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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

59 ans après l’indépendance, les Congolais réalisent une transition démocratique où un président de la République élu sortant passe le pouvoir à un président de la République élu entrant. Il s’est engagé, dès la formation du gouvernement, à examiner les cas des prisonniers politiques et assimilés, en vue de leur libération. Au cours de son mandat, un accent particulier sera mis sur la délinquance fiscale, pour valoriser un Etat de droit. A l’occasion, il a révélé que chaque année, le pays subit  entre 16 et 20 millions de dollars Us d’évasion fiscale, soit 4 fois le budget annuel du pays. Il s’est engagé à inverser cette tendance. En plus, le  Congolais est indexé parmi ceux qui vivent avec un revenu annuel moyen  par habitant de 400 dollars Us, soit  un des revenus les plus faibles de la planète. Il s’est aussi engagé à faire évoluer ce paramètre pour les Congolais.

Devant les invités de marque venus essentiellement d’Afrique, le président Kenyan Uhuru Kenyata et le président de la République sortant, Félix Tshisekedi a, après avoir prêté serment en tant que 5ème président de la République démocratique du Congo, planté le décor de ce que sera son mandat. A l’en croire, le Congo qu’il veut construire ne sera pas celui de la haine ni du tribalisme, mais un Congo fort dans sa diversité culturelle, un Congo tourné vers le développement, un Congo pour tous dans lequel chacun mérite sa place. C’est ainsi qu’il s’est engagé pour le mieux-être des Congolais.

Dans son discours, Fatshi s’est engagé à ériger un Etat moderne, pacifique, démocratique et soucieux de chaque citoyen ; un Etat où chaque institution va jouer son rôle, qui garantira le bonheur de tous. Le Gouvernement qu’il va nommer dans les prochains jours et qui sera investi par le parlement, va décliner son action politique sur plusieurs priorités : la pacification de tout le territoire national en accélérant la lutte contre tous les groupes armés qui sèment la désolation, la lutte contre la pauvreté par des actions sociales et une politique innovatrice de cohésion nationale, la réhabilitation  et la construction d’un Etat de droit, une lutte efficace contre la corruption et les antivaleurs, notamment l’impunité, la mauvaise gouvernance ; la promotion de la presse et des médias, la valorisation de notre capital humain, le développement des milieux ruraux, la  simplification des procédures administratives pour favoriser le climat des affaires, le développement du tourisme, la libre circulation des personnes, l’accessibilité des citoyens à tous les services de l’Etat.

Selon lui, la réalisation de ceci se traduit par la achèvement d‘un plan  coordonné sur le plan militaire, politique, socioéconomique, humanitaire et environnementale. « Nous ferons de la réconciliation nationale l’une de nos priorités. Mettre en place une véritable politique d’écoute, en prélude d’un grand forum qui réunira toutes nos forces vives du pays », dit-il, sous les ovations des militants ou « base ».

Déterminé à éradiquer les groupes armés

Pour lui, la paix repose aussi sur la capacité de chaque citoyen à être le pilier de notre système démocratique. C’est ici qu’il s’est affirmé favorable  à la modernisation de notre système politique. Et ce, parce que les modes de scrutins doivent s’adapter à notre réalité, le financement des partis politiques doit être d’application. D’où, la nécessité d’une nouvelle loi électorale garante de l’équité pour tous les citoyens.

A cet instant, dit-il, notre pensée va vers les populations de Beni et Butembo et de Kasaï qui continuent à subir des pertes en vies humaines. Il s’est dit déterminé à éradiquer l’insécurité. « Que nos compatriotes soient rassurés de notre détermination de les voir remplir leur devoir civique », dit-il, tout en soulignant que le dernier recensement date de 34 ans et que plusieurs sont les Congolais qui n’ont pas de cartes d’identité. Il a promis de réaliser un recensement sur tout le territoire.

Nos provinces souffrent, a-t-il reconnu, car notre système de transfert des ressources fiscales est inégalitaire. Notre pays compte un magistrat pour 26.000 habitants. Ce déficit fragilise l’équité de la justice, tout en légitimant la défiance des citoyens congolais. Les actes de procédure judiciaire  sont parfois rendus en contrepartie de divers payements pour certains. Un accent particulier sera mis sur la délinquance fiscale, pour valoriser un Etat de droit.

Il a expliqué que chaque année, le pays subit entre 16 et 20 millions de dollars Us d’évasion fiscale, soit 4 fois le budget annuel de la Rdc. Aussi a-t-il a promis d’inverser cette tendance. « Un mécanisme de guichet unique attrayant, une simplification des procédures douanières seront institués pour permettre aux acteurs de s’inscrire dans une démarche légale bénéfique pour toutes les parties. Nous comptons ouvrir des perspectives nouvelles, afin de renforcer la dynamique du développement économique de notre nation », promet-il.  Il ne s’est pas empêché de révéler que le  Congolais est indexé parmi ceux qui vivent avec un revenu annuel moyen  par habitant de 400 dollars Us, soit  un des revenus les plus faibles de la planète. D’où sa détermination de faire évoluer ce paramètre pour nos concitoyens.

Dans son discours, le nouveau président a eu une pensée estimable tous ses prédécesseurs : Joseph Kasa-Vubu, Patrice-Emery Lumumba, Josep-Désiré Mobutu, Mzée Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila. Il n’a pas oublié de saluer Emmanuel Ramazani Shadary, candidat perdant du Front Commun pour le Congo (FCC), le perdant Martin Fayulu ainsi que son colistier Vital Kamerhe. Ce dernier, à l’en croire, s’est sacrifié pour privilégier l’intérêt général des Congolais.

Jean-Marie Nkambua

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Comme nous le savons tous, 485 députés nationaux ont été élus sur les 500 attendus, à travers les 26 provinces de la République démocratique du Congo, selon les résultats des élections du 30 décembre 2018 publiés par la CENI. Et ce, à l’exception de Beni et Beni Ville dans la province du Nord-Kivu et Yumbi dans le Mai-Ndombe. Tous ces députés nationaux nouvellement élus sont attendus à l’hémicycle du Palais du peuple, à partir de ce vendredi 25 janvier jusqu’au dimanche 27 janvier 2019, de 10 à 18 heures, pour le remplissage des formalités d’accueil. Il faudra constituer le bureau provisoire de l’Assemblée nationale, pour notamment la validation des mandats, l’élaboration du règlement intérieur, etc. Ce bureau devant être conduit par le député le plus âgé, il est probable que Gabriel Kyungu Wa Kumwanza soit celui-là. Il sera assisté de deux députés les moins âgés : Jackson Ahuse Afingoto, 26 ans et Aminata Namasiya Bazego, 25 ans.

Initialement prévue le samedi 26 janvier courant, l’ouverture de la session extraordinaire a été reportée à ce lundi 28 janvier 2019 à 11 heures, indique le communiqué du Secrétariat général à l’Assemblée nationale. Cette toute première séance plénière de la première législature de la quatrième République sera présidée par le Secrétaire général à l’Assemblée nationale, M. Jean Nguvulu Khoji.

Un seul point est inscrit à l’ordre du jour : l’installation du bureau provisoire de l’Assemblée nationale. Lequel est composé de trois membres ; le plus âgé des députés nationaux nouvellement élus qui va présider le bureau, et les deux plus jeunes parmi les élus.

Pour le cas d’espèce, le plus âgé est le patriarche katangais, Antoine-Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, l’élu et réélu G7 de la ville de Lubumbashi. Il sera secondé par deux de ses plus jeunes collègues.

Il s’agit de M. Jackson Ahuse Afingoto, élu de la circonscription électorale d’Irumu sur la liste du regroupement politique AAD dans la province de l’Ituri. Et de Mlle Aminata Namasiya Bazego du parti politique PCD, élue de l’unique siège de la circonscription électorale de Bambesa dans la province de Bas-Uélé.

Signalons que cette jeune élue a exprimé toute sa gratitude à ses électeurs et remercié sa base d’avoir porté leur choix sur sa modeste personne. L’honorable Aminata Namasiya promet à cet effet d’œuvrer pour redorer l’image de la jeunesse congolaise en particulier, et africaine en général.  Elle estime pour sa part, que faire partie des trois membres du bureau provisoire de l’Assemblée nationale représente pour elle, le couronnement de toute la jeunesse congolaise.

Des méandres de la session extraordinaire

Trois principales missions attendent donc ce bureau provisoire de la nouvelle Assemblée nationale. Notamment, la validation des mandats des députés nationaux nouvellement élus, la rédaction du Règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée nationale ; et l’organisation de l’élection du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement.

Pour ce faire, il y aura la création des commissions spéciales devant préparer la validation des mandats. Puis, une séance plénière sera convoquée spécialement pour procéder à la validation des mandats des nouveaux députés nationaux élus, et cela se fera province par province.

Après cette séance de la validation des mandats, suivra quelques jours après, la rédaction du Règlement intérieur. Une commission spéciale sera mise en place pour ce faire.

La suite du travail que vont devoir abattre les membres du bureau provisoire, sera marquée par l’appel à candidature pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale qui sera composé de sept membres. Un temps de campagne d’au-moins 48 heures sera accordé aux candidats à des différents postes du bureau. Et une séance de l’élection du bureau sera ensuite organisée.

Le bureau définitif voté et installé, procédera à l’ouverture, le 15 mars prochain, de la session ordinaire de mars 2019. Et il mettra en place des commissions permanentes pour mieux faire le travail parlementaire de toute la législature prochaine.

Lepetit Baende

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Ce mercredi 23 janvier 2019 restera gravé en lettres d’or dans la mémoire collective congolaise, dans les annales de l’histoire de notre pays. Car, c’est la veille de la première passation des pouvoirs entre le Chef de l’Etat élu sortant, Joseph Kabila Kabange, et le Chef de l’Etat élu entrant, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Donc, comme le veut la tradition, le Président sortant Joseph Kabila Kabange a prononcé un discours d’adieu au Peuple congolais.

Discours émouvant aux accents patriotiques et nationalistes. Discours d’un homme heureux d’avoir accompli sa mission à la satisfaction de notre Peuple, d’un patriote qui a apporté sa précieuse pierre à l’édification de notre Nation.

Il faut retenir que le Président Joseph Kabila Kabange, en arrivant au trône présidentiel, avait hérité d’un pays en lambeaux, d’un peuple écartelé, d’une économie quasi-inexistante, des masses populaires chosifiées et déshumanisées.

Ce jeune Président congolais qui n’inspirait pas confiance et sur lequel pesaient beaucoup de doutes sur sa capacité à relever d’énormes défis. Mais, c’est le contraire qui s’est produit.

Dans ce discours, le Peuple congolais a découvert le bilan élogieux du Président Joseph Kabila Kabange. Il a réunifié le pays, a remis les Congolais au travail, a redressé l’économie, a mâté l’inflation. Il a permis aux Congolais de redresser le front dans le concert des nations. Il a rendu audible la voix congolaise sur la scène internationale grâce à sa diplomatie pragmatique. La République Démocratique du Congo est désormais crainte et respectée.

Homme de gauche, le Président Joseph Kabila Kabange l’a annoncé au grand jour. C’est une grande découverte pour ceux qui ne le connaissaient. Né dans le maquis de Hewa Bora dans le Sud-Kivu, le Président sortant a grandi sous la houlette de son illustre père, un grand révolutionnaire africain : le président M’Zee Laurent-Désiré Kabila d’heureuse mémoire. Intraitable patriote doublé de redoutable révolutionnaire, M’Zee a été un vrai soldat du peuple.

Donc, le Président Joseph Kabila Kabange a, dans ce testament, plaidé pour une grande coalition des forces progressistes congolaises. Une façon de demander à la gauche congolaise, jusque-là inaudible, de se rassembler en vue de barrer la route aux forces du mal, aux forces prédatrices impérialistes qui ne veulent jamais du bien au vaillant Peuple congolais.

Oui, le Président Joseph Kabila Kabange a insisté sur la défense de notre indépendance, de notre souveraineté nationale et de l’intégrité de notre territoire. Cet homme qui a sacrifié toute sa jeunesse pour le bonheur de notre Peuple mérite la reconnaissance de notre patrie.

Président Joseph Kabila Kabange, grand merci pour tout ce que vous avez fait pour nous, Congolais. Chapeau bas!

Par Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI, Président National de l’UDS, Coordonnateur National du GPI et Membre du FCC

 

 

par -
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Réunies le mercredi 23 janvier courant à Kinshasa dans le cadre de l’Observatoire citoyen de la gouvernance et des droits sociaux en Rd Congo (OCGD), les organisations, forces et mouvements de la Société civile de la Rdc lancent l’« Appel pour un renouveau citoyen et la participation à la construction d’un Congo nouveau ». Ainsi, estiment-ils que le nouveau Président élu devra prendre en considération la misère de la population en mettant en place un gouvernement responsable, avec des missions claires et mesurables « pour améliorer de manière durable les conditions sociales des congolaises et congolais ».

Dans cet appel, les organisations de la Société civile saluent la confirmation, par la Cour constitutionnelle, de l’élection de Félix Tshisekedi comme cinquième Président de la Rdc, marquant ainsi l’avènement de l’alternance politique démocratique dans le pays. Elles ont déclaré leur détermination à œuvrer davantage pour la cohésion nationale, l’amélioration des conditions sociales de la population, la consolidation de la démocratie, de la paix et de l’Etat de droit en Rdc.

Ce, à travers une participation citoyenne active au suivi et au contrôle de l’action du nouveau Chef de l’Etat et de son gouvernement. Avant de prendre un tel engagement, les délégués des organisations de la Société civile ont analysé le contexte global actuel du pays.

Lequel contexte, selon eux, est caractérisé, sur le plan politique, entre autres, par la recrudescence de l’intolérance politique, le retour massif à l’Assemblée nationale et aux assemblées provinciales, des acteurs de l’ancien système à l’issue de la publication des résultats des dernières élections, une relation diplomatique en dents de scie avec plusieurs pays partenaires occidentaux, etc.

Sur le plan social, par une pauvreté de plus en plus grandissante et renforcée par l’absence d’une politique nationale adéquate de création d’emplois stables et rémunérateurs, et ses corollaires ; le délabrement des infrastructures sociales de base et des voies de’ communication et des moyens de transport. Et sur le plan économique par le manque d’une politique incitative de création d’emplois des jeunes ; et l’alimentation basée en grande partie sur les importations alimentaires, « fragilisant ainsi de plus en plus l’agriculture familiale dont l’Etat s’occupe moins ».

Des garanties au bon fonctionnement de l’opposition également réclamées

Voilà pourquoi, elles demandent au Président de la République Félix Tshisekedi de s’ouvrir à la société congolaise « pour obtenir des propositions à intégrer dans le programme du gouvernement qu’il aura mis en place », et de se montrer Président de tous les congolais en évitant des partis pris, du favoritisme et l’exclusion.

Mais aussi, de contribuer à la paix sociale par des garanties au bon fonctionnement de l’opposition politique et l’élargissement des prisonniers d’opinion qui croupissent dans les geôles de l’ancien pouvoir ; de développer une diplomatie active et un rapprochement avec les partenaires de la coopération bilatérale et multilatérale au profit de l’amélioration des conditions de vie de la population ; et de développer une politique de mobilisation des membres de la diaspora congolaise partout à travers le monde « pour qu’ils participent aussi aux efforts de la reconstruction du pays.

Egalement, les organisations de la Société civile membres de l’OCGD appellent le nouveau Président de la République élu, Félix Tshisekedi, de renforcer les mesures de transparence dans la gestion de l’Etat, dans la lutte contre la corruption et l’impunité. Et de prendre des mesures urgentes pour renforcer l’indépendance de la justice, la dignité des policiers, militaires, fonctionnaires et étudiants ; la sécurité des militants associatifs et défenseurs des droits humains et la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire.

La Société civile estime que la Rdc est un Etat laïque et non confessionnel. C’est ainsi qu’elle rappelle le nouveau Président de la République son obligation de défendre cette caractéristique ; et de favoriser l’aboutissement du processus électoral en cours dans le pays, en appuyant la CENI pour l’organisation des élections locales.

Les partenaires appelés à soutenir le peuple congolais

Quant aux partenaires à la coopération, ils sont appelés à soutenir le peuple congolais et les institutions de la République en ce moment de l’alternance politique ; et de renforcer l’appui aux organisations de la Société civile impliquées dans la promotion de la démocratie et dans leurs luttes contre la pauvreté.

Les organisations de la Société civile ont également demandé au Président sortant Joseph Kabila, ainsi qu’à sa famille politique, de sauvegarder l’honneur et le succès récolté pour avoir respecté la Constitution, favoriser l’alternance politique et accepter les résultats des élections.

Lepetit Baende

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Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki a représenté SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’investiture du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, jeudi à Kinshasa, indique un communiqué de la Chambre des représentants.

SM le Roi Mohammed VI avait adressé un message de félicitations à M. Tshisekedi suite à son élection à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo. Dans ce message, SM le Roi exprime au nouveau président congolais Ses sincères félicitations et Ses meilleurs vœux de plein succès dans ses hautes fonctions.

Le Souverain a, par la même occasion, souligné la solidité des liens fraternels unissant les deux pays, assurant le président congolais de Sa ferme détermination à œuvrer de concert, avec lui, à la consolidation des relations de coopération entre le Maroc et la République démocratique du Congo, en vue de les porter au niveau d’un partenariat fort et fructueux, répondant aux aspirations des deux peuples frères, et au service de la sécurité, de la stabilité et du développement durable du continent africain.

Soulignons que les relations excellentes entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo bénéficient de la très haute sollicitude de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence Félix Tshisekedi, Président de la République. Le Maroc a toujours été aux côtés de la RDC depuis son indépendance et aucun effort ne sera ménagé pour le renforcement des relations bilatérales qui se caractérisent par le soutien réciproque dans les questions nationales, régionale et internationale.

De même, les relations entre les deux pays ont toujours été marquées par le respect mutuel et le principe de la non-ingérence. Depuis quelques mois, les préparatifs de la tenue de la Grande Commission-Mixte Maroc-RDC sont en cours. Cette Commission sera une opportunité pour mettre en pratique les engagements liés à l’attachement commun de deux pays à la consolidation d’une coopération ‘Sud-Sud’, solidaire et agissante, dans l’intérêt de ces deux pays et de ces deux peuples.

Elle sera également l’occasion pour la conclusion des accords de coopération en suspens et des partenariats concernant les domaines de l’agriculture, des mines, de l’éducation, de la formation professionnelle, de la gestion de l’eau de l’électricité et de l’irrigation, des infrastructures de base, de l’aménagement urbain, des technologies de l’information, et de la gestion financière et bancaire.

Le Royaume du Maroc continue à soutenir la République Démocratique du Congo en matière de formation universitaire, professionnelle et technique. Ce soutien se traduit par l’augmentation cette année du quota des bourses d’études de l’enseignement supérieur et postuniversitaire, dans différentes filières, en passant de 45 à 70 bourses d’études.

En dehors du Maroc, d’autres pays n’ont pas voulu rater cette occasion. C’est le cas du président kenyan Uhuru Kenyata, le Vice-Président Zimbabwéen, le 2ème Vice-Président du Burundi, la ministre Sud-Africaine du développement et PME, le Premier ministre Gabonais, le ministre des Relations extérieures Anglais, le Vice-Président de la Tanzanie, le Vice-Premier ministre des Affaires étrangères de la Namibie et le ministre Egyptien des Ressources, eau et irrigation.

JMNK

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Mes chers compatriotes,

Il y a 18 ans, presque jour pour jour, par la grâce du Très-Haut, et suite à un malheureux concours de circonstances, j’ai accédé à la magistrature suprême dans un contexte marqué par les défis aussi nombreux que graves, et par l’incertitude quant à la survie de notre pays en tant que nation et en tant qu’Etat. Miné par une inactivité économique déclinante, une inflation galopante et une dette extérieure insoutenable, ravagé par des conflits armés aux conséquences incommensurables et divisé en autant de principautés qu’il y a eu des chefs de guerre, la République Démocratique du Congo, notre pays, était en effet au bord du gouffre.

Il fallait en urgence une thérapie de choc pour arrêter sa descente aux enfers et créer les conditions d’un sursaut salutaire. Comme si cela ne suffisait pas, Mzee Laurent-Désiré Kabila, d’auguste mémoire, qui avait suscité tant d’espoir au sein d’une population congolaise traumatisée par des décennies de dictature et de mauvaise gouvernance venait d’être lâchement assassiné par les forces du mal, avant même que n’aient pu être solidifiées les fondations qu’il venait de jeter d’un Congo dont les fils et filles auraient été légitimement fiers. Il fallait éviter qu’avec sa mort, le rêve ne s’éteigne. C’est avec l’humilité qu’impose la conscience de l’immensité de la tâche mais aussi la détermination de réussir que seule permet une grande foi en Dieu et en son peuple, que par un jour ensoleillé du 26 janvier 2001, je répondis à l’appel de la nation en prêtant serment pour la première fois, le serment constitutionnel en tant que Président de la République. Depuis, nous avons beaucoup fait, sans prétendre avoir tout fait.

En effet, en dépit de l’action néfaste et résolue des ennemis de notre peuple, je n’ai jamais trahi mon serment, ma détermination n’a jamais faibli et avec votre concours à tous, beaucoup d’obstacles ont été franchis, de bonnes choses accomplies. Au regard de là où nous étions il y a une quinzaine d’années, il y a de quoi se réjouir.

Ainsi, grâce à la mobilisation sans faille de l’ensemble de notre peuple, au dialogue permanent avec les forces politiques et sociales, comme moyen de prévention de conflits et de règlement de différends, à l’action de nos vaillantes forces de défense et de sécurité, chaque jour mieux équipées, plus professionnelles et efficaces, à une diplomatie agissante, à des réformes institutionnelles courageuses, au nombre desquelles la décentralisation et la récente révision du code minier, et à une politique monétaire et une gestion des finances publiques rigoureuses, le pays a été pacifié et réunifié, l’économie stabilisée, puis relancée, la reconstruction engagée, l’accès aux services sociaux de base amélioré et des avancées sans précédent enregistrées en matière de démocratisation et d’instauration de l’Etat de droit, avec notamment l’organisation régulière des élections libres et démocratiques.

La crise de légitimité née de la révocation, en 1960, suivie de l’assassinat en janvier 1961 de notre héros national Patrice Emery Lumumba, a ainsi été résorbée grâce à notre action et sous notre leadership que le pouvoir a été effectivement rendu au peuple congolais, son dépositaire naturel.

Mes chers compatriotes,

Le 30 décembre dernier vous avez, pour la troisième fois consécutive, été aux urnes pour élire le Président de la République et les députés nationaux, et pour la deuxième fois, choisir vos représentants dans les assemblées provinciales. Grâce à votre maturité, les élections se sont déroulées dans le calme, ce dont je vous félicite. Et une première de taille, elles ont été intégralement financées, comme je l’avais promis, sur fonds propres du gouvernement de la République. La souveraineté nationale, l’indépendance de notre pays et la dignité de notre peuple n’ont pas de prix. Elles ont été réaffirmées, c’est un véritable motif de fierté. Elles doivent continuer à être défendues et sauvegardées, autant que doit l’être notre riche diversité culturelle.

Ce principe et le respect constituent le fondement de notre nation, et le ferment de notre vivre ensemble. Autant nos pères fondateurs et mes prédécesseurs nous les ont légués, autant je les lègue à mon successeur. Il en va de la survie de notre pays et de la vitalité de notre peuple. Bien plus, les choses inédites dans l’histoire de notre pays qui en fait un pionnier en la matière dans la sous-région de l’Afrique centrale. Les scrutins du 30 décembre ont, comme je m’y étais engagé, ouvert la voie à un transfert pacifique et civilisé de pouvoir entre un chef d’Etat élu sortant et un chef d’Etat élu entrant, rêve devenu réalité. Un pari de plus gagné.

Il en est outre symptomatique de la cristallisation croissante de la culture démocratique dans notre pays que l’heureux élu, bénéficiaire de cette alternance historique au sommet de l’Etat, est issu de l’opposition. C’est le lieu pour moi de réitérer en votre nom comme en mon nom propre nos félicitations ainsi que nos vœux de plein succès au président élu, Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Qu’il soit assuré de pouvoir compter sur moi chaque fois qu’il le souhaitera et que l’intérêt du pays l’exigera. Je le dis avec d’autant plus de force que, dans le choix fait par le souverain primaire de ne pas faire coïncider la majorité présidentielle et la majorité parlementaire, je dis non pas un appel à la cohabitation, mais une exhortation pressante des leaders politiques à regarder dans la même direction, à coaliser leurs efforts et à travailler ensemble pour la satisfaction des besoins de la population et des biens de la nation.

Mes chers compatriotes,

Mon mandat se termine au moment où s’enracine la vision d’un grand Congo, à jamais libre et démocratique, qui m’a toujours animé. C’est grâce à cette vision, aux valeurs sûres des principes de redevabilité et de sanction par le peuple qu’il a su prendre, et à l’impulsion des forces progressistes coalisées que nous pourrons légitimement espérer la poursuite du développement de notre pays (…).

J’en appelle donc à une grande coalition de toutes les forces progressistes. Coalition contre les forces prédatrices qui se sont liguées et qui tenteront toujours de se liguer pour s’accaparer de nos ressources naturelles, sans contrepartie pour nos enfants et petits-enfants. Coalition pour défendre, y compris au prix du sacrifice suprême, l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays, le droit légitime de notre peuple à l’autodétermination, ainsi que les valeurs de notre dignité. Coalition pour une prospérité partagée et une cohésion nationale chaque jour renforcée, notre diversifié étant un atout majeur. Coalition enfin pour parfaire les chantiers en cours et pour en ouvrir d’autres, plus ambitieux encore, dans les domaines des infrastructures, du développement agricole, de transformation locale de nos ressources naturelles, de renforcement de notre leadership sur le Continent, autant que sur le marché mondial des minerais stratégiques. Bref, une coalition pour un Congo fort et prospère, havre de paix, facteur de stabilité régionale et locomotive du développement de l’Afrique.

Mes chers compatriotes,

La liberté, la démocratie, le bien-être et le développement sont des quêtes permanentes, un chantier à jamais ouvert sur lequel nous sommes à tour de rôle appelés à servir. Avec votre concours, j’ai fait ma part, pour l’heure. Soyez-en vivement remerciés. Singulièrement, nos compatriotes sous le drapeau.

Restriction de la constitution, je vais demain passer la main, sans regret ni remord, car en dépit de l’imperfection due à toute œuvre humaine, le Congo revient de loin et repose sur des bases solides aujourd’hui, mais plutôt avec des vœux sincères d’ardentes prières à celui qui, désormais, aura la charge de la nation. Je vous invite à le soutenir massivement, comme vous m’avez accompagné et soutenu tout au long des 18 dernières années.

Cet appel s’adresse particulièrement à notre jeunesse, avenir du pays. Face aux difficultés de la vie, à l’angoisse et au doute que souvent celle-ci suscite, qu’on se souvienne que rien n’est impossible à celui ou celle qui croit en Dieu, à son pays et en lui-même, qui ose entreprendre et qui cultive la discipline personnelle et l’effort en groupe. En témoigne le jeune homme assermenté le 26 janvier 2001 aujourd’hui grisonnant.

Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.

Mes chers compatriotes,

Je vous remercie.