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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Ce jeudi 19 juillet 2019, tout va s’arrêter  et la population nourrit le noble souci de suivre son président de la République, Joseph Kabila Kabange, qui va s’adresser à la Nation devant le Parlement réuni en congrès. C’est le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko qui a fait part, à tous ses collègues députés nationaux, d’une correspondance parvenue à son bureau pour confirmer la tenue du Congrès ce jeudi 19 juillet 2018. Un seul point sera à l’ordre du jour : l’adresse du Président de la République Joseph Kabila Kabange sur l’Etat de la Nation.

Pour ce énième rendez-vous, nombreux  pensent que le président de la République va maintenir la même constance qui  l’a toujours caractérisée depuis  longtemps. Il respectera la Constitution. Même si une certaine opinion, instrumentalisée par  la communauté internationale pousse Kabila à répéter les mêmes choses.  Kabila a déjà, depuis longtemps, dressé une ligne rouge que personne ne peut franchir. C’est ainsi, en ce qui concerne son avenir politique, il  répète que la constitution de la République a tout réglé. Qui oserait demander à  Macron s’il compte faire trois mandats ? Kabila ne dira rien ni sur le dauphin, ni sur sa non présentation à la prochaine élection présidentielle. S’il y en a qui attendent qu’il s’exprime à ce sujet, ils seront déçus.

Toute chose restant égale par ailleurs, Kabila ne nourrit nullement l’ambition de violer la Constitution de la République, même pas l’Accord de la Saint-Sylvestre, signé grâce à la médiation des évêques de la CENCO. Et il reste déterminé à offrir des élections crédibles aux Congolais. Ce qui évitera à la Rdc de plonger dans la guerre dont on sait les conséquences néfastes, non seulement pour le pays, mais aussi pour la population.

Toutefois, le chef de l’Etat ne manquera pas de s’exprimer par rapport à l’avancée significative constatée dans le processus électoral, où le dépôt des candidatures a été clôturé et tous les regards sont tournés  vers les législatives nationales et la présidentielle, dont les Bureaux de réception et de traitement des candidatures seront ouverts le 25 juillet prochain. Il ne manquera donc pas d’encourager la CENI, mis aussi à demander la population d’accompagner ce processus, pour l’installation d’une vraie alternance au pouvoir.

C’est ici qu’il convient d’encourager tous ceux qui s’organisent dans leurs plates-formes respectives pour la tenue des élections. L’Autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC) demeure un exemple patent, d’autant plus qu’il a lancé cette méga plate-forme qui vise à conquérir le pouvoir à tous les niveaux, à se choisir une candidature unique à la présidentielle et à se doter d’un programme commun. C’est donc une équipe de choc, rangée derrière le chef de l’Etat et qui commence à faire peur à tous les adversaires qui ne voient pas comment ils feront face à cette machine à gagner.

L’occasion sera aussi indiquée pour le n°1 congolais de rassurer les uns et les autres sur le financement, avec la décision courageuse du Gouvernement de la République de financer les élections sur fonds propres. Quoi de plus normal pour tout le monde de soutenir ces élections.  Les Congolais eux-mêmes doivent s’approprier et prouver au monde que ce processus électoral est une question de souveraineté qui n’appelle pas l’intervention de l’extérieur.

Si les Institutions fonctionnement normalement en République démocratique du Congo, Kabila va rassurer le peuple congolais de la détermination du Gouvernement à améliorer le social. Un social qui s’est consolidé de plus en plus, grâce à une maîtrise du cadre macroéconomique.  Il ne manquera pas d’insister sur les efforts qui doivent être faits, sans oublier la diversification de l’économie congolaise.

La session extraordinaire se clôture aujourd’hui

Soulignons que c’est après cette adresse à la nation du Chef de l’Etat qu’interviendra la clôture de cette session extraordinaire, qui a commencé le 20 juin dernier. Pour rappel, dans sa décision du mardi 19 juin 2018, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, avait expliqué que l’ordre du jour de cette session extraordinaire de juin 2018 comportait six principaux points. Notamment, l’examen et adoption de deux propositions de loi et de deux projets de loi.

Entre autres, la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus ; le projet de loi portant statut particulier du personnel de l’enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique ; le projet de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation ; et la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits humains. Ce dernier texte est en cours d’examen à la commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat. Quant aux deux derniers points, ils concernent le rapport annuel de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ; et le dossier relatif au remplacement de certains membres de la CENI.

JMNK

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Mardi après-midi marquait à l’Assemblée nationale la suite des débats sur la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus. L’extension de privilèges  aux chefs des corps constitués ayant été levée par les élus du peuple, l’adoption est intervenue assez rapidement, non sans la démonstration d’Aubin Minaku qui a recadré une partie des députés sur  le caractère impersonnel d’une loi et sur l’exigence de consolider définitivement la paix entre Congolais et la démocratie dans ce pays. En clair, la loi va régler  le sort des anciens Présidents de la République et des chambres parlementaires élus. Le statut des autres corps constitués sera, lui, fixé par un décret du Premier ministre.

Les députés nationaux ont poursuivi ce mardi 17 juillet 2018, leurs travaux amorcés lors de la séance plénière du lundi dernier, relatifs à l’examen et vote portant statut des anciens Présidents de la République élus. D’abord par les réponses de la commission PAJ (Politique, administrative et juridique) aux préoccupations soulevées par les élus du peuple.

Pour ce faire, le président de cette commission PAJ de l’Assemblée nationale a pu rencontrer les questions de ses collègues sur trois volets. Il a argumenté sur l’extension de la loi aux corps constitués (d’autres institutions de la République) avant d’expliquer la base constitutionnelle de cette loi et de conclure sur l’impact financier de la loi, tout en considérant l’équilibre des fonctions.

A la suite de ces réponses, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko a rappelé l’historique de la loi en examen, laquelle a été gérée pendant trois ans au Sénat avant d’être votée par la Chambre haute du Parlement. Pour le speaker de la Chambre basse du Parlement, il est question d’organiser davantage la démocratie avant la tenue des prochaines élections. Le député national réélu d’Idiofa, dans la province du Kwilu, estime qu’il faudrait régler les problèmes des Congolais pour enfin affiner la démocratie congolaise.

Après cette intervention du premier des députés nationaux, le débat général sur cette matière a été clos. Et l’assemblée plénière a approuvé les conclusions du rapport de la commission PAJ.

Ce qui a provoqué le mécontentement d’une poignée de députés nationaux, membres de l’Opposition. Ces derniers ont claqué la porte de la salle des congrès du Palais du peuple juste après une motion incidentielle de leur collègue Fabien Mutomb réfutant cette approbation du rapport de la commission PAJ.

Malgré ce petit boycott, la séance plénière s’est poursuivie sans désemparer. Et le député national Pius Muabilu est monté au créneau pour dénoncer ce comportement de ses collègues de l’Opposition du haut de la tribune. L’élu kinois de Mont-Amba a même accordé une interview à la presse pour fustiger cette attitude des opposants.

Petit rappel du caractère impersonnel de la loi

Et le président de l’Assemblée nationale de faire aux députés qui tombaient dans le piège de voir le cas particulier de Joseph Kabila dans cette proposition de lois le rappel sur le caractère impersonnel de la règle de droit. Une règle de droit, a-t-il expliqué, est une règle de conduite, ayant un caractère général, abstrait et obligatoire, une finalité sociale, et qui indique ce qui devrait être fait dans une situation donnée. On la qualifie d’impersonnelle car elle vaut pour toutes les personnes qui se trouvent ou se trouveront dans une décision objectivement déterminée, et elle définit alors la conduite à tenir dans cette situation. La loi est formulée en termes généraux, a insisté Aubin Minaku.

L’option a été ensuite levée en faveur de l’extension de la loi. Pour l’Assemblée nationale, la loi sous examen concerne les anciens Présidents de la République élus et les anciens présidents élus des deux chambres du Parlement.

Quant aux chefs des corps constitués, leur sort sera déterminé par un décret du Premier ministre. C’est sur base de cette option levée que la commission a été appelée à traiter les amendements.

Puis, la plénière souveraine a procédé à l’examen à fond (adoption article par article, l’intitulé et l’exposé des motifs) de ce texte de loi. Le quorum n’étant pas atteint, le vote global de cette loi a été organisé au cours d’une séance subséquente.

A l’issue du vote, les élus du peuple ont adopté à l’unanimité la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République et des chambres parlementaires élus. Puisque voté en des termes non identiques par les deux chambres parlementaires, ce texte de loi fera l’objet d’une commission mixte paritaire Assemblée nationale – Sénat, avant la délibération finale, si désaccord persiste, par l’Assemblée nationale et la promulgation de la loi par le Président de la République.

Historique de la proposition de loi

Cette nouvelle loi initiée par le sénateur Modeste Mutinga tire sa pertinence de l’article 104 alinéa 6 de la Constitution de la République du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour. Elle fixe le statut des anciens Présidents de la République élus. Elle détermine les règles spécifiques concernant leurs droits et devoirs, le régime de leurs incompatibilités, leur statut pénal ainsi que les avantages leur reconnus.

Telle que présentée par la commission PAJ de l’Assemblée nationale après examen, cette loi détermine également les avantages accordés aux anciens présidents des chambres du Parlement. Pour le législateur, la présente loi entend consolider la démocratie, en l’occurrence, par le mécanisme de l’alternance démocratique.

Cette loi stipule que tout ancien Président de la République élu jouit des droits spécifiques. Il a droit à des mesures et à des dispositions particulières en matière de sécurité pour la protection de sa personne, de sa famille et de ses biens. Il a droit à l’honneur, à la dignité et à la considération.

Il a droit à la protection sociale de l’état dans les cas et les conditions définis par la présente loi. Il a droit de porter le titre de « Président de la République honoraire ». Et il a droit aux avantages spécifiques tels que définis par la présente loi.

« Un décret du Premier ministre délibéré en conseil des ministres détermine les conditions dans lesquelles des honneurs officiels peuvent être rendus à un ancien Président de la République élu », stipule ce texte de loi. En sa qualité de sénateur à vie, tout Président de la République élu est soumis à toutes les incompatibilités prévues par l’article 108 de la Constitution. Toutefois, il peut exercer des fonctions rémunérées conférées par un organisme international dont la Rdc est membre.

Et concernant le statut pénal, cette loi de Mutinga édicte en son article 7 que tout ancien Président de la République élu dispose de l’immunité des poursuites judiciaires pour les actes posés dans l’exercice de ses fonctions. Pour ceux posés en dehors de l’exercice de ses fonctions, les poursuites contre tout ancien Président de la République élu sont soumises au vote à la majorité des deux tiers des membres du Parlement composant le Congrès suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur.

Et dans son article 9, la loi stipule qu’en matière de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité commis par tout ancien Président de la République élu, les juridictions nationales ont priorité sur toute juridiction internationale ou étrangère.

Les avantages accordés à tout ancien Président de la République élu comprennent la pension spéciale, l’allocation annuelle pour services rendus, les soins de santé, la rente de survie et la rente d’orphelin. Nul besoin de revenir sur le bienfondé des régimes de privilèges  post-présidentiels. En effet, de quelque culture ou civilisation que ce soit, les sociétés  humaines ont toujours tenu à accorder un statut privilégié à leurs souverains. L’intérêt particulier accordé par la loi votée à la solennité de la fonction présidentielle en RDC est plutôt une preuve de maturité politique des élus du peuple.

(Jules Kidinda/Lepetit Baende)

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Le Ong de défense des droits de l’homme basée dans l’Est de la Rd Congo a appris avec un très grand intérêt d’une série d’Ordonnances portant sur de nouvelles nominations à l’Etat-major Général des Forces Armées de la RDC ainsi que de la promotion en grade de plusieurs Officiers.  En effet, le président Joseph Kabila a nommé samedi 14 juillet le lieutenant-général Célestin Mbala Munsense comme nouveau Chef d’état-major des FARDC. Il succède au général Didier Etumba Longela, en poste depuis 2008. Ce dernier est envoyé en retraite mais va immédiatement occuper la fonction du conseiller militaire du chef de l’Etat.

Ces ordonnances sur l’avancement en grade et mise en retraite au sein des FARDC ont été lues à la télévision publique congolaise, la RTNC. Joseph Kabila a aussi nommé, dans cette série d’ordonnances, le général John Numbi Inspecteur général des FARDC. L’ancien Inspecteur général de la police, suspendu à titre conservatoire en juin 2010 par le président  de la République « pour permettre un déroulement serein de l’enquête diligentée sur la mort de Floribert Chebeya », revient aux affaires.

De son côté, le Général Gabriel Amisi Kumba, est promu chef d’état-major adjoint chargé des opérations et du renseignement. Le général François Olenga, chef de la maison militaire du chef de l’Etat occupe désormais les fonctions de chargé des missions du chef d’Etat. Le général Denis Kalume Numbi, nommé ambassadeur en Russie, a été mis à la retraite.

Ces Ordonnances signées samedi 14 juillet courant par le Président de la République en sa qualité de Commandant Suprême, paraissent salutaires dans la mesure où elles pourront apporter un nouveau souffle à l’appareil militaire Congolais. Ceci du fait qu’elles consacrent le rajeunissement du Commandement des FARDC qui se faisait toujours attendre, dans le cadre de la consolidation des acquis de la réforme de l’Armée en cours.

Tout en félicitant les heureux promus ou nominés, le CEPADHO espère que le nouveau Chef d’Etat-major Général des FARDC se penchera immédiatement sur la problématique de sécurisation de l’Est du pays et de l’espace Kasaïen.

Cette Organisation attire son attention particulière sur la question des Terroristes ADF, des FDFLR, des miliciens May-May, des Kamwina-Nsapu,…qu’il faut endiguer le plus tôt, afin de rassurer les électeurs et les candidats au processus électoral auquel la République est engagée.

Par ailleurs, le  CEPADHO se félicite de la nomination d’un Auditeur Général des FARDC dont l’expérience est suffisamment avérée. Cette Structure compte également sur son savoir faire pour décourager à travers la justice militaire: le terrorisme émergeant en RDC, les Crimes de guerres, les Crimes contre l’humanité et les autres crimes de masse perpétrés par différents Seigneurs des Guerres. Elle l’invite à  renforcer comme jamais auparavant la discipline militaire et à lutter contre l’impunité au sein des FARDC.

(JMNK)

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Devant le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, des rapprochements ont été faits entre prévenus pour essayer de comprendre l’objectif des échanges entre plusieurs prévenus, qui disent du reste n’est même pas se connaître. Par exemple, dans la nuit du 08 au 09 mai 2017, qui correspond à l’attaque du point chaud, en face de la permanence de l’UDPS, dans la commune de Limete, Edo Nkashama et Tshianyima se sont appelés, pendant qu’ils prétendent qu’ils ne se connaissent pas.  De même, la prévenue Nancy Mashakale a, au cours de la même date, appelé Edo Nkashama, le chargé de la sécurité à l’UDPS. Celui-ci reconnait avoir  émis et reçu des appels à Limete, parce que c’est son lieu de travail. Edo Nkashama a été confronté à Paul Mukenge, Kapinga Bwanya, etc. qui ont juré ne pas se connaître.

Cette attitude a provoqué la colère de la partie civile Rdc qui veut savoir, combien de fois allons-nous continuer à nous livrer à cet exercice ? Parce que lorsqu’on soumet les relevés aux prévenus, ils disent tous que c’est un montage. Et ce, lorsqu’on sait que le Tribunal gère le temps. Le président du Tribunal a vite calmé cette partie jointe au procès, en lui disant que le Tribunal tirera les conséquences lorsqu’il se retirera.

Par la suite, la parole a été donnée à la défense, qui a rappelé qu’en droit pénal, lorsqu’une pièce est versée au dossier, elle doit être soumise au débat. Et le Tribunal retiendra que ces relevés téléphoniques sont envoyés dans les programmes Excel et Word. Et lorsque vous utiliser ces programmes, des modifications sont possibles. Mais si ces programmes nous ont été envoyés en Pdf, il n’y aurait pas de débat. Elle a même demandé au tribunal de ne pas fonder sa conviction sur ces relevés téléphoniques.

Pour appuyer cet argumentaire, la défense, à travers Me Prosper Kande a relevé deux choses. D’abord, lorsque Tujibikile a été arrêté pour la première fois, les services l’avaient libéré et gardé ses téléphones. Curieusement, pendant qu’il est confronté, on lui brandit un téléphone où il y a une SIM. Le PV de saisi d’objets renseigne que Tujibikile n’avait qu’un seul téléphone.  Où sont partis d’autres téléphones ? De deux, renchérit-il, lorsque nous avons relevé le fait que les relevés téléphoniques ont été transmis au Tribunal dans les programmes Word et Excel, nous avons démontré au Tribunal qu’il y a possibilité de modifier les données. Et la question  a été posée à l’un des experts qui  a dit que dès  la création de ces programmes, c’est internationalement connu qu’on peut les modifier. C’est pourquoi,  nous n’avons pas confiance à ces relevés téléphoniques.  Par contre, Me Prosper Kande n’accuse personne, parce que ces relevés sont arrivés suite à la demande des parties et du Tribunal. Nous disons qu’ils n’inspirent pas confiance, du moins il y a eu beaucoup de coquilles. Il a été démontré qu’après son arrestation, le  téléphone d’un prévenu est resté ouvert.

Pas lieu d’une expertise contradictoire

Avant la réplique de la partie civile Rdc à travers le Bâtonnier Ambroise Kamukuny, le Ministère a demandé à la défense si elle estime que les services de sécurité ont piraté les appels téléphoniques de leurs clients ? En plus, peut-il présenter un travail en Pdf qui n’a pas encore été modifié ? La défense peut-elle verser le billet de transport attestant que le prévenu avait voyagé à Lufu ? Bakamana s’était-il délesté de son téléphone, ou il a avait-il été utilisé par quelqu’un d’autre ? Voilà qui a poussé la partie civile à observer que le raisonnement de la défense n’est pas rigoureux du tout.

« Vous avez suivi que le conseil de la partie Bakamana a été contredit par le prévenu lui-même. En cette matière téléphonique, il s’agit d’une photographie sur qui a communiqué à telle heure et l’initiateur de l’appel est identifié.  Or, à la période du 1er avril, c’est Bakamana qui appelle son neveu renié devant la barre, Constant Ngandu Tujibikile et il dit qu’il était à  Kinshasa toute la matinée. Or, l’appel contesté  est arrêté à 9 heure », a rétorqué le Bâtonnier Ambroise Kamukuny qui s’empresse de savoir, la compagnie de téléphonie cellulaire internationale, c’est laquelle ? Est-ce que c’est de cette façon que l’on demande une expertise ? On le fait lorsqu’on a quelque chose à démontrer, martèle-t-il. Il dit qu’il était à Lufu où il est allé prospecter, mais tout le monde sait comment on va à Lufu, mais lui est allé presque pendant deux semaines et il ne sait même pas  dire  où il dormait. Comment voulez-vous que le Tribunal vous croit ? Pour que la compagnie cellulaire internationale démontre quoi ? Ou que l’antenne est celle de Lufu ? Est-ce qu’il conteste son numéro ? Donc, la partie civile affirme qu’il n’y a pas lieu d’une expertise contradictoire.

La partie civile Rdc a aussi fait observer que ces compagnies cellulaires n’appartiennent pas au Ministère public et n’ont inventé les numéros. Sinon, comment expliquer que quelqu’un qui a un téléphone avec deux SIM, accepte une et rejette l’autre, alors que le numéro  IME de l’appareil atteste que les deux SIM ont fonctionné dans le même appareil ! Il a rappelé que ces relevés  ont été réclamés par tout le monde. Mais si vous avez bien compris, ceux qui réclamaient ces relevés pensaient qu’ils s’effaçaient au bout de trois mois.  Ils constatent qu’à l’étape actuelle, on peut conserver indéfiniment ces données. C’est ce qui met tout le monde en émoi.

« Vous dite que vous ne connaissez pas Tshianyima que vous avez appelé près de 50 fois. Nous continuons à contester les choses aussi véridiques !  Comme pour dire que les compagnies se seraient liguées pour fabriquer les numéros et les appels. Ce sont des choses qui se trouvent dans la machine. On le transmet sur Excel pour qu’elles deviennent exploitables.

(JMNK)

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L’Armée du Salut/RDC sera honorée, ce jeudi,  de la visite missionnaire  du Général André Cox. Les observateurs constatent que l’agenda du Chef mondial de l’Armée du Salut coïncide avec l’an 1, dans l’au-delà, des regrettés Bimwala, père et fils. Dans sa publication du mois en cours, le magazine ‘’UWBnews’’ de l’Université William Booth rapporte :’’A son retour à Londres où se trouve le siège mondial de l’Armée du Salut, le Général Cox sera mis en retraite et remplacé par le Général Brian PEDDLE de nationalité canadienne, pour un mandat de cinq (5) ans’’, lit-on en page 4.

Une visite missionnaire sur fond de réconfort

La dernière visite du Général Cox en RDC remonte en 2015.  Il arrive à Kinshasa dans un contexte du relèvement pour l’Armée du Salut/RDC. Ceci corrobore l’exhortation du Chef de Territoire RDC de l’Armée du Salut, Colonel Lucien Lamartinière, le 13 décembre 2015, lors de son intronisation. A l’occasion, le CT a rappelé dans son discours de circonstance : « Nous avons une Armée du Salut à relever », a-t-il mobilisé. Et d’ajouter : « Chaque Salutiste a un rôle à jouer. Nous avons une armée du Salut à relever, car les défis sont grands : des âmes à gagner, des tombés à remonter. Pour cela, chaque Salutiste a ses responsabilités. A chaque position correspond une responsabilité », a-t-il insisté.

En effet, plus d’un subodorent que durant son séjour qui s’annonce bref, il sera donné au Général non seulement de faire ses adieux aux salutistes de la RDC, mais également de les réconforter face aux défis pendants.  Le magazine su-évoqué  poursuit : « Il bénira les temples en construction, notamment celui du Poste de la salle centrale et celui de Matonge, dans les communes respectivement de Barumbu et de Kalamu. Profitant de cette occasion, l’Université William Booth décernera au Général André Cox le titre de Docteur honoris causa. Ceci, pour de nombreux loyaux services qu’il a rendus à l’Armée du Salut et à l’ensemble de l’humanité ». (sic).

Quid du Général missionnaire

André Cox est né en 1954 alors que ses parents, officiers de l’Armée du Salut, servaient au Zimbabwe. Du fait qu’il est né en Afrique d’un père anglais et d’une mère suisse, le Général est à l’aise pour travailler dans des contextes culturels différents. Ceci ressort d’un document imprimé par l’Armée du Salut du Congo-Brazzaville, dans les préparatifs du congrès marquant l’an quatre-vingts (80), du 20 au 25 septembre 2017, page 6.                                                                                                          Une fois mariés, poursuit le document, André Cox et son épouse Silvia (photo ci-contre), née Volet, sont entrés au Collège international de Formation à Londres, en Angleterre. Ils ont été consacrés officiers de l’Armée du Salut en 1979 et ont entamé leurs ministères dans des postes en Suisse. Avec leurs trois fillettes : Myriam, Esther et Sarah, ils ont ensuite été nommés au Territoire du Zimbabwe, où le capitaine André Cox a reçu diverses affectations au Quartier Général, dont celles de Secrétaire des relations publiques et de Secrétaire des finances.

De retour en Europe, les Cox ont été affectés pour huit années au Quartier Général du Territoire de la Suisse, Autriche et Hongrie où le major André Cox a été nommé Secrétaire à la communication, puis Secrétaire pour l’administration, une période-clé pour sa maturation personnelle, en raison de son exposition accrue à de nombreux aspects de la gestion et de l’administration de l’Armée du Salut.

Etienne Bimwala et Francis Bimwala : père et fils, les raisons du destin

Il a plu à l’Eternel Très-Haut de rappeler dans Son Ciel l’âme de son serviteur Etienne Bimwala Zunga – Mbanza   (papa Commissaire), le 9 juillet 2017. Et au cours du même mois,  idem pour son fils Francis Bimwala, celui-ci président honoraire de la fédération nationale congolaise de Judo, décédé le 17 juillet 2017, soit huit jours plus tard, à l’âge de 54 ans.

Le père, représentant légal honoraire de l’Armée du Salut de la RD Congo et de l’Angola (1988-1997), avait vu le jour le 29 septembre 1932 à Kinsembo dans le Manianga, territoire de Luozi au Kongo central. Inhumé samedi 22 juillet 2017, il repose pour l’éternité aux côtés de ses pairs, au Mausolée de l’Armée du Salut, sur le site de la Salle centrale, sis avenue Kasaï, dans la commune de Barumbu. Feu le Commissaire Etienne Bimwala jouit du prestige posthume de père fondateur de l’Université William Booth (UWB), dont il a été le 1er Président du Conseil d’Administration.

(Payne)

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Les 16 et 17 juillet 2018, un événement s’est tenu au siège de la Cour pénale internationale («CPI» ou «la Cour»), à La Haye, aux Pays-Bas, à l’occasion du 20ème anniversaire de l’adoption du Statut de Rome de la CPI. Parmi les représentants de haut niveau de plus de 30 États, figuraient le Président de la République fédérale du Nigéria, des représentants des Sénats et Parlements nationaux, des Ministres des affaires étrangères et de la justice ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales, de la société civile et du monde universitaire. Les intervenants ont réitéré leur soutien à la justice et à la responsabilité pour les crimes les plus graves contenus dans le Statut de Rome.

La Rdc y a été représentée par le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Léonard  She Okitundu qui a été invité à La Haye par la Cour pénale internationale à la commémoration de l’adoption du statut de Rome portant création de cette juridiction répressive internationale. La cérémonie formelle qui a lieu hier le  17 juillet 2018 a été précédée hier par l’organisation d’un procès fictif instruit contre l’auteur d’un crime relevant de la compétence de la Cour.

Ce procès participe d’une initiative de communication sur le fonctionnement de la Cour suite aux dernières controverses suscitées par les décisions de cette juridiction à compétence universelle. La journée s’est terminée par un dîner offert aux invités de marque de la Cour par l’Ambassadeur d’Autriche à La Haye dont le pays assume la présidence tournante de l’Union européenne. Cette réception a donné lieu à des échanges édifiants sur la justice internationale. Sur la photo le VPM et la Procureure de la CPI, Bensouda entourés des Ministres de la Justice gabonais à gauche et malien à droite.

Du déroulement de la cérémonie

Il sied de souligner que cet événement a inclus un discours d’honneur du Président du Nigeria, Muhammadu Buhari, ainsi que la participation de personnalités internationales de haut niveau, du Président de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome O-Gon Kwon, du Président de la CPI, M. le Juge Chile Eboe-Osuji, du Procureur de la CPI Mme Fatou Bensouda, du Greffier de la CPI M. Peter Lewis, du Sous-secrétaire général aux affaires juridiques et Conseiller juridique de l’ONU M. Miguel de Serpa Soares, du Président du Fonds au Profit des Victimes M. Motoo Noguchi et de nombreux autres invités.

Dans ses remarques d’ouverture, le Président de la Cour, M. le juge Chile Eboe-Osuji, a rappelé que le Statut de Rome avait été adopté avec la vision d’un monde dans lequel les atrocités qui choquent la conscience de l’humanité ne seraient plus commises en toute impunité. Il a dit que les réflexions sur le 20ème anniversaire du traité devraient se concentrer sur ce que cette génération va faire avec l’héritage monumental que lui ont légué les visionnaires de 1998. «Veillons à ce que les allégations de crimes les plus graves soient accueillies par une réponse judiciaire solide, équitable et impartiale - au niveau international en dernier recours, lorsque les systèmes nationaux s’avèrent incapables de donner aux victimes leur droit à la justice. Faisons en sorte de ne pas abandonner ceux qui ont travaillé si dur pour faire du Statut d’une Cour pénale internationale une réalité,» a déclaré le Président Eboe-Osuji.

«La CPI a donné de l’espoir à tant de personnes, en exigeant le strict respect des règles du droit international humanitaire. Une CPI forte et efficace démontre l’attachement de la communauté internationale à l’état de droit », a déclaré le Président du Nigeria, Muhammadu Buhari. « J’exhorte tous les États qui ne l’ont pas encore fait à adhérer au Statut de Rome de la CPI, en tant que politique délibérée d’État, afin Que celui-ci devienne un traité universel. »

« Je suis certain que le Statut de Rome est aussi nécessaire aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Je crois qu’il est important ‘de revenir aux fondamentaux’ avec un dévouement, un engagement et un enthousiasme renouvelés - tout comme nous l’avons fait lorsque nous avons adopté le Statut de Rome a déclaré le Président de l’Assemblée des États Parties, O-Gon Kwon. « Puisse ce jour nous permettre de réfléchir, de regarder en arrière, d’apprécier ce que nous avons accompli, et surtout de raviver notre engagement dans la lutte contre l’impunité. »

 

(JMNK)