A moins de 90 jours des élections combinées présidentielle, législatives nationales et provinciales, certains acteurs politiques recourent aux pratiques d’un autre âge pour combattre leurs adversaires sur terrain, avant même le début de la campagne électorale. Faute d’arguments valables et abusant de certains médias, ces acteurs en panne de discours profitent honteusement d’un fait d’actualité pour trainer dans la boue ceux qui ne cautionnent pas leurs dérives. C’est le cas de Charles Okoto, ambassadeur de la RDC en Chine, qui devant son incapacité légendaire de mener à bien les missions qu’on lui confie, a profité du rejet de la candidature de Berthod Ulungu aux législatives nationales , pour régler, injustement, ses comptes à ce cadre de la Convention des Congolais Unis (CCU), parti cher au ministre Lambert Mende Omalanga.
Depuis que sa candidature a été invalidée aux législatives nationales par la CENI au motif de la détention concurrente de deux nationalités, le Gouverneur de la province du Sankuru, le professeur Berthold Ulungu, cadre de la Convention des Congolais Unis (CCU), parti cher au ministre Lambert Mende Omalanga, est au centre de cette polémique inutile et injustifiée alimentée par des adversaires politiques qui sont jaloux de l’ascension que ne cesse de prendre ce parti politique membre de la Majorité présidentielle et qui dirige avec doigté cette province stratégique. C’est ainsi que la presse est alimentée à provision, dans l’intention tout simplement de nuire non seulement à sa personne, mais aussi à la personne du ministre Lambert Mende, leader incontesté du Sankuru. Mais aussi, de décourager les bonnes initiatives qui y sont menées pour sortir ce coin de la République de l’enclavement.
Même si le gouverneur a été remplacé sur la liste de la CCU par l’un de ses collègues aux législatives nationales, ses adversaires politiques oublient malheureusement que la procédure de recouvrement de sa nationalité a déjà été enclenchée. Le cas le plus emblématique du recouvrement de la nationalité congolaise d’origine, est celui du Premier ministre honoraire, Samy Badibanga, qui a du reste était confirmé candidat président de la République par la Cour Constitutionnelle. « Vous ne savez que persifler et cracher sur les autres. Berthold Ulungu est le gouverneur du Sankuru jusqu’à la fin de son mandat », a rétorqué le ministre Mende, répondant aux questions d’un média en ligne, avant d’ajouter que comme tous les autres responsables dans son cas, il a été porté à la tête de la province pendant le moratoire.
Cette situation a suscité autant de questions, surtout celle de savoir, comment expliquer un tel acharnement à l’endroit du professeur Ulungu, pendant que les ministres, députés, sénateurs et autres dignitaires ayant aussi acquis la nationalité étrangère, exercent leurs fonctions dans le même cas ? Preuve qu’on ne jette une pierre qu’à une mangue mûre. Preuve aussi que l’emprise de la CCU dans le Sankuru fait du mal aux adversaires politiques de Mende, dont certains se recruteraient même dans le Gouvernement Bruno Tshibala et d’autres dans la diplomatie, à l’instar de Jean-Charles Okoto.
Au regard de tout ce qui vient d’être dit, point n’est besoin de revenir sur des probables poursuites judiciaires contre le Gouverneur du Sankuru, dans la mesure où, comme il a été avancé ci-haut, il est en quête de recouvrement de sa nationalité d’origine et sera gouverneur de cette province jusqu’à ce que des élections correspondantes ne soient organisées par la CENI.
Mieux encore, il n’y a pas de vacance à la tête de cette province qui tient le Gouverneur à cœur et nombreux sont les efforts qui sont entrepris, en vue de son développement. C’est ici qu’il sied de souligner que l’actuel découpage territorial ne peut qu’être bien apprécié par les populations du Sankuru, dans la mesure où il leur permet de concevoir leurs propres projets pouvant leur conduire au mieux-être.
Pourquoi alors les adversaires, du reste de la même famille politique, voudraient casser cet élan du développement initié par l’un de leurs ? Pourquoi peut-on prétendre aimer le Sankuru et décourager toutes les actions qui y sont menées au bénéfice de la population ? Pourquoi ne pas canaliser tous les projets pour permettre au Sankuru de sortir de l’enclavement dans lequel il a été plongé ? Le jour où on répondra à toutes ces questions, non seulement le Sankuru, mais aussi d’autres provinces de la Rd Congo seront en paix.
Sinon, rien ne sert de s’attaquer méchamment à ce qui marche ! Tous les prétendants à tous les postes (législatives nationales et provinciales, élections locales) devraient attendre la campagne électorale, afin de faire valoir leurs projets de société, peut-être qu’ils auront le soutien de la population. Car, rien ne sert de courir, il faut partir à temps. Ceci pour dire que le professeur Ulungu et la CCU de Lambert Mende ne doivent pas se sentir inquiétés par cette campagne qui frise la haine. Ils devraient au contraire continuer à faire tourner la machine provinciale, pour le bien-être de la population sankuroise.
Deux messages de L. Mende à la population
Entre-temps, c’est une foule immense qui a réservé un accueil délirant au fils du terroir, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement. Devant une population venue en grappes de tous les coins du Sankuru, conduite par les ‘’Tolekistes », entendez les motocyclistes, l’Autorité morale de la CCU avait deux principaux messages à donner à cette occasion. D’abord, remercier le président de la République, Joseph Kabila Kabange pour le respect de la constitution. Mais aussi pour n’avoir pas suivi le mauvais exemple d’autres présidents africains qui, ont modifié à plusieurs reprises leurs constitutions afin de se représenter.
Cet acte patriotique de Joseph Kabila a pratiquement désamorcé la bombe de ceux qui voulaient profiter de l’occasion pour imposer une guerre à la Rd Congo et accéder ainsi au pouvoir par des voies non démocratiques.
Joseph Kabika, c’est aussi celui qui n’a pas cédé à la pression de la communauté internationale en ce qui concerne le financement des élections. Ainsi, les élections du 23 décembre 2018 sont financées exclusivement par le gouvernement congolais. Preuve que les Congolais ont pris la mesure des défis de leur pays et peuvent eux-mêmes, grâce aux économies engrangées et dans le respect de leur souveraineté, financer leurs propres élections. Ce qui écarte ces élections de la sphère des conditionnalités et autres règlements des comptes des bailleurs de fonds bi et multilatéraux.
En foulant le sol de son fief électoral, Lamber Mende a profité de l’occasion pour présenter le candidat désigné du front Commun pour le Congo (FCC), Emmanuel Ramazani Shadary, Secrétaire permanent du PPRD. Il lui a rassuré de tout le soutien des sankurois. Soulignons que pendant son séjour dans sa terre natale, Mende ne manquera pas de booster certains projets de développement, qui marchent déjà bien et qui doivent procurer le bonheur au peuple du Sankuru.
JMNK