutenant-général, Célestin Mbala Munsense et de l’opération militaire en cours dans la partie Est du pays. Au plan sécuritaire, le Commandant suprême des FARDC a promis de tout mettre en œuvre  pour sécuriser toute l’étendue du territoire national, singulièrement le processus électoral.

Le ministre de la Défense nationale, des anciens combattants et de la réinsertion Crispin Atama Tabe Mogodi, l’Inspecteur général des FARDC, le général John Numbi et le chef de la maison militaire du Chef de l’Etat, le Général Jean-Claude Yav ont assisté à cette réunion en qualité d’invités.

Soulignons que lors du conseil des ministres du 06 octobre 2018, présidé par le président de la République, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité a présenté les points saillants du Territoire national. Il en ressort une situation générale caractérisée par un calme relatif sur l’ensemble du Territoire. Il a signalé la poursuite des opérations de traque des groupes armés résiduels encore actifs dans la partie Est, de même que des opérations de la Police Nationale Congolaise  visant à combattre la criminalité sous toutes ses formes dans les grands centres urbains du pays.

Complétant le ministre de l’Intérieur et Sécurité, le ministre de la Défense Nationale, Anciens Combattants et Réinsertion est intervenu pour indiquer que la situation au plan militaire est totalement sous contrôle des FARDC, en signalant néanmoins dans la 3ème Zone de Défense, en Ituri, au Nord et au Sud-Kivu, quelques attaques de groupes terroristes contre des positions militaires, des tueries de populations inoffensives ainsi que des kidnappings enregistrés fin septembre et début octobre notamment à Djugu et Irumu, dans le Grand Nord, à Rutshuru, dans le Lubero et à Fizi. Toutes ces situations sont en train de s’améliorer grâce à un engagement ferme des FARDC dont le Chef d’Etat-major général a aussitôt entrepris une tournée opérationnelle efficiente.

Leila Zerrougui n’exclut pas de négocier avec les ADF

A une question de la presse lors de la conférence de presse de la Monusco, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leila Zerrougui ne croit pas qu’un groupe qui est dans ce pays depuis les années 80, comme vous le savez, on peut le vaincre uniquement par les armes. Donc, il ne faut jamais exclure toutes les options qui peuvent mettre pression sur un groupe armé pour déposer les armes. C’est-à-dire, ce n’est pas légitimer l’action, ce n’est pas dire il faut des négociations politiques avec l’ADF. Les négociations peuvent se faire dans la mesure où on dit déposez les armes, rendez les enfants. Cela, on peut, c’est d’avoir cette possibilité de demander si la réponse militaire n’est pas suffisante, mais elle peut aussi être un moyen de pression très fort.

« Donc, je n’exclue aucune possibilité. Les ADF ne sont pas des Congolais, c’est un groupe armé étranger. Il ne peut pas revendiquer des droits politiques en RDC. Il faut que les choses soient claires parce que les gens qui entendent négociation, pensent à une négociation qui ramène à des droits politiques et tout cela », dit-il, avant d’ajouter qu’on peut dire vous déposez les armes, vous libérez les enfants et on met fin à un groupe armé, on est en train de faire la même chose avec le FRPI. Comment vous allez gagner militairement en tuant toutes les personnes qui sont dans la Médina ? Il y a plus de femmes et d’enfants que d’hommes en armes.

Pour elle, la justice est un moyen de réponse aussi parce que quand on dit déposer les armes, ça ne veut pas dire qu’on va considérer qu’on ferme les yeux sur les crimes, je ne prône pas l’impunité mais tous les moyens doivent être explorés pour mettre fin à la souffrance des populations, à la déstabilisation et à la présence d’un groupe armé qui occupe des zones entières, qui fait beaucoup de mal aux FARDC, parce que le nombre de militaires congolais tués est très élevé, qui menace notre présence là-bas, comme vous le savez, on a nous-même des gens qui ont été tués, il y a un militaire qui a été enlevé et on ne sait pas s’il est vivant ou s’il est mort jusqu’à aujourd’hui. On l’a décrété mort parce qu’au bout de six mois il faut prendre en charge la famille comme s’il était mort, mais on ne sait pas s’il est mort ou s’il est en prison, torturé, on ne sait pas. C’est terrible, c’est douloureux pour son pays, pour son contingent.

JMNK

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A moins de 70 jours des élections combinées (présidentielle, législatives nationales et provinciales), le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) désigné par le président Joseph Kabila ne cesse de susciter l’adhésion de beaucoup de gens. Des associations, des intellectuels, des partis politiques et regroupements de la Majorité présidentielle, des femmes et autres jeunes, ne jurent que sur la victoire finale d’Emmanuel Ramazani Shadary aux élections du 23 décembre 2018.

C’est la raison pour laquelle, après sa sortie officielle, la Plateforme des Communautés de Bases (PCB) se devait de recevoir le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) pour lui réitérer leur confiance et leur soutien inconditionnel. Cette plateforme qui représente du reste toutes les provinces de la République démocratique du Congo, se veut un cadre de mobilisation, en vue de la victoire écrasante à la présidentielle de décembre prochain.

Habillés pour la plus part aux couleurs de cette nouvelle structure qui veut créer une dynamique sociale pour la défense des intérêts des communautés  de bases, les membres du PCB présents dans salle ont, de prime à bord, salué le patriotisme et le sens élevé de démocratie qu’incarne le Chef l’État Joseph Kabila Kabange, pour son choix judicieux de favoriser l’alternance démocratique en RDC. Par la même occasion, ils ont également salué leur hôte de marque, Emmanuel Ramazani Shadary, à qui ils ont promis leur inconditionnel soutien pour la victoire du 23 décembre prochain.

Prenant la parole, Ramazani Shadary qui  s’est réjoui du soutien de la PCB, a tenu à remercier le chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange pour son choix porté à sa personne. Le Dauphin de Joseph Kabila qui a annoncé présenter son projet de société dans les tous prochains jours, a, par la même occasion, précisé qu’il aura une forte équipe de campagne au niveau national, composée de plus ou moins 564 personnes.

Soulignons que le PCB, structure dirigée par l’ex-gouverneur du Haut Lomami, Célestin Mbuyu Kabangu, compte près de 400 membres, et a un point focal dans chaque province, parmi lesquels les secrétaires  permanent adjoints du PPRD, Willy Bakonga et Jacqueline Penge.

« Je ne suis pas ici pour la campagne électorale », a-t-il précisé de prime à bord, avant d’ajouter qu’il est venu répondre à leur invitation. Et d’ajouter que pendant la campagne électorale, je dirais que je suis n°13 et que j’ai un bon projet de société qui mérite votre adhésion. Il s’est réjoui des personnalités qui composent la Plateforme des communautés de base (PCB), avant de demander à l’assistance  d’applaudir la personne qui a voulu que nous soyons ici ensemble, qui m’a désigné à ce poste, Joseph Kabila Kabange.  « Nous avons été désigné par le chef de l’Etat. Il est actuellement et il sera toujours avec nous », tranche-t-il, avant d’annoncer que dans les prochains jours, non seulement nous allons vous présenter notre projet de société, mais aussi la grande équipe qui va nous accompagner. Et de souligner : « Utilisons l’énergie que vous avez, descendons dans nos circonscriptions pour avoir un score et une majorité sans faille ».

JMNK

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A l’Equateur et dans d’autres provinces de la République démocratique du Congo, le vélo est plus qu’un moyen de déplacement. C’est un véritable outil de commerce et d’échanges. Face à la dégradation constante des routes de desserte agricole, on évoque plus l’achat des véhicules ni de grosses motos (qui coutent assez chères), la population s’appuie sur le vélo. Hommes, femmes, jeunes, vieux, et même les enfants sont tous les temps sur le vélo pour les déplacements vers les champs, vers l’école à grande distance et surtout vers le marché pour vendre tout ce qui est produit dans l’agriculture.

Même les vieilles femmes parcourent des grandes distances pour vendre de l’huile, patates douces, feuilles de manioc, carottes, et autres produits de base. Le commerce ambulant utilise aussi ce vélo pour aller de village en village vendre les biens manufacturés dont a besoin la population locale. Toute l’économie de la famille est basée sur ce pauvre vélo parfois dans un état déplorable après plusieurs années d’utilisation sans entretien.

A Bumba, le vélo est au centre de la construction des nouvelles maisons. Son utilisateur porte jusqu’à 80 briques cuites parcourant une longue distance pour les déposer chez le client. C’est de cette façon qu’il peut gagner un peu d’argent chaque jour et nourrir sa famille. L’absence du travail correctement rémunéré amène ces hommes et femmes à imaginer toute sorte de transaction autour du vélo.

Si la moto est un luxe dans ces coins reculés de la République, chaque famille se doit de posséder au moins un vélo pour survivre. Un vélo multi-usage. Des bidons d’huile, des sacs de maïs et manioc, des tôles sont accrochés sur ce vélo qui parcourt des distances inimaginables parfois avec tous les risques possibles pour son utilisateur.

Les routes facilitent les échanges

Il est arrivé par moments que certaines personnes se demandent si on peut manger la route. Une façon pour eux de minimiser la réfection des routes au profit de la politique du ventre. Un seul tour dans le monde rural leur permettrait de comprendre l’importance des routes. Peu importe l’effort de production d’un village ou d’une ville, si les routes d’évacuation sont en mauvais état, toute cette production est vouée à l’échec. C’est ainsi qu’il y a chaque semaine des tonnes de maïs, manioc, haricot, poissons et autres produits de première nécessité qui pourrissent faute d’acheteurs. A cause de la dégradation des routes, il est difficile d’acheminer le riz d’itimbiri à Bumba centre. La route Lisala-Bumba très impraticable ne favorise aucun échange commercial digne de ce nom. Les commerçants sont obligés de passer par le fleuve, limitant ainsi les quantités de denrées à commercialiser. Le gouvernement congolais doit réhabiliter les routes de desserte agricole s’il désire voir les Congolais manger à leur faim chaque jour.  Les vélos et motos ne peuvent pas emmener des grandes quantités de vivres. Seuls les trains ou véhicules ou même les bateaux peuvent le faire. Avec la détérioration de plusieurs ports, les bateaux n’existent que de nom. Ces barges de privés qui naviguent sur le majestueux fleuve Congo sans respecter les normes, exposent des milliers de passagers à la mort. Pas étonnant que leurs accidents soient courants et que cela n’émeut plus personne. Il faudrait retourner à la politique de cantonnage manuel pour assurer l’entretien régulier de ces routes d’une importance capitale pour l’économie nationale.

Muntu Bualu

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C’est en présence du Gouverneur de province du Haut Katanga, Célestin Pande Kapopo, du Représentant du Président de l’Assemblée provinciale, du Maire de la ville de Lubumbashi, des membres du Conseil provincial de sécurité ainsi que de la presse locale que Madame le Secrétaire exécutif provincial de la CENI, Mymy Fabienne Mukulumoya a présenté ce conteneur qui contient l’ancré indélébile. Dans son mot, Mme le Secrétaire exécutif provincial a sollicité l’implication de l’autorité provinciale dans le déploiement de ce matériel qui va desservir dix provinces avec comme transporteur la Société Nationale de Chemin de fer du Congo (SNCC) qui a été remerciée pour avoir disponibilisé un local quant à ce.

Le Haut Katanga figure parmi les grands hubs à côté de Kinshasa et Matadi. Optimiste, le Gouverneur de province croit aux élections le 23 décembre 2018 en RD Congo et promets d’accompagner la CENI dans cet exercice. Il a reconnu le sérieux de l’application du calendrier électoral par l’organe en charge des élections. La cérémonie du jour s’est terminée par la visite des entrepôts qui vont contenir tous les matériels électoraux avant leur déploiement dans les antennes de la CENI du Haut Katanga.

JMNK