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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

L’Agence japonaise de coopération internationale, JICA procède du lundi 20 au mardi 21 novembre 2017, à une tournée de presse dans la ville de Kinshasa. Objectif : évaluer certains sites appuyés par elle dans la capitale de la République démocratique du Congo.

Le premier d’entre les bénéficiaires visités, du reste inauguré par le Président Joseph Kabila, le 22 mars 2014, après sa réhabilitation, c’est l’Institut national pilote d’enseignement de santé (INPESS), dans la commune de Kasa Vubu. La mission y est arrivée ce lundi 20 novembre 2017.  Dans son mot de bienvenue, le Directeur général de l’INPESS, M. Marcel Baroani a salué la coopération japonaise grâce à laquelle, « l’année passée, les premiers diplômés A2, soit des professionnels de santé de niveau secondaire, soient sortis de son institution ». Il a, en outre, applaudi de deux mains « l’assistance technique japonaise dans l’accompagnement et la gestion de l’INPESS ».

Mais cette école, bien qu’ayant l’Etat congolais comme premier partenaire, éprouve bien des difficultés, entre autres « la maintenance du matériel et l’entretien des bâtiments », a-t-il dit. Dans cet ordre d’idées, « l’école ayant une vocation nationale, la situation actuelle fait qu’il n’y ait que les apprenants venus de Kinshasa », a-t-il regretté, insistant sur la sensibilisation. Enfin,  a ajouté le Dg de l’INPESS, « le personnel mérite une bonne motivation en termes de salaires et primes ». D’où la nécessité d’un financement.

Afin de voir se matérialiser son rêve, voulant de « cette institution une école de référence, moderne et modèle. Ce qui justifie la vision d’une école ‘’pilote de référence’’ lançant les produits compétitifs sur le marché », M. Baraoni a, pour clore son propos, demandé à « la JICA, notre partenaire principal, de renouveler le mandat du conseil technique de l’INPESS, ainsi que l’accompagnement tous azimuts dans toutes les actions en cours, gravitant autour de cinq filières ci-organisées :   Infirmière, Accoucheuse, Techniques de laboratoire et de santé publique, Techniques d’assainissement et d’assistants en pharmacie ».

Cerise sur gâteau, le Dg a procédé à une visite guidée de ses hôtes ; ces derniers ont palpé du doigt les réalités et le contexte dans lesquels l’INPESS évolue.  Les apprenants, quant à eux, ont apprécié à sa juste valeur les bonnes conditions dans lesquels ils reçoivent des enseignements.

C’est le lieu de noter qu’au regard du programme de la JICA en Rd Congo, plusieurs projets touchant  au développement des ressources humaines pour l’industrie, au développement de la fonction administrative de la santé ou encore à celui de l’infrastructure économique et sociale sont déjà réalisés, d’autres sont en cours de réalisation, d’autres encore en préparation. Il en est de même avec des programmes pour la réforme de la police et pour la protection de l’environnement.

Emmanuel Badibanga

L’INRB va, dans les tout prochains jours, lancer les travaux de construction d’un triple laboratoire de  virologie, bactériologie et animalerie. Cette annonce a été faite par le Docteur Muyembe, Directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale. C’était, à l’occasion d’une tournée de presse en cours dans la ville, et dont l’objectif est d’évaluer certains sites appuyés ou financés dans le cadre de la coopération japonaise  dans la capitale congolaise ce lundi 20 novembre 2017, à Kinshasa Gombe.

Un appui valorisant la Rdc

Avant lui, en sa qualité de médecin épidémiologiste, 17 ans Directeur de la 4e direction en charge de la lutte contre la maladie, évoluant dans le projet du système de surveillance des maladies, Dr Benoît Kebela, a insisté sur la gestion, en amont, des épidémies dues aux maladies infectieuses, ayant la capacité de contagiosité élevée tels le choléra, la rougeole, la fièvre hémorragique ebola,…

C’est là qu’il a salué l’apport du Japon. En effet, lors de l’épidémie d’ebola à Djera, « la coopération japonaise nous aidés de manière très satisfaisante. Son appui nous a plus que valorisés et ragaillardis  au point que, même le Président de la République, devant l’ONU, a parlé de la possibilité d’une école pour la formation dans ce secteur depuis la Rdc. Les experts congolais ont d’ores et déjà formé plusieurs personnes ici et même ceux d’autres pays, cas de la Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Burkina Faso,… et des vagues de nos collègues d’Afrique de l’ouest, grâce à la JICA ».

Et de renchérir : « Cette coopération nous a donné la capacité de travailler ensemble, au moment où plusieurs maladies proviennent des animaux. On ne peut plus gérer une maladie humaine du secteur sans traiter avec les vétérinaires. C’est grâce au Japon qu’on a évalué notre système de gestion des maladies, la plus grande évaluation jusque-là,  ayant concerné actuellement 16 provinces, 36 zones de santé, 12 communautés, améliorant ainsi notre performance grâce à un plan de renforcement. C’est ainsi qu’on a vite détecté l’épidémie de Djera, de Likati,…

Un nouveau projet réalité, va faciliter la détection précoce des épidémies passant par la  communication, l’assistance communautaire, le prépositionnement de certains intrants, identification des cas, analyse,…

Les éloges de Muyembe

Pour sa part, le Dr Muyembe Tamfum a rappelé, de prime abord, qu’il y a environ 3 ans qu’ été  amorcé sérieusement la coopération avec le Japon, un pays industrialisé, doté de beaucoup de potentialités techniques,… « nous avons vu ce que le Japon a déjà fait dans d’autres pays, tels que le Ghana et le Kenya qu’il accompagne, avec la construction des instituts, datant de 60 ou 50 ans ».

Il a par la suite ajouté que ‘’le souhait était que le Japon se manifeste dans notre pays. Ce pays nous a accompagnés dans la formation de plusieurs collègues africains en matière de surveillance et de lutte contre ebola. Lors de l’épidémie de la fièvre jaune venue d’Angola, il y a un an, la JICA nous a apportés de l’aide dans la lutte contre cette épidémie ».

Mieux encore, la coopération japonaise s’engage actuellement dans la formation. A l’INRB, chaque année, 4 personnes iront mener des recherches dans des universités japonaises en vue de l’obtention du titre de docteur en Sciences. Le premier groupe vient de partir. Dans cette même lancée, la coopération japonaise favorise l’échange des chercheurs entre INRB et l’Institut national de santé publique de Tokyo.

Et pour tout couronner, dira Le Dg de l’INRB,  « nous avons fait un grand projet avec la JICA. Au début de l’année prochaine, nous allons entamer des travaux de construction d’un grand complexe de laboratoire de haute sécurité dit laboratoire P3 : virologie, bactériologie et animalerie ». D’ores et déjà, plus question d’aller ailleurs. L’INRB sera reconnu comme une institution qui a les capacités, telles que recommandées par l’OMS, de gérer des virus dangereux  comme ebola, et des bactéries multi résistantes comme la tuberculose. Il y aura également érigés un grand centre de formation et celui d’essai clinique. Dr Muyembe a souhaité que cette coopération demeure et perdure ; qu’elle ne soit plus de quelques années seulement comme jadis.

Emmanuel Badibanga

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Les participants à l’atelier de Kisantu

Des Ong internationales du secteur de l’environnement ont profité de la COP23 à Bonn en Allemagne,  pour accuser injustement la Rdc de vouloir lever le moratoire sur l’attribution de nouvelles concessions forestières industrielles. Et ce, pendant que la Rdc n’a fait qu’initier une réflexion  dont l’objectif consiste à faire respecter un processus de bonne gouvernance forestière devant aboutir à la levée du moratoire. Etat souverain par excellence, la Rdc, mieux le ministre de l’Environnement ne devait pas, pour une question qui relève de son secteur, s’empêcher de chercher les voies et moyens afin que le secteur contribue effectivement au budget de l’Etat.

Les experts de la Primature, du ministère de l’Environnement et Développement durable, de la Société civile soutenant  la levée du moratoire et secteur privé, sur instruction du ministre de l’Environnement et Développement durable, Amy Ambatobe, se sont réunis à Kisantu au Kongo Central durant 72 heures, soit du 16 au 18 novembre 2017 pour réfléchir sur la levée du moratoire forestier qui date de plus de 15 ans, pendant que le décret signé par le chef de l’Etat était de 3 ans.

Cet atelier de lancement du processus de la levée du moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions forestières poursuit un objectif global, celui de garantir la valorisation et la gestion durable des ressources forestières en capitalisant les acquis de la période du moratoire forestier. Mais de façon spécifique, il vise à évaluer les acquis déjà réalisés ; Etablir une feuille de route avec une programmation réaliste des activités à mener sur base des contraintes identifiées ; Amorcer des consultations entre parties prenantes concernées en vue de la mise en place d’un mécanisme fiable de suivi-évaluation de l’exploitation forestière après la levée du moratoire et In fine, décider de façon consensuelle, de la levée du moratoire.

La cérémonie d’ouverture de cette retraite de travail à été marqué par le discours d’ouverture du ministre de l’Environnement et développement durable lu par son Directeur du cabinet, Me Moïse Bumbu Lukubile qui, dans son speech a demandé aux participants de réfléchir sur comment aboutir à cette levée pour permettre que la forêt participe à l’amélioration du social des Congolais.

Les experts ont fustigé l’amalgame entretenu soit par ignorance ou par mauvaise fois par une certaine franche de la Société civile réunie au sein du Réseau RN  qui parle de la troisième condition. Or, cette troisième condition parle de la répartition géographique et non de l’aménagement du territoire, ou soit le schéma d’aménagement, soit le zonage ou macro-zonage.   Les titres qui étaient déjà concédés et rétrocédés  à l’Etat convertis en contrat de concession ne sont pas concernés par le moratoire et ne peuvent pas faire l’objet de gré à gré, mais plutôt par adjudication.

Trois conditions pour la levée du moratoire

Pour que ce moratoire soit levé, trois conditions doivent être remplies, à savoir : la conversion des anciens Titres d’exploitation forestière en Contrats de concession forestière. Grâce à la revue légale et technique, ce processus a été achevé en 2014. En effet, sur 156 titres forestiers pour une superficie de l’ordre de 22 millions d’hectares, la revue avait conduit à la recommandation de 81 titres, représentant 15 millions ha de forêts qui devraient être convertis en contrats de concession forestière. Actuellement, 57 titres, représentant 10.7 millions ha des forêts disposent de contrats de concession ; 3 titres, soit 0,4 millions ha de forêts sont en sursis pour cas de force majeure, 16 autres titres de superficie totale égale à 3.5 millions ha de forêts ont été rétrocédés, tandis que 5 titres sont convertis en concession de conservation ; l’adoption d’un processus transparent d’attribution à moyen terme des concessions que l’Etat congolais a déjà accompli à travers le décret n°08/09 du 08 avril 2008 signé par le Premier Ministre. Et le développement d’un processus de planification géographique triennale des futures attributions.

Soulignons qu’à  ce jour, pendant que le pays souffre de la baisse de ses recettes à cause de la conjoncture économique internationale, soit 15 ans après la suspension de l’octroi des allocations forestières, beaucoup de voix se lèvent déjà pour réclamer la fin de ce moratoire. Cependant, un autre son de cloche exige le maintien de ce dernier, alors que les préjudices subis par le pays du fait du maintien du moratoire sont énormes en comparaison avec d’autres pays du bassin du Congo.

Contrairement à ce que les Ong internationales du secteur de l’Environnement ont prétendu, cet atelier de réflexion n’était pas synonyme de la levée du moratoire, mais plutôt une occasion pour faire respecter un processus de bonne gouvernance forestière devant aboutir à la levée du moratoire. L’atelier de Kisantu en appelle encore à l’accompagnement de toutes les parties prenantes au moratoire pour aider le gouvernement congolais à aboutir à la levée de ce moratoire.

(JMNK)

Poignée de mains entre le Premier ministre Charles Michel et le président Joseph Kabila

De bonnes sources, l’on apprend que Didier Reynders, actuel ministre belge des Affaires étrangères serait attendu à Kinshasa, où la Belgique s’apprête à inaugurer, le 27 novembre courant, l’immeuble nouvellement érigé aux abords du célèbre boulevard du 30 Juin. Cet imposant édifice va abriter l’ambassade de l’ancienne métropole. Les questions se posent dans les couloirs de haut lieu à Kinshasa au sujet de qui, entre Charles Michel, Premier ministre Belge et Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères devra représenter la Belgique officielle à cette cérémonie inaugurale. Soulignons que l’arrivée à Kinshasa du Premier ministre belge rentre dans le souhait de plusieurs officiels congolais. Didier Reynders par contre, fait polémique et une moindre témérité de sa part à braver de venir à Kinshasa pourrait ternir l’éclat de cette cérémonie qui ne verrait aucun officiel congolais y prendre part.

L’HISTOIRE SE REPETE

Il y a plusieurs années, un malentendu baptisé « contentieux belgo-zaïrois », avait secoué les relations entre l’ex-Zaïre et le Royaume de Belgique, deux pays plus que jamais unis par la force du destin. Le dénouement de cette crise avait, pour plus d’un historien, imprimé une relation de respect mutuel entre les deux pays dans les rapports entre les autorités de la République démocratique du Congo alors Zaïre, avec leurs collègues du Royaume de Belgique.

Il y a quelques années, un ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, confondant encore des époques, s’était mué en maître d’école pour donner, de manière maladroite, des leçons aux autorités légitimes et élues de la République démocratique du Congo. Cette attitude hasardeuse et même incohérente de M. de Gucht fut au centre de controverse même dans la Cour du Roi des Belges qui avait fini par découvrir dans son Ministre des Affaires étrangères, un personnage controversé et même encombrant qui avait de la place ailleurs plutôt qu’à la tête de la diplomatie belge.

Sur le pas de Karel, Didier Reynders, actuel Ministre belge des Affaires étrangères, semble afficher le pire et partant, suscite beaucoup d’interrogations autour de sa personne. Alors que la Belgique s’apprête à inaugurer, le 27 novembre courant, l’immeuble nouvellement érigé aux abords du célèbre boulevard du 30 Juin devant abriter l’ambassade de ce pays métropole, les questions se posent dans les couloirs de haut lieu à Kinshasa au sujet de qui, entre Charles Michel, Premier ministre belge et Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères devra représenter la Belgique officielle à cette cérémonie inaugurale.

Si, à en croire cette information, l’arrivée à Kinshasa du Premier ministre belge rentre dans le souhait de plusieurs officiels congolais, Didier Reynders par contre, fait polémique et une moindre témérité de sa part à braver de venir à Kinshasa pourrait ternir l’éclat de cette cérémonie qui ne verrait aucun officiel congolais y prendre part.

Depuis un certain temps, M. Didier Reynders qui, apparemment, jouait à une neutralité positive selon certaines sources bien informées, aurait décidé de tourner le dos à la politique de son propre pays, la Belgique, pour s’allier à des messes noires qui mijotent des stratagèmes, pour la déstabilisation de la République démocratique du Congo.

Le choix porté par le chef de la diplomatie belge sur les mouvements dits citoyens et autres acteurs politiques de l’opposition congolaise est diversement commenté même dans certains milieux politiques belges où nombreux ne s’expliquent pas sur ce volteface de M. Reynders que d’aucuns perçoivent toujours aux côtés de certains milieux financiers et politiques hostiles au régime de Kinshasa. De quoi se demander si le Premier diplomate belge a encore ses mains libres et propres et la conscience tranquille!

Logiquement, la Rdc ne voudrait plus d’un énième contentieux qui serait utilisé comme alibi par des vendeurs d’illusions pour clouer ce pays au pilori. Sinon, la Rdc qui s’est dotée, le 05 novembre dernier d’un calendrier électoral global, a besoin de l’apport de ses partenaires étrangers, notamment la Belgique, pour l’aider à surmonter les défis relatifs au financement des élections. Même si la Monusco, grâce à sa logistique, a joué un rôle important dans l’opération de révision du fichier électoral, l’appui de la communauté internationale demeure incontournable.

C’est aussi le moment et l’opportunité pour ceux des partenaires extérieurs de bonne foi qui auraient eu à douter à un moment ou un autre de la volonté des institutions nationales congolaises de rendre possible la tenue des élections et qui ont pour cela conditionné leur accompagnement à la publication d’un calendrier électoral, de démontrer désormais que leur solidarité maintes fois déclarée avec la République démocratique du Congo n’est  ni factice ni intéressée, encore moins conditionnée par l’abandon par notre peuple de tout ou partie de sa souveraineté. La feuille de route assortie des contraintes objectives que la CENI a livrée à l’opinion, a besoin d’un accompagnement sans faux- fuyants, de toutes les parties prenantes.

Il importe donc que chacun accomplisse sa part pour que, pour la première fois et grâce à des élections libres, transparentes et apaisées, un passage de pouvoir pacifique et  civilisé se fasse dans ce pays qui n’entend plus revivre le drame atroce de la neutralisation politique, suivie de l’assassinat de Patrice Emery  Lumumba, élu légitime des Congolais en janvier 1961.

L’Avenir

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La Commission Episcopale Justice et Paix du Congo de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) vient de rendre public deux rapports, l’un sur l’observation électorale relative à l’inscription des électeurs et l’autre sur le monitoring des manifestations et réunions publiques en République Démocratique du Congo. La publication de ces rapports est intervenue ce lundi 20 novembre 2017 en présence des plusieurs personnalités, notamment Corneille Nangaa, Président de la CENI, le président du Conseil Supérieur de l’Audio-visuel et de la Communication (CSAC),  les membres du clergé, les diplomates, les acteurs de la société civile ainsi que d’autres parties prenantes au processus électoral.

Prenant la parole en premier, le père Clément Mapobo, Secrétaire exécutif de la Commission Justice et Paix de l’Eglise Catholique du Congo a martelé que ce rapport  sur l’observation électorale de l’inscription des électeurs en Rdc est basé sur des données collectées du 28 août 2016 au 12 novembre 2017. Pour lui, la Révision du Fichier Electoral est une étape importante  du processus électoral et son évaluation est capitale et surtout déterminante pour la suite des opérations. La Commission Justice et Paix de a déployé  320 observateurs qui ont couvert 2.910 Centres d’Inscription sur les 14.627 soit 19,89% des Centres d’Inscriptions.  Un travail reparti en 6 points essentiels qui ont donné à cette mission un aperçu sur l’opération de la Révision du fichier électoral.

Plusieurs points forts et faibles ont été dégagés, mais d’une manière générale, l’opération s’est déroulé globalement bien sur l’étendue du territoire national.  Avant de donner la parole au Secrétaire Général de la CENCO, le père Clément Mapobo a loué la parfaite collaboration entre la CENI et la Commission Justice et Paix  de l’Eglise Catholique lors du déroulement de cette opération, tout en rappelant que les conclusions visent à l’amélioration du processus électoral dans l’objectif de faire adhérer toute la population à ce processus.

Lisant les recommandations et synthèses de la Mission adressé essentiellement à la CENI, au CNSA, au Gouvernement, au Parlement, aux partis politiques, aux organisations de la Société Civile, aux partenaires techniques et financiers, l’Abbé Donatien Shole, Secrétaire général de la CENCO a recommandé à la CENI notamment d’encourager les candidatures féminines en vue d’améliorer le quota des femmes, conformément à la loi  de mise en œuvre de la parité, et surtout de mettre en place un mécanisme  de collaboration avec le gouvernement afin de procéder au croisement entre les fichiers d’identification biométrique des éléments de la Police et des FARDC et la liste électorale afin que les éventuels éléments de la PNC et des FARDC qui se seraient enrôlés soient détectés et radiés.

Réaction de Corneille Nangaa

Devant cette aubaine propice, le patron de la CENI, accompagné du Secrétaire Exécutif National de la CENI, Maître Ronsard Malonda, tout en remerciant la Commission Justice et Paix pour son rapport, pense que ce travail est précoce et prématuré car n’ayant pas des données fiables avant toute publication.  Pour le président de la CENI, on ne peut pas analyser au stade actuel le fichier, car l’opération se poursuit encore dans l’espace grand Kasaï. En plus, le fichier en cours de constitution sera soumis à un audit si cela est nécessaire car la CENI doit respecter le principe sacrosaint de l’Unicité de chaque électeur dans le fichier. Il s’agit d’un principe universel.

Répondant à une observation de la CJP relative à l’absence du chronogramme, Corneille Nangaa a rappelé à l’attention de  l’assistance que le chronogramme reste un outil de travail interne à la CENI. Au stade actuel, la CENI reste focalisée sur l’organisation des élections selon le chronogramme détaillé dans le calendrier électoral. Avec 44.358.305 électeurs inscrits, la CENI est plus que jamais tournée vers les élections. Le Président de la CENI a saisit cette occasion pour inviter toutes les parties prenantes du processus électoral à s’y mettre chacune dans son secteur.

Corneille Nangaa, dans son style habituelle, calme et serein, invite la CENCO à vulgariser davantage l’Accord de la Saint Sylvestre et à collaborer avec son institution avant de publier tout rapport d’observation électorale, car il faut donner à la population congolaise des informations vraies, vérifiées et vérifiables donc potables et non biaisées. Au sujet de l’inquiétude exprimée quant à la durée des opérations, Corneille Nangaa a précisé que la Machine à voter jouera un grand rôle sur la diminution non seulement du temps, mais aussi du budget de ces opérations. Il rassure que la CENI travaille nuit et jour à la bonne organisation des élections, élections voulues par tous crédibles, transparentes, crédibles et surtout apaisées.

(JMNK)

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Le Premier ministre Bruno Tshibala a déposé hier lundi 20 novembre 2017, le Projet de Loi modifiant et complétant la Loi N°6/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée à ce jour. Lequel texte de loi a été réceptionné par le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko. Accompagné du ministre des Relations avec le Parlement, M. Jean-Pierre Lisanga Bonganga, le Premier ministre Bruno Tshibala s’est également entretenu pendant un moment avec le premier des députés nationaux.

Au sortir de cet entretien, le Chef du Gouvernement a confié à la presse que « la Loi électorale est une contrainte importante dans la chronologie du calendrier électoral pour les élections générales du 23 décembre 2018. Je pense qu’un pas important vient d’être franchi dans la mise en œuvre de l’Accord du 30 décembre 2016, et le cap qui est mis sur les élections comme terminal du processus que nous avons engagé pour régler la question de la crise politique qui a sévit dans notre pays avec des élections du 23 décembre 2018 ».

Et de renchérir que « pour ce qui est des innovations, elles sont nombreuses. Il serait fastidieux de les énumérer ici. Mas ce qu’on doit retenir ce que, nous avons, avec ce nouveau projet de loi, essayé de rationnaliser notre système électoral, de sorte que, avec les élections du 23 décembre 2018, que les choses passent avec la rationalité la plus grande et dans la transparence la plus plausible ».

Bruno Tshibala Nzenzhe a affirmé par ailleurs que « Le président de l’Assemblée nationale vient de nous rassurer, malgré le calendrier qui est chargé, avec cette session parlementaire ordinaire qui est essentiellement budgétaire, le projet de loi que je viens de déposer sera examiné en priorité et sera adopté ».

(Lepetit Baende)