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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

17 mai 1997-17 mai 2018, 21 ans déjà écroulés depuis l’entrée de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) qui notons, a renversé le régime dictatorial du feu président Mobutu Sese Seko après 32 ans de règne. A cette occasion, le ministère des affaires étrangères a organisé hier jeudi 17 mai 2018,  une conférence-débat pour commémorer cette date qui incarne la prise de la liberté et l’instauration de la démocratie en République démocratique du Congo. Ont pris part à ce colloque, les membres de certains partis politiques, personnalités politiques, professionnels des médias et autres. Il convient de signaler aussi la présence notoire du Vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères, Leonard She Okitundu, le professeur Justin Omelela, le Directeur du cabinet adjoint du chef de l’Etat, Jean-Pierre Kambila.

En prenant la parole, le modérateur du jour, Jules Kidinda a fait la présentation des intervenants cités ci-haut, mais aussi les sous-thèmes auxquels devaient exploiter chacun d’eux. Le premier intervenant, il s’agit donc du professeur Justin Omelela qui, durant son exposé axé sur « l’essence du 17 mai », a éclairé les participants sur les objectifs de son allocution. Le premier fut la valorisation de la date de 17 mai. « Chacun de nous doit contribuer à la valorisation de la date du 17 mai, car c’est une date très importante de l’histoire de notre pays à l’instar de toute autre date » a-t-il martelé. Le deuxième objectif a porté sur la valorisation et l’immortalisation de M’zée Laurent désiré Kabila qui pour cet intervenant signifie la vulgarisation des idées forces de M’zée Kabila. Ces idées sont reparties en plusieurs points. Le premier est l’auto-prise en charge : « le Feu M’zée a été convaincu que seul le travail procure le bonheur », dit-il. Le deuxième point est celui d’une idée forte de M’zée Laurent Désiré Kabila qui est le patriotisme. Ainsi, il insiste que c’est à l’issu de cette idée que naitra la fameuse citation « Ne jamais trahir le Congo ». Enfin, le troisième est celui de la paix et la démocratie. Pour lui, chaque congolais doit participer à la consolidation de la démocratie, car cette journée commémorative du 17 mai est un symbole de la démocratie ; démocratie qui sous-entend liberté d’expression, liberté de presse, liberté d’opinion etc. Il a évoqué également le bien-être social qui pour lui demeure l’une des idées forces du président M’zée. Ainsi pour l’illustre disparu, le conférencier s’est inspiré de la création de réserve stratégique, le service national, le cantine populaire etc. Ceux-ci appuient à suffisance la thèse de l’auteur par lequel M’zée serait l’initiateur du bien-être social, avec comme souci de procurer le bien-être à la population congolaise. Son texte de base a reposé sur quatre points essentiels. Le premier rappelle à la mémoire collective l’essence de la lutte armée : « nous rappelons qu’après l’échec de la lutte pacifique, le peuple ne s’attendait qu’à la venue d’une lutte armée sous la houlette de M’zée », explique-t-il. S’agissant du deuxième point, le professeur Justin Omelela amartélé sur la naissance de l’AFDL, ainsi que les objectifs du 17 mai.

« L’AFDL est née d’un protocole d’accord signé entre le PRP de M’zée, le CNRL d’André Kisanse, MRL de Masasu et le BDP de Buguera », enseigne le conférencier.  Rappelons que les objectifs poursuivis par M’zée étaient ceux de mettre fin à la dictature, démocratiser le pays ainsi que le reconstruire. Ainsi pour lui, Joseph Kabila Kabange serait le continuateur de ces idéologies qui constituent le fondement même du parti auquel il est autorité morale.  « Aujourd’hui nous savons que le pays est sous la voix de la démocratie, et pour concrétiser cette démocratie chaque congolais doit se mettre au travail. M’zée Laurent Désiré Kabila demeure un modèle pour le peuple congolais et à travers cette date historique, son image doit être sellée à vie dans la mémoire de chacun de nous ». Il poursuit en disant que le 17 mai n’est pas une fête d’un camp, ce n’est ni de la majorité, ni de l’opposition, ni moins encore de la société civile, mais plutôt une fête de la libération de peuple  congolais.

A son tour, le deuxième intervenant, Jean-Pierre kambila a réfléchi sur « ce que représente la date du 17 mai sur l’accession de la souveraineté du Congo ». Il retrace tout premièrement l’histoire de la lutte de la liberté et de la dignité du peuple congolais depuis l’époque coloniale jusqu’à la prise de l’indépendance. « Nous devons, à ce jour où nous commémorons la libération du 17 mai, penser à Ndona Béatrice Kimpavita, Paul Panda Far nana, Simon Kimbangu et surtout à Patrice Emery Lumumba », explique-t-il. Le peuple zaïrois à l’époque ayant une volonté de sortir à cette dictature du Feu Mobutu combinée de la domination et de l’exploitation, a soutenu l’acte auquel a opté l’ancien président M’zée Kabila à l’utilisation des armes afin de conquérir le pouvoir qui, depuis plus de trois décennies, était sous les mains du prédateur.

She Okitundu vante la poursuite de la révolution par J. Kabila

Enfin, le vice premier ministre en charge des affaires étrangères, Léonard She Okitundu, l’un des orateurs de cette conférence a retracé l’histoire de l’arrivée de l’AFDL. Ensuite, il a démontré les trois objectifs de cette date. Premièrement mettre fin à la dictature, ensuite démocratiser le pays et le dernier, reconstruire ce pays.  Le VPM She Okitundu poursuit son speech en disant que c’est ici qu’il faut saluer la constance du chef de l’Etat qui est le continuateur de cette vision de la révolution du 17 mai, qui a mené le pays aux élections démocratiques, libres et transparentes en 2006, 2011 et qu’il est engagé à mener ce  pays à des élections prochaines, le 23 décembre 2018.

Parlant de Mzée, She Okitundu a épinglé le fait que ce dernier, à cette date,  avait réussi au rapatriement de la République qui était bloquée par la dictature Mobutienne. Ce, par une lutte armée là ou tous les autres opposants de l’époque  avaient échoués. Après ce rapatriement de la République, l’étape qui devrait suivre c’était la démocratisation afin la reconstruction, a-t-il insisté.

(Mamie Ngondo et Joy Matuzeyi)

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Le Premier ministre Bruno Tshibala était descendu sur terrain, le mercredi 16 mai, afin d’inspecter toutes les routes de la Capitale Kinshasa en état de délabrement. Cette visite surprise et saluée par les kinois s’inscrit dans le cadre de la vision du gouvernement de la République qui projette une réhabilitation durant toute la saison sèche avec le concours de l’Office des Voiries et Drainage (OVD).

A cet effet, le chef du gouvernement d’Union nationale n’était pas seul. Il s’est fait accompagner par le ministre provincial des Infrastructures, Robert Tuzolana et du directeur général de l’OVD, Benjamin Wenga. Et tour à tour, Bruno Tshibala et les deux autres ont visité l’avenue Benseke, au niveau du pont Sakombi, dans la commune de Kintambo. D’après les explications lui fournies par le DG Benjamin Wenga, il sera question de construire un mur de soutènement du pont abîmé plus le débouchage des caniveaux.

Après Kintambo, le cortège du chef du gouvernement a pris la direction de la commune de Kasa-Vubu, au niveau du croisement des avenues Saio et Forces publiques, Assossa/Forces publiques jusqu’au niveau de Gambela. Ici, Bruno Tshibala a fait les pieds pour constater la dégradation totale de la route d’au moins 1,5 km, la formation des lacs artificiels le long du tronçon jusqu’au niveau de l’avenue Busudjano pour chuter sur l’avenue Bongolo. Cette dernière qui est coupée au niveau du pont Kalamu et nécessite une réhabilitation et un asphaltage. Une mesure qui protégera même l’université kimbanguiste en danger.

Le Premier ministre a ensuite pris la direction de l’avenue de l’ Université au niveau de Yolo-Ezo jusque vers Kianza, qui selon les explications d’un expert de l’OVD, nécessite la construction d’une chaussée rigide en béton étant donné que l’expérimentation avec le sol fixe n’a pas donné de bons résultats.

Enfin, le chef du gouvernement et toute son équipe de circonstance ont pris la route pour la 14ème Rue Limete, avant de boucler au niveau du pont Matete. Après cette ronde, Bruno Tshibala promet pour bientôt le lancement des travaux. et cela à la satisfaction des  Kinois, et toute la foule qui était derrière lui lors de ces tournées.

(Bernetel Makambo)

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Le Secrétariat exécutif national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti politique cher au Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe, vient de réagir à la dernière publication des listes des partis et regroupements politiques agréés en République démocratique du Congo. Le secrétaire général Raymond Kahungu, estime quant à lui que dès lors le Ministère de l’Intérieur vient de réhabiliter l’UDPS du 15 février 1982, les autres UDPS/X ou UDPS/Y doivent cesser d’exister.

Comme d’aucuns ne l’ignorent, le Ministère de l’Intérieur et Sécurité a publié les listes des partis et regroupements politiques qui doivent concourir aux prochaines élections du 23 décembre 2018. Dans ces listes, quatre partis politiques portent la même dénomination et l’acronyme « UDPS ». Notamment, l’UDPS, l’UDPS/Tshisekedi, l’UDPS/Kibassa et l’UDPS/Rénové.

Une situation que déplore le secrétaire général de l’UDPS, M. Raymond Kahungu. Dans son point de presse donné le mercredi 16 mai 2018 en début d’après-midi dans la commune de la Gombe, il affirme qu’« il s’agit ni plus, ni moins d’une situation qui ne nous satisfait pas… ». Pour lui, il existe en République démocratique du Congo qu’un seul parti politique dénommé « Union pour la démocratie et le progrès social », UDPS, créé le 15 février 1982 et qui n’avait pas d’épithète à sa création.

« Ces épithètes sont venues en 2000 pour ce qui est de la famille Kibassa, et en 2002 après le Dialogue inter-congolais pour ce qui est d’Etienne Tshisekedi… Après le décès du président Etienne Tshisekedi, le Ministère de l’Intérieur vient de réhabiliter l’UDPS historique créée le 15 février 1982 et qui n’a pas d’épithète. Cette UDPS a comme autorité morale, M. Bruno Tshibala Nzenzhe, compagnon de lutte d’Etienne Tshisakedi, de Frédéric Kibassa, de Joseph Ngalula, d’Anaclet Makanda et des autres. Avec eux, ils ont porté ensemble sur fonts baptismaux ce grand parti qui a octroyé la démocratie au peuple congolais », a rappelé M. Kahungu à l’opinion tant nationale qu’internationale.

Voilà pourquoi, il estime que dès lors, en effet, que le Ministère de l’Intérieur vient de réhabiliter l’UDPS du 15 février 1982, il est logique que les autres UDPS/X ou UDPS/Y n’ont plus de raison d’exister. « Comme l’UDPS est une et indivisible, tous ceux qui ont lutté aux côtés d’Etienne Tshisekedi et qui croient encore à l’unité, sont invités à rejoindre M. Bruno Tshibala qui dispose de toute la légitimité et de toute la légalité afin de poursuivre le combat pour le triomphe de la démocratie et l’avènement de l’Etat de droit en Rdc », a-t-il lancé.

 

Les combattants appelés à être mobilisés autour de Bruno Tshibala

Le Sg de l’UDPS, M. Raymond Kahungu, affirme que l’UDPS compte prendre une part active aux élections générales qui se profilent à l’horizon. Pour lui, seuls les cours et tribunaux sont compétents pour régler les conflits au sein ou entre les partis, conformément à la loi.

« L’UDPS pense que les institutions ne doivent pas servir de tremplin à certains hommes politiques pour des intérêts personnels, afin de régler des comptes à leurs adversaires réels ou supposés… L’UDPS entend œuvrer pour ramener tous les enfants qui se trouvent inutilement embarqués aujourd’hui dans les épithètes surannées et désuètes. Nous avons l’ambition de ce grand parti qui se propose de jouer un rôle déterminant dans l’édification d’un Congo fort et prospère dans le concert des nations africaines », a confié le Sg Kahungu à la presse, avant de demander aux combattants de l’UDPS de rester attentifs et mobilisés autour de Bruno Tshibala Nzenzhe, autorité morale du parti.

Dans ses réponses à quelques questions lui posées par les hommes et femmes des médias, c’est le Premier ministre Bruno Tshibala qui a aujourd’hui, la légitimité et la légalité de conduire l’UDPS. « Il y aura des surprises le 23 décembre 2018. Nous ne sommes pas battus en vain, pour qu’une famille s’accapare du parti », a déclaré M. Raymond Kahungu, qui est un ancien secrétaire général adjoint du parti du temps d’Etienne Tshisekedi.

Il rassure que les combattants doivent être apaisés parce que tout reviendra en ordre. « Nous avons fait des sacrifices. Plusieurs d’entre nous ont sacrifié leur vie pour l’UDPS. Nous ne pouvons pas accepter que tous ces sacrifices soient perdus. La justice nous a donné raison à deux reprises. Nous attendons le moment venu pour éventrer le boa. On attend l’enterrement du président Etienne Tshisekedi. Plusieurs personnes fuiront le pays, parce que beaucoup de choses seront dites », a enfin confié à la presse le Sg de l’UDPS, Raymond Kahungu.

(Lepetit Baende)

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La République Démocratique du Congo commémore, chaque 17 mai, la journée de la libération de l’ex Zaïre par l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) conduite par Mzée Laurent Désiré Kabila. Pays qui a connu une dictature durant 32 ans sous le Maréchal Mobutu Sese Seko.

Ainsi 21 ans après, une cérémonie d’hommage au soldat congolais a eu lieu sur le rond-point Forescom devenu « Place du Soldat congolais » à Kinshasa. Et sur ce lieu, un mémorial du soldat congolais a été érigé sous la volonté patriotique du président de la République, Joseph Kabila Kabange, en reconnaissance du travail de dur labeur qu’abat le soldat congolais sous le drapeau national.

Cette cérémonie d’hommage au soldat congolais a été présidée par Aubin Minaku, président de l’assemblée nationale de la RDC, représentant le chef de l’Etat.

A cette occasion, des gerbes de fleurs étaient déposées au pied du mémorial. Ceci en guise de reconnaissance de la République aux Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ces héros qui ont défendus l’intégrité du territoire national récemment contre les rebelles du M23.

17 mai : Journée chômée et payée

De 17 mai 1997 au 17 mai 2018, cela fait 21 ans que l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) a pris le pouvoir à Kinshasa. Cette journée du 17 mai a été dédiée aux Forces armées de la RDC depuis 2014.

Jusqu’à présent, la journée demeure chômée et payée sur toute l’étendue de la RDC. Chaque année, les activités liées à cette journée sont organisées à Kinshasa.

Les Forces armées congolaises résultent de la fusion des formations de la guérilla, comme le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), qui a pris le pouvoir en 1997 avec l’ancienne armée nationale. Maintenant, elle compte environ quatorze brigades intégrées et un nombre inconnu de brigades non-intégrées. Celles-ci constituées exclusivement par une seule faction, comme le RCD ou le Mouvement de libération du Congo.

Cette force est confrontée depuis sa formation à de multiples conflits sur le territoire congolais. Ceci dit, en 2008, la guerre du Kivu et entre 2012 et fin 2013, la rébellion du Mouvement du 23 mars, également appelé M23.

Les Forces armées de la RD Congo comprennent dans leur organisation : l’Etat-Major Général ; la Force terrestre ; la Force aérienne ; la Force navale ; les quatre zones de défenses ; le corps médical ; le commandement général des écoles Militaires ; le corps logistique ; la Garde républicaine ; le corps du génie ; le Service de Communication et d’Information ; Ainsi que les Aumôneries militaires.

Le peuple congolais est reconnaissant aux FARDC pour tous les sacrifices qu’ils continuent d’endurer dans la pacification et l’éradication des forces négatives en la RDC.

(Grâce Ntumba/stagiaire)

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Des débats, et alors des débats autour d’un sujet que seul le peuple congolais pourra lui-même trancher. Mais face à une classe politique agitée, plusieurs veulent hypothéquer les élections de décembre 2018, alors que la République ne s’attend qu’à ça.

Si hier c’était la machine à voter qui faisait débat et continue jusqu’à ce jour de déranger certains opposants, aujourd’hui ils parlent du remplacement du rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni), et s’en mêlent même de la cuisine interne de la Majorité Présidentielle. Ils ont leurs candidats ; Ensemble avec Moïse Katumbi, Udps avec Félix Tshisekedi et quelques menu-fretins qui ont annoncé leurs candidatures à la magistrature suprême pour les prochaines élections. Ensemble a déjà présenté son projet de société au cours des journées portes ouvertes organisées dernièrement à Kinshasa, bien que son candidat a du mal à retourner au pays pour battre campagne au moment opportun. Fatshi lui a été devant plusieurs de ses combattants pour parler de son avenir politique. Et personne n’a fait sien les propos tenus par le fils Tshisekedi contre le pouvoir en place, ni même sur la Céni qui se bat à offrir aux congolais de bonnes élections le 23 décembre 2018, matérialisant ainsi la volonté politique de Joseph Kabila qui veut une alternance politique pacifique.

Le Parti du Peuple pour la Démocratie et le Progrès Social (PPRD), par le biais de son secrétaire permanent Emmanuel Ramazany Shadary a lancé quelques séances de rencontre et de consolidation de sa base, mais aussi l’installation de nouveaux animateurs du parti sur toute l’étendue de la République. Après Kinshasa, l’ancien VPM de l’intérieur est à la conquête du Grand Equateur. Loin de faire sa publicité, le seul constat est que toute l’opinion a les oreilles ouvertes sur Shadary pour écouter le plan de ce grand parti de la Majorité.

Ainsi, ils retiennent une chose : « Kabila président après 2018 ». Un discours qui ne doit pourtant pas impressionner, bien que plusieurs pensent qu’il s’agit d’un autre mandat que sa famille politique lui prépare. Des analyses et débats autour de ce procès d’intentions, oubliant qu’après les élections de décembre 2018, la passation du pouvoir entre l’entrant et le sortant ne se fera qu’en 2019, soit au mois de janvier. Il est vrai que certains juristes pensent que le Raïs est présidentiable pour 2018, mais actuellement, alors que la Majorité Présidentielle promet de présenter son futur candidat entre juin et juillet, les  débats autour de son autre mandat est caduque. S’il faut attraper le taureau par ses cornes, il faudra attendre juillet. Au cas contraire, l’on s’attardera sur un débat, et laissera la MP évoluer de succès en succès, avec Shadary capable.

La Majorité surprendra, car l’objectif est de rester majoritaire jusqu’au dernier jour des élections. Et pour tout rendre possible, une coalition avec les opposants membres du gouvernement d’union nationale s’annonce. A en croire les dernières nouvelles, une commission instituée par Joseph Kabila, travaille depuis le 12 avril 2018 pour formaliser la coalition entre la Majorité présidentielle (MP) et les membres de l’opposition au sein du gouvernement.

D’après certaines sources, elle serait composée de 10 à 12 membres et présidée par Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la justice et garde des sceaux. Henry Mova Sakanyi, vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité ainsi que Lambert Mende, ministre des Médias et de Communication feraient aussi partie de cette commission pour le compte de la MP.

Du côté de l’opposition au sein du gouvernement, José Makila vice-premier ministre des Transports et Voies des Communications, Jean Pierre Lisanga Bonganga, ministre d’Etat chargé des relations avec le parlement, Tshibangu Kalala, ministre délégué auprès du premier ministre et Ingele Ifoto, ministre de l’Energie et Ressources hydrologie seraient alignés, révèle actualité.cd.

La victoire pourra être certaine pour la MP, avec ou sans Joseph Kabila, car même le silence parle.

(Bernetel Makambo)

Les choses s’accélèrent pour contrer et circonscrire l’épidémie d’Ebola qui sévit dans les zones de santé de santé de Bikoro et Ikoko Impenge, dans l’ex-grande province de l’Équateur, au  Nord-Ouest de la RDC.

Comme annoncé par Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) lors de son arrivée dimanche à Kinshasa, les vaccins anti-Ebola atterrissent ce mercredi dans la capitale congolaise avant d’être acheminés dans les zones infectées.

La campagne de vaccination pourrait commencer samedi ou dimanche, le temps que l’OMS mette en place toute la logistique nécessaire notamment la chaine de froid pour conserver le vaccin. Dans un premier temps, a-t-on appris, l’organisation mondiale de la santé dépêchera près de 4.000 doses de vaccin pour vacciner en priorité, les personnes qui ont été en contact avec les malades suspectés ou confirmés.

La semaine dernière, deux nouveaux cas suspects avaient été découverts à Bikoro et dans la ville de Kinshasa, ce qui porte à 35, le nombre de malades de cette épidémie déclarée le 08 mai dernier.

Pour rappel, la dernière épidémie d’Ebola en RDC remonte à 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts.

Jean Pierre Kayembe