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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Dans une déclaration parvenue au Groupe L’Avenir, les députés nationaux et sénateurs de la Majorité présidentielle ont réagi à la déclaration de leurs collègues de l’opposition adressée au président de la République. Ces élus de la MP se disent fortement préoccupés par l’indécence du plan civique de la lettre ouverte autant que par les germes de l’anarchie qui s’y attachent inexorablement, et exhortent  les auteurs de ladite lettre à se joindre à tous les autres compris qu’ils ont chacun et chacune un rôle à jouer dans le processus électoral en cours. « Le temps n’est plus à la distraction, les élections sont là. Et la justice assume ses fonctions constitutionnelles de dire le droit, pour la paix et l’ordre social. C’est bien elle qui sera en charge des contentieux électoraux à venir. Les hémicycles aussi sont là : ils sont un lieu par excellence pour l’exercice des fonctions d’un parlementaire », insiste la déclaration

Ci-dessous l’intégralité de cette déclaration

JMNK.

REPLIQUE DES DEPUTES NATIONAUX ET SENATEURS DE LA MAJORITE  PRESIDENTIELLE A LA LETTRE OUVERTE ADRESSEE A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PAR 50 DEPUTES NATIONAUX ET SENATEURS DE L’OPPOSITION

Bien qu’étant profondément convaincus du rôle que la Constitution de la République démocratique du Congo reconnaît, en son article 8, à l’Opposition politique, Nous les Députés nationaux et Sénateurs, Soussignés de la Majorité Présidentielle, ayant pris connaissance et analysé le contenu de la lettre ouverte de 50 Députés nationaux et Sénateurs d’une frange de l’Opposition politique et adressée, en date du 25 juin 2018, à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, publions, ce jour, en guise de réplique et à l’intention de l’opinion, le communiqué officiel dont le texte suit:

- En République démocratique du Congo, personne n’est au-dessus de la loi et nul, dans ce pays, ne jouit et ne peut jouir de l’inviolabilité pénale, sauf les seuls tempéraments des immunités légales et des privilèges de poursuites et de juridictions reconnus à quelques-uns du fait des fonctions ou des charges d’Etat qu’ils exercent.

S’agissant du cas d’un ancien gouverneur de Province, il demeure justiciable de la Cour de cassation lorsque les faits dont il est poursuivi remontent à l’époque de l’exercice de cette lettre ouverte, contresignée seulement par le 1/12ème de l’ensemble des Membres des deux Chambres du parlement national, soit sur un total de 608, 50 Députés nationaux et                sénateurs  en mal de positionnement électoral et partisans de l’institution du fameux régime spécial décrié par tous, n’a pour fonction essentielle que d’essayer de gêner le processus électoral en cours, outre qu’elle traduit la peur de ses auteurs, la justice, de ne pouvoir, avec efficience, affronter les élection qui pointent déjà à l’horizon;

-  La même lettre établit sans détours le peu d’estime et de considération que ses auteurs affichent ouvertement et publiquement envers l’autorité judiciaire de notre pays, dont pourtant l’indépendance est d’essence constitutionnelle;

- Il est incompréhensible que ceux qui évoquent des actions du Conseiller spécial en charge de la lutte contre la corruption, comme pour fustiger une tendance à l’impunité, soient encore les premiers à se lamenter quand la lutte contre l’impunité commence par leur leader;

Au plan strict ment juridique du traitement d’un dossier judiciaire renvoyé devant le juge, les Députés nationaux et Sénateurs de la Majorité Présidentielle font savoir:

- Qu’à tous les stades de la procédure le prévenu mis en cause               a toujours joui de l’assistance de ses Conseils;

- Qu’après la transmission au juge de la Requête aux fins de fixation d’audience, ni le Procureur général, ni le Gouvernement, ni le Chef de l’Exécutif national, personne ne peut empêcher le juge de statuer sur une cause renvoyée à sa connaissance.

- 3° Que si un prévenu estime que le Ministère public a saisi un juge incompétent, c’est devant le tribunal ou la cour saisie qu’il se doit de soulever le déclinatoire de compétence;

4° Qu’il est anormal qu’au nom du droit à un procès équitable, on puisse demander au Président de la République d’empêcher le déroulement d’un procès régulier;

-  5° Qu’en dépit des Accords politiques survenus entre acteurs de la Majorité, de l’Opposition et de la Société civile, il y a lieu de souligner que la Constitution et les lois de la République demeurent d’application et qu’en conséquence, conformément à la pratique des Etats modernes, lesdits accords ne peuvent concerner que les cas amnistiables ou susceptibles de faire  l’objet de la grâce présidentielle;

-6° Que tout en réfutant de l’accusation de harcèlement ” judiciaire vainement vantée par ladite lettre ouverte, chacun peut s’instruire de l’expérience positive des autres fondée sur l’indépendance de la justice: ils sont, en effet, notoires les épisodes des interpellations judiciaires non interrompues initiées ailleurs, en période électorale et en toute indépendance, contre des acteurs politiques comme François Fillon, Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Lula da Silva et Aussi devient-il malheureux qu’il y ait encore chez nous des gens qui aspirent à l’exercice du pouvoir politique, mais qui font publiquement fi du pouvoir de l’Officier du Parquet d’enquête ou d’instruire proprio motu, fût-ce pour des infractions commises à l’étranger par des personnes ayant un jour porté un passeport congolais.

En conclusion, Nous les Députés nationaux et Sénateurs Soussignés la Majorité Présidentielle, fortement préoccupés par l’indécence du plan civique de la lettre ouverte autant que par les germes de l’anarchie qui s’y attachent inexorablement, exhortons les auteurs de ladite lettre à se joindre à tous les autres compris qu’ils ont chacun et chacune un rôle du processus électoral en cours.

Le temps n’est plus à la distraction, les élections sont là. Et la justice assume ses fonctions constitutionnelles de dire le droit, pour la paix et l’ordre social. C’est bien elle qui sera en charge des contentieux électoraux à venir. Les hémicycles aussi sont là : ils sont un lieu par excellence pour l’exercice des fonctions d’un parlementaire.

Fait à Kinshasa, le 26 juin 2018

Les Députés nationaux et Sénateurs de la Majorité Présidentielle

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Au cours de la 54ème audience, soit sept mois après l’ouverture de cette affaire qui oppose le Ministère public aux prévenus Kamuina Nsapu, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui siège en audience foraine à la prison militaire de Ndolo a entendu le 36ème accusé, Bakenga Tujibikile, présenté comme le précurseur de ce mouvement terroriste à Kinshasa. Arrivé le 19 février 2017 à Kinshasa en qualité de représentant de cette milice Kamuina Nsapu, il avait pour mission de recruter des adeptes, les scarifier pour qu’ils deviennent invulnérables devant les forces de l’ordre. A cette occasion, le Ministère public a présenté une quantité de fétiches utilisés par le prévenu.  Ces fétiches réconfortent les terroristes, les rendent invulnérables et les poussent à commettre des actes de terrorisme. Après cette étape, le Tribunal se propose d’exploiter les relevés téléphoniques et les rapports médicaux demandés pour certains prévenus (le Commissaire Mpoyi, Kabasele, etc.). Mais étant donné que les prémices ont été posées pendant  ces 7 mois, le procès ne prendra pas beaucoup de temps.

Hier, le Tribunal a terminé une étape très  importante, parce qu’il a entendu chaque prévenu, prenant le soin de lui rappeler chaque prévention mise à sa charge et l’assistance des prévenus chacun par leurs conseils a été garantie, l’occasion de présenter les moyens de défense. Pour chaque prévenu, en effet, le Tribunal a non seulement rappelé les préventions mais il a  aussi présenté les moyens de preuve. C’est un combat loyal, reconnait le Ministère public, colonel Limbaya, qui ajoute qu’à l’occasion, le Ministère public a présenté ses moyens de preuve et la défense, ses arguments. Et tous ces moyens sont laissés à l’appréciation du Tribunal. Au moment opportun,  les juges auront suffisamment le temps d’apprécier ces moyens et de se prononcer.

A l’occasion, la défense a formulé des observations, tout en posant aussi des questions. La défense a constaté que le Ministère public et ses parties jointes n’ont apporté aucun élément pour prouver la culpabilité du prévenu. Elle a aussi posé la question de savoir pourquoi le prévenu a été bien appréhendé avant les attaques reprochées à d’autres ? En plus, le prévenu a-t-il été interrogé normalement et devant un interprète ? En réponse à ces questions, le Ministère public a fait voir que la défense a été incapable de renverser les pièces à conviction présentées par lui. Ces pièces font allusion à une cérémonie de scarification, avant toute attaque.

La suite du procès

L’étape qui reste, à en croire l’Organe de la loi, tournera autour des relevés  d’appel. Il a rappelé que lors de la première étape, des questions avaient été  posées aux prévenus sur leurs contacts téléphoniques, pour savoir si tel a appelé tel autre. Les parties avaient exprimé le vœu que le Tribunal recoure aux sociétés de télécommunication pour avoir les relevés des appels autour des périodes suspectes. C’est ce travail-là que nous allons faire, explique l’Organe de la loi.  Combien de temps va-t-il prendre? On ne sait pas, c’est le Tribunal qui a la police d’audience. Mais rassurez-vous, parce que les prémices ont été posées pendant 7 mois, je ne pense que ça prendra beaucoup de temps.

Au sujet des fétiches qui ont été présentées à l’audience, le Ministère public a reconnu que ce sont les éléments importants. Ce prévenu a été arrêté, il est arrivé au mois de février 2017 à Kinshasa et avec un objectif clair. Les services n’ont pas été distraits, ils ont mis la main sur Bakenga et il est parvenu quand même à installer ce mouvement et ses fétiches ont été saisies entre ses mains, pendant l’enquête préliminaire et ont fait l’objet de questions. Il a expliqué la nature et la finalité de tout ce qu’il avait comme fétiches. C’est  ainsi que le prévenu a reconnu un cahier reçu de ses ancêtres.

Et d’insister sur le fait que les prévenus que le Ministère public a présenté devant le juge sont dangereux, parce que la quasi-totalité a réussi à semer la terreur dans la ville province de Kinshasa. Lors de l’attaque de la prison de Makala, des pères de familles ont été décapités. Le Ministère public était convaincu que ce sont eux les auteurs. « Mais l’audience aussi apporte sa dynamique, nous attendons les réquisitoires du Ministère public et la décision qui sera rendue », rassure-t-il.

Les fétiches ont permis de commettre les infractions

Après cette affaire, la presse est revenue sur la défense qui ne reconnait pas certaines preuves présentées, notamment les fétiches. Et le Bâtonnier Diamano, avocat de la partie civile Rdc de rétorquer que des preuves foisonnent. Il y a ses propres déclarations sur procès-verbal. La contestation des procès-verbaux établis par les Officiers de police judiciaire (OPJ) et aussi par les Officiers du Ministère public (OMP) n’est pas un moyen évident pour les prévenus de se couvrir. Il y a un procès-verbal de constat de ces fétiches, auquel la loi attache une force probante. Déjà, il ne faut pas rechercher d’autres preuves. Il y a non seulement  les déclarations de Bakenga lui-même qui attestent qu’il est féticheur ; même celles d’autres prévenus.

A l’en croire, le féticheur est ici exploité dans le cadre du mouvement insurrectionnel et terroriste Kamuina Nsapu. Il s’agit des fétiches qui réconfortent les terroristes, les rendent invulnérables et les poussent à commettre des actes de terrorisme. C’est dans ce contexte-là que les fétiches servent de moyen pour atteindre un objectif, qui est celui de renverser les institutions de l’Etat.

Et d’ajouter que Bakenga, c’est  quelqu’un qui, après avoir assumé des responsabilités au sein du mouvement originelle de Kamuina Nsapu au Kasaï, l’a importé à Kinshasa. C’est quelqu’un qui a emmené le mouvement pour l’installer ici, scarifier des gens et déstabiliser le pays. S’il n’avait pas été arrêté le 31 mars 2017, la ville province de Kinshasa ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui, révèle-t-il.

(JMNK)

La tripartite CNSA, Gouvernement et CENI aura lieu à partir du 2 juillet prochain pour évaluer la mise en œuvre de l’Accord de la Saint-Sylvestre. Le Rapporteur du CNSA, Valentin Vangi, cité par actualite.cd, l’a annoncé  ce mardi, à l’issue de la réunion du comité préparatoire.

Et les travaux préparatoires de ces assises ont débuté ce mardi 26 juin 2018, affirme Valentin Vangi, et vont se poursuivre jusqu’au jeudi 28 juin 2018. « La tripartite va avoir lieu d’ici le début de la semaine prochaine le lundi 2 juillet.  Aujourd’hui, nous avons eu un comité préparatoire de la tripartite composée des membres du gouvernement de la CENI et du CNSA. On a discuté sur la matière à traiter, l’agenda et nous allons poursuivre jusqu’au jeudi prochain », a dit le Rapporteur du CNSA.

L’Accord demande au CNSA notamment de « réaliser des évaluations régulières du processus électoral, au moins une fois tous les deux mois avec la CENI et le Gouvernement ». La tripartite annoncée durera quatre jours, précise la même source.

« Les élections, la décrispation politique, les partis politiques, la machine à voter, le financement des élections, l’indemnisation des familles victimes des événements de 2016, toutes ces questions seront traitées à la tripartite », a ajouté Valentin Vangi. La tripartite n’avait plus été convoquée depuis début 2018 en raison des divergences entre les trois parties.

Soulignons que la décision de l’organisation de la tripartite est intervenue après un échange entre le Premier ministre, Bruno Tshibala et Joseph Olenghankoy, Président du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) et du processus électoral, le lundi 25 juin 2018. Au sortir de l’audience, Joseph Olenghankoy a affirmé que, suite à la rencontre qu’ils viennent d’avoir, qu’il y aura une tripartite qui va commencer ses travaux préparatoires mardi 26 juin. La commission travaillera pendant deux jours, a-t-il précisé, ensuite il y aura une tripartite de quatre jours au cours de laquelle ils examineront toutes les questions liées notamment à l’Accord de la Saint Sylvestre dont le processus électoral, l’évaluation du dédoublement des partis politiques, l’évaluation de la situation des prisonniers politiques et d’opinion…

« Je crois qu’il y aura un climat d’apaisement qui va conduire notre peuple vers son destin », a déclaré le président du CNSA. Selon Joseph Olenghankoy, lui et Bruno Tshibala sont obligés de se concerter de manière permanente. Il a estimé que c’est une obligation morale, psychologique et politique de venir auprès de l’autorité qui anime le gouvernement, communément appelé Premier ministre parce que c’est lui qui a la gestion quotidienne de la république. « Cela pouvait se faire hier tout comme aujourd’hui. Et demain ça pourra encore se faire. Nous traversons le moment assez dur de notre pays et comme le déclenchement du processus électoral est au rendez-vous, il est nécessaire d’apaiser l’opinion tant nationale qu’internationale pour le bien être de notre peuple », a-t-il ajouté.

(JMNK)

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L’Archidiocèse de Kananga, ainsi que les diocèses de Luiza, Luebo et une partie de Mweka dans le Kasaï sont confrontés, depuis la fin des hostilités provoquées par le phénomène Kamuina Nsapu, à une malnutrition sévère. Elle frappe précisément plusieurs centaines d’enfants et de femmes qui allaitent, indique une dépêche de la CENCO.

C’était lors de leurs visites pastorales que les Évêques de ces diocèses ont constaté de visu cette malnutrition. Les faits sont si graves que certains ont diligenté des enquêtes que mènent les religieuses et les curés de leurs paroisses.

« Ce phénomène est visible dans les territoires de Dibaya, Dimbelenge, dans la ville de Kananga même, ainsi que le Territoire de Kazumba, à cheval sur les Diocèses de Luiza et Luebo. A Kananga, plusieurs paroisses recueillent des enfants malnutris », a indiqué vendredi, Mgr Marcel Madila, Archevêque de Kananga. Il plaide pour « une intervention assez rapide et massive, si ça peut se faire. Parce que nous commençons une période difficile : la saison sèche. Si les enfants ne sont pas assistés maintenant, on risque d’avoir des morts par milliers », a relevé le prélat.

La situation est la même dans tous les diocèses susmentionnés.  De son côté, après sa visite pastorale, Mgr Félicien Mwanama, évêque de Luiza, a convoqué six Supérieures Générales dans son diocèse et envoyé quelques membres dans certaines contrées. Cette démarche a permis d’attester la gravité de la crise et des souffrances des malnutris. D’une seule voix, ces Évêques lancent ainsi un SOS pour une réponse humanitaire adéquate face à cette malnutrition sévère.

Plus de 770.000 enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë

Ce plaidoyer des Évêques de la Province Ecclésiastique de Kananga vient en écho au cri de l’UNICEF. En effet, dans un rapport publié le 09 mai 2018, l’UNICEF a indiqué que « au moins 770.000 enfants dans la région du Kasaï, en République Démocratique du Congo, souffrent de malnutrition aiguë, dont 400.000 sont gravement dénutris et menacés de mort ». L’UNICEF a prévenu que si des mesures urgentes ne sont pas prises pour renforcer la réponse humanitaire, le nombre de décès d’enfants pourrait augmenter.

L’insécurité alimentaire au Kasaï a été aggravée par une forte baisse de la production agricole suite aux déplacements des populations dus au conflit, d’après le rapport « Kasaï: les enfants, premières victimes de la crise ». De nombreuses familles chassées de leurs maisons ont été incapables de planter et de récolter, ce qui a entraîné une augmentation des niveaux de malnutrition. Dans certaines régions, trois saisons de récolte ont été manquées, déplore l’Organisation. Ce qui fait qu’un enfant sur 10 au Kasaï souffre de la malnutrition aiguë sévère.

Cette situation préoccupe beaucoup les Évêques de cette Province Ecclésiastique de Kananga qui bénéficie de la proximité et de la compassion de Sa Sainteté le Pape François. Caritas Congo Asbl est également préoccupée par cette situation. Son Point Focal basé au Kasaï (Kananga) travaille étroitement avec les 8 Caritas Diocésaines de la Province Ecclésiastique de Kananga pour préparer un plan de réponse à cette crise dont les effets risquent d’être pires que l’épidémie d’Ebola. « Cette malnutrition va encore s’aggraver avec l’installation de la saison sèche, période durant laquelle on enregistre généralement une pénurie des vivres dans les ménages», a déploré Emmanuel Mbuna, Coordonnateur National du Service d’Urgences de la Caritas Congo Asbl.

(JMNK)

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Bientôt, la République démocratique du Congo va se doter d’un document de la politique foncière nationale. Lequel est en pleine élaboration par la Commission nationale de la réforme foncière, CONAREF en sigle, dans le cadre du Programme d’appui à la réforme foncière lancé depuis août 2017, et appuyé par l’ONU-Habitat. Le ministre Lumeya des Affaires foncières donnera une conférence de presse ce mercredi, à la fin de la session.

Le comité de pilotage dudit programme se réunit pendant deux jours à Kinshasa, mardi 26 et mercredi 27 juin 2018. L’objectif général de cette session est d’informer les membres du comité de pilotage des activités récentes menées par la CONAREF nécessitant leur validation, de sorte à garantir la bonne suite de la réforme foncière.

Cette nouvelle session est également organisée dans la perspective d’élargir le champ aux activités prochaines du processus de la réforme foncière aux différentes provinces du pays. Ainsi, elle s’est étendue exceptionnellement aux ministres provinciaux ayant les affaires foncières dans leurs attributions. Le mobile étant d’éclairer leur implication dans la déclinaison provinciale des activités de cette réforme.

L’objectif global de cette réunion est d’informer les membres du comité de pilotage des activités récentes menées par la CONAREF. Lesquelles nécessitent leur validation, de sorte à garantir la bonne suite du processus de la réforme foncière en République démocratique du Congo.

Ainsi, les travaux de cette réunion du comité de pilotage ont été officiellement lancés par le ministre des Affaires foncières, M. Lumeya Dhu Maleghi. D’autres membres du Gouvernement ont également rehaussé de leur présence cette activité d’importance capitale. C’est le cas du ministre d’Etat ministre de la Décentralisation et Réformes institutionnelles, Me Azarias Ruberwa ; du ministre de l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kokoniangi ; du ministre de l’Aménagement du territoire et Rénovation de la ville, Félix Kabange Numbi ; du ministre des Affaires coutumières, Guy Mikulu ; etc.

Pour rappel, après le lancement du Programme d’appui à la réforme foncière du 2 au 3 août 2017, appuyé par UN-Habitat sous financement de FONAREDD, le comité de pilotage s’est réuni le  1er novembre 2017 pour évaluer l’état d’avancement de la réforme foncière et valider les articulations opérationnelles du Programme d’appui et de Réforme foncière. Un rapport a été élaboré à l’occasion. A ce jour, étant donné les avancées réalisées depuis lors dans le cadre du processus de la réforme foncière, la convocation d’une nouvelle session du comité de pilotage s’impose, à la fois pour mettre ses membres à jour sur les dernières évolutions du processus de la réforme foncière et obtenir, le cas échéant, la validation de quelques livrables qui ont pu être générés. De même, étant donné la perspective d’étendre les activités prochaines de la réforme foncière aux provinces, l’actuelle session du comité de pilotage a été exceptionnellement étendue aux ministres provinciaux  ayant dans leurs attributions les Affaires foncières.

Quid des résultats attendus

A l’issue de cette réunion, les résultats suivants sont attendus : les membres du comité de pilotage sont mis à niveau sur l’état d’avancement des activités du processus de la réforme foncière ; le plan de travail annuel de la CONAREF relativement au Projet d’Appui à la réforme foncière, sous gestion de UN-Habitat / GLTN, est examiné, discuté et validé ; le Document programmatique de la réforme foncière, tel que revu par les experts et les participants à l’atelier de présentation de ce Document tenu le 03 et le 04 avril 2018, est examiné, discuté et validé ; les termes de référence pour la mise en place et le déroulement des travaux des Groupes thématiques sont examinés, discutés et validés.

(Lepetit Baende)

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Cette année 2017-2018 a été lancée  officiellement depuis le 15 octobre dernier, sur toute l’étendue du territoire national. Lentement mais sûrement, l’année tend vers sa fin, avec les examens de première session.    Début de la période d’enrôlement aux  examens de première session et préparation des épreuves pour les étudiants congolais.

Durant cette période, tous les universitaires sont en blocus pour préparer les examens.

En effet, pour certains établissements comme à l’Université catholique du Congo, UCC, les examens ont déjà débuté depuis la semaine dernière. Dans d’autres, par contre, les cours n’ont pas encore pris fin et les étudiants ne savent pas si la session aura lieu. C’est le cas de l’Université pédagogique nationale, UPN.

« Les responsables de cette institution reconnaissent n’avoir pas respecté le calendrier académique, les cours ne se sont pas déroulés normalement durant  cette année. Car on a  grevé  pendant deux mois  », a confié un enseignant de cette Université.

Pour leur part, les étudiants redoutent que cette situation n’entraîne un chevauchement de l’année comme ici dans cette université, l’on aurait passé plus de quatre (4) mois à la maison. « C’était un désagrément, et nous avons connu un grand retard pour la reprise des cours. Et pour les enseignants et pour nous, la reprise effective a été en janvier. Par contre, d’autres Universités, avaient déjà repris depuis le mois d’octobre dernier », a relevé avec écœurement, un étudiant de la faculté des lettres de l’UPN.

« Pour les étudiants du cycle terminal de la première licence et de la troisième année de graduat, cette situation a engendré un  retard certain, parce qu’ils ont des travaux de fin de cycle et les mémoires, ils effectuent des stages en même temps qu’ils en rédigent les rapports. Et que dire des  retards sue l’avancement des cours ? Ces étudiants considèrent qu’ils sont placés devant le fait accompli.

Un autre étudiant de témoigner en ces termes : ‘’La même situation a été vécue aussi à l’Université de Kinshasa où l’année académique a traîné, pour commencer avec du retard, comme ce que nous avons eu à endurer. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que cela est aussi à la base des échecs pour certains étudiants », a-t-il expliqué.

Les avis sont partagés quant à  cette situation qui engendrer des conséquences incalculables. Comme par exemple l’échec  pour certains étudiants, à la fin de l’année académique. Tout d’abord,   La majorité des étudiants  ne sont pas capable de satisfaire à la première session. Une question a été posée au hasard d’une rencontre dans un auditoire de l’UPN : comment s’y apprendre pour réussir à la première session ?

« Peu d’étudiants congolais réussissent en première session, pourtant cela n’est pas un mythe si vous respectez certaines exigences de la formation, notamment la régularité aux cours. Il faut aussi être assidu à toutes les épreuves, être en ordre des frais académiques et les professeurs doivent aussi dispenser les cours régulièrement », a répondu un quidam. Un autre d’abonder dans le même sens :

« Pour mettre fin à cette situation, les étudiants demandent aux autorités de leur institution de respecter le calendrier académique. C’est la condition pour éviter les désordres et les retards annuels dans notre Université. Dès lors, nous (toute la communauté de l’Université pédagogique nationale) devons prendre des dispositions qui s’imposent, pour que l’année académique prochaine, (2018-2019) se déroule normalement.

 (Rosy Bondala/ stagiaire UPN)