404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 547

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Le 29ème sommet de l’Union africaine s’est clôturé hier 04 juillet à Addis-Abeba (Ethiopie), en présence des Chefs d’Etat et de Gouvernement africains. La République démocratique du Congo a, au cours de ces assises, porté sa controverse avec l’Union européenne par rapport à des sanctions ciblées adressées à certaines autorités congolaises, en vue d’obtenir l’appui de l’Union africaine par solidarité. Et ce, afin que cette pratique qui a des relents colonialistes soit contournée. Car il est connu que ces distributeurs de sanctions veulent substituer le colonialisme des Etats par le celui des organisations régionales.

A en croire notre source, c’est une cérémonie en trois temps forts : la prestation de serment de deux nouveaux commissaires dont celui aux Relations humaines, sciences et technologie ; le discours d’adieux de la présidente du Liberia Helen Johnson et, enfin, l’adresse d’Alpha Conde,  président en exercice de l’Union africaine. Le dirigeant guinéen qui a déclaré que le dividende démographique est devenu réalité, salue le travail du forum de jeunes à Ndjamena au Tchad ; un travail qui a pour résultat la décision des Chefs d’Etat de créer un fonds africain pour le développement de la jeunesse. Alpha Conde appelle ses pairs africains au respect des engagements pris et a l’unité africaine grâce à ce qu’il a appelé les concertations permanentes.

Les reformes, c’est aussi l’un des principaux dossiers de ce sommet : Alpha Conde avoue qu’elles ne font pas la joie des partisans du néocolonialisme. Voilà pourquoi il recommande l’unite et la cohésion. Les ingérences extérieures, la question a été au rendez-vous de ce sommet à l’initiative de la République démocratique du Congo. La réponse des dirigeants africains par la bouche du président Conde est la suivante : nous prenons désormais notre destin en mains et n’accepterons plus que les autres décident à notre place, sur notre continent, a-t-il martelé.

C’est donc une énième victoire diplomatique de la RDC qui a obtenu un engagement ferme de l’Union africaine dont le Conseil exécutif rappelle la nécessite de respecter le principe de non- ingérence dans les affaires internes des Etats, conformément à la Charte de l’ONU et a l’acte constitutif de l’UA, tout en condamnant les sanctions unilatérales injustes imposées aux Etats et aux citoyens des Etats membres.

Soulignons que Léonard She Okitundu, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et intégration régionale a expliqué en des termes directs : nous ne sommes pas membre de l’UE. Entre l’UE et la Rdc, c’est une relation de partenariat et non de subordination. Et d’ailleurs, entre l’UA et l’UE, il existe aussi une relation de partenariat et non de subordination. Par conséquent, il n’appartient pas à l’UE de dicter la manière de conduire les politiques dans les Etats membres de l’UA, et encore moins à l’UA dans son ensemble. Par conséquent, nous estimons que cette pratique de sanctions viole le droit international et quand bien même elles seraient fondées, elles violent d’autres principes du droit international, notamment le droit d’être entendu, le droit à la présomption d’innocence, et en même temps le droit à l’honneur.

C’est donc des victoires qui s’enchainent. A l’UA de féliciter la RDC pour ses efforts dans la lutte contre les violences sexuelles. Troisième et dernier succès diplomatique congolais à ce sommet, c’est l’élection par la conférence des chefs d’Etat d’un professeur, digne fils de la RDC, le professeur Remy Ngoy Lumbu, à la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. 

Kabila inspecte les infrastructures routières de la ville de Kisangani

Le président de la République Joseph Kabila Kabange en séjour à Kisangani, a inspecté mardi, à bord de sa jeep,  les infrastructures routières de cette ville, particulièrement celles  de la commune de la Tshopo. La veille, le chef de l’Etat, déjouant toutes les dispositions protocolaires, s’était arrêté à mi – chemin pour inspecter les travaux de réhabilitation de l’avenue Munyororo, tronçon routier long de 7 kms.

Le Président Joseph Kabila est arrivé à Kisangani lundi 03 juillet à 19 heures 30, en provenance d’Addis-Abeba (Ethiopie) où il a pris part à la 29ème session de la conférence des chefs d’Etats et des gouvernements de l’Union africaine. Il a été accueilli à l’Aéroport international de Bangboka, par le gouverneur de province de la Tshopo, Jean Ilongo Tokole qu’entouraient des notabilités locales, avant que  son cortège ne s’ébranle en direction de sa concession « Linoko », située à 16 kilomètres de la ville de Kisangani, dans la commune de Makiso.

JMNK

par -
0 62

A Bunia, dans la province de l’Ituri depuis dimanche dernier, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary poursuit ses contacts avec différents groupes.  Pour hier, il a reçu la délégation des journalistes de l’Ituri invités à s’impliquer dans le processus de pacification. Auparavant,  le patron de la territoriale a fait le point avec les élus nationaux, membres de sa délégation sur les rencontres de la veille avec différentes communautés.  L’exercice devra se poursuivre avec la Monusco/Bunia, présente ici depuis des années alors que la milice FRPI qui sévit en Ituri totalise 15 ans à plus ou moins 50 Kms de Bunia.

Soulignons qu’il était prévu dans la soirée une plénière de mise en commun et d’adoption des résolutions formulées par les différents groupes pour prévenir d’éventuels conflits intercommunautaires et rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés. Mais également et ceci est important,  un diner sera offert par le Vice-Premier ministre à plus de 200 personnes parmi lesquelles on retrouvera les communautés il y a peu en rupture de confiance pour certains cas d’insécurité côte-à-côte. Toutefois, le processus va continuer,  indique notre source.

De rappeler que durant son séjour Iturien,  Emmanuel Ramazani Shadary doit écoutera toutes les communautés concernées, avant de faire rapport à sa hiérarchie en vue de la prise des mesures urgentes devant baisser la tension et consolider la paix et l’harmonie entre filles et fils de cette nouvelle province qui compte près de 8 millions d’habitants et 2 millions d’électeurs enrôlés. La province de l’Ituri est également confrontée à  la présence des groupes armés comme les Mai-Mai à  Mambasa venus du Nord-Kivu et l’ÀLPC dans le territoire d’Aru, sans oublier la présence des réfugiés Sud Soudanais et des migrations des Hutu venus du Nord-Kivu depuis près de deux ans.

(JMNK)

par -
0 133
Le représentant de l’Autorité morale de l’UDCO présente les deux nominés

Parti politique membre de la Majorité Présidentielle, l’Union pour le développement du Congo (UDCO) avait besoin d’un nouveau souffle, non seulement pour s’adapter au contexte de l’heure, dominé par les préparatifs en vue de l’organisation des élections, mais aussi pour relever de nombreux défis qui jalonnent son parcours. C’est dans cet objectif que son Autorité morale et président national, l’ex-Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Jean-Claude Masangu, a signé  le 1er juillet dernier, deux actes portant nomination d’un Secrétaire national et adjoint, chargés de la jeunesse, sports et loisirs et Coordonateurs des activités des ligues fédérales des jeunes de l’UDCO. Il s’agit respectivement de MM. Hervé Matondo Nzita et Bienvenu Lumputu Kaleba.

C’est le vice-président de l’UDCO et Interfédéral pour la ville province de Kinshasa qui a présenté hier les nominés au siège de ce parti politique, dans la commune de la Gombe. Le représentant personnel de Jean-Claude Masangu a donné le sens de ces nominations, dans la mesure où la Ligue des jeunes n’existe plus. Désormais, ils auront la gestion des différentes ligues des jeunes (Mont Amba, Tshangu, etc.). Ce sont eux qui ont en charge de tous les problèmes de la jeunesse au sein du parti. Il a aussi annoncé l’installation prochaine de la Coordination nationales des lignes de femmes de l’UDCO. Il a terminé par dire que l’Autorité morale de l’UDCO encourage et compte sur les jeunes. Voilà pourquoi il a conseillé aux nominés de travailler au niveau de la base et de poser les actes qui encouragent l’adhésion des jeunes.

Hervé Matondo Nzita, Secrétaire national chargé de la jeunesse, sports et loisirs et Coordonateur des activités des ligues fédérales des jeunes de l’UDCO a remercié le président Jean-Claude Masangu, avant de souligner que l’UDCO est un parti qui a des élus au Parlement et un projet de société qui est met en exergue les jeunes. « C’est un parti membre de la Majorité Présidentielle, qui est derrière le président de la République, et qui soutien le gouvernement Tshibala issu de l’accord de la Saint-Sylvestre. Son souci est d’avoir une jeunesse bien  formée », dit-il, avant d’ajouter que les défis sont tellement immenses.  Mais grâce à la contribution de chacun, cap sur les élections.

Hervé Matondo souligne par ailleurs que malgré les défis, avec l’accompagnement des camarades jeunes et des hauts cadres, il est possible de les relever. Comme message, il compte unifier et redynamiser la structure. De même, il projette des activités de formation, pour pousser la jeunesse à se prendre en charge. « Nous sommes déjà dans le processus de sensibilisation de nos bases pour l’enrôlement massif, nous allons continuer pour atteindre l’objectif de 50 députés au minimum. Nous sommes nommés au niveau national, avec une vision nationale. Nous allons organiser les activités au niveau de toutes les 26 provinces du pays », informe-t-il.

Pour sa part, son adjoint Bienvenu Lumputu Kaleba a insisté sur le fait que l’UDCO que dirige le camarade Jean-Claude Masangu est un parti à part entière membre de la Majorité Présidentielle avec comme Autorité morale Joseph Kabila Kabange. « Le président national, accompagné par son bureau politique, nous ont nommé à la tête de l’UDCO. Nous avons un grand défi à relever, et un grand travail à faire, mais ensemble avec la jeunesse », souligne-t-il, avant d’inviter les jeunes à se mobiliser et à apporter le meilleur d’eux-mêmes à l’UDCO, un parti qui promet la jeunesse. A l’en croire, Jean-Claude Masangu qui a toujours fait confiance aux jeunes en leur confiant des responsabilités, pour qu’ils puissent contribuer  au développement de la Rdc. C’est là même le projet de société de l’UDCO, qui demeure un et indivisible.

(Jean-Marie Nkambua)

par -
0 102

Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement, disent les saintes écritures. En effet, il avait mal commencé, et il ne paie que les pots cassés. Il s’agit du jeune Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps), parti cher au feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, en la personne de Jean-Marc Kabund-A-Kabund. Ce dernier, après avoir été nommé à la tête du Secrétariat général de ce grand parti de l’Opposition congolaise, il avait pour tâche de réunifier l’Udps. Malheureusement, Jean-Marc a attendu la mort du président de son parti, Etienne Tshisekedi, pour mettre en œuvre sa politique de balkanisation de l’Udps. Et comme résultats, plusieurs hauts cadres ont été exclus, sous la formule « auto exclusion », pour dire que la personne a quitté l’Udps de son propre gré. Hélas, Kabund qui croyait que sa politique allait lui rendre populaire, s’est vu en train de creuser sa propre tombe, car le parti se vide. Plusieurs ténors étaient renvoyés à la commission disciplinaire du parti pour acter leurs exclusions. En ayant marre de constater plus de départs que d’adhésions, cette commission a tranché. Plus de départ au sein de l’Udps, car des hauts cadres tels que Valentin Mubake, Bruno Tshibala, Joseph Kapika et tant d’autres se sont retrouvés à la porte du parti.

Pour mettre un terme à cette politique de division et de disparition du parti, la Commission Nationale de Discipline ad hoc de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) que dirige Monsieur Ndinga Obey Alfred a publié, lundi 3 juillet 2017, une décision portant annulation des déclarations et actes non conformes aux statuts et règlements intérieur du parti par le Secrétaire général Jean-Marc Kabund.

Cette commission qui a constaté plusieurs faits graves mis à la charge de son Secrétaire général Jean-Marc Kabund, a décidé de prendre des mesures efficaces. Sur ce, le Secrétaire général du parti, Jean-Marc Kabund-A-Kabund est exclu de l’Udps/Tshisekedi.

Pour ce faire, la commission nationale de discipline décide qu’il est interdit au concerné de fréquenter la permanence du Parti et d’engager le parti ou d’utiliser les insignes du parti sous peine des poursuites judiciaires.

Autre grief porté à la charge de Kabund, le détournement de 20 mille dollars américains destinés à l’organisation des obsèques d’Étienne Tshisekedi et son refus de se présenter à la Commission ad hoc pour présenter ses moyens de défense. Jean-Marc Kabund est également accusé d’incompétence. « Il n’a pas été en mesure de réussir ne serait-ce qu’une mission lui confiée par le défunt président de l’UDPS », estime-t-on.

Après cette lourde décision de la commission de discipline, Félix Tshilombo Tshisekedi est désigné comme Secrétaire général intérimaire. Une décision qui se justifie, parce que le parti doit fonctionner et qu’il ne faut pas laisser le vide.

Peter Kazadi joue à la défensive

Pour Peter Kazadi, ancien conseiller juridique d’Etienne Tshisekedi, Monsieur Ndinga, qui a signé ce communiqué portant exclusion du Sg Kabund, s’est auto exclu du parti. Sur ce, il ne peut donc pas convoquer le Secrétaire général.

« J’ai découvert, à travers les réseaux sociaux, un document signé par Alfred Ndinga, un transfuge de mon Parti UDPS, par lequel il invite le Secrétaire général du Parti à se présenter devant la commission de discipline du Parti. Laissez-moi d’abord vous dire qu’Alfred Ndinga est sous le régime de l’auto-exclusion constatée par la direction politique en date du 26 juin 2017. A ce titre, il lui a été interdit de parler au nom du parti ni de l’engager », a déclaré Peter Kazadi.

Il poursuit en disant que : « Ndinga et consorts savent bien qu’ils ne pourront plus jamais regagner les cœurs de combattants… ». Et pour Peter Kazadi, le plan d’Alfred Nzinga et autres est d’avance voué à l’échec.

Dossier à suivre, car d’après quelques informations en notre possession, le torchon brûle entre Félix Tshisekedi et Jean-Marc Kabund. Raison pour laquelle, l’on a constaté plusieurs absences de Félix, alors Secrétaire général adjoint de l’Udps, aux côtés de son chef JM Kabund. Surtout lors des activités du parti, et même dans certains points de presse. Qui dira que Ndinga et complices ont été manipulés par Tshilombo, qui aime souvent traiter dans les noirs ? Le feu qui brûle au sein de l’Udps aura du mal à s’éteindre, car l’arbitre principal qui unifiait tout le monde n’est plus, et son parti a du mal à trouver un compromis pour l’enterrer dans son cher pays. A suivre.

L’Avenir

par -
0 58
La Coordinatrice du Programme suédois de lutte contre le vih/sida (Swhap) dans les entreprises (Pr. Prince)

Le bureau du Programme suédois de lutte contre le vih/sida au sein des entreprises (Swhap)/Rdc, sollicite un peu plus d’engagement  et d’implication des entreprises partenaires pour sa mise en œuvre. C’est ce qu’a indiqué sa Coordinatrice, Mme Mianda Hatton, lors d’une matinée d’échanges et de restitution, organisée à l’hôtel Royal à Gombe, avec l’appui de l’Onusida. A l’en croire, l’objectif du Swhap n’est pas seulement de mettre un programme de lutte contre le vih/sida en milieux du travail, mais aussi de s’assurer que le  programme diffuse largement ce qui est fait  pour devenir un exemple au sein des entreprises.

«  Pour cette matinée d’échanges, l’idée était de réunir les décideurs d’entreprises afin de leur  faire  une restitution de ce que nous faisons au sein de leurs entreprises avec leurs employés, mais aussi de leur demander un peu plus d’implication et d’engagement dans la mise en œuvre de ce programme », a fait savoir la Coordinatrice de Swhap/Rdc, visiblement satisfaite du parcours qu’a accompli sa structure en quatre ans d’existence.

Commencé en octobre 2012 avec trois entreprises,  le programme est en train de croitre et en compte aujourd’hui sept.  Un bilan largement positif obtenu grâce à des politiques et stratégies développées et adoptées par les employeurs et les employés, même si les choses n’ont pas été faciles. C’est ce qu’a reconnu sa responsable. «  (…)  Ce n’est pas très facile d’avoir une adhésion aussi rapide pour un programme qui n’a jamais existé ici en Rdc, qui parle non seulement du vih/sida, mais aussi du bien-être, des questions de l’équité par rapport au genre (…) beaucoup plus d’engagement, plus d’implication non seulement de la part des employés, mais aussi des décideurs qui répondent à nos invitations. Ça veut dire qu’ils prennent en compte l’importance de ce programme, qu’ils voient les retombées positives,  le retour des investissements dans ce programme ».

De quoi réjouir l’ambassadeur du Royaume de la Suède en Rdc, Mme Maria Hankansson, qui s’est exprimée en ces termes : « Entant qu’ambassadeur de la Suède, je suis très fier pour montrer le travail et l’engagement des entreprises suédoises  dans la lutte contre le vih/sida et j’espère qu’avec l’implication des partenaires congolais dans ce programme, soutenu par le gouvernement du Royaume de Suède,  on pourra inspirer les entreprises congolaises  de s’engager plus pour le bien-être de leurs employés ».

Et parmi les résultats déjà obtenus dans le but primaire du Programme, qui est la lutte contre le vih/sida, l’ambassadeur a cité la réduction de la stigmatisation, avant de noter l’élargissement du programme, qui n’est pas seulement dans le vih/sida, mais s’occuper aussi  du bien –être des employés. « Ce qui augmente sans doute la productivité des entreprises.  C’est le meilleur résultat de ce programme », a-t-elle renchéri.

Prenant à son tour la parole, le Conseiller en matière de communication au Bureau de l’Onusida en Rdc, Aladji Osseni, a plaidé pour l’implication des décideurs, de la société civile mais aussi des entreprises dans ce noble programme. Parce que, a-t-il souligné, «  … Il n’y a pas de développement sans les entreprises. La plupart de gens qui sont infectés  par cette maladie, c’est par force du travail. Ce sont les ressources humaines des entreprises, c’est essentiellement, le capital humain du pays, qui devrait porter le développement qui est atteint par l’épidémie ».

C’est ce qui a justifié son appel à l’implication des entreprises non seulement par le financement, mais également en offrant un cadre juridique, un environnement de travail,  qui favorise la non discrimination, la non stigmatisation,  qui encourage au service  de dépistage, de l’information, de l’éducation, à la santé et protection sociales pour que cela puisse impacter favorablement les dépendants.

Le secrétaire exécutif  national du Programme national multisectoriel de lutte contre le vih/sida (Pnmls), le professeur Kapend, a loué le professionnalisme dans l’organisation du Swhap. Une démonstration qui n’en est pas à sa première édition, et inspire confiance. Et donc, conclut le patron du Pnmls : « Il y  a possibilité compter avec dans la lutte contre le vih/sida en Rdc ».

(Prince Yassa/Cp)

par -
0 73
Une attitude de T. Mugalu lors de la 2ème édition de l’Expo Merci (Ph/ Prince)

Le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat, l’ambassadeur Théodore Mugalu  a prôné la paix qui est le véritable lien du Saint Esprit qui entretient l’unité et la cohésion nationale. Un message qui tombe à pic et devra caractériser chaque Congolais en ce moment où le pays vit des turbulences politiques. Il l’avait dit le samedi dernier lors de la deuxième édition de l’Expo «  Merci », organisé par les «  Amis du Savoir ». C’était  à l’Académie des Beaux Arts, en présence du Directeur général de cette structure et de plusieurs personnalités politiques et scientifiques.

 « Nous  voulions parler à la jeunesse congolaise, aux  patriotes sur invitation des Amis du savoir, la paix, qui est un produit  du cœur qui est habité par l’esprit de Dieu. C’est véritablement le fruit du Saint esprit. La paix, c’est d’abord, le lien du Saint esprit qui entretien l’unité et que la cohésion nationale, ce sont des liens de solidarité au sein  de l’unité. Et pour cela, lorsqu’on établit la paix  de famille, celle-ci devient le socle de la nation. Ce qui veut dire que si la famille est en paix, la nation est également en paix, si la famille est en cohésion, la nation est également en cohésion et Dieu sera au milieu de nous comme au commencement et tout sera possible pour que le pays puisse décoller »,  a indiqué le chef de la Maison civile, le pasteur Théodore Mugalu. C’était dans une salle de promotion de l’Aba, pleine comme un œuf  d’étudiants de cet Alma mater.

Cependant, l’homme de Dieu a déploré le fait que la République démocratique du Congo manque cette denrée, qui est la paix.  Et estime-t-il, pour qu’il y ait la paix, il faut qu’il y ait cohésion, avant de souligner : «  que l’on ne peut pas agir en ordre dispersé ».

D’après ce berger, la notion de paix  va de pair avec celle du pardon. Il l’a dit en ces mots : « Vous avez blessé quelqu’un,  demander pardon, ça soulage, ça  rétablit la cohésion entre vous et la personne que vous avez blessée. Les gens n’ont pas l’humilité de demander pardon, pour que nous arrivons à avoir un pays qui est centré sur le Saint Esprit  et ce pays sera semblable aux Etats Unis d’Amérique, où  un blanc, Abraham Lincoln a aboli l’esclavage alors que  c’est un blanc. Ce n’était pas parce qu’il était blanc, mais plutôt, parce qu’il était fils de Dieu. Il a procuré la paix  dans les cœurs de noirs  et ces derniers parlent d’Abraham Lincoln comme s’il était noir alors que c’est seulement un Chrétien ».C’est à ça que le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat  a invité les Congolais, obligés à acquérir  la nationalité céleste, de paix.

Un message plein d’interpellation auquel l’assistance a adhéré sans trop d’effort. C’était le cas du ministre honoraire de la Jeunesse et des Sports, Dénis Kambayi. Celui-ci est revenu en insistant sur l’importance du pardon. «  Les politiques doivent demander pardon au peuple…. », a-t-il affirmé. C’était sous le regard du Coordonnateur de la structure «  Les Amis du savoir », Albert Tshaba.

Des tableaux portraits d’un échantillon d’acteurs politiques, qui selon les organisateurs,  ont contribué ou encore contribuent  à l’instauration de la paix et au renforcement de la cohésion nationale,  a été découvert par le public dans un  couloir dénommé de la Paix.  Une façon pour Albert Tshaba et son équipe de dire merci à ces politiciens, parmi lesquels il y avait le chef de l’Etat, dont le portrait se compare à une photo numérique.

(Prince Yassa/Cp)