Selon une étude britannique, la moitié des médicaments anticancéreux n’auraient pas apporté les preuves de leur efficacité. Et les nouveaux médicaments anticancéreux améliorent-ils la survie et la qualité de vie ? C’est la question que se sont posés les chercheurs de la London School of economics face à la liste des 48 nouveaux médicaments contre le cancer approuvés par l’Agence européenne des médicaments entre 2009 et 2013 pour traiter 68 formes de cancer.
L’examen des essais cliniques associés aux médicaments, révèle que dans 57% des traitements, les nouveaux médicaments n’ont pas démontré d’amélioration de la durée ou de la qualité de vie des patients, par rapport aux médicaments déjà existants. “Après une médiane de 5,9 ans sur le marché, seulement 6 de ces nouveaux médicaments ont montré qu’ils amélioraient la survie ou la qualité de vie. Cette information émane du magazine top santé.
Pas de bénéfice mais un faux espoir pour les patients
Selon les chercheurs, ces médicaments qui revendiquent des “percées” majeures, apportent de faux espoirs aux patients alors qu’il n’y a aucune preuve qu’ils peuvent augmenter la survie ou la qualité de vie.
Ils soulignent l’importance d’utiliser “les preuves recueillies auprès des patients, en plus des données issues des essais cliniques, afin de mieux comprendre comment les médicaments fonctionnent dans un contexte de vie réelle”. Cette étude a été publiée dans le British medical journal.
Cancers : attention à une alimentation trop calorique
Pour ne pas tomber dans le piège du cancer et dépenser beaucoup de moyens pour le traitement, les mesures préventives soutiennent une attention particulière pour des personnes prédisposées, à une alimentions trop calorique.
En effet, les femmes ménopausées au poids santé qui n’ont pas une alimentation équilibrée ont un risque de développer des cancers liés à l’obésité du sein, colorectaux et rénaux.
Des nombreuses études ont montré un lien certain entre obésité et cancers agressifs. Les cancers liés à l’obésité sont les cancers du sein, colorectaux et rénaux.
Mais, les femmes qui se nourrissent de mal-bouffe, même avec un poids de forme seraient plus à risque de développer ces cancers, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics. L’alimentation équilibrée serait au cœur de la prévention du cancer.
Les chercheurs de College of Public Health, de l’Université de l’Arizona, de l’Iowa, de Purdue, du Collège de médecine Albert Einstein, du Kaiser Permanente Center for Health Research, du Harbour-UCLA Medical Center et de L’Université de Californie aux Etats-Unis ont mené une étude avec 92 295 femmes post-ménopausées et en bonne santé, âgées entre 50 et 79 ans participant à la cohorte Women’s Health Initiative (WHI). Les scientifiques ont cherché à comprendre le lien entre poids, mal-bouffe et risque de cancers. Au cours de l’étude, 9 565 participantes ont été diagnostiquées avec un cancer.
La densité énergétique, un facteur de risque modifiable
Les chercheurs ont calculé densité alimentaire en divisant l’apport énergétique quotidien, en Kcal des aliments sans les boissons, par le volume ingéré et le poids des aliments.
Les résultats de l’étude ont révélé que les femmes qui s’alimentent avec des aliments riches en gras et sucres ont un risque plus élevé de 10% de développer un cancer lié à l’obésité, même si elles ne sont pas en surpoids.
«Ainsi, même chez des femmes de poids normal et en bonne santé, une densité énergétique alimentaire peut être un facteur de risque de cancers liés à l’obésité. Or la densité énergétique d’un régime alimentaire reste modifiable et, consommer trop d’aliments énergétiques denses n’est pas préconisé, car c’est à terme un facteur de surpoids».
(Mamie Ngondo)