My Weblog: kutahya web tasarim umraniye elektrikci uskudar elektrikci umraniye elektrikci istanbul elektrikci satis egitimi cekmekoy elektrikci uskudar kornis montaj umraniye kornis montaj atasehir elektrikci beykoz elektrikci

404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 1287

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

par -
0 100

Le Président Joseph Kabila Kabange a reçu jeudi, à Kinshasa, le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kahamba Kutesa, qui lui a remis un message spécial de son homologue ougandais, Yoweri Kaguta Museveni.

« Le message spécial dont j’étais porteur avait trait à la paix et à la sécurité dans la région ainsi qu’au développement et à la coopération », a déclaré le chef de la diplomatie ougandaise, ajoutant que le Président  Museveni est actuellement président du mécanisme régional sur la RDC et la région sur la paix et la sécurité.

Par ailleurs, Sam Kahamba Kutesa a annoncé que la situation qui oppose la RDC à l’Ouganda concernant la gestion du lac Albert, constituant la frontière naturelle entre les deux pays, sera débattue au cours de la réunion de la Grande commission mixte RDC-Ouganda qui aura lieu vendredi, à Kampala, à laquelle prendra part le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Léonard She Okitundu.

Aussi, a-t-il rassuré que les chefs des armées de la République Démocratique du Congo et de l’Ouganda mettront à profit cette rencontre pour résoudre les problèmes prévalant sur le lac Albert afin d’y restaurer la paix et la sécurité, et de permettre  aux populations des deux pays d’y mener librement et paisiblement leurs activités de pêche. Le 7ème lac d’Afrique par sa superficie, 5.270 km2, le lac Albert, jadis appelé lac Mobutu Sese Seko, est l’un des grands lacs africains et l’un des plus poissonneux du monde.

Arrivée à Kinshasa du ministre délégué  au ministère  japonais des Affaires étrangères

M.Masahisa Sato, ministre délégué auprès du ministère japonais des Affaires étrangères, est arrivé jeudi à Kinshasa en provenance de Tokyo, via Addis-Abeba, pour une mission officielle d’un jour en RDC. Aucun détail n’a été obtenu sur les contours de la visite de l’homme d’Etat japonais, mais l’on croit savoir que les questions de coopération bilatérale entre Tokyo et Kinshasa peuvent être au menu des échanges qu’il aura avec les autorités congolaises.

En mi-octobre courant, rappelle-t-on, le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, a participé, à la tête de la délégation congolaise, aux travaux de « TICAD », au cours desquels le chef de la diplomatie congolaise, saluant le pragmatisme de la coopération japonaise, avait plaidé pour son renforcement.

Ces dernières années, le Japon développe dans plusieurs domaines une coopération qualifiée d’« exemplaire » par la RDC. Les interventions japonaises ont été plus remarquables dans le domaine humanitaire, de la sécurité et de la formation professionnelle. Dans ce dernier volet, l’appui  du Japon à travers l’Agence japonaise de coopération  internationale(JICA), au bénéfice de l’Institut national de préparation professionnelle(INPP),  est salué par le gouvernement congolais. Le ministre Masahisa est accompagné notamment, du coordinateur régional à la Direction Afrique du ministère japonais des Affaires étrangères, Shuji Nogushi.

JMNK/Acp

De plus en plus, le processus électoral devient irréversible et les parties prenantes n’ont plus d’autre choix que de s’y préparer, et de convaincre, dans quelques jours l’électorat, lors de la campagne électorale, à voter pour eux. Et ce, pendant que certains candidats présidents de la République ont fait de la machine à voter leur seul discours de campagne.

Réunis hier à Kinshasa, Martin Fayulu, Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Sylvain Masheke, Seth Kikuni, Radjabho Tebabho Soborabo, Joseph Mba Muluta, et Freddy Matungulu ont fait une déclaration dans laquelle ils rejettent toujours l’usage de la machine à voter, demandent la radiation des électeurs sans empreintes dans le fichier électoral, et exigent la présence de leurs représentants pour veiller au processus de l’impression des bulletins de vote et au déroulement du scrutin jusqu’à la publication des résultats. Allant des préalables à préalables, ils prouvent à la face du monde qu’ils ne se sont jamais préparés pour aller aux élections. Voilà pourquoi, le Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre qui s’est enfin rendu compte de l’évidence, mieux du comportement de ces candidats présidents de la République, ne pouvait  agir autrement qu’en mobilisant les uns et les autres.

C’est dans cette optique qu’il s’est tenu au siège du Conseil National du suivi de l’Accord  de la Saint-Sylvestre (Cnsa) ce jeudi 18 octobre 2018, la séance plénière de cette institution d’appui à la démocratie.  Le président Joseph Olengankoyi a fait rapport aux membres de la plénière sur l’évolution des réunions de concertation initiées par le bureau.

Prenant acte de ce rapport, la plénière a, en outre, demandé la poursuite de cette initiative. Par ailleurs, le CNSA a appelé, dans son communiqué de presse lu par son Rapporteur Valentin Vangi, toutes les parties prenantes impliquées au processus électoral, ainsi qu’à la population congolaise à privilégier la paix et l’intérêt supérieur de la nation pour l’aboutissement paisible des échéances électorales. Il note que cette structure s’est engagée en toute responsabilité, pour l’application stricte de l’Accord 31 décembre 2016.

Aussi les membres de la plénière ont-ils été informé par le président, de la notification de l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur la loi portant fonctionnement et organisation du Conseil National du Suivi de l’Accord, présidé par Joseph Olengankoyi.

Soulignons que lors de sa réunion du 16 octobre dernier, le Conseil des ministres a été informé de la réception le 6 octobre par le Président de la CENI de 20 containers de machines à voter, de la destruction de quelques matériels des cycles électoraux de 2006 et 2011 afin de désengorger ses installations et de la poursuite sans désemparer par la Centrale électorale de la campagne de sensibilisation sur l’utilisation des machines à voter.

A ce sujet, il convient de signaler quelques tentatives isolées de perturbation des préparatifs du processus électoral qui ont été signalées notamment en territoire de Nyuzu, dans le Tanganyika et sur la Route Nationale 04, près de Kisangani en province de la Tshopo. Le Conseil a approuvé les mesures prises par les services relevant du Ministère de l’Intérieur et Sécurité, pour les réprimer et y remédier efficacement.

Onassis Mutombo

par -
0 79

Angel Kanam Kisinda, conseillère en communication de la Première Dame de la République démocratique du Congo a effectué le déplacement de la Clinique Ngaliema où elle a apporté  le colis de Marie-Olive Lembe Kabila pour soulager les maux des rescapés de l’explosion de Mbuba, dans le territoire de Madimba au Kongo Central. Un don composé entre autres des couvertures de survie, antibiotiques et gaz hydrophiles.

Angel Kanam Kisinda a, dans le respect du protocole, remis le colis au docteur Roger Kongo, médecin Directeur de la Clinique Ngaliema. Celui-ci a remercié l’épouse du chef de l’Etat pour ce geste social en remettant symboliquement au docteur Richard Mvuala ces produits, en tant que président de la commission créé pour gérer la crise et point focal du ministère de la Santé.

En compagnie du docteur Christophe Mwaluka, l’envoyée spéciale de Marie-Olive Lembe Kabila a fait le tour des salles où elle a constaté que dix jours après cette catastrophe, l’Etat de santé des rescapés s’améliore progressivement. Elle a remis à main propre l’enveloppe contenant un appui financier pour que les sinistrés qui ont tout perdu dans cette tragédie se reconstituent. Un geste qui a suscité les éloges et la gratitude des victimes de Mbuba qui ont rendu grâce à Dieu pour ce soucis du couple présidentiel de voir les filles et fils du Kongo Central touchés par cette explosion, se sentir entourés et soutenus malgré leurs multiples charges.

Les rescapés ont par cette action confirmé que le couple présidentiel est près d’eux .Ensuite, c’était le tour de l’hôpital du cinquantenaire où le docteur Ravi a conduit Angel Kanam aux côtés du docteur Christophe Mwaluka de rencontrer un autre groupe des brûlés qui ont reçu leurs enveloppes et produits pharmaceutiques. Une tournée de consolation qui a connu comme point de chute l’hôpital de l’amitié sino -congolaise où elle même passer un moment aux urgences où elle a apporté le message de Réconfort de Marie Olive Kabila. La catastrophe de Mbuba qui avait affecté plusieurs personnes compte à ce jour 26 rescapés qui sont minutieusement pris en charge par le gouvernement sur instructions du président de la République, Joseph Kabila Kabange.

Suzy kibira Omari

 

par -
0 70

Le ministre de la Santé publique, M. Oly Ilunga, était ce mercredi 17 octobre 2018 à l’Assemblée nationale, accompagné de son collègue des Relations avec le Parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga. C’était pour répondre à une question orale avec débat lui adressée par le député national Albert-Fabrice Puela sur l’accès universel aux soins de santé en République démocratique du Congo.

Ce point était le seul inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière de cette journée pluvieuse de mercredi, conduite par le deuxième vice-président de la Chambre basse du Parlement congolais, l’honorable Rémy Massamba. Une plénière pauvre en termes de la participation des députés nationaux dans la salle des congrès de l’hémicycle du Palais du peuple.

En premier, la parole était accordée l’initiateur de la question orale pour présenter ses trois préoccupations. D’abord il a voulu savoir du ministre Oly Ilunga, l’apport du Ministère de la Santé publique de la Rdc pour faciliter l’accès aux soins de santé de qualité aux Congolais, surtout en état d’extrême urgence pour lequel les minutes sont comptées et le pronostic vital du patient fortement entamé si rien n’est fait.

En second lieu, cet élu du Kongo Central avait besoin d’être informé sur ce que le ministre prévoit pour augmenter le taux de pénétration des mutuelles de santé crédibles et viables au sein de la population congolaise. Et pour terminer, l’honorable Puela a également voulu savoir ce que prévoit le ministre de la Santé, dans le cadre de la couverture sanitaire universelle, pour rendre des soins de santé de base accessible, aussi bien économiquement que géographiquement, aux populations congolaises, surtout celles vivant en milieu rural.

Pour pouvoir poser toutes ces questions au ministre Oly Ilunga, le député national Fabrice Puela a fait un constat que, selon des dernières statistiques, 90 à 95 % des dépenses de santé réalisées par un Congolais qui tombe malade, sortent de sa poche. Et qu’aucun mécanisme d’assurance maladie, aucune mutuelle de santé crédible ne peuvent financièrement protéger ce Congolais qui tombe malade.

Pire encore, estime le député national, le Congolais malade est exposé à des dépenses « catastrophiques » et « appauvrissantes », car il se voit souvent contraint de recourir à des emprunts asphyxiants, et même à des ventes des biens personnels…, a-t-il commenté. Cette situation, a-t-il ajouté, explique en partie le fait que, suivant le système national d’informations sanitaires, 33 % seulement des Congolais utilisent des services des soins curatifs de qualité lorsqu’ils tombent malades.

La couverture sanitaire universelle doit être une réalité

En apportant ses éléments de réponse devant la représentation nationale, le ministre Oly Ilunga a présenté quelques faits saillants de la couverture sanitaire universelle en Rdc, qui est une composante essentielle de tout projet de société. Et il a déploré la fragmentation de l’aide publique au développement pour le secteur sanitaire en Rdc.

Poursuivant son speech, le ministre a répondu aux questions de l’offre de santé en qualité et en quantité, avant d’aborder quelques actions menées par le Gouvernement de la République en faveur du secteur de la santé en Rdc ainsi que des efforts fournis par son ministère pour améliorer l’accès aux soins de santé des Congolais, sans omettre les stratégies de financement entreprises par l’Etat congolais pour y parvenir. Pour le ministre Oly Ilunga, la couverture sanitaire universelle ne doit pas être un simple slogan, mais une réalité vécue par les Congolais. Et le cap est mis vers le Fonds national de développement sanitaire.

Des questions qui attendent les réponses du ministre

Après la réplique du ministre, la parole était de nouveau accordée à l’auteur de la question orale avec débat pour ouvrir le débat général. Et il a voulu savoir l’état actuel de la réflexion technique autour de la couverture sanitaire universelle.

Le député Puela a aussi posé des questions sur la mobilisation des recettes et surtout, sur le plan de contingence lorsque surviennent brusquement des calamités. Allusion faite ici au dernier drame qui est survenu dans sa province du Kongo Central. Près d’une dizaine d’autres interventions de députés nationaux ont suivi par après. Et plusieurs autres préoccupations ont été soulevées.

Entre autres, autour de la gratuité des soins pour des maladies chroniques telles que la drépanocytose ; des diverses difficultés éprouvées par le Ministère de la Santé publique pour assurer une meilleure couverture sanitaire à la population congolaise ; de l’insuffisance d’infrastructures sanitaires adéquates à travers le pays ; du déficit du personnel de santé en Rdc ; de la mécanisation des agents de l’Etat du secteur de la santé, etc.

Les députés nationaux ont voulu également savoir du ministre Oly Ilunga si l’obtention des primes de risque est-elle sélective dans le secteur de la santé, et pourquoi certains hôpitaux bénéficient des frais de fonctionnement et pas d’autres ? Et qu’en est-il de la politique que le Gouvernement congolais met en place pour gérer les officines privées, et de la situation des numéros d’ordre pour les nouveaux médecins ?

Voilà tout un tas de questions posées par les élus du peuple au ministre Oly Ilunga. C’est ainsi que, pour mieux affiner ses moyens de satisfaire aux différentes préoccupations soulevées, le ministre de la Santé a sollicité et obtenu de la plénière souveraine, un délai de réponse. Il revient donc incessamment devant l’assemblée plénière de la représentation nationale, dans moins de 48 heures, pour des éclaircissements nécessaires à ces sujets.

Lepetit Baende

par -
0 79

Pendant que l’audience de ce jeudi était consacrée à la plaidoirie de la défense, celle-ci a dû consacrer plus de temps à polémiquer sur la retransmission ou pas des audiences à la télévision nationale, ne se souciant même pas des 36 prévenus dont 24 risquent la peine de mort. Pour le Bâtonnier Mbere de la partie civile Rdc, «nous avons appris à l’université (faculté de Droit) que ce qui est garanti pour un procès pénal, c’est la publicité des débats, c’est-à-dire, que le public a le droit de venir assister à une audience. Mais nulle part on nous a appris de la transmission en direct d’un procès. Poser cela comme préalable, c’est un faux problème », dit-il. Pour sa part, Me Richard Ngoyi de la défense ne voit pas là où il est écrit que pour plaider il faut la retransmission des audiences.

Comme prévu, c’est hier, au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, que les avocats de la défense ont commencé leurs plaidoiries. Une occasion pour eux de renverser les réquisitoires du Ministère public et de solliciter auprès du juge, si pas l’acquittement des prévenus, le bénéfice des circonstances atténuantes.

Mais bien avant de commencer, cette audience  s’est engouffrée dans une polémique inutile sur la retransmission des audiences dédiées aux plaidoiries de la défense. Pour celle-ci, l’image des prévenus a été édulcorée tant sur le plan national qu’international, et qu’il va falloir une retransmission en direct des plaidoiries pour tenter de laver cette image ternie. C’était sans savoir que si ce procès bénéficie de la couverture médiatique, c’est grâce à l’autorisation du président du dudit Tribunal, soucieux de faire connaître aux Kinois ce qui s’est réellement passé en 2017.

Cet argument d’une partie de la défense n’a pas résisté à l’argumentaire du Bâtonnier Mbere, selon lequel, « nous avons appris à l’université (Faculté de Droit) que ce qui est garanti pour un procès pénal, c’est la publicité des débats, c’est-à-dire, que le public a le droit de venir assister à une audience. Mais nulle part on nous a appris de la transmission en direct d’un procès. Poser cela comme préalable, c’est un faux problème », pense-t-il. Pour Me Richard Ngoyi, avocat de la défense, il dit qu’il n’a pas quelqu’un au-dessus de sa tête qui doit décider à sa place. En plus, il ne voit pas là où il est dit dans le droit congolais que pour plaider, il faut la retransmission.

Des plaidoiries

Me Tshituakasi qui a plaidé pour le prévenu Gustave Ngandu a démontré que son client n’a jamais été à la prison de Makala, surtout que son nom ne figure pas sur le document trouvé dans la poche de feu Major Kaseke. En plus, il n’a jamais adhéré au mouvement Kamuina Nsapu. Voilà pourquoi il qualifie les charges du Ministère public de fortuites.  Me Richard Ngoyi qui a plaidé pour huit prévenus a développé le premier moyen, relatif à la nullité de l’accusation. Ici, par la présentation des faits par l’Organe de la loi, il a promis de plaider pour une action reconventionnelle. Par rapport à la procédure, il note le non-respect du principe de cristallisation des infractions. Il termine par la partie civile Rdc qui réclame 1 Fc symbolique au titre de réparation pour dire que c’est le signe qu’elle n’a jamais subi des préjudices.

Argument que le Bâtonnier Mbere de la République a rejeté, disant qu’il s’agit d’une mauvaise compréhension de la condamnation symbolique à un Franc congolais. « La Rdc a subi d’énormes préjudices : bâtiment détruit au CPRK,  véhicules brulés, etc.  Nous pensons que ce sont les gens minables, instrumentalisé, … », rétorque-t-il.

Soulignons que le Ministère public a requis 22 peines de mort, 12 condamnations à la servitude pénale principale et deux renvoyés des FARDC et de la Police nationale congolaise. Outre ces peines, l’Organe de la loi a sollicité du Tribunal de condamner ces terroristes  au paiement des frais d’instance dans le délai légal ou à trois mois de contrainte par corps. La prochaine audience est prévue pour mardi prochain.

JMNK

 

par -
0 69

Si rien n’est fait à Kikwit, mieux s’il n’y a pas l’implication des notables du Kwilu, dont le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, le gouverneur de la ville province de Kinshasa André Kimbuta, le ministre des Affaires foncières Lumeya Dhu Meghi, les candidats à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018 (Adolphe Muzito, Kin Kiey Mulumba et Mabaya Gizi), sans oublier Antoinette Kipulu et les autres, l’un des prestigieux quartiers de Kikwit risque de s’effacer de la carte de la ville. Et ce, suite à un gros ravin qui progresse dangereusement et causé par des pluies torrentielles.

Selon les échos en provenance de la province du Kwilu, la ville de Kikwit risque gros. En effet, l’un de ses prestigieux quartiers risque de s’effacer de la carte de la ville.  A la base, un gros ravin qui progresse à pas de géant et qui s’apprête à raser, si rien n’est fait, des symboles forts de la municipalité et jeté dans la rue des milliers des sans-abris.

L’on apprend que la maison communale de Lukemi menace de s’effondrer. Ceci, parce que le ravin rogne la concession. Non loin de là, indique notre source, le marché Kikwit 2 peut se faire ravaler si rien ne fait urgemment. A cela, il faut ajouter la célèbre école catholique de Kinduku que le ravin guette à quelques mètres. Il est clair qu’à cette allure, ce ravin qui rampe à pas de géant finira, dans un futur proche, par scinder la ville en 2 parties. Il est temps que les Kwilois prennent le sort de leur coquette ville en mains.

Avec les pluies torrentielles qui s’abattent ces derniers jours sur la deuxième du Kwilu, 20 mille ménages risquent de se retrouver dans la rue. La capitale économique du Kwili pourra être frappée de plein fouet suite à la colère de ce gourmand ravin. « Où iront les habitants de ce quartier si leurs maisons sont englouties ? », s’interroge un acteur majeur de la société civile locale. Dans ce tourment, les concernés ne savent à quel saint se vouer. Dans ce contexte, des maladies diarrhéiques sont aussi à craindre si jamais les averses provoqueraient le ravin à ensevelir une grande partie de ce quartier.

Regroupée au sein de la Dynamique du Kwilu, la  société civile locale, constant la progression dangereuse de cette érosion, lance un SOS à l’endroit du gouvernement central et provincial pour une intervention rapide. Le leadership de cette organisation a, au même moment, décrété une mobilisation générale de fils et filles de l’ensemble de la province du Kwilu.

Une réunion prévue ce 21 octobre 2018

Face à cette situation, l’on apprend qu’une grande réunion sera présidée dimanche 21 octobre par l’archevêque de Kikwit, Monseigneur Bodika à l’espace Kage à Limete 16ème rue Industrielle. Ainsi, la Dynamique appelle tous les notables, membres du gouvernement, gouverneurs, députés, sénateurs, politiques, hommes d’affaires du Kwilu à agir sans tergiverser.  Le prélat a décidé de venir lui-même sensibiliser les siens à Kinshasa pour sauver des milliers d’habitants menacés de commencer à passer la nuit à la belle étoile, si les travaux pour stopper cette érosion ne démarrent pas vite.

Pour cela, les notables bien connus donnent le ton. Aubin Minaku, André Kimbuta, Lumeya Dhu Meghi, Adolphe Muzito, Kin Kiey Mulumba, Mabaya Gizi, Antoinette Kipulu et les autres doivent agir. « Ça sera une manière pour eux de lancer un signal fort capable de mobiliser l’ensemble de la communauté nationale et internationale à se pencher sur cette tragique situation », a rappelé avec insistance un membre de la Dynamique du Kwilu.  Pour la société civile, ils sont obligés de réagir positivement pour éviter l’hécatombe aux leurs. Et la Dynamique compte sur toutes les bonnes volontés au pays comme à l’étranger  pour permettre aux habitants de Kikwit de revivre dans la quiétude.

JMNK