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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Alors que les Congolais s’attendaient à une victoire pour croire à une qualification responsable à la prochaine Coupe du Monde/Russie 2018, les choses ont tourné au vinaigre. Hier au stade des Martyrs de la Pentecôte, les Léopards de la RDC ont déçu par un nul. C’était à l’occasion de la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde/Russie 2018.

Tout est à refaire, car hier devant les Aigles de Carthage de la Tunisie, les Léopards ont repris leur destin en mains durant les 75 premières minutes. Malheureusement, en l’espace de 2 minutes, les Congolais ont déçu, en encaissant deux buts. La Tunisie a ainsi montré son degré d’invincibilité devant ses adversaires qui n’arrivent toujours pas à prendre le dessus sur eux, il y a de cela plusieurs années. A cet effet, la RDC reste deuxième avec 7 points, derrière la Tunisie 10 points.

Dès l’entame du match, soit à la 8ème minute, les Léopards de la RDC ont réussi à ouvrir la marque grâce au capitaine Chancel Mbemba Mangulu. Dans un stade rempli et sous une atmosphère chaude, ce but donne du souffle aux Congolais. Les Aigles de Carthage méconnaissables sur le terrain pendant les vingt-cinq premières minutes.  Et c’est à la 31ème minute qu’ils sortent la tête de l’eau, avec un premier tir cadré. Peu avant le retour des vestiaires, les Congolais baissent le rythme avec un jeu stérile et se font quelques frayeurs.

Après la pause, les hommes de Florent Ibenge inscrivent le second but par l’intermédiaire de Paul José Mpoku, sur un ballon perdu par les Tunisiens à la 47ème minute. C’est alors que les Congolais laissent le ballon à l’adversaire et se lancent sur la défensive. A la 58ème minute, la RDC perd son capitaine Chancel Mbemba, touché aux adducteurs. Il est remplacé par Remy Mulumba.

Nette domination des visiteurs qui multiplient d’efforts et réduisent le score à la 77ème minute, grâce à Ben Amor. Deux minutes après, les Tunisiens égalisent sur un tir limpide de leur attaquant Badri (79’). Dépaysés, les Léopards baissent l’échine. Tout se joue à la précipitation. Fatigué et blessé, Gaël Kakuta qui a pourtant fait un bon match, cède la place à Jonathan Bolingi qui ne fera absolument rien durant ses dernières minutes de la rencontre. Et à la 87ème, Mpoku touche le montant sur coup-franc, et rien ne sera marqué.

Une erreur de plus coûte le match aux Congolais. C’est un nul qui a le goût d’une défaite. Ainsi, la Tunisie reste en tête avec 10 points, suivie de la RDC 7 points. La Guinée et la Lybie clôture cette liste du Groupe.

Ibenge et Bakambu déçus

Au coup de sifflet final, le sélectionneur principal des Léopards, Jean Florent Ibenge Ikwange a exprimé son total regret suite à ce nul : « Durant les 75 premières minutes, on a repris notre destin en mains. Malheureusement, les fautes individuelles et le jeu en arrière ne nous a rien garanti. Mais en gros, on a deux matches qui nous restent, et nous croyons encore à une qualification en ces deux journées »

Enfin, l’attaquant de Villaréal, Cédric Bakambu, seul buteur du match-aller, et qui n’a pas pu trouver le fond du filet au retour a manqué de mots pour faire parler son cœur : « C’est une faute professionnelle et c’est impardonnable. On devrait accepter, à la limite 2-1, mais 2-2, je manque de mots et j’en suis frustré. Pour une nouvelle fois, la Coupe du Monde échappe à la RDC. Bravo donc à la Tunisie », tel est le regret du grand attaquant des Léopards, Cédric Bakambu.

Courage aux Congolais qui ne doivent compter qu’aux deux matches restants, mais à condition que la Tunisie fauche dans l’une de ces deux dernières rencontres.

(Altesse B. Makambo et Addy Kitoko)

Pendant 3 jours, les experts, ministres, chefs d’Etat-major de trois pays ont planché sur la tripartite, République démocratique du Congo, République centrafricaine et République du Soudan du Sud, sur les questions de la situation humanitaire, du  développement, de la sécurité, de la stabilité et de l’afflux des réfugiés sur le sol congolais

Ces travaux initiés par le Président de la République, Chef de l’Etat Joseph Kabila, ont précédé la tournée de Léonard She Okitundu, vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères et intégration régionale, aux chefs d’Etat des pays frontaliers de la RDC, suivant la présence des groupes armés, des réfugiés et autres envahisseurs en République Démocratique du Congo. Cette dernière menacée à l’intérieur par la destruction de son écosystème, forêts, faunes et parcs, n’entend pas laisser perdurer cette situation sur son territoire.

Trois ministres des affaires étrangères, notamment Deng Alor Kuol, Charles Armel Doubane et Léonard She Okitundu; trois ministres de l’intérieur Michael Chieng Jiek, Jean Serge Bokassa et Emmanuel Ramazani Shadary ; trois ministres de la Défense, Kuol Manyang, Joseph Yakete et Crispin Atama Tabe Magebo, et Aggée Aje Matembo Toto, vice-ministre des Affaires étrangères de la RDC, et enfin trois chefs d’Etat- Major, à savoir Général James Djongo, Général Ludovic Ngaïfe et Didier Etumba, respectivement Sud Soudan, RCA et RDC ont pris part active aux travaux de la tripartite à Kinshasa. Il faut dire que deux Gouverneurs des provinces concernés par l’afflux des réfugiés ont pris part aux travaux, à savoir Jean Pierre Lola Kisanga et Marie Thérèse Gerengbo, respectivement du Haut Uélé et Nord Ubangui.

Une vue des gouverneurs des provinces frontalières de trois pays, dont Marie Thérèse Gerembo (Nord ubangui) et Lola Kisanga(Haut Uélé) à la tripartite RDC, RCA, Soudan du Sud. Ph/Pius Romain Rolland

Peu avant la clôture des travaux, il a été procédé à la signature du communiqué final, sanctionnant les travaux de Kinshasa, suivi de la lecture du communiqué par le Secrétaire Général du Ministère des Affaires étrangères.

Première réunion ministérielle de la tripartite sur instruction de leurs Excellences, chefs d’Etat, il s’est tenu à Kinshasa, du 02 au 04 septembre, la première réunion pour examiner la situation sécuritaire, humanitaire et transfrontalière. La cérémonie d’ouverture présidée par She Okitundu qui a, de prime abord, au nom du Chef de l’Etat souhaité la bienvenue aux deux délégations. Il faut dire que les trois Chefs d’Etat se sont engagés à promouvoir  d’excellentes relations entre les trois Etats frères, en l’occurrence  la RCA, la RDC et le Soudan du Sud, pour consolider les liens de coopération dans les domaines sécuritaire, humanitaire et commercial. « Les trois parties ont placé les travaux de la première réunion tripartite de sécurité frontalière, sous le signe de la confiance mutuelle et de la transparence renouvelée entre les plus Hautes Autorités des trois Etats, et de leur ferme détermination à renforcer davantage la sécurité le long de leurs frontières communes », a indiqué le Secrétaire Général aux Affaires Etrangères.

Cinq points ayant traits à la session ministérielle

C’est au terme des travaux de la tripartite convoqués à Kinshasa du 02 Août au 04 Septembre, que les portes se sont fermées lundi 4 septembre 2017, aux alentours de 20 heures, à Kempesky Hôtel, et les recommandations ont été adoptées à cet effet.

De manière concertée, la session ministérielle s’est articulée autour de cinq points, dont la situation politique et sécuritaire en RDC, RCA et Soudan du Sud.

En RDC, les trois délégations ont félicité Joseph Kabila pour l’initiative du dialogue politique national pour l’implémentation réussie de l’Accord du 31 décembre, qui a permis la formation du Gouvernement d’union nationale et du CNSA. En outre, les trois délégations ont pris acte et appuyé le communiqué de la 721ième réunion du Conseil de Paix et Sécurité de l’UA concernant la satisfaction des progrès accomplis par la CENI, dans l’enrôlement de près de 98% d’électeurs éligibles et l’exhortation à cette dernière, en concertation avec le CNSA et le Gouvernement, à évaluer objectivement l’ensemble du processus électoral, afin de procéder à la publication dans les meilleurs délais, d’un calendrier électoral.

Leurs Excellences, respectivement Crispin Atama Tabe Mogodi, Joseph Yakete, Jean Serge Bokasa, Michael Chiangjiek, Kuol Manyang Juuk et Aggée Aje Matembo Toto, à la cérémonie de clôture de la tripartie RDC-RCA et Soudan du Sud. Ph/Pius Romain Rolland

En RCA par ailleurs, les trois délégations ont salué les avancées significatives sous la haute direction du Président Faustin Archange Touadera, qui ont permis la bonne tenue des élections ainsi que les efforts en cours pour ramener la paix, la sécurité, la stabilité et la réconciliation nationale.

Au Soudan du Sud, les trois délégations ont noté l’évolution positive de la situation politique, par l’initiative de la tenue du Dialogue proposé par le Président Salva Kiir Mayardit et l’amélioration de la situation sécuritaire.

Sur le plan diplomatique, les trois délégations ont décidé de mettre en place un mécanisme de concertation et d’harmonisation des positions au niveau sous-régional, continental et international. Elles ont en plus, réitéré leur attachement au principe de souveraineté des Etats, de non-ingérence dans les affaires internes, et dénoncé la pratique de sanctions unilatérales par des Organisations extracontinentales. Sur le plan sécuritaire, les parties ont renouvelé leur attachement à appliquer l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la Région. Les parties ont planché sur les questions des réfugiés et humanitaires ; questions des frontières, échange d’information et préoccupations et les divers.

Des recommandations

Après discussions et échanges fructueux, les trois délégations ont formulé et adopté six recommandations. Il s’agit notamment :

  • de la signature d’un Accord tripartite portant création d’une Commission Mixte Spéciale Politique, Diplomatique, Défense et sécurité au sein de laquelle seront traitées les questions : de la sécurité le long des frontières communes aux trois Etats ; la libre circulation des personnes et des biens ; la gestion des réfugiés et autres migrants, par la mise en place d’un mécanisme de concertation regroupant la RDC, la RCA et le Soudan du Sud, le HCR et l’OIM ; démarcation des frontières communes aux trois Etats, la coopération en matière de défense et sécurité ; la coopération entre le Gouverneurs/Préfets et responsable d’autres services en vue d’examiner les problèmes qui se posent aux frontières communes et exemption des visas pour les détenteurs des passeports spéciaux, diplomatiques, officiels ou de service.
  • Résolution dans le cadre bilatéral des questions relatives aux forces négatives, en l’occurrence les SPLA/IO (groupe du Dr Riek Machar), les ex-M23 , ex-Seleka, ex-Anti-Balaka et autres groupes armés se trouvant dans l’un ou l’autre pays.
  • Facilitation des liaisons aériennes ;
  • Relocalisation des combattants étrangers loin des frontières de leurs pays d’origine, conformément aux normes internationales en la matière ;
  • La promotion des consultations bilatérales et la promotion des échanges socioéconomique et culturel.

Il faut dire qu’aux termes des  travaux de la session ministérielle, les Chefs des délégations de la RCA et du Soudan du Sud ont, tour à tour et de manière particulière, félicité Joseph Kabila Kabange, pour cette initiative heureuse qui permettra à la sous-région de connaitre le répit nécessaire, préalable au décollage économique, une fois les conditions  minimales de sécurité réunies de part et d’autre des frontières communes.

Dans son mot de clôture, Léonard She Okitundu, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères et intégration régionale a félicité tous les participants et experts ayant facilité la rédaction du communiqué final, mais également l’initiative  prise par les trois Chefs d’Etat respectifs, à la clôture de la première réunion tripartie en ces termes : « En ce moment où nous arrivons aux termes de nos travaux, l’honneur m’échoit de remercier sincèrement nos chefs d’Etat respectifs, initiateurs de la tripartite, pour nous avoir permis pendant trois jours d’intense négociation  d’échanger leurs vues, des préoccupations sur des questions d’intérêt commun qui touchent à la vie politique, à la diplomatie, à la sécurité et problème de Migrations transfrontalières  et de la démarcation des frontières. 

La pertinence des recommandations ainsi formulées lesquelles résultent de nos concertations prouvent à suffisance l’importance qu’accordent nos Chefs d’Etat respectifs à la paix, à la sécurité et au développement de notre sous-région.

La rencontre de Kinshasa vient de jeter les bases d’une coopération tripartie durable et tous azimuts, qui nous aideront dorénavant à apporter les solutions aux différents problèmes qui touchent à la vie de nos populations.

Somme toute, ils demeurent convaincus que la volonté affirmée de nos dirigeants nous guidera sans nul doute à soutenir l’élan des efforts inlassables de pacification de nos contrées, gage des atteintes des objectifs de développement.

Fort de cette conviction, je formule le vœu de voir signer dans un bref délai, l’Accord portant création de la Commission tripartie spéciale, politique, diplomatique, défense et sécurité annoncé dans la conclusion de nos travaux, afin de permettre la mise en œuvre rapide, des recommandations issues de cette rencontre, en même temps, nous renforçons davantage, les parcelles de coopération trilatérale.

Je ne saurai conclure mon propos, sans pour autant souhaiter, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République Joseph Kabila Kabange, un  bon retour dans vos pays respectifs, avec espoir de nous retrouver bientôt, si pas à Kisangani, dans tous les cas à Kinshasa, afin de suivre la mise en œuvre des engagements pris au cours de cette rencontre.

Je remercie tout particulièrement Madame et Messieurs les Gouverneurs, dont les contributions ont été déterminantes  pour la réussite de cette tripartite »  

 

(Pius Romain Rolland)

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Le processus électoral en cours en République démocratique du Congo va certainement coûter très cher à la caisse de l’Etat. Alors que le pays a trop d’autres problèmes à résoudre pour améliorer la vie nationale. Et la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en tant que conseillère du Gouvernement et du Parlement de la République en matière électorale, vient de proposer un système électoral très innovant : la machine à voter, une véritable révolution de la modernité, qui permettra également au pays de diminuer le coût des élections, évalué déjà à 2,8 milliards de dollars américains.

Il s’agit d’une procédure de vote semi-électronique envisagée par la CENI, qui est pratiquement le même que le vote traditionnel, à la seule différence ; le remplacement du bulletin de vote traditionnel pour un bulletin de vote unique, spécifique et vierge. La technologie de ce système consiste à l’insertion du bulletin de vote unique (trois types de bulletin en carton) dans l’ordinateur, qui conduit la confirmation du choix du candidat sur un écran tactile, puis, l’impression du bulletin de vote et la ventilation des suffrages.

Cette machine à voter est une intelligence exclusive de la CENI, qui présente d’énormes avantages par rapport à l’ancien système de vote utilisé en 2006 et en 2011. D’abord la rapidité et la crédibilité (informatisation fiable), mais le plus important c’est l’économie du coût des élections.

Surtout que les mêmes machines peuvent être utilisées pendant plusieurs années (jusqu’à 20 ans) et le système permettra de diminuer le nombre de bureaux de vote. Il y a aussi un autre avantage en termes de contentieux parce que ce système assure la traçabilité du vote. « Le vote reste le même, seulement on réduit le coût ainsi que l’émiettement des partis politiques, et on améliore la représentativité des électeurs et minimiser la disproportionnalité, etc », a dit le président de la Centrale électorale, Corneille Nangaa Yobeluo.

Le président de la CENI a donc partagé avec les responsables de différents organes de presse sur cette proposition de la CENI, la proportionnalité avec seuil d’éligibilité, pour nouveau système de vote. C’était au cours d’une séance de travail technique que la CENI a organisé hier mardi 05 septembre à Kinshasa, en faveur de ces journalistes chevronnés en vue de leur faire part de l’état d’avancement du processus électoral en cours, ainsi que les perspectives. Ce, dans le cadre de son obligation de redevabilité des actions menées dans la mise en œuvre d’un processus électoral apaisé et crédible en Rdc.

« Il faut arriver à un niveau que les financements ne soient pas un blocage pour les élections… Ce que nous faisons, c’est de donner une proposition qui permette à ce que le pays puisse aller de l’avant dans la démocratie », s’est expliqué M. Nanga devant les responsables des médias congolais.

Il a dit que la CENI va très bientôt proposer ce nouveau système de vote aux autorités du pays comme au Parlement. Et si jamais il est officiellement adopté, la centrale électorale mènera une forte sensibilisation de la population pour la compréhension du nouveau système de vote. Et ce produit de la CENI, sera une marque très protégée, a-t-il rassuré.

Bientôt le calendrier électoral

Signalons qu’auparavant, le président de la CENI a présenté à ses hôtes les concepts et principes de la réforme électorale en Rdc. Il a entre autres expliqué que, chaque pays doit concevoir son mode de scrutin idéal, qui lui convient le mieux. Ce, par rapport à ses réalités, à sa culture et à ses besoins. Voilà pourquoi, la CENI a-t-elle résolu de mettre sur pied ce nouveau système de vote semi-électronique. D’autant plus que, a dit Corneille Nangaa, la Rdc organisera le vote électronique que dans les années à venir.

Puisque pour le moment, cette solution exige des machines intégrées, connectées entre elles et équipées pour se communiquer. Mais pour le cas de la Rdc, les machines ne sont pas en réseautage car la connexion pose problème.

Il a aussi répondu à diverses préoccupations des journalistes autours des différentes questions brulantes et d’actualité concernant le fonctionnement de la CENI et l’évolution du processus électoral. Ainsi, a-t-il indiqué que la CENI ne disculpe pas le Gouvernement.

Mais, en tant qu’institution, elle essaie seulement d’être responsable. « Nous sommes un organe technique mais nous gérons les passions politiques. Mais ce qui nous protège, ce sont des procédures, ce sont des lois », a-t-il dit.

Par rapport à la publication du calendrier électoral, Corneille Nangaa a rassuré que la CENI s’y attèle et est très avancée dans son travail. « Ce qui est plus important aujourd’hui c’est de publier le calendrier électoral le plus rapidement possible… La CENI, le Gouvernement et le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) devraient se rencontrer pour rationnaliser… Le calendrier électoral sera bientôt publié. Nous sommes très avancés. Le calendrier sera publié en tenant compte de tous les aspects : techniques, opérationnels, financiers, etc. », a-t-il affirmé.

Quant à l’enrôlement des Congolais de l’étranger, le président de la CENI a confirmé que l’opération sera bel et bien organisée. Le temps de faire face à diverses contraintes d’ordre technique et financier.

(Lepetit Baende)

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Grâce à cette initiative éducative et thérapeutique mise en place par Ados Ndombasi et Jean Claude Eale, les kinois terminent les vacances en beauté. Festival Toseka « l’affrontement kinois » a tenu ses promesses avec près de 12 milles festivaliers en deux jours au Théâtre de verdure du Mont Ngaliema. Les habitués de ce festival s’accordent à dire que cette édition est la meilleure de toutes les quatre précédentes.

Durant les deux jours de 100% humours kinois, le podium Toseka a été égayé par une trentaine d’humoristes connus et inconnus du public congolais. en lingala, les deux soirées ont tourné autour de deux figures emblématiques du théâtre populaire Saï-Saï Fiston et Lady Esobe qui ont dû coacher les jeunes humoristes Tintin et Mbizo, Kizubanata, Professeur Langila, Président des célibataires …. pour présenter des vannes consommées par le public surexcité.

Cependant, l’ambiance était au rendez-vous, le public venu de partout était très émus d’avoir pris par à ce grand évènement, selon l’avis d’un de participant au Festival Toseka 5ème édition.

La coupe à tous les comédiens kinois !

« Je suis vraiment satisfaite de cette 5ème édition du Festival Toseka. Je ne pouvais pas penser que ça allait être ainsi. J’ai rigolé à la folie. Esobe et Saï Saï étaient à la hauteur de nos attentes. Je me suis vraiment détendue et j’ai passé une excellente soirée », a déclaré une fan.

Pour Lady Esobe, hormis les problèmes techniques dus à l’encombrement du public qui ne cessait de marcher sur les installations électriques, l’ambiance était là. « La coupure de l’électricité n’a pas infecté l’ambiance qui nous a conduit jusqu’à la fin. Nous donnons rendez-vous pour l’année prochaine. Pour nous, la coupe n’était pas à décerner à un ou autre mais à tous les comédiens kinois qui se sont sacrifiés pour présenter des spectacles de haut niveau », a avoué Lady Esobe, co-parrain du Festival Toseka, « Affrotement kinois ».

Et de remercier, Ados Ndombasi pour son idée géniale de réunir les comédiens kinois autour de ce projet. « Nous savons que ce n’était pas facile. Nous lui encourageons de continuer, nous serons disponible pour la saison prochaine », s’est montré disponible.

La meilleure des éditions Toseka !

« Ce festival a été pour nous l’occasion pour nous de nous constituer en bloc pour affronter ceux qui prétendent mieux faire rire chez nous utilisant une autre langue. Nous avons montré que nous sommes des rois chez nous », ajouté à l’autre co-parrain, Fiston Saï-Saï.

Fan de Modero, Chris Atemvul, spécialiste en communication et marketing, a publié sur la page whatsapp Arts.cd Kulture, « la coupure d’électricité n’a pas écorné le succès de la meilleure des éditions Toseka. Fièrement kinois. Vendredi comme samedi, un vrai triomphe ».

Cap sur l’année prochaine où les organisateurs se proposaient de tenir deux éditions Toseka version nationale et internationale, mais, la crainte est que l’une dame les pions à l’autre.

 

(Onassis Mutombo)

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Vue d’une classe du degré moyen dans un quartier de Kinshasa (ph tiers)

La rentrée scolaire 2017-2018 n’échappe guère à la dynamique du « oui mais… », comme cela a été le cas plus d’une fois dans les années antérieures. En effet, l’Action contre les violations des droits des personnes vulnérables, ACVDP a émis un communique de presse  la semaine dernière, sous la signature du président de cette ONGDH, Crispin Kobolongo Kongunde. A cette occasion, la structure  plaide pour l’intervention effective du Fonds de promotion de l’éducation nationale, FPEN, pour sauver l’année scolaire 2017-2018.

Le FPEN  face à l’épreuve de l’heure

Avec la situation socio-économique de plus en plus dégradante que traverse ce dernier temps notre pays la RD Congo et face à ce tableau sombre caractérisé par le faible pouvoir d’achat de la population, des grèves dans le secteur de la santé et bientôt selon les organisations syndicales des enseignants, dans le secteur de l’éducation, risque de compromettre l’année scolaire 2017-2018, en violation des Droits Economiques, Sociaux et Culturels principalement du droit à l’éducation des enfants congolais.

En effet, conformément au décret n°06/015 du 23 mars 2006 créant, le Fonds de Promotion de l’Education Nationale (FPEN), Cette structure de soutien et de promotion de l’éducation nationale a pour objectif de résoudre le problème de coût de scolarité et permettre l’accès à l’éducation de qualité au plus grand nombre. Elle permet entre autres, l’amélioration des conditions des enseignants par l’appui à la rémunération du personnel de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, l’appui à l’éducation à travers des primes d’excellence et l’ octroi des infrastructures adéquats, la prise en charge des soins de santé primaire des enseignants et des élèves, par le rattachement des établissements scolaires aux zones de santé et toutes autres actions de stimulation et de promotion de l’Education nationale, sur toute l’étendue du pays.

A ce sujet, l’ACVDP à l’honneur de saisir qui de droit par la présente, pour plaider pour l’intervention effective du Fonds de Promotion de l’Education Nationale, FPEN. Ceci pour sauver l’année scolaire 2017-2018, et respecter le droit à l’éducation, tel que stipule l’article 43 de la Constitution, l’article 28 de la

Convention Relative aux Droits de l’enfant et de la loi portant protection de l’enfant  congolais.

(Payne)

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Surpris de la foule sur son passage, en même temps comblé de joie du fait que le CNC, son parti s’affirme davantage, non seulement à Kinshasa, la capitale, mais à travers le territoire national de la République Démocratique du Congo. L’enrôlement de l’un des doyens à l’Assemblée nationale a mis tout Kingabwa en haleine, le vendredi 01 septembre. Il s’agit du député national Pius Muabilu Mbayu Mukala, accompagné des hauts cadres du parti, mais également des militantes et militants du Congrès National Congolais pour remplir son devoir civique, en tant que congolais, éligible et électeur en même temps. C’est au complexe scolaire Saint François de Salle de Kingabwa, que le Président Directeur Général du Groupe de Presse L’Avenir s’est fait identifier, et s’est enrôlé pour obtenir sa carte d’électeur. Peu avant de remplir les formalités d’usages électoraux, Pius Muabilu Mbayu Mukala a salué les hauts cadres de son parti qui l’ont accompagné, juste avant de faire son entrée dans le bureau d’enregistrement. Après ses formalités électorales, et ayant obtenu sa carte d’électeur, le doyen des élus nationaux lance ce message aux compatriotes qui trainent les pas.  « C’est un acte hautement patriotique que je viens de poser. Je crois que je veux demander à tous nos compatriotes qui ne l’ont pas encore fait, de le faire car nous sommes en train d’aller lentement mais sûrement vers la clôture des opérations, qu’ils viennent poser le même geste que moi pour le bien du Congo », a-t-il précisé.

Ce natif de Limete, dans la circonscription électorale de Mont-Amba n’attend pas comploter contre la République Démocratique du Congo, son pays à l’extérieur comme le font certains politiques en mal de positionnement. Mais, a préféré remplir son devoir civique en tant que citoyen congolais. « Le peuple et le chef de l’Etat l’a toujours dit, attend les élections. Il ne faudrait pas que l’on puisse distraire les gens, vous savez combien notre pays dépense pour toutes ces opérations, et lorsqu’on aime son pays, on aime sa nation l’on ne peut que poser le geste patriotique que je viens de poser », a-t-il fait cette mise au point politique très capitale.

Altruiste, humaniste, social, ces qualificatifs lui colle à la peau par ses nombreuses actions sociales, car il est venu en politique pour servir, et non se servir, en d’autres termes, son parti mets toujours  l’homme au centre de ses préoccupations ; prêche la paix, l’amour du pays, le respect des biens de l’Etat, le patriotisme, contrairement à ceux qui attendent contester les élections par la suite.

Il est un fait, que le CNC s’affirme et s’impose dans la sphère politique à travers la République. Pour l’enrôlement du député national Pius Muabilu Mbayu Mukala, une délégation du CNC est venue de l’Ituri, à en croire une militante qui affirme que les actions sociales du Président de son parti ont traversé les provinces jusqu’en Ituri, sa nouvelle province. Par ces gestes salvateurs, le doyen des élus nationaux à l’Assemblée nationale, Pius Muabilu redynamise, réconforte sa base pour les échéances électorales futures.

(Pius Romain Rolland )