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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

A quelques jours des élections, le président du Congrès National Congolais (CNC) et de l’Alliance pour l’Avenir (A.A/a), l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala a encore mobilisé des milliers de Kinois pour non seulement les sensibiliser à voter pour le candidat du Front commun pour le Congo (FCC), Emmanuel Ramazani Shadary à la présidentielle du 23 décembre 2018, mais aussi le n°7 à la députation nationale dans le district du Mont Amba, ainsi que tous les autres candidats tant à la députation nationale que provinciale sur l’ensemble du territoire national. L’occasion était aussi indiquée pour présenter tous les autres candidats du regroupement à la base, pour que celle-ci non seulement les connaisse, mais aussi retienne leurs numéros pour le jour du vote.

Pour ce faire, le Pavillon 22 de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) a refusé du monde, d’autant que les fidèles de Muabilu qui sont disséminés dans les communes de Limete, Matete, Ngaba, Lemba et Kisenso étaient venus par grappes, entendre le mot d’ordre de ‘’l’Empereur’’ du Mont Amba, Pius Muabilu. A son entrée, toute la salle était électrisée et chantait à l’honneur de Shadary et du regroupement électoral ‘’l’Alliance pour l’Avenir’’.

Au vu de la mobilisation et de l’affluence constatées dans  et aux abords de la salle, Muabilu a été plus qu’émotionné, et s’est fondu en des remerciements à l’endroit de  ceux et celles qui ont quitté de chez eux pour venir écouter ce message d’espoir, porté par un candidat de l’espoir, Emmanuel Ramazani Shadary. Il s’est dit par la suite fier de la confiance lui renouvelée sans cesse  par cette population du Mont Amba, qui a tout abandonné en ce jour, pour appuyer le ticket gagnant Shadary-Muabilu à la présidentielle et à la députation nationale.

« De Kisenso à Ngaba, en passant par Lemba et Limete, vous êtes tous venus chercher vos cartes de membre du CNC et aujourd’hui, le parti est presque implanté sur tout le territoire national », a rappelé Pius Muabilu, avant de demander à chaque militant de chercher 100 personnes, pour donner au Regroupement plus de 400.000 voix. Voilà qui permettra à Muabilu de s’imposer une fois de plus sur l’échiquier national et de peser lors de la formation du gouvernement.

Etes-vous parti en Europe chercher un président de la République ? Allez-vous accepter qu’on vous impose le choix ? Sont là des questions posées par Muabilu à des militants très surchauffés, pour fustiger les accords sous la coupe des impérialistes, intervenus à Genève et à Nairobi et ayant engendré Lamuka et Cach. C’est la raison pour laquelle, affirme-t-il, nous avons choisi Emmanuel Ramazani Shadary et d’insister sur le fait qu’il n’est plus question de faire marche-arrière.

Pour lui, l’histoire du pays doit s’écrire au Congo et non à l’étranger, selon la vision des pères de l’indépendance. Il a aussi fustigé l’ambiguïté de Lamuka et cach qui, hier refusaient la machine à voter. Et que maintenant ils se rebiffent.  Telle attitude, à l’en croire, n’est pas acceptable lorsqu’on aspire à de hautes charges publiques.

Avant la présentation d’autres candidats à la députation nationale et provinciale à Kinshasa et sur toute l’étendue de la République, Pius Muabilu a indiqué aux étudiants qu’il a le même combat qu’eux : qu’ils aient de l’emploi. Aux parents, l’amélioration de leurs conditions de vie, etc. A ce sujet, nul n’est besoin d’expliquer que l’honorable Pius Muabilu, très proche de sa base, ne lésine pas sur les moyens, mieux ne manque jamais l’occasion d’assister la population de sa circonscription, chaque fois que le besoin lui est présenté. Ne l’a-t-on pas vu, ensemble avec certains de ses collègues députés de Kinshasa, faire le plaidoyer auprès des ministres, pour résoudre des questions qui préoccupent le vécu quotidien des Kinois !

Accueillez Shadary comme un fils qui vient voir ses frères !

Bien avant d’aller à la Fikin où l’attendait cette foule impressionnante, Pius Muabilu, natif de Kabinda était reçu en direct à la RTGA/Radio, où il s’est adressé à tous ses frères et sœurs habitant la province de la Lomami, de réserver un accueil chaleureux et historique au candidat du FCC, Emmanuel Ramazani Shadary. Message capté 5/5 par ce peuple qui, comme un seul homme, s’est rangé pour accueillir son hôte de marque, venu pour soulager la misère de cette population.

« Réserver un accueil délirant à Ramazani, qui est un frère, un ami, un camarade et qui est aussi un enfant de Kabinda. Shadary  est un enfant du pays. Je demande à la population de lui réserver un accueil chaleureux, un accueil d’un fils qui vient voir ses frères », dit-il, avant d’insister de demander à tout le monde de voter massivement pour lui, afin qu’il ait plus de 90% dans la province de Lomami. Il a adressé le même message à la population de Ngandajika, Luputa, Mwene-Ditu, de Lubao, de Bakoma, Ngievu Lulu, Kiofa, etc.

JMNK

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Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, attend toujours plus du pouvoir central, à cause du sacrifice consenti lors de l’agression du pays par la coalition rwando-ougando-burundaise, en août 1998. Ce sacrifice avait fait que Kabinda ne tombe pas entre les mains des rebelles, ce qui aurait ainsi ouvert la voi, pour que la ville diamantifère de Mbuji-Mayi soit sous le contrôle des envahisseurs. Même si ses dignes fils, dont l’honorable Pius Muabilu et les autres sont élevés en dignité, la population de Kabinda attend de pieds fermes la réhabilitation de la route Kabinda-Mbuji-Mayi, distante de quelque 150 Km. En recevant le candidat du Front Commun pour le Congo, la population de Kabinda voudrait que celui-ci réalise ce projet, une fois porté à la tête de l’Etat.

Mercredi 18 décembre, le candidat à la présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary, soutenu par le FCC continue de conquérir l’électorat dans les recoins du pays, où  ses adversaires politiques ne sont pas arrivés pendant cette période de campagne électorale. Ramazani Shadary a foulé les pieds ce mercredi 19 décembre le sol Kabindais.

A l’aérodrome du petit séminaire de Kabinda, chef-lieu de la province  de la Lomami, il a été accueilli par le Gouverneur ad intérim Kazadi Gabriel,  le couple Lumanu, l’ancien Directeur général  de la Rtnc, Christophe Kolomonyi, l’ambassadeur plénipotentiaire, Kazadi Nyembwe,  ainsi que quelques  députés provinciaux, tous notables du coin.

En effet, ce territoire qui compte près de 43 milles enrôlés selon les statistiques de la CENI, a été séduit par Shadary en étant le seul à y rencontrer cette population. Les habitants de la Lomami venus nombreux écouter le choix du peuple, a rassuré les Kabindais au stade de Kamukungu, qu’une fois élu, cette province serait sa priorité des priorités sur le plan du développement.

La construction des infrastructures, d’un stade de football moderne pour les jeunes, d’une université répondant aux normes, d’un bâtiment de l’Assemblée provinciale et celui du gouvernorat, la gratuité de l’enseignement primaire, l’électrification de la ville… Voilà  les points essentiels évoqués par le numéro 13 lors de son meeting.  Très émue par le discours concis et rassurant de Shadary, la population a, ainsi, lance des cris : “solution”, Shadary est la solution des Kabindais’’.

JMNK

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Comme prévu, la restitution de la conférence ACCES 2018 a eu lieu au Centre Wallonie Bruxelles mardi 18 décembre dernier. Dénommée Kinshasa Music Talks, cette rencontre d’échange et de partage a mis en exergue les participants congolais à cette conférence de Nairobi, d’une part, et d’autre part, la Fondation Music in Africa.

Lancé depuis 2014, au-delà des performances réalisées depuis son existence, musicinafrica.net est devenu, à en croire Walter Badibanga, une des plateformes d’information musicale de référence en Afrique subsaharienne, le prouvant ainsi avec des chiffres.

Ribio Nzenza, président honoraire de la fondation, qui est revenu sur l’importance de l’organisation de la conférence ACCÈS pour Music in Africa a d’abord présenté sa première édition au Sénégal et s’est appesanti sur l’édition de Nairobi 2018. Après avoir vanté l’organisation de la dite conférence, il a émis un souhait, celui de voir Kinshasa accueillir l’édition 2019.

« La ville de Kinshasa a tous les atouts possibles pour recevoir ce forum. Ça sera une bonne occasion de mettre la lumière sur tous les artistes musiciens d’ici puisque la programmation musicale de ACCES privilégie d’abord les talents locaux. Et Kinshasa et son histoire avec la musique ne peut qu’être une bonne prétendante à l’organisation de la conférence ACCES 2019 surtout que c’est une ville créative UNESCO”,  a estimé Ribio Nzenza. Et d’ajouter qu’il y a des démarches et de lobbying à mener pour arriver à cette fin.

Participation congolaise en question!

Sessions, expositions, workshops et showcases, ACCES 2018 n’a pas connu une forte participation des congolais. Celpa Diakese, Licelv Mauwa et Jean-Jacques Ntankwey sont les figures, mieux les oiseaux rares qui ont bien voulu partager leur expérience vécue au Kenya.

Prenant la parole en premier, Licelv Mauwa, artiste chanteuse et responsable de la compagnie musicale éponyme, a jugé d’une belle opportunité la présence de son équipe à Nairobi pour rencontrer des professionnels de son secteur. ”Je suis parti à la rencontre des autres cultures. Je suis parti aussi voir ce que les autres font par rapport à ce que nous faisons ici comme musique. Ça toujours été important d’aller à la rencontre des autres pour s’ouvrir. Généralement dans ce genre de forum, ce qui est utile, c’est l’offre artistique qui importe plus”, dit-elle. Ainsi, Licelv Mauwa et son groupe, au lendemain de la clôture de ces assises au mois de novembre dernier, sont allés prester au Maroc. Surplace au Visa For Music 2018, la jeune chanteuse a produit, comme elle en a l’habitude, un spectacle mémorable.

“Il y avait des représentants et des musiciens Nigérians, Kenya, Burundais, Tanzaniens,… Pas de groupe congolais sur scène. J’étais un peu tiqué, je dois l’affirmer. L’organisation des sociétés des droits d’auteur anglophones est plus outillée que celle de la partie francophone. Le vide juridique sur les droits d’auteur dans le numérique en Afrique est une problématique, mais la réussite passe par l’éducation des artistes, et ces derniers, sous d’autres cieux organisent des mouvements de pression tels que des journées sans musique”, contacte Jean-Jacques Tankwey, manager et désigner.

Celpa Diakese, manager d’artistes et initiatrice de Power Services, structure spécialisée dans la médiation artistique” promouvoir une offre artistique de mon artiste dont j’ai reçu mandat de représenter, c’était la mission  dans cette conférence.  Ma tâche était de proposer et parler de mon artiste aux différents professionnels à travers des outils de communication puisque ces derniers n’ont pas toujours le temps d’écouter les Cds, voir les DVD reçus dans ce genre de rencontre. Alors, j’avais une brève présentation de mon artiste avec une part belle réservée à son site internet où l’on retrouve toutes ses informations possibles”, précise-t-elle. Pour elle, la Conférence ACCES est le seul événement sur l’industrie musicale en Afrique où l’on accorde une place importante aux débats autour de la musique.

Onassis Mutombo

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Pour la Majorité présidentielle s’adressant à la presse en ces dernières journées de campagne, elle demande aux Congolais de voter massivement pour Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat n°13, afin de mettre à l’abri le pays des velléités et des convoitises des prédateurs internationaux. Ceci est justifié parce que Shadary est le seul à représenter réellement les intérêts du Congo et des Congolais. Il est aussi le seul à avoir parcouru toutes les vingt-six provinces du territoire national, sans oublier la ville province de Kinshasa. En plus, il est le seul à avoir bénéficié de l’indéfectible attachement des siens, même             au-delà, grâce au lien idéologique puissant qu’il a su établir avec le peuple congolais autour de la vérité.

Dans un point de presse organisé hier à Kinshasa, la Majorité présidentielle, à travers son porte-parole André-Alain Atundu, a lancé un appel solennel à Lamuka de ne pas s’employer à perturber l’ordre public dans les bureaux de vote par cynisme ou encore par obéissance aveugle au schéma de chaos concocté par ses partenaires de l’Union européenne. Car ils ne visent que les intérêts de leurs Etats au détriment de l’amélioration de la situation générale des populations congolaises. Un appel qui risque de souffrir, d’autant plus que Lamuka ressemble à un cheval de Troie qui n’est pas prêt à changer sa raison de vivre apparemment bien connue, celle de  vouloir mettre le pays à feu et à sang, et crier vers la communauté internationale.

Tout en déplorant l’incendie de l’entrepôt de la CENI, la MP affirme que toutes les 3 élections prévues auront lieu le 23 décembre 2018 et aucun report n’est ni envisagé ni envisageable. D’autant plus qu’il en va de la crédibilité des institutions et de la haute considération due au peuple congolais. Voilà pourquoi le peuple doit se souvenir que les rumeurs du report des élections procèdent d’une tentative désespérée de l’opposition radicalisée et djihadiste de Genève, d’instaurer contre toutes les dispositions constitutionnelles en la matière, une transition sans Kabila.

Pour la MP, même le porte-parole du président d’Ensemble et certains députés de cette obédience incitent le peuple à brûler les machines à voter si les autorités de la CENI ne se ravisent pas de les retirer, s’ils ne sont pas encore désignés comme responsables matériels de cet acte odieux, ils en sont les auteurs intellectuels et moraux. Et de démontrer que suite à la décision de Lamuka d’aller aux élections malgré la machine à voter, l’opinion n’a-t-elle pas raison de qualifier la coalition Lamuka de Baluka ? Ne s’agit-il pas d’un cadeau empoisonné, d’un cheval de Troie pour mieux saboter le processus électoral de l’intérieur ? Entre-temps, quel préjudice matériel, humain, moral et politique n’ont-ils pas gratuitement causé à la nation ?

C’est la raison pour laquelle, M. Atundu pense qu’ils devront répondre de leurs actes devant la nation : eux et leurs complices internationaux. Ceci parce qu’une nation qui fait face à un complot aussi vaste, doit rejeter toutes les différences idéologiques et privilégier la cohésion nationale, comme ne cesse de prôner Shadary, pour relever ce défi national. Et malgré les incidents périphériques de parcours programmés par des stratèges du chaos, la MP constate que la campagne électorale s’est déroulée globalement dans le calme, dans une ambiance maîtrisée propre à un tel évènement.

Tshisekedi ne se voit pas être proclamé président de la République

Atundu a terminé par dire qu’au stade actuel, il ne nous reste qu’à attendre que le 23 décembre 2018, les Congolais fassent le choix de la vérité, de la cohésion nationale et de l’émergence économique. Ils le feront en votant massivement pour Emmanuel Ramazani Shadary, le vrai candidat du peuple congolais ! A ce jour, l’opinion a reconnu que Shadary est le candidat de la vérité et qu’il aura parcouru toutes les provinces, de fois dans des conditions extrêmes, drainant les foules et il n’est pas exclu que ces foules se transforment en vrais électeurs le 23 décembre 2018.

Et au vu des faits, le porte-parole de la MP est convaincu que Shadary est le candidat le mieux préparé et qui a marqué l’opinion. De même, il est capable de consolider  la cohésion nationale. « Mais si d’aventure, il n’est pas élu, la Majorité présidentielle et le Front commun pour le Congo (FCC) ont prouvé leur respect de la constitution. Perdre les élections est une situation non conforme qui nous permet de rebondir. Mais par rapport à la dynamique des urnes, nous pensons que Shdary sera le prochain président de la République », assure-t-il. Rétorquant à Félix Tshisekedi qui dit qu’il n’acceptera jamais que la CENI proclame Shadary comme vainqueur le 25 décembre 2018, Atundu voudrait savoir de quelle démocratie il est question. Selon lui, en effet, les faits sont là et les urnes vont parler. Cette prise de parole de la coalition Cash, c’est l’expression du désarroi qui présage la victoire de Shadary. « Il ne se voit pas être proclamé président de la République. Voilà pourquoi il prépare le chaos pour appeler au secours l’Union européenne, pour un dialogue et une transition sans Kabila », tranche-t-il.

JMNK

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M.Sylvestre Motayo Mbela, président de la Fédération Congolaise de Cyclisme ‘’Fécocy’’ qu’entouraient ses proches collaborateurs nouvellement élus, a tenu un important point de presse hier, au Restaurant Delgado dans la commune de Kasa-Vubu.

Ce point de presse a tourné autour du bilan de son action à la tête de la Fédération. A cet effet, trois points ont été abordés à savoir, l’état des lieux du cyclisme rd congolais, la logistique et le phénomène négatif qu’on enregistre généralement à la veille d’une Assemblée générale extraordinaire élective de la Fécocy.

*Condensé de l’adresse du président Motayo

Avant d’aborder le vif du sujet, M. Motayo a tenu à rassurer les membres nouvellement élus et ceux qui n’ont pu être élus. Evoquant le cas de M. Rachidi Kongolo qui est resté quatre (4) ans en dehors du pays et revenu comme 1er Vice-Président, M. Motayo leur dit qu’ils ne sont pas partis définitivement. Car ils demeurent dans la famille du cyclisme. Ils pourront revenir.

Parlant du bilan du cyclisme, M. Motayo évoque l’époque ayant précédé son avènement, ce qu’il en est advenu aujourd’hui, la logistique et les perspectives d’avenir. Il est arrivé en 2004 à la tête de la Fédération comme président du comité provisoire. C’était par la volonté de M. Egwake Omer, alors ministre des Sports. A cette époque-là, poursuit-il, la Fécocy n’existait que de nom. Le défi était donc de redynamiser le cyclisme. Il y avait deux Ligues : de Kinshasa et du Katanga et un embryon au Nord-Kivu. De 1960 à 2004, l’on n’avait organisé que 3 championnat national. Ils se sont efforcés d’organiser le championnat. Quand on fait le calcul, depuis qu’il est à la tête de la Fécocy soit quatorze (14) ans, l’on a pu organiser 13 éditions dont seulement 2 ont été financées par le trésor public et 11 restantes par la Fédération. Au niveau de l’adhésion des jeunes, le vélo constituait plus un moyen de transport mais nullement un instrument d’éducation ou de l’entretien de la santé ou de loisir. Le cyclisme n’existait vraiment pas. De deux ligues existantes à l’époque, l’on est passé aujourd’hui à neuf (9), créées notamment au Bas-Congo, Bandundu, Equateur, Province orientale…la dernière édition 2018 à Kinshasa avait réuni 8 ligues, en l’absence du Sud-Kivu. Et la Fécocy a instauré le système rotatif dans l’organisation du championnat national. Du point de vue de la représentation au niveau international, on ne parlait plus de la RDC. Ce qui n’est plus le cas. Avec le Tour cycliste international de la RDC, c’est sans conteste l’événement sportif le plus marquant, organisé chaque année en RDC. Cela réunit un grand nombre de pays participants et plusieurs branches ou secteurs d’activités sont mis en branle. Bref, M. Motayo estime que son bilan à la tête de la Fécocy, est positif.

A propos de la logistique, le cyclisme étant une discipline des nantis, il faudrait que le tissu économique soit bien nanti car les matériels coûtent chers. En RDC, le cyclisme est pratiqué par des jeunes qui n’ont pas de ressources (moyens) et l’on n’a pas de structures de vente ni de fournitures de ces matériels, la tâche devient compliquée. C’est ainsi que la Fécocy a jugé bon de prendre contact avec des partenaires devant venir en RDC pour l’implantation des circuits de distribution des matériels, aussi bien pour la RDC que l’Afrique centrale dans un premier temps. Sans matériels, c’est difficile de pratiquer le vélo et, ce faisant, d’accroître les performances.

Quant au dernier point spécifique à la Fécocy à la veille de l’AGEE, M. Motayo fait remarquer qu’on a toujours tendance à oublier tout ce qui a été réalisé par son comité. Mais à la place, on vilipende le comité, en substituant celui-ci par les autorités. A cet effet, le président Motayo voudrait un partenariat apaisé, soutenu et respectueux des règles.

*Le nouveau mandat sous le signe du travail pour développer l’activité de la discipline

Au jeu des questions et réponses, M. Motayo voudrait, pour  l’avenir, consolider les acquis. Son comité s’attèlera à vulgariser la discipline vers d’autres coins du pays. Poursuivre l’adhésion de la jeunesse et continuer à hisser l’intérêt du peuple congolais pour le cyclisme. L’organisation du Tour cycliste international de la RDC donne l’occasion aux congolais de bien connaître leur pays.

Parlant de l’aspect sportif et social, M. Motayo fait remarquer qu’auparavant, les cyclistes ne gagnaient pas grand-chose ; aujourd’hui,  ils arrivent à se payer eux-mêmes des vélos et construire des maisons. Ils sont acceptés comme tels dans la société. Du point de vue de revenus, ils prennent régulièrement part aux compétitions internationales. Quand il y a Tour de la RDC, chacun peut empocher 2.000 $ de prime. Le meilleur congolais s’en tire avec de 5.000 voire 10.000 $ USD. La Fécocy voudrait passer de l’étape amateur à l’étape professionnelle. Elle est prête à envoyer dans un avenir très proche nos léopards à l’extérieur, pour prester dans des clubs. Et ces derniers pourront revenir renforcer l’équipe nationale. C’est la nouvelle formule que compte adopter la fédération pour avoir de bons résultats. Et comme pour clore le point de presse, M. Motayo annonce la bonne nouvelle, c’est que la Fécocy sera dotée d’un siège moderne dans un avenir très proche. Ledit siège est en construction.

Antoine Bolia

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M.Kabila et les perspectives d’avenir

Cet avant-dernier article de la série de trois met en vedette  ‘’Joseph Kabila, artisan de la paix et père de la démocratie’’, comme le note si bien l’auteur de la ‘’Situation salariale des fonctionnaires congolais de Kinshasa de 1960 à 2018 », M. Soni, voyant en Raïs un grand visionnaire pour l’émergence imminente de la RDC, le démontre carte sur table dans son étude qui du reste servirait de best-seller économique au régime.

Fière chandelle à J. Kabila

« L’avènement à la magistrature suprême de Joseph Kabila Kabange après lassassinat,
le 16 Janvier 2001 de M’zée Laurent-Désiré Kabila, marque un tournant décisif dans l’orientation économique de
la Rd Congo. En effet, il libéralise l’activité économique. Cette décision consacre ainsi une libre circulation concomitante de la monnaie nationale et des devises étrangères. Il prend un train de mesures consacrant le libéralisme économique et financier dans lequel évolue aujourd’hui le pays qui a beaucoup progressé sur le plan économique, grâce à la maîtrise du cadre macroéconomique », commence l’auteur.

Et de poursuivre, au plan politique, l’œuvre est immense. Le président de la République réussit à réunifier le pays qui, hier était balkanisé. Sous son leadership incontestable, un accord global et inclusif est signé à Sun city en Afrique du Sud. La paix est gagnée et avec elle, l’intégrité territoriale rétablie. La transition de trois ans s’ouvre dans le pays où les institutions de celle-ci sont mises en place avec tout un arsenal juridique et constitutionnel transitoire. Un système politique unique au monde voit le jour en RDC et s’appuie sur un socle d’un gouvernement (1+4), c’est-à-dire un Président avec 4 Vice-Présidents. Profondément
attaché à l’unité nationale, Kabila Kabange accepte ainsi de partager le pouvoir avec les anciens chefs rebelles congolais. Une nouvelle Constitution soumise au référendum, est promulguée. Les élections libres transparentes et démocratiques, sont organisées pour la toute première fois en RDC en 2006, suivies de celles de 2011 et le troisième cycle électoral se tiendra, ce 23 décembre 2018. Le Chef de l’Etat ne s’y  présentera pas. Respectant ainsi la Constitution qui lui interdit un troisième mandat, il pose un acte fort louable et exemplaire en Afrique centrale où les Présidents en fonctions sont coutumiers au tripatouillage de la loi fondamentale.

De nouveaux atouts pour l’émergence de la RDC

De prime abord, la RDC ayant accédé au point d’achèvement de l’initiative PPTE, n’a presque pas de dettes. Elle a donc la capacité de s’endetter sans problème pour son développement. Ensuite, le secteur minier avec le nouveau code minier qui impose 10% aux miniers au lieu de 3 comme auparavant, ajouter à cela la formation des ingénieurs, techniciens, informaticiens, etc. telle que le fait l’actuel Ministre Steve Mbikayi en octroyant les bourses aux étudiants qui embrassent ces formations, comme du reste il y a lieu d’encourager des actes louables tels celui posé par M. Muyej, Gouverneur de Lualaba qui a envoyé une dizaine d’étudiants en Chypre pour ce genre de formation. Et le souhait serait de refaire de l’école technique de Ruwe, une nouvelle pépinière des futurs
ingénieurs congolais comme c’était dans le temps.

C’est aussi le lieu de parler de la résurrection de la Gecamines et la hausse extraordinaire de la
production du cuivre. Avec l’effondrement de triste mémoire de la mine de Kamoto à Kolwezi pendant la 2éme République, la RDC avait disparu de la carte mondiale des producteurs du cuivre avec comme
conséquence la perte de plus de 70 des ressources en devises du pays. Dans cet élan d’effort, la Gécamines tient à reprendre sa place d’antan où elle produisait plus de 400 mille tonnes de cuivre par an.

Grâce à la dynamique imprimée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila, à la coopération Sud-Sud, ayant abouti à la conclusion des « contrats chinois dans le cadre de « Cinq chantiers» et à l’arrivée massive de nouveaux investisseurs sur le sol congolais, la RD Congo, produit aujourd’hui par l’entremise des sociétés privées, partenaires de la Gécamines, plus de 1,5 million de tonnes de cuivre et plus d’une dizaine de millier de tonnes de cobalt. Cet effort, selon le ministre des Mines, Martin Kabuelulu, classe désormais la RDC, premier pays producteur africain du cuivre et fait de la ville de Kolwezi, chef-lieu de la nouvelle province du Lualaba, la Capitale mondiale du cobalt.

Avec la production mondiale de 60 du cobalt, la RDC, devenue de ce fait, l’enjeu du monde, comme à l’époque du caoutchouc au 19éme siècle pour la fabrication des pneus, espère ainsi tirer un grand profit de l’utilisation dans le monde du véhicule électrique dont la réalisation exige l’obtention sur le marché international de ce produit minier pour la fabrication des batteries qui seront du reste produites sur place à Kolwezi, augmentant ainsi la valeur ajoutée. Dans cette optique, la RDC va rompre ainsi ses anciennes habitudes qui consistaient à vendre les produits bruts sans valeur ajoutée. Bientôt, la RDC va produire des produits semi-finis et finis à haute valeur ajoutée (batterie électrique, câble électrique, … ).

Le gouvernement de la République, conscient du fait qu’il faut saisir au bond cette opportunité,
a déjà mis en place une loi de sous-traitance pour permettre aux opérateurs miniers congolais et
aux autres nationaux de participer par leurs propres investissements aux efforts de redressement
de l’économie congolaise sans oublier qu’avec le nouveau code minier, on peut s’attendre à l’amélioration sensible des recettes. Des ressources ainsi générées par le secteur minier seront réinvesties dans d’autres secteurs, distributeurs des richesses, tels que l’agriculture et le tourisme, en vue de diversifier l’économie congolaise pour contrecarrer l’instabilité des cours.

Modernisation et  rajeunissement de la fonction publique
La fonction publique a toujours été considérée à travers le monde comme étant un véritable moteur du développement. C’est dans ce cadre que le gouvernement a entrepris toute une série des réformes au sein de la fonction publique congolaise pour la rendre plus performante. Il faut citer notamment le contrôle et la maîtrise des effectifs, la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, la création de l’Ecole nationale d’administration (ENA) ainsi que celle de la caisse nationale de retraite pour des fonctionnaires. Coup de chapeau au ministre Michel Bongongo pour les réformes entreprises.

L’ENA, une des réformes importantes au sein de la Fonction publique, a déjà sorti deux cent quarante diplômés. Pour arriver à ce résultat, l’ENA recrute sur concours des licenciés qui, pendant leur formation, touchent chacun un salaire de 600.000 FC en guise de motivation. A l’issue de leur formation, ils bénéficient d’un salaire de 1.500.000 FC. Présentement, l’ENA qui s’inspire du modèle français qui a fait ses preuves dans ce domaine, est devenue une “voie royale” d’entrée dans l’administration publique en RDC.

Tous ces efforts de modernisation de la fonction publique, visent à éviter tout ce qui s’est produit sous la Deuxième République où l’administration publique était tout simplement un  « dépotoir » qui accueillaient des danseurs du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) alors que le vrai agent de l’Etat était clochardisé. S’agissant plus particulièrement de la Caisse nationale de retraite, l’on peut noter que sur 1.300 fonctionnaires, environ 800.000 sont éligibles à la retraite.

Des entreprises d’Etat gérées avec dextéritéUn journal français, Le Figaro du 14 au 15 octobre 2017, salue l’effort d’accroissement des recettes fiscales de la RDC (plus de 10%). Si le pays continue sur cette lancée, l’on peut éventuellement s’attendre à l’augmentation substantielle des salaires des agents et fonctionnaires de l’État, donc du panier de la ménagère.

L’Etat a besoin de dirigeants performants et honnêtes aux commandes de ses entreprises. Les actuels dirigeants de l’OCC qui, en moins de 2 ans de gestion, ont liquidé plusieurs mois d’arriérés des salaires des employés méritent félicitations. Un autre exemple, et non de moindre concerne les dirigeants de la Banque centrale du Congo qui, dans leur responsabilité, ont émis des billets de grosses coupures de 20, 10 et 5 mille francs congolais sans provoquer la moindre inflation sur le marché, d’autant plus que des mesures d’encadrement avaient été prises auparavant par l’autorité monétaire sous la supervision du gouvernement dirigé alors par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Cela a balayé ainsi toutes les craintes de Congolais en général et des universitaires en particulier, qui s’attendaient au retour du mauvais souvenir de la 2ème République où l’hyper inflation avait réduit à néant, le quotidien de la population.

(à suivre)

Emmanuel Badibanga