404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 529

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Le mouvement de grève sauvage, en cours, dans la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCPT), ex-Office National des Transports (ONATRA), prend des allures d’une insurrection, avec comme corollaire de nombreux actes de vandalisme et d’atteinte à l’intégrité physique de tous ceux qui s’y opposent. Pneus, cercueils et autres projectiles volent dans une ambiance électrique. La direction générale, qui a pris ses fonctions, il y a juste trois mois, est empêchée de pénétrer dans ses bureaux. De nombreuses victimes se comptent parmi ses agents et cadres. L’entreprise publique, lourdement endettée, est au bord du précipice. Avec des conséquences irrémédiables sur le plan social, si la grève persistait. Ce qui semble, malheureusement, le cas. Loin donc de faire l’unanimité, au sein de l’entreprise, le sit-in, débute en juin 2017 et qui se déroule devant le bâtiment administratif de la société, se radicalise de jour en jour et compte, dans la foule, des intrus, des visages inconnus dans la société, au point que les bonnes âmes s’interrogent sur ses véritables motivations.  La SCTP va-t-il droit dans le mur ? Et qui en profite ? Tentative de réponse ici.

Investie en mars 2017, l’actuelle direction générale de la SCTP a  demandé aux agents en grève, accusant à l’époque trois mois d’arriérés, de lui laisser cent jours pour décanter la situation. Mais un nouveau sit-in a été déclenché, de nulle part, avant l’expiration du délai, exigeant  la destitution immédiate de la direction générale pour, prétendument, six mois d’arriérés de salaire.

Une grève qui cache la forêt
Mais, contrairement à tous les précédents mouvements de grève qui ont secoué la SCTP, celui-ci a méconnu la procédure en la matière. Aucun cahier de charge, portant revendications claire, n’a été déposé au préalable, par aucun syndicat, pour justifier la grève. Ce  qui a surpris tout le monde. Car, au même moment, la direction  générale et les différents syndicats étaient autour d’une table pour trouver des solutions. Ainsi, sur terrain, le mouvement est conduit par des meneurs qui ne sont ni agents, ni délégués syndicaux, ni syndicalistes. En outre, il n’appartient aucunement à un syndicat de démettre les autorités de leurs fonctions. Or, ici, ce mouvement a barricadé le bureau du directeur général et empêche toute son équipe de pénétrer dans le bâtiment administratif qui abrite le siège de la SCTP. Ce qui est contre-productif, puisque, sans dialogue et travail, l’entreprise est dans l’impasse. Que veulent alors les manifestants ? La démission de l’actuelle direction générale pour non-paiement de salaires, situation que cette dernière a héritée et tente de résoudre dans un contexte particulièrement difficile.

Il faut se rappeler que l’ancienne direction a été remerciée pour «megestion »,  caractérisée tant par la spoliation du patrimoine de l’ex-Onatra, que par un endettement colossal et irrégulier.  Le comité révoqué a laissé une ardoise de 7,5 millions de dollars américains, sur laquelle, il faut ajouter la dette des fournisseurs et les avances empochées auprès des clients. Au total, le passif de la SCTP s’élèverait à près de 115 millions de dollars américains.  C’est exactement pour cette mauvaise gestion que le Conseil d’Administration de la SCTP, défendant énergiquement les intérêts de la boite, a suspendu, puis obtenu la révocation de l’ancienne direction générale. Cela est de notoriété publique. Les vrais agents de la SCTP ne peuvent donc pas se tromper de l’identité de vrais responsables de leurs malheurs. Logiquement, ils ne peuvent pas en vouloir à l’équipe actuelle.

Terrible équation pour sortir de l’impasse

Il convient de rappeler que la SCPT tire l’essentiel de ses recettes de l’exploitation du port de Matadi, soit 98%. A ce jour, compte tenu, de l’environnement économique exécrable, hérité du comité révoqué, les recettes mensuelles de la SCTP s’élèvent entre 2,5 millions. La masse salariale est de 5 millions pour 22.000 agents dénombrés. Comment s’en sortir quand on sait que, d’une part, les factures sont nanties et que les banques récupèrent leur quotte part, au moindre paiement. D’autre part, les clients de la SCTP ne paient pas leur facture en intégralité. Ils déduisent les avances perçues par la SCTP. D’où les difficultés de payer les salaires et même d’assurer les frais de fonctionnement. Par quelle magie, les caisses d’une entreprise lourdement endettée se sont renflouées ? Il y a manifestement eu un déficit de communication pour que les agents arrivent à se laisser convaincre, par on sait que esprit, que la SCTP aurait beaucoup d’argent et que les dirigeants actuels ne voudraient pas, volontairement, les payer. Sous quelque endroit que l’on se place, les revendications portant sur le départ de la direction générale et même du Conseil d’administration, ne sauraient se justifier. Manifestement quelques mains noires agissent en coulisses. Mais lesquelles ? Celles-là à qui profite justement le crime. Pas les agents, dont a évoqué les arriérés de salaire ; Pas, non plus, l’actuelle direction générale, qui fait tout son possible pour régler les problèmes.

Par contre, les responsables de la lourde ardoise de la SCTP y ont intérêt.  Il faut noter que les nombreuses malversations, mises à leur charge devraient représenter autant de défis pour les agents, aux côtés des actuels gestionnaires. C’est le cas de la spoliation du patrimoine de la SCPT. Il appartiendrait à tous les agents d’empêcher la scandaleuse spoliation du port de Kinshasa dont un patron de medias est bénéficiaire. Et ce à la suite d’un contrat signé, irrégulièrement, de gré à gré, entre l’ancien directeur général et l’épouse du responsable d’une chaine de télévision. En effet, selon la loi en vigueur, tout acte engageant l’entreprise, doit être soumis au Conseil d’administration qui ici ignorait tout de la transaction. A ce jour, ce dernier a obtenu, de la justice, la suspension des travaux. Ce qui a déversé une colère médiatique, orchestrée par les perdants, sur ce conseil qui est manifestement victime de sa clairvoyance.

Tout compte fait, le dialogue devrait être privilégié entre tous ceux qui aiment encore la SCTP pour faire face à  cette grève sauvage. Car, dans les coulisses, une main noire, mercenaire, ne jure que sur la disparition de la SCPT.

L’Avenir

par -
0 7

Victime des rumeurs infondées qui ont défrayé la chronique sur sa prétendue interpellation en Belgique, Alexis Thambwe Mwamba, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux est de retour à Kinshasa par vol régulier d’Air France, depuis hier dimanche 25 juin 2017. Disons que ce retour intervient au terme d’une mission de quelques jours à Genève, en Suisse où il était allé sensibiliser les diplomates congolais pour un soutien de la position de la Rdc contre l’imposition d’une enquête internationale sur les violences perpétrées dans l’espace Kasaï par une milice se réclamant du feu chef coutumier Kamwina Nsapu. A cette occasion, le ministre qui a mobilisé également les diplomates de pays amis de la Rdc, notamment ceux d’Afrique, a fait savoir que la justice congolaise est à pied d’œuvre sur cette question et qu’il n’était pas opportun d’initier une seconde enquête.

Soulignons  que certains commentateurs malveillants se sont laissés aller à annoncer l’embastillement à Bruxelles, alors qu’il faisait escale dans cette ville, en route pour une mission officielle à Genève en Suisse où il était attendu. C’était pour, entre autres, délivrer un message ainsi que la position officielle du Gouvernement au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Ce message se rapportait aux graves événements qui ont endeuillé la RDC en général et deux des cinq nouvelles provinces issues du grand Kasaï en particulier et qui font par ailleurs l’objet de la publication d’un Livre Blanc.

En effet, au Conseil des droits de l’Homme,  deux textes concurrentiels dont un de l’Union Européenne appuyé par la Belgique et les USA qui voulait mettre Kinshasa sous enquête internationale pour les troubles dans les Kasaï et un autre du groupe africain porté par la RDC qui souhaitait une collaboration des experts internationaux avec la justice Congolaise se sont affrontés. Sur les 47 membres qui composent cet organe, aucune unanimité n’a pu être dégagée pendant 4 jours dans cette lutte diplomatique acharnée entre africains et européens  à Genève. L’épilogue s’est déroulé dans la matinée du jeudi 22 juin où après de longues tractations jusqu’aux petites heures,  l’Union Européenne poussée par la Belgique a jeté l’éponge par un retrait unilatéral de son texte suite au blocus du groupe africain derrière la RDC. Kinshasa a fait valoir sa raison face au complot d’ingérence de certaines puissances colonialistes dans ses affaires internes et avait démontré sa bonne foi en acceptant la coopération des Nations Unies aux enquêtes.

(JMNK)

par -
0 7

Les nombreuses incursions du gouvernement belge dans les affaires courantes de la RDC ont, à nouveau, inspiré Kajepa Molobi, le communicateur de la Majorité Présidentielle. Pour lui, si Bruxelles  ne peut plus s’inspirer des méthodes de brutalité du Roi Léopold II, ni même de celles de 1959 ou de 1961, elle a gardé le même objectif, en changeant simplement de pratique. Il ne s’agit plus de s’imposer en coupant les mains, selon le style du Roi Léopold II, ni d’apporter les lumières de la religion et de la culture occidentale, mais de se faire le vecteur d’une valeur acceptée universellement, à savoir la démocratie, mais dont elle a volontairement dénaturé le sens, en soutenant aujourd’hui la mise à l’écart d’une fraction importante de la population pour aller vite voter.

La Belgique, qui a été contrainte de quitter le Congo en 1960 cherche à y revenir par tous les moyens. La nouvelle conquête veut se servir des habits démodés d’une démocratie  tronquée.

Le départ des Belges du Congo, en 1960, avait été provoqué par la pression des rues, notamment de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani et Bukavu. C’est, en effet, débordés par les manifestations populaires de 1959 que les belges se sont résolus à quitter la colonie, pour laquelle ils s’étaient préparés à rester longtemps. A la limite, au moins 30 ans encore, s’il faut se référer à la fameuse étude du Professeur Jef Van Bilsen.

Malgré sa séparation officielle avec son ancienne colonie d’Afrique, la RDC, la classe politique belge ne s’est jamais véritablement libérée du lien établi par la brutalité et le sang, du fait du Roi Léopold II, à la fin du 19ème siècle.

En dépit de la décolonisation et des vicissitudes vécues depuis le discours de Lumumba du 30 juin 1960, les belges, comme figés dans le temps,  continuent de vivre comme s’ils avaient une partie d’eux-mêmes perdue quelque part au centre de l’Afrique. Comme l’a rappelé, il y a seulement quelques jours, un ami, le Congo est bien le seul pays au monde, par rapport auquel la Belgique se sent une grande nation. Il faut donc croire que le lien entre notre terre et ceux, que Mobutu qualifiait d’oncles, ne répond pas seulement à des considérations d’intérêts matériels, mais aussi à une sorte de complexe. Ici ce n’est pas le fils qui souffre de se séparer de sa mère, c’est la mère qui refuse de couper le cordon ombilical.

La Belgique ne s’accroche pas que par sentiment. Le fond de la question réside dans le refus de nos « oncles » de voir les « neveux » profiter seuls des richesses que la nature a voulu concentrer chez nous. Bruxelles tire un autre avantage, son poids sur l’échiquier européen n’est pas fonction de sa seule puissance, du reste minime, mais aussi de l’usage que le Royaume fait de sa relation politique avec Kinshasa. Bruxelles se présente sur la scène internationale comme le spécialiste de la problématique congolaise ; les belges ont même la prétention de connaître le Congo mieux que nous-mêmes, les « bana-mayi ». Avec tant de raisons, il est donc difficile pour ceux qui dirigent aux destinées du Royaume, fondé le 4 octobre 1830, de vivre sans le Congo. C’est ainsi que les belges tiennent mordicus à garder des liens privilégiés avec notre pays. Malheureusement, pour nous, ils trouvent bien des complices dans nos rangs.

Là où le bât blesse, c’est que les belges ne supportent pas une relation d’égal à égal avec leurs anciens colonisés. Selon les circonstances historiques, ils s’arrangent toujours pour trouver quelques Congolais de service, prompts à assumer l’indigne besogne.

En 1959 déjà, pour combattre les indépendantistes et maintenir de force le lien entre la Belgique et le Congo-belge, Bruxelles avait créé un parti politique congolais destiné à défendre sa thèse. C’est le PNP ou « Parti National du Peuple », qui devait se charger de convaincre les congolais qu’ils ne sont pas encore suffisamment mûrs pour l’indépendance.  En 1960, la responsabilité de la sauvegarde des intérêts belges en Afrique centrale fut confiée à Moïse Tshombe, alors que le plus virulent des indépendantistes, Patrice Lumumba, trouvera la mort du fait d’un complot ourdi par les services secrets belges.

En ce 21ème siècle, les évolutions idéologiques ne permettent plus de s’imposer par la force. Bruxelles ne peut donc plus s’inspirer des méthodes de brutalité du Roi Léopold II, ni même de celles de 1959 ou de 1961, il faut donc tout en gardant le même objectif, changer de méthode.

Pour cette fois, la démarche choisie consiste à se cacher derrière le credo démocratique. Il ne s’agit plus de s’imposer en coupant les mains, selon le style du Roi Léopold II, ni d’apporter les lumières de la religion et de la culture occidentale, mais de se faire le vecteur d’une valeur acceptée universellement, bien entendu, ici tronquée pour le besoin de la cause : la démocratie.

Pour la Belgique, la démocratie au Congo consiste, par la propagande, la dissimulation et le mensonge, à imposer un homme : Moïse Katumbi.

Partout dans le monde, les élections viennent comme l’instance du choix des représentants légitimes du peuple. Pour qu’une élection soit crédible, elle doit répondre à un certain nombre des critères, au premier rang  desquels, il y a la liberté de choix. Il y a également l’obligation de faire que toute personne en droit de voter participe à l’opération. Plus que tout, une élection concerne d’abord le peuple qui doit élire ses représentants et celui qui aura la charge suprême de conduire l’Etat.

Aucune élection valable ne peut se réaliser en laissant de côté une fraction importante de la population.

Les démocrates congolais doivent donc se mobiliser pour, une fois de plus, résister à la tentative belge de nous imposer des hommes à eux, par l’entremise d’une élection qui exclurait une partie importante de la population congolaise. Il y a là, une manœuvre préparée pour mettre notre pays à feu et à sang. Ainsi, organiser les élections en RDC sans le Kasaï, c’est admettre que les Institutions peuvent fonctionner sans la participation d’environ 1/5 de la population. Ce faisant, nous mettrons, par cet acte, un pas dangereux dans le processus de balkanisation.

Kajepa Molobi/Cp)

par -
0 6
  1. Sur invitation de Son Excellence M Jacob Gedleyihlekisa Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud (RSA). M Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo (RDC), s’est rendu en Afrique du Sud le 25 juin 2017 à l’occasion de la dixième session de la Commission Nationale Mixte (GCM) entre la RSA et la RDC. Les deux Chefs d’État étaient accompagnés par des délégations ministérielles et de hauts fonctionnaires. Le sommet des deux Chefs d’État a été précédé par une Réunion Ministérielle qui s’est tenue le samedi 24 juin 2017 ainsi que des réunions de hauts fonctionnaires qui ont eu lieu du 21 au 23 juin 2017.
  2. Les deux Chefs d’État ont reçu un rapport de la Commission ministérielle sur la mise en œuvre des protocoles d’accord signés ainsi que sur les engagements et recommandations faits au cours de la 9e Session de la Commission Nationale Mixte. Ces engagements et recommandations concernent des projets de coopération dans les domaines ci-après : Politique et Gouvernance, Défense et Sécurité, Économie, Finances et Infrastructures, Affaires sociales et humanitaires. Le présent rapport a servi à examiner la coopération bilatérale entre les deux pays.
  3. Les Chefs d’Etat ont salué et exprimé leur satisfaction quant à l’aboutissement heureux du dialogue politique initiée par S.E. Monsieur Joseph Kabila Kabange, lequel a abouti notamment : à la désignation d’un Premier Ministre, à l’institution d’un Gouvernement de large union nationale, à la consolidation de la démocratie, lesquels ouvriront la voie à la tenue d’élections en RDC. Les organes électoraux des deux pays ont été invités par les Chefs d’Etat à travailler ensemble pour améliorer la qualité et la crédibilité de ces élections.
  4. S.E M Jacob Gedleyihlekisa Zuma s’est félicité des progrès réalisés par S.E. M Joseph Kabila Kabange et par le Gouvernement de la RDC par l’identification d’un concessionnaire chargé de la mise en œuvre du projet Grand Inga. Les deux Chefs d’État en ont appelé à la mise en œuvre intégrale du Traité Grand Inga lequel avait été signé à Kinshasa le 29 octobre 2013 entre la RDC et l’Afrique du Sud. À cet égard, ils ont encouragé les institutions financières africaines à participer à la mise en œuvre du projet Grand Inga
  5. Les deux Chefs d’Etat ont pris acte des avancées positives relatives au protocole d’accord sur l’immigration, lequel facilitera la mobilité des diplomates et des officiels des deux pays. Ils ont exhorté les ministres ayant en charge la question sous examen de prendre les dispositions nécessaires pour la signature rapide du protocole d’accord en question d’autant plus que toutes les exigences légales ont été respectées
  6. Les deux Chefs d’État ont réaffirmé leur volonté d’améliorer et de renforcer les relations économiques entre les deux pays en facilitant le commerce et en supprimant toutes les barrières faisant obstacle au commerce bilatéral et aux investissements. A cet égard, les Chefs d’État ont ordonné que le Traité sur la prévention contre la double imposition soit mis en œuvre maintenant que toutes les exigences légales ont été remplies.
  7. Les deux Chefs d’Étal ont aussi profité de l’occasion qui se présentait avec la 10ème Session de la Commission Nationale Mixte pour échanger de vues sur les questions régionales, continentales et internationales. Sur les questions régionales, ils ont pris acte - avec satisfaction - de ce que les travaux de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe évoluaient en ce qui concerne l’intégration régionale. Sur les questions continentales, les deux Chefs d’État ont réaffirmé leur engagement à l’égard de l’unité et de l’intégration africaine dans le cadre de la Charte de l’Union Africaine, de la résolution pacifique des conflits, ainsi que la renaissance africaine, particulièrement par la mise en œuvre de l’Agenda 2053 de l’Union Africaine.
  8. Dans ce contexte, les deux Chefs d’État se sont penchés sur l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région et sur le continent en vue de mettre fin aux souffrances des populations locales À cette fin, ils ont convenu qu’il était impératif pour l’Afrique de tirer parti de ses propres ressources et aptitudes pour atteindre les objectifs d’une Afrique prospère et en paix avec elle-même. A ce titre, ils ont condamné les ingérences intempestives de certaines instances extra-africaines dans leurs affaires intérieures, menaçant la souveraineté des pays africains.
  9. Les deux Chefs d’État ont réitéré leur point de vue commun quant à la nécessité de réformer les institutions multilatérales, en particulier les institutions de Bretton Woods ainsi que le Conseil de sécurité afin de prendre en compte les intérêts des pays en développement. Les deux Chefs d’État ont par ailleurs exprimé leur profonde préoccupation quant au récent retrait des Etats-Unis d’Amérique des Accords de Paris sur le changement climatique.
  10. À l’issue de la Commission Nationale Mixte, Son Excellence M. Joseph Kabila Kabange a exprimé à son homologue sud-africain, Son Excellence M. Jacob Gedleyihlekisa Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud, au peuple sud-africain et au Gouvernement de la République d’Afrique du Sud, ses sincères remerciements et sa gratitude pour la chaleureuse, amicale et fraternelle bienvenue ainsi que l’hospitalité qui lui a été réservée, à lui-même ainsi qu’à sa délégation.
  11. En conclusion, les deux dirigeants ont consenti que la prochaine session de la Grande Commission Mixte se tienne en RDC à une date qui sera fixée de commun accord par voie diplomatique.

Fait à Pretoria le 25 juin 2017

par -
0 13
Félix Tshisekedi et son ami et complice Katumbi

Vendredi 23 juin sur France 24, Félix Tshilombo Tshisekedi, fils biologique d’Etienne Tshisekedi et actuel président du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au changement/aile Katumbiste, a livré quelques vérités sanguinaires se cachant derrière le rapatriement et l’organisation des obsèques de son défunt père à Kinshasa. L’homme était allé au-delà de ce que l’opinion attendait de lui. Alors que tout le monde connait les vérités sur le retard de l’organisation des obsèques causé par l’Udps et la famille biologique du sphinx de Limete, Félix Tshilombo accuse le pouvoir d’être à la base de toutes les manœuvres. Dans sa fourberie,  il pense qu’il y aurait fin du régime actuel dirigé par le Président Joseph Kabila Kabange au jour du rapatriement de la dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi, comme pour inciter déjà la population à la haine et à la violence. Un acte que condamne même la Constitution de la République : l’incitation à la haine.

« Le pouvoir a très peur du rapatriement du corps d’Étienne Tshisekedi. Ils se sont dit dans la tête que le peuple va profiter de l’occasion pour mettre fin au régime », tiré de l’extrait Félix Tshisekedi devant ses partenaires médiatiques de France 24.

Insoucieux de près de six mois que le corps de son père traine dans un caveau, « Fatshi » comme on l’appellerait par ses proches, a démontré à toute l’opinion comment les choses se préparent de leur côté pour embraser le pays d’ici décembre 2017. Ce ne sont plus les élections qui les intéressent, mais plutôt la rue pour prendre de force le pouvoir, et, avec la raison des funérailles de leur ancien leader. Si s’en est ainsi, faut-il continuer de garder Tshisekedi loin de toute imagination ? Comment un fils dit biologique, et même politique peut-il manquer du respect à son père jusqu’à ce niveau ? Oui, il donne de la matière aux services de sécurité de la République, qui doivent être très sévères au jour du rapatriement du corps inerte de son père. De ses propos, même ses compagnons, à l’exemple du Sg Kabund dont les relations avec Félix ne vont pas suffisamment bien, ne seraient pas d’accord avec le fils de maman Marthe.

 

Félix ne croit pas au compromis trouvé entre famille et pouvoir

Après la signature d’un communiqué conjoint entre le Gouvernement de la République et la famille biologique d’Etienne Tshisekedi représenté par Mgr Mulumba, le Felix brave tout le monde. Alors que ce compromis fixe même le lieu d’enterrement de l’ancien opposant historique, bien que la date du rapatriement ne soit pas encore connue. Hélas, Fatshi accuse toujours le gouvernement de blocage car, selon lui, il ne veut pas apposer sa signature sur le document final. Il pense que la raison de ce soi-disant refus serait politique.

Ironiquement, le Secrétaire général adjoint de l’Udps assure que sa priorité est d’organiser des hommages à feu son illustre père. Comment ? Là, Félix n’a pas de réponses.

Il réaffirme par ailleurs que l’enterrement de son Père dans la commune de la Nsele sera provisoire, question pour eux (Rassemblement) d’obtenir l’alternance. Mais si cela est le cas, Tshilombo doit attendre les élections qui seront organisées dans le délai convenu dans l’accord du 31 décembre 2016.

 

Félix Tshisekedi veut sa mort derrière le nom de Kabila

Certains médias nationaux comme internationaux, croient que le message de Félix Tshilombo sur France 24 est une alerte dure au chef de l’Etat Joseph Kabila. Malheureusement, l’homme s’enfonce lui-même, car ni le peuple, ni certains de ses partenaires, personne n’a confiance en lui. Il reprend la rhétorique déjà entendue ailleurs, selon laquelle : « Kabila marchera sur mon corps pour se maintenir au-delà de 2017 ». Sur base de quels éléments le président du Rassemblement Katumbiste se permet-il de s’exprimer ainsi ? Même dans son introspection, l’homme se dit qu’il est allé trop loin sur quelque chose qui n’arrivera même pas. « Se maintenir au-delà de 2017 », à en croire à la volonté politique de Joseph Kabila Kabange d’emmener les congolais aux élections, serait une affirmation calomnieuse à l’endroit d’un chef de l’Etat. « Marcher sur son corps », Félix veut se faire un héros sans histoire politique ou professionnel connue.

L’homme qui n’a même pas à dire à ses combattants, minoritaire qu’il soit, jure aussi de faire partir du pouvoir Joseph Kabila, avec ou sans élections, avant 2018. La grande question, sur base de quel mécanisme ? Car tout le monde attend les élections dont la CENI poursuit le processus normalement, d’abord par l’enrôlement des électeurs. Félix Tshisekedi, qui a rejoint ses collabos du G7 dans ses propos apocalyptiques, n’a plus de chance dans ce pays. Les Congolais sont donc invités à la vigilance pour mettre en déroute tout celui qui est considéré comme ennemi de la paix.

(Altesse)

par -
0 11
L’ambassadeur Hiroshi Karube fait couler de l’eau à Maluku/Ph. ambajp

 

Un communiqué de presse parvenu à l’Avenir informe que M. Hiroshi Karube, Ambassadeur du Japon en République démocratique du Congo, a participé, ce vendredi 23 juin 2017, à la  cérémonie de remise de huit forages construits dans le cadre du « Projet d’Adduction d’Eau Potable dans la Commune de Maluku ». la cérémonie a eu lieu en présence de M. Raphaël Mondonga-O-Batobandelye, Secrétaire Général à la Coopération Internationale.

Dans son allocution, M. Hiroshi Karube a d’abord tenu à féliciter Mme Mamie Mabala, la présidente de l’ONG « Collectif des Femmes pour  le Développement Intégral, COFEDI » pour avoir achevé ce projet dans les délais.

L’ambassadeur  a également souligné que la construction de ces huit forages soulagera les femmes et les enfants qui devaient parcourir de longues distances pour avoir accès à l’eau, et ainsi les femmes de Maluku pourront avoir l’opportunité d’avoir du temps libre pour assurer l’éducation de leurs enfants et  s’adonner à des activités plus productives.

Tout en appelant que le Japon accompagne les efforts du Gouvernement congolais, comme représenté par la signature de trois Echanges de Notes le 26 mai dernier, pour un montant total d’environ 27 millions de dollars US, M. Hiroshi Karube a également réitéré son engagement de continuer à appuyer les organisations non-étatiques, au bénéfice de la population congolaise.

En guise de conclusion, M. Hiroshi Karube a appelé à la conscience de tous les utilisateurs pour la maintenance de ces équipements afin d’assurer leur pérennité et de faire en sorte qu’ils demeurent un symbole d’amitié et de coopération entre la République démocratique du Congo et le Japon.

(Emmanuel Badibanga)