404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 723

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Quel sera le comportement du ministre d’Etat au Budget, Pierre Kangudia Mbayi, maintenant que son parti politique, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti cher à Vital Kamerhe, a décidé de son retrait du gouvernement de large union nationale? Va-t-il démissionner de son poste par respect de la décision de son parti politique, ou bien claquer la porte de l’UNC et garder ainsi son poste au Gouvernement ?

En effet, cette information s’est rependue comme une trainée de poudre, hier soir dans la capitale Kinshasa, après que la direction politique nationale de  l’Union pour la Nation Congolaise se soit réunie sous la présidence de l’honorable Vital Kamerhe, président National de l’UNC, hier lundi 23 octobre 2017, pour procéder à l’évaluation du niveau d’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre.

A en croire un communiqué publié à cet effet, après  des échanges fructueux, la direction politique de l’UNC a pris en considération le retard et la certitude de la non organisation des élections au 31 décembre 2017. Elle a aussi tenu compte du fait que la participation de l’UNC au Gouvernement était dans l’objectif de contribuer à l’organisation des élections dans le délai de l’Accord de la Saint Sylvestre. Et compte tenu du fait qu’à  ce jour, la CENI n’ait toujours pas publié le calendrier électoral conforme à l’Accord de la Saint Sylvestre, elle a décidé du retrait du délégué de l’UNC du Gouvernement, en la personne de  Pierre Kangudia Mbayi, ministre d’Etat au Budget.

Quelle attitude va afficher le ministre du Budget ?

Nombreux sont ceux-là qui affirment qu’avant que la direction politique de l’UNC ne prenne cette lourde décision, Vital Kamerhe et Pierre Kangudia avaient eu un tête-à-tête qui leur a permis de décider de la nécessité de retirer ce parti politique du gouvernement Bruno Tshibala. C’est le sens des propos prétendument attribués au ministre d’Etat en charge du Budget, et qui ont circulé dans les réseaux sociaux : « Je suis au gouvernement parce que l’UNC m’y a envoyé. Je quitte dans les heures qui suivent parce que l’UNC ne veut plus faire parti de ce gouvernement. Je suis totalement en cohésion avec le leader de mon parti. Je réponds à son appel et j’exécute en toute loyauté ».

Toutefois, le ministre pour lequel on a annoncé la démission imminente, n’avait pas toujours rédigé sa démission, avant le bouclage de la présente édition.

Y-a-t-il eu entre-temps changement d’options pour trahir son oui à Vital Kamerhe, ou prend-il encore du temps pour négocier son départ ? Qu’à cela ne tienne, disons qu’il existe des cas de jurisprudence en la matière. En effet, même réhabilité par la Cour Constitutionnelle, Jean-Claude Kazembe dont son parti politique, le PPRD avait retiré sa confiance, a été obligé de capituler et de ne plus se présenter à l’élection du gouverneur du Haut Katanga.

Toutefois, certains pensent que Kangudia va démissionner, mais sa démission sera rejetée. Il risquera de demeurer au gouvernement, mais sans assise politique. Et pourtant, il sera difficile d’être maintenu dans un gouvernement sans assise politique. Mais s’il opte pour se lancer en solo, un peu comme à l’époque du Rassemblement créé par des ministres de Samy Badibanga, il risquera de se discréditer et par ricochet, de sortir par la petite porte le moment venu. Comme pour dire que la démission est la seule voie qui lui soit offerte pour sortir honorablement du gouvernement. Là aussi, des exemples ne manquent pas, avec les départs de Jean-Bertrand Ewanga Isso Ewanga et Claudel-André Lubaya, la liste de l’UNC ne fait que s’allonger avec le départ également de la patronne des femmes de l’UNC, Mamie Kanku.

Y aura-t-il remaniement du gouvernement ?

Il sied de souligner que la démission du ministre d’Etat en charge du Budget va obliger le gouvernement à subir un léger remaniement. Va-t-il s’agir réellement d’un léger ou d’un grand remaniement ? Y-aura-t-il aussi changement de Premier ministre ?

A en croire une source qui s’est confiée au Journal L’Avenir, Vital Kamerhe sait pertinemment qu’il y a probabilité qu’il y ait remaniement du gouvernement, mieux changement de Premier ministre d’ici la fin de l’année. Mécontent du quota qui lui a été accordé au sein du gouvernement Tshibala, sans oublier le fait qu’il ait perdu son poste au CNSA, le président de l’UNC voudrait utiliser cette démission afin de faire pression au Président de la République, pour se classer en ordre utile lors des prochaines négociations. Une nouvelle qui n’est pas à prendre à la légère, surtout que Félix Tshisekedi, président du Rassemblement Katumbiste et radicalisé, a été aperçu à Brazzaville, où se tenait le 7ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Voilà pourquoi, au sein de la Majorité Présidentielle (MP), l’on continue à croire que l’attitude de Kamerhe n’est qu’un faux-fuyant pour un positionnement, en vue des prochaines discussions entre Congolais.

« Ce sont des calculs pour bien négocier s’il y a un autre dialogue pour avoir plus que ce qu’ils ont eu aujourd’hui », indique l’honorable François Nzekuye, interrogé par Top Congo. A l’en croire, le peuple doit savoir que leur intérêt est ailleurs, parce que ce parti a participé avec nous aussi au dialogue de l’Union Africaine et a approuvé un plan qui devrait faire organiser les élections au mois d’avril 2018. Voilà pourquoi il conseille à l’UNC de ne pas faire croire à l’opinion que s’il n’y a pas d’élections en décembre 2017, le ciel va nous tomber sur la tête et lui conseille de ne pas faire la politique politicienne pour récupérer une opinion publique apparemment perdue.

(JMNK)

par -
0 90
Echange hier entre le président de l’Assemblée nationale, le Chef du Gouvernement, et les présidents de la CENI et du CNSA/Ph. F.A Labakh

L’honorable président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko a échangé ce lundi 23 octobre 2017 avec le Premier ministre Bruno Tshibala, et les présidents de la CENI et du CNSA, respectivement Corneille Nangaa et Joseph Olenghankoy et leurs adjoints, Adolphe Lumanu et Norbert Basengezi. Au cœur de cette séance de travail, la présentation au speaker de la Chambre basse du parlement, du rapport de la dernière tripartite CENI – Gouvernement – CNSA, et la publication imminente du calendrier électoral.

Le Président de l’Assemblée nationale, le député national Aubin Minaku Ndjalandjoko a reçu ce lundi 23 octobre 2017 en début d’après-midi dans son cabinet de travail au Palais du peuple, le Premier ministre Bruno Tshibala, les présidents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), M. Bruno Tshibala Nzenzhe et du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2017 et du processus électoral (CNSA), M. Joseph Olenghankoy, accompagnés de leurs vices, Norbert Basengezi et Adolphe Lumanu Mulenda Buana Nsefu.

Cette rencontre d’importance capitale pour la vie politique nationale de la République démocratique du Congo entre les hautes personnalités des quatre institutions du pays est à placer dans le cadre de la dernière réunion tripartite CENI – Gouvernement – CNSA d’évaluation du processus électoral en cours en République démocratique du Congo, tenue à Kinshasa du 14 au 18 octobre courant. Au cours duquel, le rapport de cette réunion tripartite a été présenté au Président de l’Assemblée nationale. A l’occasion, ils ont annoncé la publication imminente du calendrier électoral tant attendu, et discuté autour d’autres points de l’Accord du 31 décembre 2016 qui doivent être mis en œuvre progressivement.

A savoir, chaque partie prenante, conformément à ses prérogatives lui reconnues par la Constitution et l’Accord du 31 décembre 2016, doit tout mettre en œuvre pour la bonne évolution du processus électoral. Quant à l’incident autour de la signature du président du CNSA dans le rapport final des travaux de la tripartite, ce n’est qu’un incident protocolaire.

C’est ce que le professeur Lumanu a souligné à l’issue de cette séance de travail interinstitutionnelle. « Le président du CNSA, le Premier ministre chef du Gouvernement, le président de la CENI, ainsi que les vice-présidents du CNSA et de la CENI, se sont retrouvés autour du Président de l’Assemblée nationale pour un échange, consécutivement à la tripartite qui s’est tenue du 14 au 18 octobre 2017 pour faire l’évaluation du processus électoral, en vue de permettre à la CENI de dérouler son calendrier électoral. Il y a eu un petit problème, je dirais même un petit incident d’ordre protocolaire, la presse en a fait large échos, autour du président du CNSA. On en a parlé. Il n’y a pas d’incident majeur, parce que le texte est valide. Et pour le CNSA, pour la CENI, pour le Gouvernement. C’est ce qu’a confirmé le président du CNSA, M. Olenghankoy. Maintenant, il est demandé à chaque partie prenante, conformément aux prérogatives lui reconnues  par la Constitution, les Lois de la République et l’Accord politique du 31 décembre 2016, de tout mettre en œuvre pour que le processus évolue normalement, et que nous arrivions effectivement à la publication du calendrier électoral », a expliqué le vice-président du CNSA.

Au-delà de cette tripartite, qu’est-ce qui va bouger dans l’application des autres dispositions de l’Accord de la Saint Sylvestre ? Pour Adolphe Lumanu « cette tripartite c’était le CNSA, le Gouvernement et la CENI. Par rapport à l’Accord, il y aura aussi des rencontres entre le CNSA et le Gouvernement, consécutivement à d’autres dispositions de l’Accord, comme la décrispation, le dédoublement des partis politiques, les questions judiciaires par rapport avec tel ou tel acte d’un acteur politique. Donc, par rapport au processus électoral, le point le plus important aujourd’hui, c’est le calendrier électoral. Comme vous le savez, nous avons l’échéance de décembre 2017. Il faut fixer l’opinion quant à ce. Donc, le reste, l’Accord sera progressivement mis en œuvre».

La Rdc et le Soudan pour le développement du Forum des parlements de la CIRGL

La diplomatie parlementaire est très agissante en République démocratique du Congo. Hier lundi 23 octobre 2017 dans la matinée, le Président de l’Assemblée nationale, le député national Aubin Minaku Ndjalandjoko, a reçu dans son cabinet de travail au Palais du peuple, son homologue Président du Sénat de la République du Soudan, Dr Omar Sullman Adam Wanees.

Cette visite pour le renforcement des relations bilatérales entre la RDC et le Soudan, s’inscrit dans le cadre du forum des parlements de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL). D’autant plus que, les deux pays étant membres de cette organisation régionale, vont devoir contribuer efficacement au développement de la CIRGL.

Les deux personnalités ont donc échangé autour des préparatifs de la prochaine session parlementaire de la CIRGL. Laquelle se tiendra dans les tout prochains jours, à Bangui en République Centrafricaine. Ainsi, au sortir de cette audience, le parlementaire soudanais a confié à la presse l’essentiel de sa visite chez Aubin Minaku : « la Rdc est un pays frère. C’est une visite qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales. C’est une relation qui se traduit dans le cadre du Forum des parlements de la CIRGL, pour discuter des questions qui pourront faire avancer le forum. Chacun devra mettre des idées. Nous sommes au sein d’une même structure, appelée, la Conférence internationale pour la région des grands lacs. Et c’était aussi pour évoquer, avec le Secrétaire général, certaines questions relatives à la préparation de la prochaine session. Préparer donc la session prochaine. Et nous nous sommes compris autour de toutes ces questions. Nous sommes heureux pour ce bon accueil qui a été réservé. Nous nous sentons dans notre pays. Nous ne sommes pas étranger ici », a indiqué Dr Omar Sullman Adam Wanees.

(Lepetit Baende)

par -
0 69

Depuis quelque mois, amplifiant les divergences politiques déjà existantes, certains extrémistes de l’arène politique militent pour une «transition sans Joseph  Kabila ». Une narrative politicienne d’une singulière toxicité et dangerosité dans un pays déjà en poudrière. On n’a pas le courage de l’exprimer clairement, mais il est limpide que derrière cette campagne se profile implicitement le schéma de «mettre hors d’état de nuire » un adversaire politique victime de la haine politicienne. Un adversaire politique que l’on n’a pas pu dompter autrement. Et on le sait, cette option d’anéantissement politique du Chef de l’Etat Congolais tire ses origines de l’Europe. Cette démarche est non seulement dangereuse en ce qui concerne Joseph Kabila, comme citoyen Congolais, mais elle est aussi périlleuse pour la nation. Une nation qui voyait déjà l’horizon de l’Emergence en 2030, grâce aux percées réalisées en 2012-2016. Aujourd’hui on invoque une  solution exclusiviste dont la trame de fond contredit la raison républicaine intégrative. Le rejet de l’autre (des autres) est antithétique à la res publica entendue comme espace d’existence collective qui encapsule aussi la nation.

Comme penseur Congolais, aiguiseur de la conscience collective, J’apporte ma part de lumière cartésienne à cette visqueuse problématique. Ma perspective est politologique et non partisane. En ultime instance, ma visée est de démontrer que seule une modalité inclusive républicaine est susceptible de favoriser la cohésion nationale indispensable aux élections crédibles. Celles-ci sont absolument nécessaires pour produire les nouvelles institutions porteuses de légalité et de légitimité d’essence électorale. Ces nouvelles institutions vont lancer l’entreprise collective de la Réinvention du Congo, dans la vision de l’Emergence à l’Horizon 2030. Cela grâce au Plan National Stratégique de Développement (PNSD) que nous sommes appelés à adopter de toute urgence.

  1. Déconstruction Polito-logique du Schéma Antirépublicain Excluant Joseph Kabila de la Transition

Lorsque l’on écoute attentivement ceux qui militent en faveur d’une transition sans Joseph Kabila, sans sombrer dans le réductionnisme, on retient qu’ils n’ont qu’un seul argument générique sur lequel ils fondent leur campagne. Cet argument se résume en ceci : Joseph Kabila n’a pas organisé les élections en 2016 et il est d’une mauvaiseté politique incurable par laquelle il a refusé de mettre en pratique l’Accord de la Saint Sylvestre – dans le sens souhaité par les ténors de ce plaidoyer. Il y a dans cette narrative le schème idéique de Joseph Kabila  l’incarnation du mal Congolais. Dans ce prisme cognitif, toute la crise politique se réduirait à une causalité essentiellement imputable à une espèce d’ensorcellement politique dont le Congo serait victime de la part du fils de Mzée Laurent Kabila.

Dans cette logique politique anachronique (de type ancestral), la conclusion est qu’en neutralisant ou en éliminant le génie du mal, la lucidité se rependra subitement dans la classe politique. Ainsi donc, la transition sera automatiquement fructueuse conduisant aux élections crédibles. Et l’avenir du Congo sera inéluctablement radieux. En d’autres termes, l’exclusion qui en réalité porte l’idée de l’anéantissement politique de Joseph Kabila, constituerait selon ce mode de pensée politique surannée, une sorte d’exorcisme des Congolais du mauvais sort  que ce génie du mal aurait jeté sur la nation. Malheureusement, la manipulation populiste conjuguée à la politicaillerie haineuse et l’auto-messianisme, ont poussé beaucoup de Congolais à s’imbiber de cette construction idéique fielleuse et fallacieuse. Ils la considèrent comme une vérité granitique. Toute remise en question de cette imagerie populiste de «Joseph Kabila génie du mal », qui a été propagée par les politiciens manipulateurs pendant des années, attire des invectives caustiques. Mais, elle appelle urgemment une déconstruction. Joseph Kabila n’est pas le génie du mal politique Congolais : la crise est anthropo-sociétale comme je l’ai expliqué dans une autre réflexion.

Tout esprit élevé en captage des phénomènes politiques sait qu’au plan du système politique on ne peut pas réduire une crise politique à un acteur politique. Notre histoire l’a démontré magistralement. Un acteur politique ne peut qu’être l’exutoire ou le symptôme d’un mal qui est dans le système. Joseph Kabila est lui-même l’objet d’une socialisation politique Congolaise ayant injecté en lui des manières de penser, d’agir et de réagir par rapport au pouvoir, qui sont ambiantes dans le système politique. Même si on excluait tous les membres de la majorité de la transition (ce que l’on n’a pas le courage de dire), il serait absurde de soutenir que la transition marcherait comme sur des roulettes.  Dans cette optique, force est de souligner que toute crise politique, surtout récurrente comme celle du Congo, possède des éléments de causalité encastrés dans le système lui-même. De telle sorte que quelque soit le président, le premier ministre, ou le nombre des élections, les dysfonctionnements dudit système se reproduisent si les solutions proposées sont fallacieusement personnalisées et n’éradiquent pas les causes quintessentielles. Les éléments de causalité d’une crise politique récurrente sont spirituels, intellectuels, éthiques, idéologiques, sociaux, économiques, voire diplomatiques. Je ne saurais pas les expliquer tous ici. Mais, je retiens ceux du registre spirito-intellectuel-éthique. Sous cet angle, il me semble que c’est la sous-éclosion spirituelle-intellectuelle-éthique-(idéologique) des politiciens Congolais qui cause un nombrilisme aveuglant. Celui-ci les empêche de mal capter les phénomènes politiques en y voyant toujours le mal dans les autres et jamais en eux-mêmes. C’est une pathologie généralisée dans l’arène politique Congolaise et Africaine. Ce qui est grave en RD Congo, c’est que l’opposition n’a jamais reconnu sa part de déficits dans notre trajectoire historique, afin d’imaginer un mode opératoire innovant, capable de réorienter ses adversaires.

Dans le cas Congolais, le schéma de l’anéantissement politique de Joseph Kabila, qui incarnerait le génie du mal,  suggère, dans une décomposition politologique élémentaire, que l’opposition est porteuse des vertus salvatrices indubitables. Et donc,  elle-seule (l’opposition) porterait la pureté politique l’autorisant d’imposer la modalité de la transition ainsi que les termes de sa gestion avec les acteurs et les managers de la CENI validés par son esprit oppositionnel éclairé. De toute évidence, une telle proposition est non seulement fallacieuse dans sa prémisse, mais aussi immorale dans ses implications sociopolitiques. En effet, dans une res publica nul ne peut réclamer le monopole du bien et brandir l’autre comme incarnation du mal et sur cette base réclamer son anéantissement ou sa liquidation  politique – qui n’est pas loin d’une annihilation tangible. On sait, et l’histoire l’a démontré à maintes reprises : l’opposition congolaise (Africaine) n’est pas l’incarnation du bien et le parangon de la pureté politique. Joseph Kabila n’est pas indispensable, et il n’est pas parfait certes, mais une solution inclusive est plus porteuse des possibilités des contre-pouvoirs et d’équilibre. L’unilatéralisme est irrémédiablement néfaste pour la res publica.

  1. Exploration Historique et Périls de l’Exclusion Politique dans la Résolution de la Crise Politique en RD Congo

A l’Université d’Harvard, précisément au Kennedy School of Government, un accent est de plus en plus placé sur la nécessité de l’Histoire appliquée afin de contribuer à l’amélioration des décisions politiques. En RDC, comme je l’ai souligné à maintes reprises, les politiciens souffrent d’une amnésie antérograde. Elle nous fait toujours tourner en rond. Et l’histoire se répète. En 1960, Lumumba fut brandit comme la seule source de nos malheurs. Ici même à Kinshasa (Léopoldville) des marches incendiaires furent organisées contre Lumumba. En conjonction avec certains décideurs-stratégistes occidentaux (comme aujourd’hui encore), il fut mis «hors d’Etat de nuire». Contrairement à ce que pensaient ses détracteurs le Congo plongea dans le chaos. En 1965, le Président Joseph Kasa Vubu fut taxé de «mangeur des premiers ministres » et source du conflit secouant la nation. Il fut évacué de la présidence et le Congo fut transformé en une dictature quasi-totalitaire. Vers la fin des années 1990s, considéré comme l’incarnation du mal Joseph Mobutu fut écrasé, humilié, en précipitant sa mort. Aujourd’hui, 20 ans après, certains politiciens parcourent encore le monde pour démontrer que le président de leur pays est un génie du mal méritant d’être neutralisé pour sauver le Congo. Amnésie. Comme je l’ai relevé dans un autre article, pourtant le même J. Kabila qui est taxé de génie du mal aujourd’hui avait accepté de partager le pouvoir avec plusieurs chefs rebelles en 2003-2006. Et on le sait, certains chefs rebelles étaient accusés (à tort ou à raison) d’avoir exécuté des millions d’individus et même d’avoir versé dans  d’anthropophagie !

A mon sens, la proposition d’une transition sans Joseph Kabila révèle l’onirisme politique. Celui-ci découle de l’auto-messianisation (à force d’entendre une certaine populace les appeler « sauveurs ») inhibant la pensée objective de certains politiciens. Ils ne voient que leurs fragments du tableau. Comment et avec quel moyens vont-ils exclure Joseph Kabala et sa majorité ? Dans ce fantasme, on commet la périlleuse erreur de penser que les affidés internationaux neutraliseront J. Kabila comme un enfant de cœur et tous ceux qui lui sont fideles. C’est un délire provoqué par la fièvre haineuse. Les détracteurs de Joseph Kabila ne savent aucunement ce qu’il pense et comment il réagirait s’il était exclu de manière unilatérale et humiliante.  Soyons réalistes : exclure Joseph Kabila signifie en réalité exclure la Majorité Présidentielle. Même si par un deus ex machina, Joseph Kabila venait à être exclu, et que quelques opportunistes de la Majorité Présidentielle parvenaient à trahir leur autorité morale (ce qui est inéluctable) en participant à une transition sans ledit Kabila, ceux qui lui resteront fidèles rendront une telle transition extrêmement difficile à réaliser pacifiquement sinon impossible à matérialiser.

En plus, cette solution porte une ambigüité méritant d’être relevée. La non-réalisation des élections n’est pas un fait instantané ayant eu lieu seulement en 2016. De 2012 à 2015, certains ténors de l’opposition qui étaient des décideurs de premier plan dans le régime de Joseph Kabila savaient immanquablement qu’il n’y aurait pas élections à l’échéance 2016. Pendant cinq ans Ils savaient et voyaient qu’aucune disposition tangible n’était prise à cette fin. Ils sont donc co-auteurs de la faute pour laquelle ils comptent exclure Joseph Kabila. Maintenant, ces anciens caciques de la M.P veulent nous faire croire que leur passage à l’opposition les auraient  subitement rendus autrement plus saints et vertueux pour qu’ils plaident en faveur d’une transition sans Joseph Kabila !

En ce qui concerne la non-application de l’Accord de la Saint Sylvestre 2016, à moins que l’on ne soit vraiment encagé mentalement dans un boitier partisan, on ne peut pas de manière absolue affirmer que ledit accord  ne porte aucun fragment d’application et que Joseph Kabila aurait «débauché Bruno Tshibala » et ses compères. Je pense qu’il convient de déployer un minimum d’esprit critique pour cerner le fait que quelque part, à ce sujet précis, les responsabilités sont partagées. Si face à l’exigence de trois noms par la Majorité Présidentielle, le Rassemblement (encore uni en ce moment là) avait fait preuve de transcendance (pour le besoin de la paix et la cohésion nationale) en proposant trois cadres, on aurait évité la crise actuelle. Mieux encore, Bruno Tshibala et les autres membres de l’opposition étaient libres de rejeter l’offre de Joseph Kabila. Donc, c’est vraiment un aveu d’impuissance, une reconnaissance de ses propres turpitudes, que d’affirmer que Joseph Kabila «a débauché ces hauts cadres de l’opposition » et ipso facto n’a pas appliqué l’accord de Décembre 2016. Si depuis 1990, les cadres de l’opposition ne font qu’être débauchés, sans capacité de résister (sauf le Dr. Tshisekedi), l’opposition ne peut pas réclamer une quelconque sainteté politique pour sauver le Congo. La rigidité, l’incapacité de trouver le compromis, ont souvent empêché la frange radicale de l’opposition d’impulser le changement, à plusieurs tournants décisifs de l’histoire. En refusant de cerner ses propres faiblesses, cette frange radicale de l’opposition continuera perpétuellement à  blâmer les autres pour ses turpitudes. Pour paraphraser Jean-Paul Sartre l’Existentialiste, la mauvaise foi c’est aussi lorsque l’on perçoit les meilleures options et que par conformisme, on s’enferme dans des rôles inféconds à l’éclosion de l’être.  Etre libre c’est faire preuve d’une faculté de choix devant les diverses options, pour faire avancer la collectivité, en transcendant l’égoïsme, le formalisme, voir l’orgueil. Et c’est dans les deux camps majorité et opposition que cette transcendance s’impose.

  1. CONCLUSION : L’INCLUSION REPUBLICAINE POUR LA COHESION ET L’EMERGENCE DU CONGO

Ayons le courage intellectuel d’affirmer que lorsque notre Constitution reconnait dans son préambule que l’exclusion a toujours été la source de nos catastrophes politiques, aujourd’hui plaider pour l’exclusion d’un acteur politique aussi crucial que Joseph Kabila et sa famille politique est une contrariété, sinon une invective, à notre intelligence collective. Qui plus est, l’exclusion révèle un mental du raccourci et de la mollesse. Pourtant le Congo a besoin d’une opposition forte capable de faire face à Joseph Kabila et sa M.P à l’interne dans une transition inclusive, pour réaliser une transition jouissant de la contribution de tous. L’opposition a le devoir de démontrer à la face du monde qu’elle peut transformer la RD Congo, en commençant par impacter ses adversaires politiques dans une interaction féconde. L’exclusion porte trop d’incertitudes périlleuses car nous ne savons pas sur quoi elle va déboucher. En revanche, l’inclusion est possible, sans arrogance et  avec une tactique politique conciliante. Ce sont plus l’ego et le nombrilisme qui rendent une interaction politique féconde difficile. Joseph Kabila est gérable. Pour y arriver, il faut que l’opposition soit aussi transformée dans ses schèmes idéiques. Il est étonnant que même les opposants de la nouvelle génération soient  encore ancrés dans des méthodes anachroniques et régressives déployées contre Mobutu, il y a plus de 20 ans. Notre opposition a besoin du déploiement d’une intelligence politique tactique innovante. Celle-ci permettra la cohésion sociopolitique propice à une interaction conciliante Majorité-Opposition et une transition fructueuse pour des élections apaisées. La RD Congo a besoin de cette cohésion pour sa réinvention qui passe par son émergence à l’Horizon 2030. Nous avons déjà accusé du retard dans le cheminement vers cette visée par notre politicaillerie inféconde en 2016 et 2017. Cette crise nous permet de déployer une intelligence dialectique afin déceler le mal en nous et nous guérir définitivement. Le géant Africain qu’est la RD Congo ne peut plus se permettre un autre désastre politique voire militaire qui va aggraver la souffrance du peuple et éloigner l’émergence dont l’horizon était déjà devenu pourtant si visible avant 2016. Déployons la foi et la raison pour réinventer ensemble ce beau pays. La grandeur consiste en ce que celui qui se croit vertueux ne complote pas l’élimination de celui en qui il perçoit le mal, mais l’aide à se redresser afin qu’ensemble ils bâtissent une communauté prospère.

(Hubert KABASU BABU KATULONDI, Libre-penseur)

par -
0 81

François Nzekuye Kaburabuza (Député national, initiateur de la motion incidentielle)
C’est par lui que la motion incenditielle a été initiée pour rejeter la pétition dirigée contre le secrétaire Général de la Majorité présidentielle, plutôt au Président de l’Assemblée nationale. Il a estimé que la pétition des 52 députés nationaux de l’opposition était vexatoire et téméraire. En effet, tout au seuil du développement des moyens de leur action, les pétitionnaires ont tenu à souligner avec force, en usant aussi bien des lettres en italique qu’en caractères gras, qu’ils entendaient agir contre l’honorable Aubin Minaku en sa  qualité de Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle. Nous sommes en présence d’une action mal dirigée. Ce n’est pas le Président de l’Assemblée nationale qui admet le recours aux mécanismes des motions incidentielles prévus aux articles 69 et 70 du Règlement intérieur, mais bien plutôt l’Assemblée plénière à l’issue d’un vote démocratique.

Henri Thomas Lokondo Yoka (Député national/MP)

Souvent mal compris, du fait de son esprit indépendant au sein de la Majorité présidentielle. Pourtant, l’élu de Mbandaka, dans l’Equateur exerce son mandat parlementaire qui voudrait que dans l’hémicycle du temple de la démocratie, le débat règne en son sein. C’est toute son inquiétude et combat au sein de la chambre législative pour ne pas faire croire à l’opinion que l’Assemblée nationale est devenue une caisse de résonnance du pouvoir. Ayant pris la parole lors de la motion incidentielle, Henri Thomas Lokondo justifie sa prise de position non pas qu’il soit en faveur de la pétition, mais relever au cours d’un débat les insuffisances de ladite pétition. Il l’a dit en ces termes : J’ai suivi attentivement la motion incidentielle de notre collègue

. Sij’ai décidé d’aller à l’encontre de cette motion c’est pour une question simple. Monsieur le Président, je crois l’avoir dit l’autre jour, user, encore que ce qu’il a dit dans sa motion, certaines choses sont discutables. J’ai lu la pétition des amis de l’opposition. Moi, ça me gêne Monsieur le Président, parce que, user de cette manière-là comme je l’avais dit la foi passée, c’est donner l’impression que nous avons peur du débat. Moi, j’avais des choses à dire sur la pétition et tout ce qui est dit dans la pétition n’est pas juste. Monsieur le Président, comme je l’avais dit l’autre foi, c’est une question de responsabilité : laissez les gens débattre des choses d’abord parce que la motion incidentielle peut intervenir à tout moment. Ici, on est là pour le débat et regardez l’image que nous donnons à la République. On initie une motion de défiance ou toute autre motion, systématiquement, il faut qu’il y ait une motion incidentielle. Moi, je suis un homme de débat et la pétition-là, j’avais des choses à dire pour la combattre. Mais, si on veut continuer de cette manière-là, oui sur le plan du Règlement intérieur, de la loi, on peut avoir raison ; mais sur le plan politique, de l’image même de notre institution, l’image de la République il faut cesser d’interrompre le débat.   

François Bokona Wipa Bondjali (Député national, Président de la Commission PAJ/AN)

La motion a été présentée par le collègue François Nzekuye. Vous devriez savoir les motions de défiance, de censure, les pétitions,  les motions préjudicielles, incidentielles sont prévues par le Règlement intérieur de notre chambre. Dans tous les cas, c’est un droit reconnu  à chaque député de faire toutes les catégories de motions. Autant les uns ont le droit d’initier des pétitions, autant les autres ont le droit  et la liberté de faire une motion incidentielle. Maintenant, on considère que c’est devenu systématique  parce qu’on a le choix, on peut arrêter un procès en cours du processus, tout comme on peut attendre qu’on soulève des exceptions à la fin. Comme le collègue l’a dit, les questions qui sont parfois soulevées par certains collègues ne sont pas pertinentes ; certaines initiatives ne sont pas pertinentes, et que nous pensons que nous ne pouvons pas aller plus loin, autant les arrêter in limenilitis, c’est-à-dire tout au début. C’est ce qui s’est passé avec la motion de tout à l’heure, les collègues ont considéré qu’il n’était pas pertinent de l’inscrire dans l’ordre du jour, parce que les motifs qui sous-tendent la demande de déchéance du président de l’Assemblée nationale sont légers ; sont visiblement et ostentatoirement non pertinents, voilà pourquoi on a estimé que nous ne pouvions pas organiser de débat à ce sujet parce que ça serait une honte pour notre chambre. Et que, parce que c’est un droit reconnu à chaque député, le Président de l’Assemblée a accordé deux interventions pour, deux interventions contre la motion, et aux termes du débat le vote est allé dans le sens de rejeter la pétition, et c’est ça ce qui a été fait. C’est ça un peu le jeu démocratique. La démocratie, c’est ce jeu dialectique  entre la Majorité et l’Opposition. Cette dernière qui va chercher à bousculer, à aiguillonner et même à déranger la Majorité. Et, la Majorité à son tour fait tout pour que L’Opposition ne puisse pas gêner le fonctionnement des institutions, pour que la Majorité puisse gouverner, gérer le pays sans aucune entrave.

Le président est mis en cause, comment peut-il présider une plénière lui consacrée, n’est-ce pas une entorse ?

Ça aurait été une entorse si la séance d’aujourd’hui était pour qu’on examine le fond de la pétition. Mais aujourd’hui, c’était l’inscription à l’ordre du jour. De l’inscription, on peut inscrire un point à l’ordre du jour aujourd’hui pour l’examiner un jour, deux jours ou trois jours après. C’est au moment où, l’on veut entamer l’examen de ce point, le Président de l’Assemblée peut se retirer, même si dans une séance, une pétition est programmée, s’il y a des questions législatives ou d’autres questions de contrôle parlementaires qui ne le concernent pas lui, qui précèdent l’examen de la pétition, cette question même au cours d’une séance sont examinées sous la présidence du président de l’Assemblée nationale. Lorsqu’on veut entamer le point où il est concerné même en cours de cette séance-là, en ce moment, il se retire pour laisser la place au membre du bureau le plus pré-séant dans la salle.

Vicky Katumwa Mukalayi (députée nationale MP/Kalemie, Groupe parlementaire Terre d’Avenir)

Je suis intervenue pour appuyer la motion incidentielle, et rejeter la pétition pour un double caractère de cette incidence qui a heurté la conscience entant que députée nationale. Dans cette pétition, j’ai relevé à ce sujet le caractère à la fois vexatoire et téméraire de la pétition. Plusieurs accusations sont infondées. Le caractère vexatoire de cette pétition pour vous dire que les contrôles parlementaires que nous avons fait pendant cinq ans sont légion. Moi, même j’étais membre de plusieurs commissions d’enquête ; j’étais membre de plusieurs commissions de contrôle ; plusieurs fois membre de la commission d’enquête sur la fibre optique, sur la commission d’enquête sur la société AIFS en ma qualité de membre de l’Ecofin. J’ai été membre de la commission d’enquête sur la gestion du FPI qui a fait à ce que plusieurs autorités et gestionnaires ont été relevés de leurs fonctions. Je ne sais pas pourquoi les collègues soulèvent des choses qui existent ; qui ont été membres  des commissions. J’ai soulevé également le caractère téméraire où j’ai constaté qu’il a de l’acharnement. Pour ce faire, tous nous avons été élus, et je ne crois pas que nous allions cautionner la dictature ou le diktat de nos collègues de l’opposition. Faire croire que le Président de l’Assemblée nationale fait ombrage aux initiatives de l’Opposition c’est injuste. Aubin Mikau respecte le Règlement intérieur de notre chambre notamment l’article 29, point 10 ; 12, 14 et 15 qui lui donne les prérogatives de conduire le débat, et retirer la parole au député qui dépasse le temps lui accordé. Même, nous de la majorité il le fait. Pour preuve, ceux qui interviennent plus sont les collègues de l’Opposition et font entendre le contenu même de leurs interventions et parfois des injures vis-à-vis des membres du Gouvernement et autres mandataires de l’Etat. J’ai dit que nous devions nous assumer entant qu’élus et ne pas cautionner le diktat de l’Opposition dans cette salle.

Augustin Mbangama Kabundi (député national Membre de la PAJ, ancien juge à la Cour Suprême de Justice)

L’Honorable Nzekuye a fait cette motion pour montrer l’inutilité de faire examiner une pétition émotionnelle. On vous invite à être bref, vous faites la litanie de tout ce que l’Assemblée nationale a déjà fait, vous vous fâchez inutilement pour l’imputer au président de la Chambre. Ce sont des contrevérités que nous ne pouvons  admettre dans une chambre respectable comme la nôtre. Dans chaque chose, on commence par la forme. Savent-ils que nous sommes en politique et que chaque chose doit avoir une forme. Surtout  moi qui viens du judiciaire. Vous ne pouvez pas accéder aux arguments de quelqu’un, si  pertinents soient-ils, sans que vous n’ayez respecté la forme. On ne peut même pas vous le permettre de présenter vos arguments pertinents que cela puissent l’être. Il faut avoir la qualité, le délai requis, respecter la forme. C’est ce qu’on appelle préalables qui, au Parlement se font par motions ; tandis qu’en justice, on parle des incidents de procédure. Les amis de l’Opposition qui font ça ne respectent rien ; ils sont trop émotionnels. Ils évoquent la Constitution. Cette dernière n’organise pas les motions. Elle permet à la chambre législative comme la nôtre de contrôler le Gouvernement, les entreprises, etc. par les différentes initiatives parlementaires telle la question orale avec ou sans débat, la question écrite, question d’information, etc. qui sont des mécanismes constitutionnels mis à la disposition de notre chambre. Mais, ils sont organisés par le Règlement intérieur. L’Opposition n’a aucun droit, ni nous de la Majorité  de dissocier le Règlement Intérieur de notre Chambre à la Constitution. La forme, c’est le Règlement intérieur, et lorsqu’on baise la forme, on ne peut pas attaquer le fond. C’est un principe  universel. Nul ne peut interdire à un député qui a le moyen d’user de ses prérogatives réglementaires et constitutionnelles lorsqu’il estime que la procédure est biaisée. Peut-il estimer de poursuivre ou d’arrêter l’examen d’une matière s’il l’échait. Il faut dire qu’il y a même la hiérarchie dans la motion : motion d’ordre, de procédure, préjudicielle, incidentielle, de défiance, de censure  etc. d’entrée de jeu, lorsqu’on entame la matière et ceux qui l’ont examinée à l’avance vous diront qu’il y a vice de forme. Donc, on ne peut pas aller au fond parce que la forme est biaisée. Ce qui est arrivée à la pétition émotionnelle des amis de l’opposition. C’est ça ce qu’on appelle motion incidentielle que le Président de la Chambre soumet à la plénière souveraine. C’est cette dernière qui a un dernier mot, pas le Président de notre chambre, comme l’Opposition veut nous faire avaler la couleuvre. Il n’y a que des contrevérités et le président de l’Assemblée nationale n’a jamais décidé sur quoi que ce soit ; il a la police du débat et, d’ailleurs, il le fait plus en faveur de l’Opposition, plutôt qu’en notre faveur, nous de la Majorité. Celui qui a fait la pétition, il l’ fait sous le coup de la motion. Il allait nous mobiliser toute la journée pour écouter ses contrevérités ?   Lorsqu’on lui dit le temps accordé est imparti, il se fâche pour initier une pétition. Vous savez cher ami Pius, que dans d’autres chambres, comme en France, en Angleterre, le député prend la parole tout au plus pendant 2 ou trois minutes. Mais ici, certains collègues de l’opposition vont au-delà de 5 minutes. Et lorsqu’on lui retire la parole, il veut faire croire à tout le monde que notre président use de la dictature, alors que c’est eux qui abusent du temps. Notre ami Alonga voudrait qu’on lui donne toute la journée pour exposé ses émotions dans une chambre de 500 députés nationaux pour étaler ses connaissances d’avocat. Ici, c’est politique. Les juristes ont du mal à comprendre ce qui se fait politiquement parce que pour eux, c’est le droit judiciaire. Non, pas ici ! Il y a le droit politique qui a ses réalités.

(Pius Romain Rolland)

 

par -
0 54
une vue d’un combat de judo (ph. Bolia)

-Précisions sur championnat en individuel catégorie senior (hommes et dames) de la Lijukin    

A l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’Eujk-Est’’, l’on ne connaît toujours pas le nom du second finaliste après la ½ finaliste du jeudi 19 octobre dernier au stadium des martyrs. Si le premier a pour nom St Robert qui avait battu Molokaï 3-2, la deuxième confrontation Onatra vs Tonya Tonya n’avait pas connu de fin normale. Emaillé des incidents au moment où Tonya Tonya menait au score 1-0, la rencontre n’avait pas connu une fin  normale.

*Les entités en concertation

Face à la situation sus évoquée,  les deux ententes  Eujk-Est et Eujukino4 étaient en réunion hier, avec  les associations sportives de judo encore en lice dans leurs championnats respectifs.

De cette réunion, le calendrier harmonisé se présente comme suit :

Mercredi 25 octobre 2017 : ¼  de finale de l’Eujukino4

  1. Cekam vs Sokashi :
  2. Ste M. Goretti vs Centrakin :

Jeudi 26 octobre 2017 : ¼ de finale Eujukino4

Eujk-Est 18è édition

Vendredi 27 octobre 2017 à 15h30

½ finale : Onatra vs Tonya Tonya :

Dimanche 29 octobre ½ finale de l’Eujukino4

Finale Eujukino4

Mercredi 02 novembre

Finale Eujk-ESt

Jeudi 03 novembre à 15h30

  1. Molokaï vs perdant de la rencontre du vendredi 27 octobre
  2. St Robert vs gagnant de la rencontre du vendredi 27 octobre

N.B : Toutes ces rencontres ont lieu à huis clos c’est-à-dire guichet fermé

De 9h00 à 10h00 : Pesée essaie

10h00 à 12h00 : Pesée officielle Stade Cardinal Malula

La compétition a lieu de 15h00 à 17h00 au stadium des Martyrs. Achat macaron obligatoire 3.000 FC + 1 photo passe port, athlètes et dirigeants pour accès à la compétition.

Ne peuvent accéder à l’installation que les membres des associations en compétition du jour dont les dix athlètes judokas ayant pris part à la pesée d’un président, d’un secrétaire sportif et d’un coach, tous porteurs des macarons d’accès délivrés par l’entité de leur appartenance. Ceci pour observer la discipline et l’application du règlement des compétitions en leur disposition.

*La Lijukin donne des précisions pour son championnat en individuel catégorie senior (hommes et dames)  

Par une note circulaire parvenue à la rédaction du journal L’Avenir, la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’que préside Me Eugène Aliwu Tshiam informe les judokas catégorie senior hommes et dames, qu’elle organisera du 06 au 08 novembre prochain, son championnat en individuel. Et cela conformément au programme ci-après :

Inscription : Du 12/10/2017 au 05/11/2017 de 09h00 à 16h00

Lieu : Dojo national au Stade des Martyrs

Droit d’inscription : 4.000 FC

Lundi 06/11/2017 : Pesée au Dojo national Stade des Martyrs de 10h00 à 16h00

Du mardi 07 au mercredi 08/11/2017 : compétitions de 10h00 à 17h00 au stadium de basket stade des Martyrs.

N.B :   les 4 premiers de chaque catégorie senior représenteront la ville de Kinshasa à la Coupe du Congo prévue au mois de décembre 2017, à Kinshasa.

De même, ils feront d’office  partie de la présélection des Léopards judo pour préparer le championnat d’Afrique qui aura lieu à Tunis, au mois de janvier 2018.

(Antoine Bolia)

par -
0 55

Josué MPaka Limba, un jeune humoriste qui  évolue aux  pieds de Ronsia, un humoriste congolais, nous fait un point sur l’humour selon  lui. Or, l’humour au départ, est un art qui a la forme d’ironie, il est à la fois plaisant et sérieux, soit sentimentale et satirise.

C’est quoi l’humour pour toi ?

Pour moi, l’humour est le seul métier où l’humoriste s’amuse ainsi que les spectateurs d’un côté et de l’autre l’humoriste fait un peu le même boulot que Dieu, qui est de donner le bonheur à une personne stressée, fâchée, triste, etc.

Pourquoi tu es devenu humoriste au lieu d’autre métier?

Au départ je n’étais pas humoriste, j’étais un jeune homme qui aimé suivre des vidéos d’humoristes, des gags et des filmés des comédies.  Vu que j’aime beaucoup voir les gens heureux, le bonheur des autres est aussi le mien, ainsi fait aussi mon bonheur à moi. Me voilà humoriste aujourd’hui pour donner à plusieurs le vrai bonheur sans qu’il fournisse beaucoup d’effort.

Qui t’a donné le gout de devenir humoriste ?

C’est Ronsia KUKIELUKILA, qui m’a donné le plus envie. Je le connue à KIMBANGU. Pour moi, c’est un grand frère, un ami et un confident.

Comment tu l’es devenu ?

En 2014, donc il y a 3ans passé que j’ai rencontré Ronsia, il m’a donné une formation en stand up comédie, sincèrement je tout appris chez lui. Il a formé un groupe des jeunes humoristes appelé Salop’arts de l’humour, cela que j’émerger jusqu’à aujourd’hui.

En fait, donné du bonheur aux gens ce n’est pas facile, cela sort du cœur. Il exige à ce que celui qui le donne doit être au départ heureux dans son intérieur et celui qui le reçoit, en riant il fait non seulement du bien à son corps et son âme, il nous laissé voir l’état de son intérieur.

Qu’avez-vous fait comme carrière et quel est votre niveau d’étude ?

J’ai trois ans de carrière. Donc trois années depuis que je bosse avec Ronsia dans le salop’art. je fais deux années en arts dramatiques et là je passé en troisième année de graduat où je faire le cinéma.

Qu’as-tu déjà fais comme présentation ?

Je fais les trois spectacles de « On est équipé » de drôle de samedi de Ronsia et toutes les fois que «  le drôle de samedi » est produit, je donne une prestation. Toutes les soirées « Sunday comedy ». Et enfin dans des BOOM que certaines écoles organisent.

Quel est votre analyse sur l’humour en RDC, particulièrement à Kinshasa ?

Je dire qu’en RDC, l’humour est parmi les arts qui n’ont pas encore atteint le summum. Ce n’est pas par manque de bons humoristes, car nous en avons. Je peux citer : Emmanu Tara, Ronsia Kuk, Yves César et tant d’autres. Le problème se situe au niveau où nous n’avons pas de salles adéquatés pour livrer des spectacles, il y a le problème de sponsoring  qui se pose, en plus, les meilleures conditions de travail ne sont pas réunies.

En outre, je crois que nous devons plus intégrer ou réintégrer la culture de se détendre et se divertir en RDC, parce que cette culture a perdu son vrai sens en RDC. Notre humour a vraiment besoin d’un coup de pousser, donne de la place à l’humour congolaise francophone de marque aussi son existence comme celui de lingala.

Quels sont vos rêves dans ce métier ?

J’aimerais bien devenir un jour un grand humoriste congolais. Devenir le Gradel Male de la RDC, devenir un humoriste international et être à même de prester en toutes les langues internationales.

Quels sont vos projets ?

Comme projet, si tout marche comme je l’espère, l’année prochaine, je produirai mon premier « One man show » et je compte produire chaque année au moins un « One man show » en tournée bien. je crois fermement que le meilleur est en venir

(Sarah Lukoji)