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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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La permanence des inepties politiques déroutantes, la constance de la déviation par rapport au canon universel, l’institutionnalisation de l’insignifiance de l’Etre (dixit le théologien-philosophe Kamana), sont aujourd’hui les traits dominants des Congolais et de leur société. Pas de négationnisme absolu, certes. Indubitablement, il y a de temps en temps, depuis 1960, quelques prouesses réalisées. Comme homo sapiens-sapiens, l’Homo Congolus est capable d’un brin de bien et d’un fragment du beau. Mais, il est tout à fait inéluctable de réaliser que de manière générale, les Congolais semblent éprouver d’immenses difficultés pour opérer l’élévationsociétale àla strate existentielle en phase avec les standards universels. Certes, dans cette dispensation quelques espaces privés (maisons, villas, hôtels, etc.), par exemple, portent une indéniable esthétique moderne. Celle-ci est d’ailleurs différente des styles de construction trop cubistes de l’ère Mobutienne. Aujourd’hui pour leurs villas et édifices d’affaires, certains Congolais font preuve d’exigence en formes et couleurs ondoyantes. Mais, l’ascension d’ensemble vers le beau, l’ordre et le propre dans les artères publiques, ronds-points, bâtiments et  bureaux publics,voir vers les hauteurs discursives, semble problématique. Cette carence indique que nos protocoles mentaux, notre culture de l’organisation de l’espace d’existence collective, souffrent d’une grave crise de dénormativisation. Celle-ci est une déficience antinomique et dramatique du beau, de l’ordre, du propre, du symétrique, de l’harmonie. Nos modes de pensée, notre agir, notre production matérielle, portent aussi cette déficience. Nous sommes encore emmurésà une phase où notre conscience d’absorption et de la matérialisation de la norme universelle dans notre ontologie, notre ethos, aussi bien que sur l’espace public,semble être encore sous-composée.

Les preuves sont légions. Mais, la plus emblématique, et certainement la plus symptomatique, c’est le chaos et les horreurs du Boulevard du 30 Juin. Réfléchissons-y un iota, et froidement.Quelle horreur rebutante! Nous sommes incapables de concevoir en splendide et de maintenir cette principale artère de toute la République, le miroir de toute une nation, dans les conditions de beauté, de propreté et d’ordre. Crasses enfiévrantes, dégoûtants séparateurs écroulés et en oxydation, feux de signalisation inopérants. Policiers en tenues décolorées rançonnant les automobilistes. Mendiants, gavroches, et vendeurs ambulants en compétition. Spectacle insolitepour tout visiteur venant d’une société où prévaut un minimum du sens de l’ordre.Puis,  embouteillages démentiels, conducteurs roulant où ils veulent. Scène absolument ahurissante. Pire, escortes des ministres roulant dans le sens inverse. Le Président de la République, le Premier Ministre, les Ministres,les Sénateurs et Députés, les Députés Provinciaux, le Gouverneur et Ministres Provinciaux, les citoyens lambda, tous se sont adaptés à cette monstruosité! Nauséabond ! Pourtant cette artère est censéeêtre notre «Champs Elysée.»Une autre illustration. Après quelques aménagements ayant servi à justifier des dépensesfaramineuses, la Place de la Gare,  la Place des Evolués, le Boulevard Tshatshi, le Parc de l’Echangeur de Limeté (conçu par Mobutu il y a plus de 30 ans !) sont redevenus exécrables.Kinshasa n’a aucune place publique splendide digne d’une capitale moderne. Aucun esprit n’est scandalisé. Pas d’interpellation.

Il ne s’agit là que des exemples relatifs aux espaces les plus en vue. Mais la réalité-vérité épinglée ici est indubitablement captable dans les bâtiments publics, buildings administratifs, cours et tribunaux, avenues, bureaux des communes. Dans les provinces, la situation est plus répugnante. La décrépitude des bâtiments publics, des aéroports, des écoles et universités, des routes, des bureaux et autres agences de l’Etat, provoque des crampes cérébrales. Certes, entre 2012 et 2015, le Premier Ministre Matata a impulsé une dynamique nouvelle du sens de l’esthétique dans quelques bâtisses gouvernementales. Rénovation de la Primature, construction du splendide «Building Intelligent» (dont j’admire toujours le magnifiqueprofil architectural et l’intelligente configuration fonctionnelle interne), la face-lift d’un compartiment de l’Aéroport de N’Djili et des bâtiments de la Place Royale. Mais, il semble que l’élan Matatique s’est évanoui avec le départ de son géniteur. Un nouvel esprit qui émergeait et qui s’est malheureusement éclipsé sans être absorbé par la société.

  1. L’ORGANISATION MATERIELLE DE LA REPUBLIQUE ET LA SAPIENSALITE DE LA NORME

Emmanuel Kant soulignait que la République est l’idée de la Raison Pure. Au-delà de la compréhension juridique et institutionnalistede cetteénonciation de Kant, il y a la dimension extrêmement importante du captage de la République comme le produit de l’esprit humain en mouvement d’éclosion inventive fulgurante. Notons d’abord avec Cicéron que la Res Publica est étymologiquement un bien commun  ou un espace d’existence collective. Lieu de la transformation de l’Etre en soi. Espace de la mutation de l’Etre dans l’altérité et dans son environnement. Cette intra-interaction là impose à l’homme le déploiement constant d’une intelligence créatrice, productive, selon des modalités qui se conforment à un système de normes (logique, esthétique, légale, technique, voire sécuritaire). La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l’esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de fixer des critères de vérité et d’erreur, de discerner le bien et le mal et aussi de mettre en œuvre des moyens en vue d’une fin donnée.En hyperbole on dirait, la Res Publica est sacrée, divine. Elle est le lieu augustede l’éclosion des citoyens à la plénitude de leur humanité. Pour cela, il est impérieux que la République dans son organisation matérielle(institutionnelle aussi) soit conçue, configurée, gérée, maintenue, selon des règles et standards propices à la plénitude de cette éclosion humaine.

Le concept de la sapiensalité de la norme est porteur d’un entendement de floraison anthropologique. On peut entendre par là que diriger sa propre vie, organiser la société, gouverner l’Etat, construire les bâtiments et les routes en assurant leur maintenance, produire les biens et services, structurer l’armée en instrument de défense puissante, selon des systèmes et modes opératoires qui se conforment à certains standards, constituent une mesure indéniable du développement de l’homo sapiens-sapiens contemporain. En d’autres termes, le statu d’homo sapiens-sapiens des habitants d’une nation peut être remis en question au regard de leur incapacité de produire ce que l’homme moderne est censé matérialiser ou opérationnaliser.

Dans cette optique, il intéressant de noter, par exemple, que les Romains appelaient les peuplades Germaniques et Saxonnes les Barbares aussi principalement parce que ces hordes sauvages n’avaient pas encore atteint le niveau d’éclosion sapiensale où ils pouvaient concevoir, construire et maintenir des villes. La civilisation résidait dans la ville, la civitas. Force est de noter que le mot Cité partage la même racine étymologique avec la civilisation. Dans une large mesure, la Cité est synonyme de la Res Publica car tous les deux se référent à l’espace où les hommes sortis de leur état de nature et de l’obscurantisme, convergent afin de s’y libérer de leur animalité. La Res Publica, la Cité, ou la Polis, est un espace de production de la civilisation où les hommes  trouvent les possibilités d’éclosion de la liberté créatrice, de l’égalité émancipant, de la justice développante. Dans la République on vit, on réfléchit, on se reproduit et on produit, on construit, on se défend comme nation, selon des normes. Le reflet de la grandeur des civilisations est toujours dans la splendeur des Villes-Cités (Cities) traduisant les comportements citoyens, le génie architectural, l’ingéniositéesthétique, l’immensité des connaissances qui y sont produites et enseignées, la créativité productrice qui s’y foisonne, ainsi que la puissance de son système de défense. Des Egyptiens, en passant par les Grecques, aux Romains, et aux nations les plus puissantes de l’époque contemporaine, la normativité existentielle est étalée dans l’éclat de la Res Publica. L’homo sapiens-sapiens l’est aussi dansl’intelligence déployée dans l’organisation splendide des  Villes, donnant ainsi la mesure du développement anthropologique de l’homme.Ainsi peut-on affirmer : « Kinshasa est le miroir de l’altitude de l’Esprit des Congolais et de leurs dirigeants.»

  1. L’ADAPTATION AUX ORDURES, LA FAMILIARISATION AVEC LE VIL, L’INSTITUTIONALISATION DE L’ANORMALITE.

La réalité veridique (captée par la raison dans l’adéquation entre l’Esprit et la concretitude), est que les Congolais, qui vivaient dans des cases et avaient un certain système de production matérielle (la cueillette et la chasse), se sont vus brutalement imposés la normativité existentielle occidentale. L’une de ses matérialités est la Res Publica produite par la raison inventive, avec ses villes, ses maisons, ses buildings, ses avenues et boulevards asphaltés avec signalisation et décorum, ses écoles et universités, ses zones industrielles. Aujourd’hui, plus de 600 ans après l’arrivée de Diego Cao à l’embouchure du Fleuve Congo, nous éprouvons toujours de graves difficultésà organiser un boulevard. Plus étonnant, nous enterrons le chemin de fer urbain, tout comme nous sommes incapables de diversifier l’économie depuis 1960, d’organiser une armée puissante, d’opérationnaliser un Etat réflexif et efficient. Une situation de sous-(re)production civilisationelle. Hélas, comme le suggère Francis Fukuyama dans «La Fin de l’Histoire», il est évident que la civilisation d’essence libérale occidentale a atteint un niveau d’universalisation qui s’est imposéà toute l’humanité. Même les Chinois (qui ont mimé le Communisme conçu à Londres au 19éme Siècle en le juxtaposant au Capitalisme Occidental) organisent leur existence et leurs villes selon la normativité (architecturale et esthétique) de cette civilisation universelle. Le philosophe Africain d’origine Sierra léonaise, James Horton Africanus, insistait sur le fait que le développement des Noirs-Africains passe inéluctablement par la maitrise de cette Civilisation Universelle (au lieu des lamentations puériles). Le chaos, la laideur, les dissymétries urbanistiques de nos villes indiquent que nous sommes encore loin d’y arriver. Nous sommes encore dans l’approximationconceptualisée ici comme étant «la sous-éclosioncivilisationnelle.»

Il me semble que les contradictions que nous vivons entre le discours de modernité, les vœux pieux de développement, l’ambition verbale d’émergence, d’une part, et la coexistence avec les ordures pestilentielles, l’adaptation au désordre sur les routes, l’illogisme politique, la laideur de la corruption, les horreurs de la deshumanisation des autres par la misère, de l’autre part, sont cernées par nos esprits avec des attitudes étonnantes. Elles semblent nous enfoncer davantage dans la dégénérescence existentielle. En général, on entend certaines personnes s’étonner de la misère, de la corruption, des injustices, du désordre, de l’hideur de nos espaces publics, des monstruosités des immondicesmontagneuses et répugnantes, en s’exclamant : « oyomboka, baloka. Tokokoma lokola mboka misusu mukolonini ? » (Ce pays est ensorcelé. Quand est-ce que nous allons aussi atteindre le niveau des autres nations ?). En effet, l’étonnante adaptation des Congolais, des gouvernants en passant par la population, au chaos des routes (et les escortes des autorités se distinguent par des vertigineux slaloms dans les embouteillages), la familiarité avec le vil et le deshumanisant, ainsi que l’institutionnalisation des comportements anormaux, tendentà corroborer le sentiment de condamnation à la dénormativisation existentielle. L’insouciance des mamans vendeuses des pains (avec des mouches naviguant entre les collines des immondices et leurs marchandises !), la viande ou de  la farine de maïs à coté des montagnes ordurières où gisent les cadavres canines  en putréfaction, en toute quiétude, fournit la mesure de notre imbibition des horreurs. L’exclamation de l’ensorcellement, le sentiment d’une condamnation, sont ainsi corroborés par l’éloignement exaspérant qui s’opère entre notre propre constat de chaos, des ordures tant physiques que mentales, d’un coté, et  la dégradation de la situation dans la concrétude, d’un autre coté. C’est comme si nos exclamations face à nos anomalies existentielles sont porteuses d’une puissance maléfique. Celle-ci nous enfonce davantage dans l’abysse de l’hideux, du vilain, du deshumanisant. L’insouciance de l’existence dans le chaos, la cohabitation avec les horreurs, la flexibilité aux anomalies, indiquent que «nos esprits ont dompté l’exécrable, convertissant l’anormal en ordre naturel des choses. Des esprits tétanisés par le mal dans lequel nous nous sommes vautrés pendant des décennies. Le vil apprivoisé. Le deshumanisant enfoui dans l’Etre individuel et collectif», dixit Kabasu Babu.

CONCLUSION :DE LA MODERNITE INCANTATOIRE A LA REINVENTION EXISTENTIELLE

Les passionnés des contorsions sémantiques peuvent conclure que ma cogitation insinuerait (un peu à l’instar du Président Macron) que  les Congolais font face aux déficiences civilisationnelles irréversibles. Celles-ci les condamneraient ainsi à la médiocrité existentielle. Il convient d’avoir le sens de la mesure et des nuances. Nous-mêmes nous reconnaissons et affirmons (comme expliqué ci-haut)  la laideur et les ordures de notre espace d’existence collective. Dès que les Européens ont cessé de gérer nos immondices dans notre Capitale Kinshasa, nous sommes rentrés à nos vomissures. Nous dépensons des millions de dollars américains pour nous évader définitivement ou temporairement de cet espace infernal qui rend impossible une vie digne de la floraison humaine à cet âge des percées splendides dans les Smart Cities (Villes intelligentes). Donc, nous ne pouvons pas reconnaitre nos déficiences existentielles et, par une pudeur hypocrite, refuser d’en cerner la dimension civilisationnelle en la  conceptualisant en tant que telle, afin d’y trouver des solutions intelligentes.                      A cet effet, le groupe politique gouvernant (et imposant son hégémonie à toute la société congolaise) avait conçu une thématique intéressante de «La Révolution de la Modernité.» Hélas, elle a été réduite à la construction des quelques routes et quelques bâtiments dans une impulsion servant beaucoup plus les fins politiciennes des incantations légitimantes. Réduite à la poussée des quelques édifices (ce que le Marechal Mobutu réalisa aussi avec plus les plus belles bâtisses de l’Afrique centrale à son époque), cette modernité incantatoire est dénuée de mutation normative substantielle. Elle n’a même inspiré, ni secrété, un brin de mutation super structurelle. C’est-à-dire qu’au lieu d’être tractée par l’impulsion en leadership transformationnel proposant la nouvelle norme de l’Etre individuel et collectif, laquelle mutation allait secréter les productions infrastructurelles durables et enracinées dans une transsubstantiation ontologique, la modernitéincantatoire a manqué de sève céphaliqueélévatrice. C’est pourquoi les quelques bâtisses au profil modernes sont avilies par la laideur de leur  environnement aux routes chaotiques, portant des ordures mentales et physiques montagneuses dégageant un miasme infernal. Comment l’homme peut-il connaitre une pleine éclosion sapiensale dans une telle monstruosité ?

Il n’y a pas condamnation. Les contradictions que connaît toute société signalent qu’il y a des forces en mouvement, des mutations en gestations. Mais, la voute sociétale est prisonnières des éléments inconscients de leur infécondité en énergie catalytique de la propulsion sociétale.  Ces forces obsolètesinfécondes ne sont pas seulement dans l’arène politique. Les symptômes de la dénormativisation existentielle sont dans l’église, dans les universités, dans l’armée, dans la culture.Aujourd’hui, au regard du nouvel horizon électoral en 2018, une nouvelle fenêtre historique s’ouvreà nous comme société. Une saison attitrée dans laquellenous devons repenser notre Etre et notre existence collective. C’est l’occasion solennelle de choisir les groupes des élitesporteuses d’ingéniosité politique, capables de nous proposer en « produits électoraux » les modalités de notre réinvention en normativité existentielle. Celle-ci est le socle d’une modernité développementale soutenable dans la durée au profit des générations futures.

(KABASU BABU KATULONDI, Libre-penseur, Ecrivain Politiste)

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Une séance d’encadrement d’enfants à l’outil informatique (ph tiers)

Les vacances de Noël vont du 20 décembre 2017 au 08 janvier 2018, dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire. Elles s’étendent donc dans une période d’environ trois semaines.  En effet, l’encadrement des jeunes pendant cette période éprouve généralement les acteurs sociaux, au premier rang desquels les parents. Les jeunes ont besoin d’une bonne éducation, pour se préserver des souillures du monde susceptibles de les désorienter à l’âge adulte. Et cet impératif place les  parents à l’avant-plan, quand bien même les conditions de vie baigneraient dans une conjoncture  hasardeuse.

A Kinshasa, le contexte est marqué notamment par des préoccupations d’ordre sécuritaire, la promiscuité, la démographie urbaine galopante, le foisonnement des bars de plein air et de la musique à profusion, la libre circulation de liqueurs fortes, le déferlement de cybercafés et l’enthousiasme des jeunes  pour l’Internet … Les vacances, dans le contexte kinois, exposent les bénéficiaires à un stress permanent. Ceci au regard de la promiscuité et de l’occupation anarchique de l’espace public, privant les vacanciers kinois d’aires de jeu. Quand ils veulent organiser des compétitions de football des vacances  ou se défouler dans la rue, l’espace à cet effet, a été « réquisitionné » soit par des garages ou des parkings de rue, soit par des bars de plein air, soit des marchés de fortune. Même des trottoirs sont pris d’assaut par des tablettes. Les moto-transporteurs qui fourmillent dans les rues, sont devenus un danger permanent, empêchant même de jeunes amateurs de la bicyclette de s’offrir quelque espace de divertissement.

Quand l’école ferme ses portes, des associations planifient des activités récréatives   

Les vacances sont pour nombre de mouvements associatifs, des moments propices à la réalisation du gain. C’est essentiellement pour cette raison que des activités comme des excursions, des soirées dansantes sont organisées au premier bond. Sur des affiches pleins les murs et des banderoles, l’accent est souvent mis sur le côté  jouissance sexuelle. Les organisateurs qui ne manquent pas d’imagination pour se renflouer les poches, conçoivent des annonces portant des clichés propres à exciter les bas instincts. Ces moments dits d’évasion où interviennent des sponsors, permettent à beaucoup de jeunes (filles et garçons indistinctement) de briser la pudeur, banalisant du fait même certains interdits inculqués en famille. D’où, l’usage immodéré d’alcool, la drogue, la cigarette, etc.                Les vacances offrent également une aubaine aux tenanciers de vidéo publique (jadis des salles de cinéma), qui rêvent d’accroître le taux d’assistance à leurs séances de projection.  Ainsi, profitant du laisser-faire de l’autorité, beaucoup proposent des films qui ne tiennent pas nécessairement compte des attentes du public, au regard des normes morales.

Privation d’électricité, promiscuité, bars de plein air, délire publicitaire dans les médias : les vacanciers stressés et désabusés

Des garages de rue avaient été chassés de la voie publique par la première phase de l’opération « Likofi » comme dit précédemment. C’était en 2005. Dix ans plus tard, c’est « chassez le naturel, il revient au galop. Dans la plupart des quartiers, des bureaux de Police de proximité réquisitionnent des espaces à l’entour, qui  servent de parking payant. Certains propriétaires de véhicules se sont débarrassés sournoisement de leurs engins déclarés hors-chaussée, en les gardant pendant de longs jours dans ces parkings de fortune.

Il n’est pas rare, dans les communes de Kinshasa, à l’instar de Matete, Ngaba, Makala, Kisenso, Kalamu, pour citer ces cas, de voir des champs de légume et même une dalle de fosse septique occupant la rue. Dans ce dernier cas, la rigole reçoit couramment des eaux usées, et devient source de contaminations, de nuisance à la santé publique.

Quand ils sont terrés chez eux pendant les vacances, les enfants veulent bien s’émouvoir. La privation d’électricité et la pollution sonore des bars de plein air engendrent des habitudes inattendues auprès de jeunes vacanciers. A cela s’ajoutent des contraintes aliénantes, à l’instar de l’emballement de la publicité et la privation d’aire de jeu conséquente de la promiscuité. Les vacanciers qui n’ont pas eu assez d’espace de jeu pour « s’exprimer » dans la cour de l’école, ne peuvent non plus le faire  quand viennent les vacances. Et les enfants sont stressés, désillusionnés. Le type d’école héritée du programme colonial prévoyait un espace assez étendu, aéré et éclairé pour la cour de l’école. La décrépitude du modèle postcolonial dans cet ordre d’idée, présente une école à la cour exiguë. Les moments du chant, du travail manuel, de la récitation, de la récréation et celui de l’éducation physique (la gymnastique) pour citer ces cas, ont subi le contrecoup d’un modèle d’école atypique.

Les acteurs sociaux : l’impératif d’aider les vacanciers à garder l’espoir…

En somme, les vacances débutent dans trois semaines, tandis que les écoles et les jeunes vacanciers gardent mutuellement l’espoir de passer dans la quiétude ces moments prévus dans le calendrier scolaire pour commencer, deux mois plus tard, une nouvelle année scolaire leurs activités. Il est, de ce fait, souhaitable que les parents et d’autres acteurs sociaux s’assument, en proposant aux intéressés des cadres répondant à l’éclosion d’une nouvelle citoyenneté (pour le Congo de demain). Des activités éducatives comme des séances de lecture en famille ou en salles publiques, des débats ouverts, des vidéos-forums, des colonies de vacances devraient intéresser un grand nombre de parents, soucieux du devenir de leurs rejetons.  Pour meubler cette période conformément à ses objectifs, la direction provinciale Kinshasa de la  Ligue pour la Lecture de la Bible, LLB prévoit des camps bibliques  pour différentes tranches d’âge. Le cadre abritant les bureaux de direction provinciale  de la LLB, sont établis sur l’avenue Bonga 5/A au quartier Matonge. La formation est une initiative conjointe du Synode urbain (Eglise du Christ au Congo, ECC) et la Ligue Pour la Lecture de la Bible, LLB.

(Payne)

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Le Festival Toseka « Affrontement kinois » vient de recevoir le prix de meilleur événement de l’année 2017 décerné par Maxi-Agency. Sur le compte Facebook de Ados Ndombasi,  initiateur de ce projet, ce dernier remercie son associé Jean-Claude Eale (voir photo à dr) et dédie ce trophée aux artistes et opérateurs culturels.

« Un trophée peut cacher plusieurs douleurs et de très mauvais souvenirs. Remerciements particuliers aux volontaires de CSD, Arts.cd, et à la grande équipe Afropeene … Merci du fond du cœur à toute la grande équipe Toseka », écrit-il.

Rappelons que l’édition Toseka Affrontement kinois s’est déroulée au Théâtre de verdure, les 1er et 2 septembre 2017. Et  les habitués de ce festival se sont accordés à dire que cette édition était la meilleure de toutes les quatre précédentes.

Durant les deux jours de 100% humours kinois, le podium Toseka a été égayé par une trentaine d’humoristes connus et inconnus du public congolais. En lingala, les deux soirées ont tourné autour de deux figures emblématiques du théâtre populaire Saï-Saï Fiston et Lady Esobe.

(Onassis Mutombo)

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Quand un jeune congolais gagne, c’est tout le Congo qui vibre.  En une année, le jeune humoriste Ronsia Kukielukila est en phase d’être le premier comique congolais a remporté trois prix : Can du Rire au Gabon en avril 2017, Rfi Talents du rire et African de l’UA endécembre 2017.

Pour cette conférence de presse tenue à Amarillys, ce jeune humoriste accompagné de ses amis de la Team Toseka ont encouragé les étudiants de l’INA à intégrer ce métier et de travailler dur pour porter l’étendard de la Rdc toujours haut.

Présentant son trophée RFI Talents du rire 2017, le leader des Salop’Arts a signifié qu’il est une consécration d’autant d’années de travail. ”C’est trophée est une meilleure chose pour moi. C’est jour là, j’étais très heureuxavec une seule pensée à mes amis et à mon pays. C’est dans cet esprit, je les ai invité le 25 décembre pour fêter ce trophée avec le rire”, a-t-il indiqué.

Emmanu Tara, Félix Kisabaka, César Mansueki, Dola Star sont les artistes humoristes qui se sont présentés pour confirmer leur participation.

Parlant de l’encadrement, Ronsia Kukielukila affirme qu’il a toujours rêvé la création d’un centre d’encadrement des jeunes humoristes congolais. C’est d’ailleurs son souci en créant son label Les Salop’Arts qui a donné naissance aux Nyotas qui font la fierté à l’humour congolais.

De ce fait, l’artiste demande un soutien de tous les congolais pour y parvenir et faire parler de la RDC dans un autre art à part la musique.

Pour ce faire, les artistes humoristes seront sur scène, ce 25 décembre à l’Espace Amarillys pour fêter Noël et ce trophée.

(Onassis Mutombo)

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Un environnement malsain, comme c’est le cas  ces derniers temps de la ville province de Kinshasa, qui regorge une insalubrité crainte et des marécages, est à la base de la prolifération des moustiques dont l’anophèle est responsable de la transmission du paludisme à l’homme. Cette maladie est la cause de mortalité infantile  particulièrement en Rdc.

 

Afin de réduire la morbidité et la mortalité maternelle, ainsi que néo-natale due au paludisme, un projet dénommé « Transforming Intermittent Preventive Treatment for Optimal

Pregnancy » (TIPTOP) a été lancé officiellement le vendredi 15 décembre 2017 au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa, a indiqué mediacongo. Cérémonie présidée par la porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa, Thérèse Olenga. Celle-ci a vivement invité les concepteurs à étendre ce projet à travers toutes les provinces de la République.

En effet, la morbidité et la mortalité néo-natale dues au paludisme figurent encore parmi les fléaux qui frappent chaque année la RD Congo. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rapporte que le paludisme pendant la grossesse est responsable de 10.000 cas de décès maternels et de 100.000 décès de nouveau-nés chaque année. « Malgré la disponibilité d’interventions et de médicaments abordables pour éviter le paludisme pendant la grossesse, une proportion élevée de femmes n’y ont pas accès », a indiqué un délégué de l’OMS à l’occasion du lancement de ce projet en RDC.

Le projet TIPTOP sera mis en œuvre en deux phases, la première phase de deux ans concerne la zone de santé de Kenge dans la province du Kwango qui sera rejointe par les zones de santé de Bulungu dans la province de Kwilu et de Kunda dans la province du Maniema durant la seconde

phase de trois ans. Une ambition que le projet projette d’atteindre avec un volet recherche qui produira des résultats pertinents. Ces derniers devant permettre d’informer la politique en matière de TPIg pendant la grossesse au niveau global et national.

Les efforts fournis pour éradiquer cette maladie remontent à plusieurs années. Il est toutefois consternant de voir que malgré les avancées en matière de lutte, beaucoup de régions de la RDC souffrent encore de ce fléau. Une situation préoccupante étant donné que les victimes sont majoritairement des femmes enceintes et des enfants. Le paludisme durant la grossesse peut entraîner de graves conséquences dont le faible poids à la naissance ou encore une grande mortinatalité en plus d’être fatale pour la mère. Le lancement officiel du projet « TIPTOP » arrive dans ce cas à point nommé. Sous le leadership du ministère de la Santé, ledit projet entend contribuer à réduire la morbidité et la mortalité maternelle et néo-natale dues au paludisme.

 

(Mamie Ngondo)

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Le samedi 16 décembre 2017, la Fédération nationale congolaise de Judo ‘’Fénacoju’’ sous la conduite de son président M. Dominique Makobo, a organisé le championnat en individuel de la 21è Coupe du Congo dans un stadium des Martyrs bourré de monde et une ambiance de grande fête et à la satisfaction générale des férus de la discipline surtout que l’entrée était gratuite.

L’opinion peut retenir que cette compétition en individuel avait connu une participation de 126 judokas dont 13 dames en raison de 19 judokas chez les -60 kgs, 20 chez les -66 kgs, 23 chez les-73 kgs, 15 chez les -81 kgs, 13 chez les -90 kgs, 5 chez les -100 kgs et 8 chez les + 100 kgs.

Tableau des médailles chez les dames

-48 kgs

Or : Bilongo (Kin)

Arg : Mpembrele Gracia (Kin)

-52 kgs

Or : Elisée Mabwaba (Kin)

Arg : Mwisi (Kin)

Br : Masirika (Kin)

-63 kgs

Or : Yongo (Kin)

Arg : Mabunu (Kin)

Br : Lembi (Kin)

-70 kgs

Or : Lokuku Nkumu (Kin)

Arg : Bagaza (Kin)

Br : Engomba Rosine (Equateur)

+ 78 kgs

Or : Bwanga (Kin)

Arg : Iyiko (Kin)

Tableau des médailles chez les messieurs

-60 kgs

Or : Taba Di Nima (Kin)

Arg : Bola Lula (Kin)

Br : -Muba Mampuya (Kin)

-Mbaki Masamba (Kin)

-66 kgs                      

Or : Makoma (Kin)

Arg : Bondele (Kin)

Br : -Kanu Mardoche (Kin)

-Musedju Epoka (Kin)

-73 kgs

Or : Meka Rachidi ‘’Zulu’’ (Police)

Arg : Mawesi Bine (Kin)

Br : -Ilano Songe (Kat)

-Lola Didier (Kin)

 -81 kgs

Or : Esabe (Police)

Arg : Boende (Kat)

Br : - Masunda Nzita (Kin)

-Mukendi Epoka (Kin)

-90 kgs

Or : Kuyetisa (Kin)

Arg : Ikoma (Kin)

Br : -Tamukila Wangata (Kin)

-Wumba Senga (Kin)

-100 kgs

Or : Mazanga Tevi ‘’Cheval (Kin)

Arg : Mukendi Fwamba (Matadi)

Br : -Mofufu Mwanda (Lufu)

-Disu Mbaki

+100 kgs

Or : Mwamba Mukuna (Bandundu)

Arg : Elali Panya

Br : -Omari Osembe

-Mubamba Singa Ntala

(Antoine Bolia)