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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Il met en garde contre de nouvelles coupes au sein de la MONUSCO

La situation politique en République démocratique du Congo fait-elle ainsi peur à Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, qu’il craint des coupes qui seraient effectuées dans la Monusco, avec  des conséquences sur la capacité de cette force ? Ceci, pendant que les Congolais savent qu’il sera difficile d’organiser les élections, conformément à l’accord de la Saint-Sylvestre et qu’il faille chercher les voies et moyens pour atterrir ensemble. Sinon, à en croire une source, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre de nouvelles coupes dans la mission des Casques bleus déployés en République démocratique du Congo, où des élections restent incertaines, dans un rapport remis au Conseil de sécurité et obtenu.

De nouvelles réductions dans la force MONUSCO, la plus importante opération de paix de l’ONU menée avec quelque 18.000 hommes, pourraient ne plus lui permettre d’empêcher un effondrement du pays, indique-t-il dans cette étude stratégique de 27 pages sur l’engagement onusien. Sous la pression des Etats-Unis, le Conseil de sécurité avait en mars décidé de réduire les effectifs de la MONUSCO de 2.000 hommes. Les 15 membres du Conseil doivent tenir la semaine prochaine une réunion sur la RD Congo, indique notre source.

« J’ai confiance dans l’efficacité des changements en cours au sein de la MONUSCO. Mais les Etats-membres devraient être prudents en cas de nouvelles coupes budgétaires dans cette mission car elles pourraient compromettre sa capacité à remplir ses obligations principales », écrit le patron de l’ONU. “Le but ultime de la MONUSCO est d’empêcher l’effondrement de la RD Congo, qui menacerait la stabilité régionale et internationale”, ajoute-t-il.

Des élections pourraient ouvrir la porte à des réductions d’effectifs, voire même à la fin de la mission après 17 ans de présence des Casques bleus dans le pays, estime aussi dans son rapport Antonio Guterres. Lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, le président congolais Joseph Kabila avait assuré que le cap vers des élections était “définitivement fixé” et souligné que les Casques bleus ne pouvaient rester “indéfiniment” dans son pays.

Mais aucun calendrier électoral n’a été encore rendu public, alors qu’en vertu d’un accord politique conclu en décembre 2016, la RD Congo est tenue d’organiser des élections présidentielle, législatives et provinciales d’ici au 31 décembre 2017. Beaucoup d’experts doutent cependant de la possibilité de tenir des élections dans les délais impartis.

Plusieurs éléments aggravent la crise politique en RDC, pivot instable de l’Afrique centrale avec ses neuf frontières, 2,3 millions de km2, quelque 70 millions d’habitants, 3,8 millions de déplacés internes et 500.000 réfugiés du Rwanda, du Burundi, du Soudan du Sud et de Centrafrique. Parmi eux, des groupes armés sont toujours actifs dans l’est frontalier du Sud-Soudan, de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi, tandis que l’ONU a enregistré récemment “une augmentation importante” des violations des droits de l’homme.

La Monusco renvoie la balle au Conseil de sécurité

Il vous souviendra qu’à la 75ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, le président de la République, Joseph Kabila Kabange avait clairement manifesté la volonté de son pays, lorsqu’il a dit qu’il est clair que près de vingt ans après son déploiement, la force onusienne ne peut nourrir l’ambition de rester indéfiniment dans mon pays, ni d’y exercer son mandat avec le même format et sans tirer les leçons des faiblesses constates. « Ce qui nous importe et qui devrait être important aux yeux de tous ceux qui tiennent à la crédibilité de notre Organisation, c’est l’efficacité effective de l’apport des troupes onusiennes sur le terrain », avait-il dit. Voila pourquoi, ajoute-t-il, depuis plusieurs années, nous exigeons le redimensionnement de la force de la MONUSCO au regard de missions devenues dynamiques et la réorientation des moyens ainsi dégagés vers la satisfaction de nos besoins de développement.

A ce message, la MONUSCO, à travers son porte-parole par intérim, Mme Florence Marchal, s’était empressé de répondre, en disant qu’un dialogue stratégique est engagé depuis quelques années déjà entre les Nations Unies et le Gouvernement congolais afin de s’entendre sur la stratégie de retrait de la MONUSCO. L’article 50 de la résolution 2348 y fait d’ailleurs clairement référence. Et d’ajouter qu’alors, par essence, une mission de maintien de la paix n’est pas amenée à rester indéfiniment dans un pays.

« Le mandat de la mission est de contribuer à accompagner le peuple congolais sur la voix de la paix, de la stabilité et du développement. Une fois que le Conseil de sécurité estimera que ce mandat a été accompli, il se prononcera pour le départ de la Mission », avait-elle indiqué, le 27 septembre 2017, lors du point de presse hebdomadaire de la Monusco. Et de soutenir que les agences, les fonds et les programmes resteront quant à eux après le départ de la Mission afin de travailler notamment pour la réalisation des objectifs de développement durable. C’est exactement ce qui vient de se passer il y a quelques mois dans un autre pays du continent africain, avec la fermeture de l’ONUCI qui était la Mission de maintien de la paix en Côte d’Ivoire.

(JMNK)

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Une vue des travailleurs de Safrimex plein construction de l’ouvrage d’assainissement sur l’avenue LuamboMakiadi en. Ph/Pius Romain Rolland

La réhabilitation des infrastructures routières passe par la mobilisation des recettes. Sans ces dernières, la Cité ne sera pas couverte des routes appropriées. Pourtant, la grande et belle Cité de la République Démocratique du Congo est dépourvue d’infrastructures adéquates devant désengorger la ville de Kinshasa. Pour y remédier, il importe de mobiliser suffisamment des moyens si l’on veut atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030.

C’est la motivation qui a animée l’Exécutif central, à travers son chef du Gouvernement Bruno Tshibala, qui a lancé officiellement les travaux de la réhabilitation et modernisation de l’avenue Luambo Makiadi, ex-Bokassa. L’entreprise Safrimex est à pied d’œuvre pour exécuter dans les 8 mois qui suivent cette partie de la route longue d’au moins 3, 3 Km.

Les travaux ont déjà débuté dès leur lancement avec la construction de la partie dite ouvrage d’assainissement susceptible d’évacuer les eaux de pluie et de ménage.

A en croire le Directeur Technique de Safrimex, cette partie d’ouvrage est marécageuse, et les travaux qui s’exécutent vont tenir compte de cet aspect de chose, et qu’il ne s’agirait plus de mettre de l’asphalte sur cette avenue, plutôt elle sera en dure, c’est-à-dire bétonnée. Et le financement de ces travaux provient directement du Gouvernement central, à travers la perception des Fonds d’Entretien Routier (FONER). Donc, l’avenue Luambo Makiadi, du célèbre musicien patron du Tout Puissant Ok Jazz va revêtir d’une peau neuve après plus de 10 ans de délabrement comme illustrent les images ci-haut.

Après cette étape de réhabilitation de la dite avenue, il faille procéder à l’étape pédagogique de la population. Cette dernière est en grande partie responsable du délabrement de la chaussée, du fait qu’elle confond la décharge publique d’immondices aux ouvrages d’assainissement. Ces derniers, une fois bouchés, l’eau s’attaque à la chaussée avec comme conséquence  sa destruction. D’où, la nécessité et l’urgence de vulgariser et sensibiliser la population sur la destruction des chaussées qui engloutissent des moyens importants. Il en va de l’intérêt également d’évacuer cette même population qui a  érigé des commerces et restaurants de fortunes le long des routes, jetant les déchets à n’importe quel endroit, sans tenir compte de l’environnement ni de normes hygiéniques.

Au regard de l’ampleur de la destruction de la voirie urbaine de la ville province de Kinshasa, le Gouvernement de la République, à travers l’impulsion du Chef de l’Etat Joseph Kabila, quelques entreprises ont ouvert leurs chantiers à travers la Ville. C’est le cas de l’avenue Kimwenza qui traverse la commune de Kauka jusqu’au quartier Yolo Nord et Sud ; l’avenue de l’Université qui traverse Limete et Kalamu jusqu’au Rond point Ngaba, l’on cite également l’avenue Tombalbaye, la route Mokali, la route Sanga Mamba, l’avenue Kulumba, etc. La réhabilitation de ces routes va booster le développement de certains coins de la capitale, à l’instar du quartier Mombele, avec la 12ième rue. Sur cette avenue, un trafic très dense de motocyclistes et même du commerce à quelque part crée de l’emploi au petit peuple. Donc, la route est réellement un facteur de développement d’un pays.

Le comble avec la République Démocratique du Congo, le gros de moyens devant développer ses infrastructures routières, est affecté à l’organisation des élections, en moyenne 20 millions de dollars affectés  à la Commission Electorale Nationale Indépendante. Il y a de quoi s’interroger si réellement les élections sont un facteur de développement ou d’appauvrissement d’un Etat qui se recherche comme la RDC, détruit plusieurs décennies par les pouvoirs qui se sont succédés, en ce y compris l’ancienne métropole qui tire les ficelles pour que la patrie de Patrice Emery Lumumba ne puisse se développer.

(Pius Romain Rolland)

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La journée d’hier mardi 03 octobre 2017 a été très laborieuse au bureau de l’Assemblée nationale. Un véritable ballet diplomatique. Le président de la Chambre basse du Parlement, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a, tour à tour, accordé des audiences dans son cabinet de travail au Palais du peuple, à trois importantes délégations.

La première, celle de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, conduite par sa présidente, Mme Pansy Tiakula, également en sa deuxième qualité de rapporteur spécial sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique. Celle-ci est venue plaider en vue de la finalisation de la proposition de loi relative à l’accès à l’information.

A savoir, ce texte de loi figure parmi les arriérés législatifs inscrits dans le calendrier des travaux de cette session parlementaire ordinaire de septembre 2017 et répartition des matières en commissions. Il provient du Sénat où il a été déjà adopté. Et c’est une matière en cours d’examen dans la commission Politico-administrative et juridique (PAJ).

« Comme vous le savez, dans votre pays, la proposition de loi sur l’accès à l’information a été adoptée par le Sénat. Elle est maintenant à l’Assemblée nationale. Nous avons eu une rencontre avec le président de l’Assemblée nationale afin d’avoir son engagement et de s’assurer que cette loi passera en priorité. La proposition de loi a été adoptée au Sénat en octobre 2015. Et il est très important pour la Rdc d’adopter cette loi d’accès à l’information. Parce que l’accès à l’information est un droit central afin que les citoyens puissent jouir de tous leurs autres droits. C’est un droit très important afin que les citoyens puissent participer dans la gouvernance de leur pays et participent aussi à assurer le droit de chaque citoyen au vote. Etant donné que votre pays se prépare à des élections. C’est pour cela qu’il est très important que cette loi soit adoptée rapidement », a confié à la presse, Mme Pansy Tiakula.

Minaku s’engage dans la lutte contre le Sida

En second lieu, le speaker de la Chambre basse du Parlement de la République a reçu M. Marc Saba, le directeur-pays de l’ONUSIDA accompagné d’une équipe d’experts en santé publique. L’hôte d’Aubin Minaku est donc venu plaider pour la révision à la hausse dans le budget national, de l’enveloppe destinée à la lutte contre le Sida.

Au sortir de cette audience, les autres membres de la délégation ont expliqué à la presse ce qui suit : « Nous étions avec le président de l’Assemblée nationale et nous avons discuté autour de notre mission conjointe dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida et la tuberculose. Notre mission est de 10 jours ici en Rdc et nous travaillons en collaboration avec les équipes de l’OMS, de l’ONUSIDA, UNICEF, MSF et les autres partenaires du secteur de la santé en Rdc. Nous parcourrons des centres de santé et hôpitaux, afin de savoir ce qu’on peut faire en faveur des personnes vivant avec le Vih/Sida et la tuberculose. Ce, en vue de la mise en œuvre d’un plan opérationnel pour un guichet unique tuberculose – Vih/Sida. Mais aussi pour établir une planification avec le Ministère de la Santé publique ».

Et de poursuivre : « Notre échange d’aujourd’hui avec le président de l’Assemblée nationale s’est bien déroulé. On a aussi discuté à l’occasion pour voir comment le pays peut pérenniser ce système de prise en charge conjointe des soins pour la tuberculose et le Vih/Sida. Puisqu’il faut que le pays lui-même puisse donner un grand appui à ce projet, à cet effort ».

La délégation a enfin exprimé sa gratitude à l’élu d’Idiofa : « Nous remercions encore une fois le président de l’Assemblée nationale. Il a montré comme toujours, son engagement dans la lutte contre le Vih/Sida. Et il nous a promit qu’il fera de son mieux pour continuer à renforcer ce soutien. Notamment, en inscrivant des lignes budgétaires au niveau des discussions en cours autour du budget 2018. Aussi, a-t-il promit de faire en sorte que la contribution de la Rdc au Fonds mondial puisse se faire ».

Aubin Minaku console la veuve Mashako Mamba    

Et en dernier lieu, c’est l’ambassadeur  du Brésil accrédité en République démocratique du Congo qui a clôturé ce cycle d’audiences hier au Palais du peuple. Le diplomate brésilien est donc venu tout simplement faire ses adieux au président de l’Assemblée nationale, étant donné qu’il est fin mandat en Rdc.

Quittant son bureau de travail, l’honorable président de l’Assemblée nationale et Secrétaire général de la Majorité Présidentielle s’est directement dirigé à la résidence de feu ministre et député Mashako Mamba, décédé la semaine dernière. Ainsi, Aubin Minaku Ndjalandjoko y est allé consoler la veuve Mashako, ainsi que toute la famille éplorée du disparu. Il a ainsi échangé avec la veuve autour de plusieurs sujets dont celui qui concerne les préparatifs des obsèques dignes du rang de l’illustre disparu.

(Lepetit Baende)

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Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, à la tête d’une importante délégation comprenant notamment la Commissaire aux Affaires Politiques, Mme Minata Cessouma, a effectué une visite de travail du 28 septembre au 1er octobre 2017 en République Démocratique du Congo, indique un communiqué de cette institution panafricaine parvenu au Quotidien L’Avenir.

Au cours de cette visite, le Président de la Commission de l’UA a rencontré, à deux reprises, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, avec lequel il a eu des entretiens francs et approfondis sur l’ensemble des questions relatives à la situation politique et sécuritaire en RDC et son processus électoral en particulier, ainsi que sur les mesures pertinentes pouvant assurer son succès.

Dans le même ordre d’idées, le Président de la Commission de l’UA a rencontré les Présidents de l’Assemblée Nationale, du Sénat, du Conseil National de Suivi de l’Accord, le Premier ministre, les membres de le Conférence Episcopale Nationale du Congo, une délégation du Rassemblement des Forces politiques et sociales de la RDC Acquises au Changement, le président de l’Union pour la Nation Congolaise, une délégation du Mouvement de Libération du Congo, une délégation plurielle de la société civile, le bureau de la CENI, un regroupement de personnalités de l’opposition membres du Gouvernement.

Il a également, reçu, successivement, le groupe des Ambassadeurs africains et celui des ambassadeurs non africains accrédités en RDC. Au cours de toutes ces rencontres, indique le communiqué, le Président de la Commission de l’UA a présenté sa mission qui est, d’une part, une mission d’écoute et d’information sur la situation dans le pays, et d’autre part, une mission d’affirmation de forte volonté d’accompagnement de la RDC dans la phase sensible qu’elle traverse.

Conformément à la Constitution et à l’Accord du 31 décembre 2017, le Président de la Commission de l’UA a fortement encouragé tous ses interlocuteurs à dépasser leurs particularismes afin d’assurer un environnement politique propice au déroulement d’un processus électoral apaisé et authentiquement consensuel.

Par ailleurs, le Président de la Commission de l’UA a salué l’engagement de la CENI à rendre public le calendrier électoral tel qu’attendu par le peuple congolais et l’ensemble des acteurs dans les délais raisonnables les plus proches possibles. Il s’est engagé à intensifier les concertations avec tous les acteurs nationaux et les partenaires étrangers et à renforcer l’action de l’UA en faveur de cet objectif majeur.

(JMNK)

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Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat/Ph. Tdr

Les propositions de loi modifiant la Loi n°15/002 du 12 février 2015 portant création et organisation de l’Ordre national des experts-comptables, et celle fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes des infractions se rapportant aux violences sexuelles ont fait l’objet de l’examen lundi dernier au Sénat. A la suite des débats, les deux textes de loi ont été envoyés dans des commissions respectives en vue de parachever leur examen.  

Le calendrier des travaux de la session parlementaire ordinaire de septembre 2017 et répartition des matières en commissions au niveau de la Chambre haute du Parlement est constitué des nouvelles matières, mais aussi des arriérés législatifs de la session passée. Voilà pourquoi, le Sénat a tenu lundi dernier, sa quatrième séance plénière de la session parlementaire ordinaire de septembre 2017.

Au cours de laquelle, les sénateurs examiné deux propositions de loi. La première modifiant la Loi n°15/002 du 12 février 2015 portant création et organisation de l’Ordre national des experts-comptables. Et la deuxième fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes des infractions se rapportant aux violences sexuelles.

Les deux textes de loi sont respectivement initiés par les sénateurs Siluvangi Lumba Raphaël et Mungulu Teka Polycarpe. Les élus des élus ont d’abord suivi la lecture de la première proposition de loi. Laquelle ne comporte qu’un seul article. Il a été indiqué que cette proposition de loi modifiant la Loi portant création et organisation de l’Ordre national des experts-comptables a déjà été adoptée au Sénat il y a deux ans passés, mais seulement sa mise en œuvre pose problème. C’est une initiative soutenue par la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales.

A la suite du débat, les sages de la République n’ont pas procédé à l’adoption du texte. Le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo a décidé que cette proposition de loi soit envoyée à la commission ECOFIN qui a quatre jours pour parachever l’examen du texte, et deux jours pour conclure avant de la remettre au bureau du Sénat.

Quant à la deuxième proposition de loi, elle fait obligation au Gouvernement d’assurer aux victimes des violences sexuelles une protection particulière, en fixant les principes fondamentaux relatifs à leur prise en charge effective. Elle fixe les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes des infractions se rapportant aux violences sexuelles en tant que groupe vulnérable, conformément à l’article 123 point 16 de la Constitution de la République du 16 février 2006.

Cette proposition de loi peut donc envisager, à titre d’exemple, la structure d’encadrement des personnes victimes des violences sexuelles pour une thérapie appropriée, en prévoyant un assouplissement des règles juridiques d’administration de la preuve. Ce, en vue de rattacher facilement les conséquences des violences sexuelles, telles que les maladies incurables, à leur cause première.

En effet, explique en outre l’exposé des motifs de cette loi du sénateur Mungulu Teka Polycarpe, ces conséquences peuvent survenir dans le temps après une longue durée et il peut-être difficile de les lier aux violences qui les auraient générées.

Comme avec la première proposition de loi modifiant la Loi portant création et organisation de l’Ordre national des experts-comptables, après le débat au cours duquel il y a eu confrontation des points de vue des sénateurs, ces derniers n’ont pas procédé à l’adoption du texte de loi. Le président du Sénat Léon Kengo a aussi décidé que la proposition de loi soit envoyée à la commission sociopolitique, avec l’appui du bureau de la commission PAJ. Cette commission a également quatre jours pour parachever l’examen de ce texte de loi.

(Lepetit Baende )

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Il est connu pour son franc parlé, son esprit indépendant, Henri Thomas Lokondo ne cesse de captiver l’auditoire parlementaire par ses interventions dûment constructives. Le cas sous examen est l’affaire passeport. Concomitamment, la RDC fait circuler deux passeports qui posent problème au sein du Ministère des Affaires Etrangères et Intégration Régionale. Par un simple communiqué qui n’émane pas de la décision du Gouvernement, il met en haleine la représentation nationale au point de s’interroger sur la validité d’un document signé antérieurement à la décision du Gouvernement. Henri Thomas Lokondo plaide pour son retrait et laisser les détenteurs du passeport semi-biométrique épuiser leur date valide jusqu’à l’expiration dudit passeport. Et d’insister sur la mise à l’écart du Chef de l’Etat dans ce dossier, du fait de son irresponsabilité politique devant l’Assemblée nationale, afin d’éviter les tensions au sein de la population qui peine à se procurer ce document de voyage.

L’affaire dit « passeports semi-biométrique et biométrique » qui a défrayé autant la chronique dans la sphère politique ne cesse d’interpeller les élus nationaux. Sur initiative parlementaire du député national UNC/Walikale Juvénal Munubo Mubi, un débat houleux s’est engagé à la chambre basse du parlement. Plusieurs intervenants se sont succédés à la tribune, certes parmi les plus poignantes interventions celles de Henri Thomas Lokondo. L’élu de l’Equateur, surnommé par l’assistant « le cerveau du parlement » s’est exprimé du haut de la tribune dans une analyse qui a captivé l’attention de tout le monde. Il s’agit de la non implication du Chef de l’Etat dans un débat parlementaire, du fait de son irresponsabilité devant la chambre basse législative. « … Nous allons entamer le débat et je voudrais que nous soyons honnêtes vis-à-vis de nous-même et de l’opinion. Je ne veux qu’on puisse penser que l’Assemblée nationale combat une décision qui a été prise par le Conseil des ministres. Malheureusement pour notre collègue qui a initié sa question orale avec débat, il n’a pas pu lire in extenso le communiqué qui fait débat aujourd’hui ».

Et de relever l’inopportunité de débattre sur un communiqué qui ne fait aucune mention d’une décision du Conseil des ministres « Dans ce Communiqué, il n’a pas été dit que le ministère des Affaires Etrangères applique la décision du Gouvernement. Il faut recadrer les choses et il ne faudrait pas que nous allions dans les considérations tendant à nous opposer au Chef de l’Etat qui, d’ailleurs est irresponsable politiquement », a-t-il fait savoir.

L’élu de Mbandaka qui se dit de la civilisation de l’admiration, a indiqué que ses collègues qui l’on succédé du haut de la tribune ont dit tout et tout reste à dire.

Disons qu’il n’y a rien à s’époumoner sur une matière non administrative, sinon sur base d’un simple communiqué qui n’a aucune force juridique, a-t-on entendu dans la salle du Palais du Peuple.

Après avoir fait des éloges sur le Chef de l’Etat qui aime son peuple du fait que le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères ait évoqué l’intervention de Joseph Kabila dans ce dossier, Henri Thomas Lokondo se basant sur la sécurité comme motif de retrait dudit passeport semi-biométrique, note que le Président de la République est le mieux informé de tous les citoyens congolais sur cette matière, d’où sa désapprobation de la décision du ministère des Affaires étrangères en s’alignant du côté du peuple. Donc, à ne pas tenir compte des opinions de la Majorité, de l’opposition et de la société civile, il s’avère que personne n’a pris cette décision, affirme Henri Thomas Lokondo. « Je crois, comme le Président de la République s’est intéressé à ce problème de passeport, vous membres du Gouvernement vous avez l’obligation de lui donner de plus amples renseignements ; ramenez les choses à leur juste dimension ; laissez les choses à l’état actuel », a-t-il éclairé ses collègues sous leurs applaudissements.

Il en va de même de son intervention sur le délai échu dudit passeport. Pour lui, le Gouvernement aurait dû négocier le délai à l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale comme tous les autres Etats qui, d’ailleurs certains les deux passeports circulent concomitamment. Donc sur ce point, il a salué l’intelligence de son ancien collègue sénateur, aujourd’hui Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Etrangères qui a prolongé la date de validé au 14 janvier 2018. En somme, Henri Thomas Lokondo s’inscrit sur la liste de ceux qui exigent hic et nunc l’annulation du communiqué signé par le vice-ministre des Affaires Etrangères qui n’est pas une décision du Gouvernement, a-t-il conclu.

(Pius Romain Rolland)