Police anti-incendie de l’Hôtel de Ville également. C’est grâce à l’intervention de toutes ces personnes que nous avons pu empêcher le feu de se répandre chez les voisins. Sinon, cela aurait été très catastrophique. En dépit de l’énergique intervention des sapeurs-pompiers, il y a persistance de petites fumées. Le jour du sinistre, le feu a été un peu maîtrisé vers 4 heures du matin. Et alors que les sapeurs-pompiers étaient déjà rentrés, un autre foyer s’était déclaré et nous étions obligés d’appeler à nouveau les sapeurs-pompiers.
Pour le moment, nous sommes en train de gérer les lieux, pour voir ce qui s’était passé effectivement et évaluer les dégâts. Je pense qu’au moment opportun nous pourrons, avec le concours de nos services spécialisés, envisager d’autres aspects dont notamment celui lié à l’apport de notre assureur.
Jusqu’en ce moment-ci, l’origine du feu reste inconnue. Quand nous sommes venus, nous avons trouvé que toutes les installations électriques étaient déjà embrasées par le feu, nous ne savons ni par où cela a commencé ni ce qui en est à la base. Peut-être avec le temps, on pourra le savoir.
Les extincteurs, nous en avons, mais cela ne peut éteindre qu’un feu en état embryonnaire. Cela devient difficile lorsque le feu a déjà franchi un degré assez élevé. Après avoir déversé quatre camions d’eau, le feu était encore là. Vous vous rendez compte que la gravité du sinistre n’appelait nullement d’intervention manuelle avec les cinq extincteurs disponibles dans nos locaux !
Au regard de vos attributions, quel message laissez-vous entendre en pareille circonstance ?
Etant donné la gravité du problème, je manque même de mots. Je voudrais simplement profiter de ce moment en tant que chrétien, pour rendre grâce au Seigneur parce qu’il nous a préservés la vie. Et comme on a toujours dit : « tant qu’il y a la vie, il y a encore de l’espoir», nous continuons à espérer que Dieu sera le Premier à nous secourir. Et cela ne nous empêche pas de nous adresser aussi à nos autorités qui vont nous suivre au travers de vos médias, de nous venir au secours tant qu’elles le pourront. Point n’est besoin de rappeler qu’en ce moment-ci, nous sommes vraiment dépassés. Lorsque j’observe autour de moi, je vois des familles en grand nombre qui vivaient de cette activité. Et nos employés, je les vois les uns après les autres passer et verser les larmes à la suite de ce qui est advenu. Nous avons tous pleuré, et comptons sur l’aide de tout le monde pour pouvoir relancer cette activité qui fait vivre plusieurs familles.
(Propos recueillis par Payne)