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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Aubin Minaku rend hommage aux mamans maraîchères hier/Ph. Remy

La rentrée parlementaire a effectivement eu lieu ce jeudi 15 mars 2018, conformément à la Constitution. Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a procédé cet après-midi, à l’ouverture officielle de la session ordinaire de mars 2018.

Dans son discours solennel, le speaker de la Chambre basse du Parlement a d’abord fait mention spéciale de la coïncidence heureuse de l’ouverture de cette session au beau milieu du mois consacré aux droits de la femme. Ainsi, Aubin Minaku, au nom de toute son institution, a d’abord rendu hommage à la femme, « particulièrement à la maman maraîchère ».

Ce qui a expliqué une présence massive de ces mamans invitées à assister à la cérémonie d’ouverture de la session, au sein de l’hémicycle du Palais du peuple. Et signalons en passant qu’à la fin de la cérémonie, le premier des députés nationaux a même accueilli personnellement ces femmes agricultrices et leur a offert quelques cadeaux pour la circonstance.

Poursuivant son speech, Aubin Minaku a invité le Gouvernement « à assurer l’encadrement et l’accompagnement des femmes rurales et des femmes maraîchères, afin d’améliorer leurs méthodes de production et de les organiser, notamment en coopératives pour la mutualisation de leurs efforts ». Après un bref bilan des six ans de la législature, Aubin Minaku a indiqué que cette session de mars 2018 est en fait, la dernière session ordinaire normale de la présente législature.

« Le 15 juin prochain, nous serons à six mois des élections du 23 décembre. Avant le 15 septembre, date de la reprise de nos travaux pour la session budgétaire, ce sera déjà le temps de la pré-campagne électorale à tous les niveaux. En principe, lorsque nous nous réunirons le 15 décembre pour clôture la session, on sera déjà en pleine campagne électorale, qui, elle, démarre un mois avant, c’est-à-dire, qu’elle devrait commencer le 21 novembre », a expliqué le président de l’Assemblée nationale du haut de la tribune.

Il a affirmé ensuite que les élections le 23 décembre prochain, c’est la priorité des priorités. Ainsi, a-t-il souligné, l’adoption de la loi fixant la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives et provinciales, est inscrite parmi les priorités.

Il a aussi parlé de la situation du remplacement du délégué de l’UDPS à la CENI ainsi que quelques autres situations qui feront l’objet de l’examen au cours de cette session parlementaire ordinaire de mars 2018. « Cette session sera donc vouée aux enjeux électoraux… », a fait savoir Aubin Minaku.

Il appelle le peuple congolais dans sa diversité à s’inscrire résolument dans le processus électoral, à ne pas céder aux appels à la division et à la violence. Aussi, invite-t-il tous les acteurs politiques et ceux de la Société civile, les associations, les confessions religieuses et autres, tous sans exception, à œuvrer pour l’amélioration et la réussite des prochaines échéances électorales.

(Lepetit Baende)

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L’organisation des élections en République Démocratique le 23 décembre 2018, conformément au calendrier électoral publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), n’est plus une question de doute. Si hier plusieurs de l’opposition dite radicale récusaient ce chronogramme de l’équipe Nangaa pour de bonnes élections en décembre 2018, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Pas plus tard qu’il y a quelques jours, une coalition a pris corps en Afrique du Sud en vue de se préparer et gagner les élections de 2018, alors qu’une plateforme qu’est le G7-1, qui fait partie de cette coalition récusait les élections sans leur candidat président. L’Udps de Kabund et Félix Tshilombo n’était pas encore d’accord avec ces mêmes élections de décembre 2018, surtout avec Joseph Kabila. Avec la rencontre d’hier, les choses semblent changer, mais avec le seul doute d’utiliser la machine à voter. La Transition sans Kabila disparaît donc, et la Céni doit encore convaincre pour qu’un consensus soit trouvé autour de la machine à voter.

Une délégation de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) conduite par Félix Tshilombo Tshisekedi, une autre du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et le Front pour le Respect de la Constitution avec à sa tête Eve Bazaïba, ainsi que l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe se sont rencontrées hier jeudi 15 mars au CEPAS Kinshasa, en vue d’échanger, selon le communiqué final, sur la situation politique du pays.

D’après Eve Bazaïba, qui a lu le communiqué final, ces échanges ont tourné autour des questions relatives aux problèmes de l’insécurité à l’Est du pays, particulièrement en province d’Ituri, du processus électoral, de nouvelles alliances au sein de l’Opposition pour gagner les prochaines élections, …

Quant aux violences qui sévissent en Ituri, ces partis politiques membres de l’Opposition congolaise radicale, pensent qu’il s’agit d’une instrumentalisation ethnique pour déclencher la guerre entre le Hema et le Lendu. Ce, dans le but inavoué de semer le chaos avec comme conséquence le déplacement des populations loin de leur lieu d’enrôlement. Ils sollicitent par ailleurs une implication rapide de la Monusco et des Communautés locales pour arrêter ce qu’ils qualifient des génocides.

Quant à l’évolution du processus électoral, les 3 partis stigmatisent les embuches dressées sur le processus électoral, pointant du doigt le Chef de l’Etat Joseph Kabila. Ils réaffirment leur détermination d’aller aux élections cette année 2018, mais rejettent la “machine à voter” proposée par la Céni en vue de réduire le coût financier élevé lié aux élections. Ils demandent à la Céni de travailler de manière effective avec le panel des experts internationaux pour garantir la transparence des élections, de même l’audit du fichier électoral qui devra intervenir, selon eux, avant l’examen de la loi sur la répartition des sièges au Parlement.

Le MLC, l’UDPS et l’UNC appellent les autres partis de l’Opposition à les rejoindre afin d’envisager la possibilité de mobiliser les énergies et mettre en place des ressources humaines, logistiques et matérielles en vue de mutualiser les efforts et s’aligner sur des objectifs communs.

Ils se disent ouverts à toutes les forces politiques significatives qui veulent les rejoindre pour l’avènement de l’alternance politique en décembre 2018, interpellant aussi la classe politique au respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre dans son application intégrale.

L’autre son de cloche est celui du respect de la loi sur le financement des partis politiques dont les dotations budgétaires n’ont jamais été exécutées. Pour ces trois partis politiques membres de l’opposition radicale, l’Etat devrait prendre en charge les frais de dépôt des candidatures.

Ainsi par rapport aux nouvelles alliances qui se créent au sein de l’Opposition, ils s’engagent à continuer des contacts et échanges comme ceux commencés avec le PALU, en vue de l’émergence d’un large front républicain et démocratique sur l’échiquier national et gagner les élections à venir.

L’Udps repêchée

Quelques jours avant la rencontre d’hier, l’UNC et le MLC ont échangé avec les délégués du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), cher au patriarche Antoine Gizenga. Adolphe Muzito et Lugi Gizenga ne veulent plus de la Majorité Présidentielle, mais cette fois-ci s’allier avec quelques partis de l’Opposition radicale pour voir comment gagner les élections de décembre 2018. Mais jusque-là, la démarche de ces deux membres de la famille biologique et politique de l’ancien Premier ministre Gizenga Antoine est anarchique. Aucun document officiel du parti, ni même la base n’est informée de cette démarche qui confirme la scission avec la MP. Mais qu’à cela ne tienne, le mariage entre le PALU et la MP est dans sa phase de divorce. Après avoir convaincu le MLC et l’UNC, le PALU s’attend à d’autres alliances. Mais avant tout, les deux partis déjà consultés n’ont pas voulu laisser l’Udps dans l’isolement. Les dessous des cartes de la rencontre d’hier montrent que Bazaïba et Kamerhe ont tenté de convaincre Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, de rejoindre cette coalition. Si au niveau de la plateforme Ensemble pour Katumbi, l’on a déjà un candidat président dont on ne sait pas s’il prendra réellement part aux élections de 2018, l’autre aile de l’Opposition avec l’UDPS, l’UNC et le MLC, une stratégie de ce genre est en gestation. Et les indiscrétions révèlent que c’est Kamerhe qui est à la base de ces négociations pour une candidature unique de l’Opposition, outre celle de Katumbi.  Ainsi, l’on ne sera pas surpris de voir les délégués du PALU dans les murs de l’UDPS dans les prochains jours. L’Udps repêchée parce qu’après avoir vu de loin la création d’Ensemble par Soriano Katumbi, et le mariage MLC-PALU-UNC, Limete avait annoncé la création aussi de leur plateforme électorale. Mais avec qui ? Car les grands partis de l’Opposition sont ceux-là même qui ont déjà leur coalition. Malheureusement, enflée d’orgueil, l’Udps de Kabund et Fatshi pense que seul il peut gagner les élections, puisque grand parti de l’Opposition congolaise, bien qu’affaibli par des divisions. Voyons voir la suite, car les alliances se font et se défont.

(Bernetel Makambo)

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Interpeace, est une ONG spécialisée dans la résolution des conflits basée  à Nairobi au Kenya, avec une représentation dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. Les responsables de cette ONG sont venus au siège de la CENI afin de s’imprégner  de l’évolution du processus électoral qui est dans sa phase décisive avec objectif, l’organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales à la date du 23 décembre 2018.

Après des explications détaillées sur l’évolution du processus électoral, notamment sur l’opération de la révision du fichier électoral qui a permis à la CENI d’avoir plus de 46 millions d’électeurs, le représentant résidant de cette organisation non gouvernementale basée dans la capitale  provinciale  du Nord-Kivu, M. Pacifique  Bora, a rassuré la Centrale électorale du soutien de son organisation.

Pacifique Bora renseigne également qu’il est disposé à fournir à la CENI des stratégies  pour la résolution des conflits électoraux avant, pendant et après les élections. Bonne nouvelle au dire du Vice-président, car la CENI reste ouverte à toute sorte d’initiative qui aideront son Institution à organiser des élections crédibles, transparentes et surtout apaisées en République démocratique du Congo.

(JMNK/CENI)

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La 48ème session de la Chaire Cardinal Malula s’est déroulée hier jeudi 15 mars à la mission Oblats de Marie immaculée (l’Institut Saint Eugene de Mazenod), sise commune de Kintambo à Kinshasa.

Le thème  général de cette conférence a porté sur la « Mission universelle et tribalité ». Cette initiative sur l’étude ou l’enquête sur cette mission se révèle au mois de novembre 2016 où  le Préfet de la congrégation pour l’évangélisation des peuples s’adressait a une vingtaine de prêtres, dont la plupart sont venus d’Afrique pour participer au programme de recyclage organisé par l’Université pontifical et urbaine.

A cet effet, le Cardinal Filoni fustigeait alors cette intelligence qui privilégie le particulier au détriment de l’universel. Et ce brouillard qui flouait le prêtre à ne pas savoir les causes discriminatoires  tribales entre les prêtres et les fidèles laïcs dans certains diocèses. Là, on n’acceptait pas des nouveaux évêques venus d’ailleurs. D’où, des enquêtes que doivent mener les prêtres, afin d’éradiquer cette dérive qui doit être dénoncée.

Le  vif de la conférence, chacun des quatre orateurs a exposé sur la problématique de ce fait tribal, autour du centre d’intérêt : « Mission universelle et tribalité ».

Le Jésuite père Léon de Saint Moulin a été le premier intervenant. Il est professeur émérite de l’Université catholique du Congo. Il a parlé notamment de : l’unité dans le Christ et identité ethnique en RD Congo.  Il soulève le point sur le fondement de l’unité se trouvant dans l’opus. Ce qui explique l’appel à la doctrine sociale de l’église. Il faut régler certains conflits, réguler la surface sociale. En résumé,  nous sommes multi appartenances, indique l’orateur. D’où, il faut la transformation des conflits d’intérêts. C’est donc la gestion des identités ethniques.

Il a été suivi par l’abbé François Batuafe, dont l’exposé a eu pour intitulé : « la tribalité dans la Bible et en Afrique ». Et cela, dans une approche interculturelle. Dans cette perspective, une mise au point a porté sur la tribu hébraïque. Différents contextes ont été ressortis, entre autres le contexte faisant appel à la généalogie des tribus (Genèse 10) ; le contexte numérique dans la Bible : où retrouve-t-on les douze (12) tribus d’Israël ? ; Le contexte symbolique ; le contexte sociopolitique, ainsi que le contexte religieux.

La troisième contribution a été celle de la sœur Josée Ngalula, religieuse de St André. Elle est professeure de Théologie à l’Institut Saint Eugene de Mazenod. Elle va mener ses enquêtes sur l’impact de la tribalité dans la communauté ecclésiale vivante de base (C E V B)  dans l’Archidiocèse de Kinshasa.

La sœur mène les études sur les références tribales. On retrouve la dynamique de l’ouverture. Les enjeux du pouvoir et on doit influencer ceux de ma famille, de mon ethnie… c’est la satisfaction du moi, c’est donc l’égocentrisme.  Dimension d’exclusion qui fait le dérapage.

La fraternité universelle de base. Par-là, souligne la professeure, les fidèles tombent dans la tentation. Elle conclut qu’il faille combattre ce fléau de la dimension exclusive. Et cela faisant partie de l’étude de la responsabilité.

Et enfin, le père Patience Mpayembe, religieux de Saint Vincent de Paul. Il est professeur de la missiologie dans cet institut des Oblats. Il  a intitulé son exposé : «l’église et sa mission universelle en milieu urbain et ethnique ».

(Grace Nlemvo)

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Le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (African Renaissance and Diaspora Network, Inc. - ARDN) a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Djibril Diallo au poste de PDG. La nomination prendra effet le 25 mars 2018. Le Dr Diallo est actuellement Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et Conseiller principal du Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH / Sida (ONUSIDA). Il a occupé plusieurs postes de direction auprès des Nations Unies (ONU) pendant plus de trois décennies.

“Nous sommes impatients de poursuivre notre étroite collaboration entre l’ONUSIDA et l’ARDN avec Djibril à sa tête”, a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, dans un message adressé à tout le personnel de l’ONUSIDA. En sa qualité de Directeur Général de l’ARDN, M. Diallo dirigera l’initiative « Pathway to Solutions » de l’organisation, qui vise à populariser les objectifs de développement durable des Nations Unies et sensibiliser le public sur le rôle et les fonctions des Nations Unies.

Ce projet international trouve son origine dans l’espoir collectif et la vision portée par le bureau de la Vice-Secrétaire général des Nations Unies , Mme Amina J. Mohammed et l’ARDN sous la direction de laPrésidente de son Conseil d’Administration, l’honorableMme Constance B. Newman,Chercheur principal du Centre pour l’Afrique au Conseil de l’Atlantique, qui a été administratriceassociée de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et Sous- Secrétaire d’État aux affaires africaines des États-Unis.

Après plus de 9 mois de consultations approfondies, le plan stratégique « A Pathway to solutions »a été présenté à la vice - Secrétaire Général des Nations Unies le 19 décembre 2017, lors d’une réunion de coordination tenue au siège des Nations Unies.

“L’expertise de M. Diallo dans les relations internationales, la diplomatie et le développement humain sera d’une grande importance à un moment où la communauté internationale poursuit, en même temps, les ODD, la mise en œuvre de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024), et l’Agenda 2063 de l’Union africaine “, a déclaré Mme Newman. “Nous sommes convaincus que sous sa direction, l’ARDN sera bien placé pour contribuer au monde que nous voulons - paix, justice, liberté, respect, progrès social, égalité des droits et dignité humaine, tolérance, solidarité et durabilité - en commençant par l’Afrique et la diaspora africaine. ”

“Je suis profondément touché par la confiance qui m’a été accordée et je suis impatient de m’investir dans ce réseau pour faire progresser l’espoir et la visiondes Nations Unies pour un monde meilleur “, a déclaré le Dr. Diallo. “Lorsque nous parlons de l’Afrique et de la diaspora, nous parlons du monde entier: ARDN repose sur le principe fondamental que nous sommes plus forts ensembles. Aujourd’hui plus que jamais, il est important que nous nous en souvenions et y réfléchissions. La planète terre est la seule maison que nous avons, et nous sommes une famille humaine. ”

Avec plus de 35 années d’expérience aux Nations Unies, le travail de M. Diallo pour la paix, le développement durable et la protection des plus vulnérables a été reconnu par de nombreuses organisations nationales et internationales.

Auparavant, M. Diallo a été Directeur du Bureau de New York du Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix, porte-parole du Président de l’Assemblée générale des Nations Unies et Directeur des communications du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ainsi qu’Assistant spécial du Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

En partisan indéfectible de la jeunesse, M. Diallo a lancé le tout premier Sommet des Nations Unies sur le leadership des jeunes en 2006, réunissant des dirigeants de la jeunesse de 192 pays, avec une vision de la parité entre les sexes dans la participation. Il parle douze langues.

ARDN est une ONG opérant au niveau international dont le siège est à New York, avec le statut d’un organisme de bienfaisance public aux États-Unis 501 (c) (3). Sa mission est d’accélérer la réalisation de la renaissance africaine en plaidant pour et en soutenant les programmes des Nations Unies, tels que les objectifs de développement durable. A cette fin, l’ARDN mobilise la passion des gouvernements, des éducateurs, des maires, des artistes, des intellectuels, du secteur privé, de la société civile et de la jeunesse en utilisant le pouvoir de l’art, du sport et de la culture. L’ARDN sert également de Secrétariat à l’Alliance mondiale des maires et des dirigeants d’Afrique et de descendance africaine.

(Prince Yassa/Cp)

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Etudiant en G3/Informatique à l’Université Révérend Kim/Lingwala, le prévenu Tujibikile Ngandu Constantin était hier devant le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, dans la commune de Barumbu, où il répondait de huit préventions mises à sa charge. A en croire la partie civile Rdc, le dossier montre clairement que le prévenu a des connivences avec les autres et il est du mouvement insurrectionnel Kamwina Nsapu. Pour sa  défense, il a adopté un système de négation, même si les éléments du dossier prouvent le contraire. En plus, le Ministère public a fait observer que les procès verbaux ont été  déclarés valables par le Tribunal par un jugement avant-dire droit, c’est-à-dire, que le Tribunal se basera sur les aveux qui sont contenus dans les  procès verbaux.

Dans la prison militaire de Ndolo, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe poursuit sans désemparer ses audiences foraines où il instruit sur les présumés miliciens Kamwina Nsapu, aile de Kinshasa, lui présenter par le Ministère public. Confronté à d’autres prévenus tels que Mputu Nkongolo, Bakenga, Ngandu et Bakamana, Constantin Tujibikile a tout nié, prétextant même ignorer son oncle, et oubliant qu’à Kinshasa, l’objectif poursuivi par le mouvement terroriste Kamwina Nsapu était le renversement du pouvoir en place.

Me Prosper Kande, l’avocat de la défense a fait voir que le nom de son client ne figurait pas sur la liste de ceux qui étaient en réunion préparatoire chez papa Kabangu. Et parmi ceux qui ont attaqué le point chaud à la 11ème rue Limete, personne ne peut affirmer qu’il a aperçu le prévenu. Le seul argument de l’accusation, c’est la parenté qui est du reste organisée par le code de la famille. C’est ainsi qu’il a posé plusieurs questions au Ministère public, notamment celles de savoir, sur l’infraction d’association des malfaiteurs, le Ministère public peut-il dire le rôle joué par le prévenu ? On a  parlé des assassinats, des évasions, que l’organe de la loi dise au Tribunal si dans tous ces actes le prévenu a eu à participer ?

 « On ne nie pas, ce sont les évidences. A l’audience de ce jour, la 1ère évidence c’est laquelle, Tujibikile Ngandu Constantin a été arrêté  par deux fois. La 1ère fois, arrêté et relaxé par les OPJ. Il a été repris  pour la 2ème fois, cette fois conduit jusqu’u Tribunal.  Lorsque nous avons soumis au Tribunal cette petite gymnastique de regarder dans le cahier dans lequel  tous les noms des scarifiés se retrouveraient, nous n’avons pas retrouvé le nom de Tujibikile Ngandu. De 3, selon le Ministère public, avant l’attaque de la prison de Makala, il  y a eu une réunion préparatoire chez papa Kabangu », s’est expliqué Me Prosper Kande, avant d’ajouter que lorsque nous  avons regardé sur la liste, le nom de ce garçon ne se retrouve pas. Allons même dans le sens que Bakamana serait son oncle, il va le recruter pendant que lui-même ne l’est pas. Ça nous laisse perplexe et on ne sait pas quoi faire.  C’est la raison pour laquelle nous avons soumis toutes ces questions à l’appréciation du Tribunal. Et de souligner que je ne veux pas comprendre que M. Tujibikile Ngandu, fils de Ngandu se retrouve dans un  même mouvement que son père, un peu du respect quand même ! Ce garçon  n’y est pour rien et je crois que le Tribunal tiendra compte des moyens que nous avons présentés.  J’ai toujours dit au Ministère public, au-delà de ces procès verbaux, quelle est l’autre preuve qu’il peut brandir ? Vous allez entendre une plaidoirie torrentielle allant dans le sens de le décharger.

Dans sa réplique, le Ministère public a remercié la défense pour l’honnêteté, parce qu’il reconnait que l’organe de la loi a fait des démonstrations qui prouvent de la culpabilité de certains prévenus. Il a même fait état de la liste du 16 mai dressée chez M. Kabangu. De même, la défense reconnait que le 25 mai il y a eu réunion d’évaluation, mais il rappelle que son client n’y était pas. Il a aussi rappelé qu’il y a une pièce o conviction extraordinaire, el cahier trouvé chez Mputu. EN parcourant le cahier, il s’est rendu compte que le nom de Bakamana y est repris. Et l’organe de la loi de dire que la défense aurait du demander au prévenu pour quel intérêt il rejette tous les procès verbaux ? D’autant plus que le processus consistait à créer une association, avec un objectif d’attaquer les sites ciblés d’avance. Pourquoi nie-t-il toutes les évidences ? C’est-ce pas c’est lui qui a amené les autres, de même que son oncle pur la scarification ? En posant ces actes, il s’est rendu coupable de l’association des malfaiteurs. Il a terminé par conseiller à la défense de conscientiser le prévenu à dire la vérité et à solliciter le cas échéant des circonstances atténuantes.

Tout est clair, ils sont tous membres du mouvement Kamwina Nsapu

En réaction au comportement du prévenu, Me Clément Tshitembo a indiqué que le Tribunal ne peut pas le forcer à avouer, parce que le dossier montre clairement que Tujibikile avec les autres sont des connivences et il est du mouvement insurrectionnel Kamwina Nsapu. Mais pour sa  défense, il a adopté un système de négation, même si les éléments du dossier prouvent le contraire. « Vous avez suivi le Ministère public qui a fait observer que les procès verbaux ont été  déclarés valables par le Tribunal par un avant-dire droit, c’est-à-dire, que le Tribunal se basera sur les aveux qui sont les  procès verbaux », dit-il, avant de prévenir qu’il ne suffit pas que le nom se retrouve sur la liste pour être qualifié de Kamwina Nsapu. « Le fait d’appartenir au mouvement Kamwina Nsapu, se prouve par  le fait qu’il s’est fait scarifié et participé à des réunions. Il y a eu plusieurs attaques qui ont été préparées et précédées par des réunions  préparatoires auxquelles ont pris part certaines personnes. Il y a Kabangu par exemple, qui n’a pas été à Makala, mais il est impliqué  dans le mouvement insurrectionnel pour s’être fait scarifié. La scarification, c’est ça le début d’adhésion au mouvement Kamwina Nsapu », précise-t-il.

Soulignons qu’un 2ème prévenu, Kabasu Kufulu, enseignant et témoin de Jéhovah a comparu, est celui qui a donné l’ordre d’attaquer la résidence du chef de l’Etat, à travers le slogan « Tudi tuakuila ditunga », comme pour dire, nous nous battons pour le pays. Aux questions de la défense, l’organe de la loi l’a conseillé à consulter les procès verbaux. Sinon, comment la défense qualifie-t-elle l’ordre donné par le prévenu d’attaquer la résidence du chef de l’Etat ? Comment ont-ils attaqué la prison de Makala ? Ce sont des actes terroristes et les terroristes attaquent tout et utilisent divers moyens.

Pour ce 2ème prévenu, Me Clément  Tshitembo affirme qu’il s’est fait scarifié et il a eu des rencontres téléphoniques et physiques avec tous les autres. « Tous ceux qui sont là, ils appartiennent au mouvement Kamwina Nsapu qui a des tentacules dans les cellules Tshiota (Mikondo, Bandalungwa, etc.) et ils sont  tous impliqués », affirme-t-il.

(JMNK)