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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Vue d’une exploitation minière

«A quelque chose, malheur est bon», dit-on. La baisse drastique des recettes en devises provenant essentiellement de l’exploitation minière a un impact négatif certain sur les recettes budgétaires certifiées par la loi de finances. Les sources autorisées révèlent que les réserves de change pour la Banque centrale du Congo (BCC) ne couvrent que deux à trois semaines d’importation, que la dépréciation du Franc congolais face au dollar est actuellement de 65 % avec risque de dépasser les 100 % s’il n’y a pas, sur ces entrefaites, un appui budgétaire extérieur, que le taux de croissance annuel pourrait rester en deçà de 4 %. Bref, la situation économique est morose. Pour y faire face, le Gouvernement congolais ne réinvente pas la roue. Il fait exactement ce que recommandent les usages en matière financière à travers le monde dans les circonstances similaires : consulter son arsenal juridique et administratif…

C’est dans cette optique qu’il faut saisir le sens exact des mesures prises par les ministères intéressés, en plus de la BCC. Il s’agit, notamment, de celles enjoignant les opérateurs miniers de rapatrier 40 % des recettes d’exportation minière, à défaut d’être soumis à des sanctions prévues dans l’arsenal juridique et administratif congolais. Le 5 juillet 2017, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la Banque centrale du Congo, s’est chargé de le signifier aux intéressés au cours d’une conférence de presse tenue après la 6° réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM).

Raison fondée : alors qu’il s’observe une remontée à la hausse du coût de la tonne de cuivre (5.600 USD) et du cobalt (60.000 USD) sur le marché international des produits miniers, on assiste plutôt à une rentrée timide pour ne pas dire nulle des devises qui en proviennent, et cela au moment où le pays en a énormément besoin pour faire face à des impératifs d’Etat au nombre desquels, cela va de soi, le financement du processus électoral, de la masse salariale du personnel de l’Etat et des investissements publics.

«Il y a une mauvaise foi de la part de certains miniers. La fraude et l’opacité continuent dans le secteur. C’est pourquoi nous avons décidé, dans les deux semaines à venir, de publier une circulaire qui va durcir le régime des sanctions pour non-respect de la réglementation en matière de rapatriement de recettes d’exportation par les entreprises titulaires de droit minier. Concrètement, nous allons renforcer le contrôle sur les comptes principaux à l’étranger des entreprises minières, de manière à nous rassurer du rapatriement effectif du 40% et l’utilisation de 60 % qui reste à l’étranger», a prévenu le gouverneur. L’échéance devrait arriver le 21 juillet 2017.

CHOIX DE LA PERIODE

Point n’est besoin d’être connaisseur avisé pour réaliser la nature des réactions constatées. Dès le 19 juillet, soit quarante-heures plus tôt, le tandem américain «Groupe d’Etude du Congo-Bloomberg» annonce la couleur avec la publication des rapports sulfureux sur les avoirs financiers des proches du Président Joseph Kabila.  Le premier rapport, consacré à l’honorable député national Zoé Kabila, est intitulé «L’empire du frère du Président». Le second, suivi immédiatement, paraît sous le titre «Les richesses du Président. Entreprise familiale des Kabila». Deux jours après, soit le 21 juillet, Global Witness prend la relève avec le rapport «Distributeur Automatique de Billets du Régime».

La particularité de ces documents est aussi la coïncidence de leur publication  avec la réouverture du procès de Moïse Katumbi et l’organisation du conclave de l’aile «Rassemblement» proche de l’ancien gouverneur du Katanga, s’affichant opposant principal au Président de la République. Mais leur singularité est d’être l’œuvre des ONG financées par  un certain faiseur (et défaiseur ?) des rois africains. Son nom Georges Soros. Son job : trader. Nous y reviendrons.

OBLIGATIONS DES MINIERS

A ce stade, tout ce qu’il y a à constater se résume au refus des exploitants miniers de s’acquitter des obligations auxquels ils sont pourtant soumis par le Code minier congolais et par d’autres textes légaux et administratifs en vigueur. Il est d’abord important de le rappeler : le Code minier a été inspiré pour ne pas dire imposé à la République Démocratique du Congo par les institutions de Bretton Woods au lendemain de l’accession de Joseph Kabila à la magistrature suprême. Dans ses articles 267, 268 et 269, la loi n°007 du 11 juillet 2002 détermine les droits ainsi que les obligations auxquels est soumis tout titulaire qui exporte les produits miniers autorisés, et ce en matière de réglementation de change et de mesures d’application.

Du premier article, il ressort que le titulaire a le droit tout comme l’obligation, entre autres, de :

a) ouvrir un compte en devises appelé ‘Compte Principal’ auprès d’une banque étrangère de réputation internationale qui aura des relations d’affaires avec un correspondant pour la gestion des fonds qu’il est autorisé à tenir en dehors du Territoire National ;

b) communiquer à la Banque Centrale du Congo et dans les moindres détails, toutes les coordonnées du compte principal ;

c) verser les recettes d’exportation qu’il est autorisé à tenir en dehors du Territoire National conformément aux dispositions de l’article 269 ci-dessous dans son compte principal étranger avant toute redistribution ;

d) payer à partir du compte principal le service de sa dette étrangère, y compris le principal, les intérêts, les commissions et les pénalités selon les conventions d’emprunt conclues avec les bailleurs de fonds étrangers ;

e) communiquer les conventions d’emprunt conclues avec les bailleurs de fonds étrangers à l’Administration des Mines pour confirmer si les conventions d’emprunt correspondent au plan de financement d’une exploitation minière dûment autorisée.

A l’article 268, il est question pour le titulaire exportateur des produits miniers de pouvoir «ouvrir et détenir un compte ou un groupe de comptes en devises étrangères auprès des banques commerciales agréées, dont le siège social est en République Démocratique du Congo, pour gérer les recettes et les dépenses en devises du projet qu’il exploite à bien en vertu de son droit minier». Dans cet ordre d’idées, «Il bénéficie de la liberté de garder en devises toutes les recettes des ventes à l’exportation des produits du projet sans obligation de les convertir en monnaie nationale. S’il a ouvert plusieurs comptes, le titulaire d’un droit minier a l’obligation de désigner le compte réputé ‘compte National Principal’ qui doit recevoir préalablement, toutes sommes et recettes d’exportation.

Tandis que l’article 269 l’autorise de garder et de gérer «dans son compte principal et ses comptes de service de la dette étrangère les recettes de ses ventes à l’exportation à concurrence de 60%». Il est toute tenu «de rapatrier obligatoirement dans son compte national principal tenu en République Démocratique du Congo 40% des recettes d’exportations dans les quinze jours», et encore «à dater de l’encaissement au Compte Principal prévu à l’article 267 du présent Code». La question, ici, est de savoir si les sociétés minières sont en règle avec la loi. On peut affirmer que si tel était le cas, le gouverneur de la Banque centrale du Congo n’aurait pas tiré la sonnette d’alarme.

ILS VEULENT ASPHYXIER LE CONGO ET LE CONGOLAIS

Il reste seulement à constater et à souligner la coïncidence entre l’enclenchement de la campagne médiatique autour des rapports de GEC-Bloomberg et de Global Witness avec l’échéance du timing imposé à ces sociétés pour rapatrier les recettes d’exportations prévu dans la loi tenant lieu du Code minier.

Pour rappel, le 5 juillet dernier, il leur a été donné deux semaines pour s’exécuter, c’est-à-dire au plus tard le 19 juillet 2017. La campagne a commencé le 19 avec le rapport GEC-Bloomberg visant le député national Zoé Kabila pour se poursuivre le 21 avec le rapport Global Witness.

Fait curieux : ces ONG et les médias qui leur ont servi de relais ont en grande partie ignoré les précisions livrées le 24 juillet par les officiels concernés en premier lieu, en l’occurrence le ministère des Mines et l’ITIE. Naturellement, ils sont dans un schéma n’ayant rien à voir avec le processus électoral ni avec la situation économique et sociale. Autrement, ils se seraient investis sérieusement dans le rapatriement des 40 % que la loi leur interdit de garder en dehors du pays.

Ils veulent simplement asphyxier le Congo et le Congolais. Il s’agit, ni plus d’une moins, que d’une agression à caractère économique et financière. En consultant la Constitution, on constate qu’avant le célébrissime alinéa 1 de l’article 64, l’alinéa 1 de l’article 63 reconnaît à tout Congolais «le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure». Tout esprit sensé est donc censé le savoir : le pays fait face à l’une et à l’autre.

 

(Georges Kalema/Cp)

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C’est la énième victoire des autorités de la République Démocratique du Congo, accusées à tort par certains milieux financiers dont leurs intérêts battent de l’aile. Le Rapport des experts de l’ONU vient de disculper les autorités soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat des deux experts des Nations Unies : Michael Sharp et Zaida Catalan. C’est Gregory Starr, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des questions de sécurité, qui a remis depuis lundi 31 juillet 2017 son rapport qui disculpe les autorités de la Rdc. Une énième victoire pour la patrie de Patrice Emery Lumumba !

Dans un rapport du comité d’enquête remis au Secrétariat Général des Nations Unis, sur les meurtres de deux experts des Nations Unies par les miliciens dit « KamwenaNsapu », le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterrez a lavé les autorités congolaises de toute implication dans ce crime odieux. Cinq mois après l’assassinat de ces deux experts, Michael Sharp et Zaida Catalan, la communauté internationale tambour battant avait chargé les autorités de la République Démocratique du Congo, comme étant à la base de ce crime. Mise au banc des accusés, la République Démocratique du Congo s’est défendue bec et ongle pour justifier qu’elle n’était pas impliquée dans ces crimes, et si enquête devrait y avoir, elle le devrait selon la procédure législative du Code militaire congolais.

Cette bataille médiatique contre la République Démocratique du Congo, dont l’Union Européenne au premier plan n’avait pas découragé les autorités du pays à défendre la cause juste, celle de mener conjointement la mission d’enquête et non celle indépendante comme l’exigeait certains milieux inféodés contre la Rdc.

La cause étant entendue, 5 mois après les meurtres de Michael Sharp et Zaida Catalan, Gregory Starr, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des questions de sécurité, a remis depuis lundi 31 juillet 2017 son rapport et lequel rapport disculpe les autorités de la République Démocratique du Congo. Une énième victoire pour la patrie de Patrice Emery Lumumba, parfois accusée à tort par certains milieux financiers dont leurs intérêts au Congo battent de l’aile.

Cependant, Malgré cette victoire qui disculpe les autorités du pays et bien évidemment la République Démocratique du Congo, certains médias instrumentalisés ne cessent de s’attaquer à la vérité. Dans un article publié sur le site de la Radio France Internationale, le Rédacteur indique ce qui suit « Pour le Secrétaire général de l’ONU, c’est l’enquête qui devrait établir les faits et trouver les auteurs de l’assassinat des deux experts, mais aussi améliorer les procédures de l’ONU. Le comité d’enquête mis en place par Antonio Guterres a remis son rapport lundi 31 juillet. Rapport confidentiel dont le porte-parole dit espérer la publication de principales conclusions. Pas de certitude. Beaucoup de mystère. Mais c’est peut-être beaucoup de bruit pour rien ».

Cette campagne médiatique contre la République Démocratique du Congo vise seulement à fragiliser la Patrie de M’Zée Laurent Désiré Kabila et en faire un objet de polémique et contestation de ses autorités à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

Malgré la bonne volonté de ces autorités de mettre un terme à ce carnage commis par les miliciens de « Kamwina Nsapu » dont la vidéo amateur avait indiqué l’implication même de cette milice, l’Union Européenne, dont les députés majoritaires sont italiens entre autre la main de Mme Cécile Kyenge, ancienne ministre d’Italie et bras droit de Moïse Katumbi Chapwe, avait pesé de tout son poids pour obtenir des sanctions contre certaines autorités du pays. Sanctions jugées illégales par certains pays africains et sud-américains non seulement de l’Union Africaine, mais aussi à la dernière commission de Droits de l’Homme à Genève, en Suisse.

En attendant le contenu même dudit Rapport qui a lavé les autorités du pays, il importe de souligner la détermination même de la République Démocratique du Congo à collaborer avec la mission d’enquête des Nations Unies pour élucider les zones d’ombre sur les violations de Droits de l’Homme en Rdc.

Pius Romain Rolland

 

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Echange des signataires entre Emmanuel Ramazani et Mme Hlingiwe

Désormais, les détenteurs des passeports diplomatiques et de service sont exemptés du visa d’entrée en Afrique du Sud. C’est le sens d’un accord qui a été signé lundi 31 juillet 2017 par le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, et son collègue sud-africain, Hlingiwe. Les bénéficiaires sont non seulement le président de la République, mais aussi les membres du gouvernement, les députés nationaux (500) et sénateurs (108), leurs dépendants, sans oublier les hauts fonctionnaires de l’Etat. Cette exemption devra permettre la libre circulation des officiels appelés à mettre en œuvre près de 36 accords signés dans divers domaines par les deux pays.

Les ministres de l’Intérieur d’Afrique du Sud et de la Rdc ont signé le lundi 31 juillet 2017 l’accord d’exemption des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service, notamment les officiels congolais et sud africains. Membres du gouvernement central et provincial, députés nationaux et provinciaux, ainsi que le corps diplomatique. Cette signature entre le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary et son homologue sud africain Hlingiwe, est consécutive à la dernière réunion des chefs d’Etats congolais et sud-africain le mois dernier.

Soulignons que cette exemption devra permettre la libre circulation des officiels appelés à mettre en œuvre différents accords signés dans divers domaines par les deux pays. Comme cet accord concernait la migration,  il était normal que les ministres de l’Intérieur de deux pays soient présents à la cérémonie de lundi dernier. Il sied de noter que la communauté congolaise d’Afrique du Sud a jubilé dans les rues de Pretoria et ailleurs par sous information. Car, nombreux avaient cru que l’exemption des visas concernait tout le monde. Loin de là. Seuls les officiels sont d’abord concernés à cette étape. Pour rappel,  cet accord négocié depuis plusieurs décennies, mais non finalisé est un tournant décisif qui consacre l’excellence des relations entre Kinshasa et Pretoria. Toutefois, les personnes considérées comme non grata par les deux pays ne sont pas éligibles à cette exemption, précise Ramazani Shadary.

« Nous sommes dans un processus d’intégration au niveau de la SADC. Nous voulons que tous les pays de la SADC se retrouvent intégrés et qu’il y ait mouvements de la population sans beaucoup de restrictions. Nous voulons que  les gens circulent librement sans qu’il y ait trop de problèmes et cela va prendre du temps. Et on doit y aller étape par étape. C’est ainsi que la première étape, c’est de commencer par les officiels, pour l’intérêt général des communautés congolaises et sud-africaines. Et non pas pour l’intérêt  individuel, par exemple les hommes d’affaires. Ça viendra, mais nous commençons d’abord par ce qui concerne les Etats », a-t-il expliqué, avant de justifier que nous avons trouvé qu’il était mieux indiqué de commencer par l’exemption des visas a au profit des détenteurs des passeports diplomatiques et de service.

Et de préciser qu’il ne s’agit pas ici du chef de l’Etat ou des membres du gouvernement, il y a en beaucoup qui ont des passeports diplomatiques. Il y a les membres du Gouvernement, le parlement (500 députés +108 sénateurs), les dépendants des députés et des ministres. Il y  aussi les hauts fonctionnaires pour ne pas être soumis aux formalités de fois qui prennent beaucoup de temps. « Nous avons signé beaucoup d’accords, aujourd’hui nous sommes à 36. L’amplification de ces accords exige que l’on soit souple pour ne pas être contraint aux formalités diplomatiques », souligne Emmanuel Ramazani Shadary.

A titre illustratif, vous devez entériner un dossier dimanche. Or les services de l’ambassade ne sont pas opérationnels le samedi ou le dimanche. Voilà pourquoi il faut commencer par les officiels, parce que  les autres catégories viendront après. Sinon, prévient-il, si nous ouvrons à tout le monde cet avantage,  nous risquons d’avoir les gens qui ne remplissent pas les conditions requises.

(JMNK)

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Professeur Oscar Nsaman-O-Lutu lors de son allocution/Ph. JO

En cette fin du mois de juillet 2017, les institutions universitaires de la République démocratique du Congo étaient appelées à procéder à la clôture de l’année académique 2016- 2017, couronnée par la collation des grades académiques. L’Université du Cepromad n’a pas dérogé à la règle. En effet, cette double cérémonie a eu lieu le samedi 29 juillet pour une année qui avait commencé le 15 octobre de l’année passée. Plus de 300 étudiants, se sont vu décerner le titre de gradué ou licencié en Management et Marketing, Sciences économiques, Droit, Sciences sociales,… Au rang de ceux-ci, les étudiants de l’ISTMN, autre institut supérieur appartement à Cepromad.

Il s’agit en effet d’une ambiance à couper le souffle aussi bien aux récipiendaires qu’à leurs membres de famille, qui s’est déroulée à Masina Petro/Congo. La cérémonie a été présidée par le Président du Comité de gestion du Cepromad, le professeur Oscar Nsaman-O-Lutu, ce premier congolais à obtenir un doctorat en Management, appelé respectueusement ‘’Recteur magnifique’’ par ses collaborateurs, essentiellement le corps professoral, qui l’entouraient du haut d’une tribune érigée pour la circonstance. Toutes les allocutions prononcées ont insisté sur un point : « les heureux lauréats doivent prouver que Cepromad forme des créateurs d’emplois et non des quémandeurs ».

Deux autres bonnes nouvelles. Le professeur Oscar Nsaman-O-Lutu a annoncé, pour l’année académique prochaine l’ouverture de la faculté de Médecine et de Santé publique. A l’en croire, celle-ci bénéficiera d’un partenariat avec une institution hospitalière indienne, en plus de celui du CMG. En outre, l’université du Cepromad offrira 250 bourses d’études aux nouveaux diplômés d’Etat de l’année 2017.

Visiblement satisfaite, Mme Ernestine Mujinga, Bourgmestre de Masina, a exprimé sa gratitude au Président du Comité de gestion du Cepromad, le professeur Oscar Nsaman-O-Lutu, doublé de député national. Selon elle, le travail que fournit l’alma mater dans la commune de Masina fera que « cette dernière ne compte plus parmi ses population des voyous et des bandits ». A cette même occasion et, à juste titre, le numéro 1 de Masina a reconnu et remercié le professeur Nsaman pour avoir facilité l’accès à l’université aux jeunes de sa juridiction. « Pour accéder à une bonne formation, ces jeunes n’ont plus besoin d’aller à l’Upn ou à l’Unikin comme par le passé », a-t-elle insisté. Avant de clore son propos et  verser dans des réjouissances populaires, Ernestine Mujinga a invité la population à protéger cette université pour le bien de tous.

(Emmanuel Badibanga)

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A Lufu, il existe des taxes illégales telles que " Services de tracasserie", " Ezalaka te" de 10$, 15$, et 20$

La délégation gouvernementale vient de clôturer tard dans la soirée de samedi 29 juillet sa tournée dans le Kongo Central. Elle a visité plusieurs autres postes frontaliers dont « Kungu” situé pratiquement entre la ville de Boma. Ici, le constat comme ailleurs a été amer, car la contrebande y a élu domicile, passage des produits de première nécessité (sucre, riz et le lait) et des produits pétroliers. Ce post frontalier qui regorge plusieurs services de l’État n’arrive pas à produire des recettes au prorata de flux des marchandises et des mouvements de la population entre les deux rives.

Après, c’était le tour du port de Matadi et de Boma où des séances de travail ont été organisées avec différents services portiers qui ont exposé aux membres de la délégation leurs différents problèmes à la base de la moindre compétitivité de leurs structures portières et services de l’État (Scpt, Occ, DGDA ) d’une part, et d’autres part des facteurs à l’origine du coulage des recettes dus au Trésor public.

Pendant la journée de vendredi 28 juillet 2017, l’attention a été focalisée sur la DGDA située à Lufu pour voir où elle en est avec la prise en charge des marchandises à l’import et l’export avec comme spécificité la position du marché qui est situé au-delà du poste frontalier séparant les deux administrations (angolaises et congolaises).

Si la prise en charge à ce niveau semble être normale, il a été constaté  avec regret, ce samedi 29 juillet au cours d’une visite surprise organisée par la délégation,  que le site Lufu est le creuseur des tracasseries par plusieurs services de l’État en raison des taxes, redevances et autres prélèvements non reconnus par les dispositions légales en vigueur.

Il y existe des taxes dénommés ” Services de tracasserie”, ” Ezalaka te” et autres taxes illégaux de 10$, 15$, 20$ voir même plus,  pour tous les mouvements et autres transactions des biens commercialisés comme témoignés par quelques marchands courageux interrogés par la délégation. Des résolutions devraient en tout cas être prises pour que le Trésor public se retrouve.

Retenons que la Rdc importe ../presque_tout_des_pays_frontaliers__mais_n_exporte_rien_sauf_les_ignames_et___8221.css; les Mabele”, les argiles que mangent les femmes.  Par ailleurs, la fraude et la contrebande qui prive l’État des recettes sont favorisées par la porosité des frontières et le taux élevé de la fiscalité. Il y a aussi l’inconscience des agents de l’État et l’incivisme des agents frontaliers qui sont complices des opérateurs économiques qui opèrent en toute fraude. Une autre raison favorisant la fraude et la contrebande,  c’est aussi l’absence des infrastructures dans les frontières (entrepôts et voies de communication). C’est ce qui fait que les pays voisins ont trouvé un moyen de déverser les marchandises en Rdc pour récupérer les devises, alors que le pays en a besoin.

Au regard de ce tableau sombre que présente les frontières congolaises, la délégation Gouvernementale a  promis cette fois-ci de prendre des mesures urgentes qui s’imposent en luttant contre la fraude qui se porte très bien dans les frontières et de conforter  l’économie nationale par rapport à toutes ses pratiques qui ne  respectent pas les dispositions légales. La délégation a regagné tard dans la nuit la ville de Kinshasa et compte poursuivre la mission cette fois-ci à l’Est du pays.

(JMNK)

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L’artiste-musicien congolais Ferre Gola, plébiscité meilleur musicien africain dernièrement au Cameroun par « Canal d’Or » organisée par la chaîne Canal 2, ne lâche point la prise, il est depuis lors au four et au moulin. Un vrai bosseur qui vient de réaliser un exploit en allant se produire dans l’une de grandes et mythiques salles de productions de à Moscou, là où aucun artiste congolais ne s’est produit avant lui.

Allant de concert en concert, il vine de jouer le week-end dernier à l’Hôtel « Karavia » à Lubumbashi dans la nouvelle province du Haut-Katanga.

Telle une étoile qui brille au firmament, l’arrivée de « jésus de nuances » dans la ville cuprifère était un événement de taille. Le public lui a réservé un accueil digne de son nom et tout le monde voulait voir la nouvelle coqueluche de la chanson congolaise qui vient de faire son entrée dans la world music, surtout à cause de la beauté du texte de sa nouvelle chanson intitulée « tucheze » -«  jouons » en swahili- qui fait vibrer même les cœurs tendres.

Le concert de l’Hôtel « Karavia » a été une réussite pour Ferre Gola sur toute la ligne. Et son retour dans la capitale restera gravé dans la mémoire des mélomanes.

(Kingunza Kikim Afri)