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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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A l’invitation du président Joseph Kabila Kabange, le président du Gabon et président en exercice de la Commission Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba, a effectué une visite de travail le jeudi 22 février 2018 à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Une rencontre qui, selon le communiqué final publié à cet effet, fait suite à la rencontre de Franceville, en République Gabonaise, en date du 24 avril 2017, entre les deux chefs d’Etat, au cours de laquelle ils ont échangé sur les réformes institutionnelles en cours au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et passé en revue la situation dans la sous-région ainsi que les relations bilatérales entre le Gabon et la Rd Congo. Bien avant le tête-à-tête, le président gabonais a s’est incliné au Mausolée, avant de déposer une gerbe de fleurs en l’honneur de feu Mzee Laurent-Désiré Kabila, le soldat du peuple.

Ainsi, cette visite a permis aux deux chefs d’Etat d’aborder trois points, touchant respectivement à l’organisation prochaine à Libreville, au Gabon, les 5 et 6 mars 2018, de la deuxième session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX), à l’examen de la situation générale en Afrique Centrale et enfin, à la revue sur les relations bilatérales entre les deux Etats.

Concernant le sommet des Chefs d’Etat du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique Centrale, les deux chefs d’Etat se sont félicités de l’engagement pris par les pays membres de la CEEAC, en marge du 30ème sommet de l’Union Africaine, le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba, pour la convocation, au courant du mois de mars 2018, d’un Sommet du COPAX. Le président Ali Bongo a souligné la haute importance de cette réunion que son pays va abriter, laquelle examinera la situation politique et sécuritaire en Afrique Centrale. De son côté, Joseph Kabila  a promis la participation active du Gouvernement congolais à la réussite de ces assises, dont les questions à examiner sont d’une très grande actualité et d’un tr-s grand intérêt tant pour la Rdc que pour l’Afrique Centrale.

Au sujet de la situation générale en Afrique Centrale, les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur volonté commune d’être des vecteurs et instruments de paix au sein de la région de l’Afrique Centrale. S’agissant de la situation en Rdc, Ali Bongo a félicité Joseph Kabila pour les efforts accomplis par le Gouvernement de la Rdc dans le cadre du processus en cours devant aboutir à des élections démocratiques, transparentes et apaisées. Il a promis de sensibiliser les Etats membres du COPAX pour appuyer la Rdc dans le respect de la dignité du peuple congolais et de la souveraineté de ce pays.

Les deux Chefs d’Etat ont lancé un vibrant appel à tous les acteurs politiques et de la société civile de la Rd Congo et du Gabon à se mobiliser en vue de la concrétisation des agendas électoraux de leurs pays respectifs dans l’unité, le calme et la paix. A la faveur de l’élection de la Rdc comme membre actif du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, les deux Chefs d’Etat ont convenu d’accorder une attention particulière à l’examen des situations de la sous-région de l’Afrique Centrale au sein de cet organe.

Quant aux relations bilatérales entre la Rdc et le Gabon, les deux Chefs d’Etat ont salué l’excellence de leurs relations et ont réaffirmé leur détermination à renforcer davantage les liens de coopération, d’amitié et de fraternité qui unissent leurs pays et leurs peuples respectifs. Ils ont exprimé le souhait de la tenue, dans les meilleurs délais, de la Commission mixte entre les deux pays. Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur la question de l’exploitation du pétrole, afin que la Rdc puisse tirer suffisamment profit de l’expérience gabonaise dans ce domaine.

(JMNK)

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Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Alexis Thambwe Mwamba a signé hier jeudi 22 février un Arrêté autorisant la libération conditionnelle de 33 personnes accusées pour des faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques. Outre ces 33, un deuxième arrêté annonce la libération de Huit Mulongo, Directeur de cabinet de l’opposant Moïse Katumbi. Ce dernier qui se trouve encore en Belgique pour des soins médicaux. L’annonce de ces libérations en masse a été faite par le ministre Thambwe Mwamba au cours d’un point de presse qu’il a lui-même animé hier jeudi dans son cabinet de travail.

« Je viens de signer, ce matin, un Arrêté dans le cadre (duquel) j’ai ordonné la libération de 33 personnes. Ces personnes devraient pouvoir être mises en liberté dans un délai de 48 heures, le temps de terminer les formalités dans les établissements dans lesquels elles se trouvent », a-t-il indiqué.

De souligner que cette libération en masse qui intervient d’ici demain entre dans le cadre de la décrispation politique voulue par l’Accord politique signé le 31 décembre 2016 à l’issue des négociations du centre interdiocésain de Kinshasa, facilité par la CENCO.

Au ministre de la Justice d’ajouter qu’il s’agit d’une réponse à la liste lui soumise par la commission technique qui travaille pour la décrispation. Dans laquelle liste-l’on retrouve les noms des personnes qui pouvaient être libérées.

Pour Huit Mulongo, Thambwe Mwamba précise : « le temps que cet Arrêté arrive à Lubumbashi, il sera mis en liberté. S’il veut aller se faire soigner à l’étranger ou à Lubumbashi, il pourra le faire ». De rappeler que ce collaborateur de Moïse Katumbi a été arrêté pour détention d’armes et munitions de guerre, et condamné à trois ans de prison.

Diomi et Muyambo ne sont pas libérables

Quant à Eugène Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo, le ministre a fait savoir que ces noms ne sont pas dans cette liste lui remise par la commission technique qui travaille sur la décrispation.

Pour Thambwe Mwamba, les deux personnalités ne seront pas libérées aujourd’hui ou demain. La commission chargée d’examiner les dossiers des deux détenus ont  jugé ces derniers non libérables.

« Monsieurs Diomi et Muyambo ne sont pas sur la liste des personnes libérées. Si nous les  libérons par exemple, il va falloir libérer tous les autres prisonniers qui ont été condamnés pour les mêmes faits et ça serait justice. Je voudrais vous confirmer que les dossiers de Diomi et Muyambo ont été examinés à plusieurs reprises et la commission a conclu qu’ils ne sont pas libérables ni aujourd’hui ni demain », a dit le ministre.

La Justice à la recherche des initiateurs des marches des catholiques

Toujours dans ce même point de presse, le ministre Thambwe Mwamba a abordé le point concernant la recherche des responsables du Comité Laïc de Coordination (CLC), initiateurs des marches des chrétiens catholiques. Des manifestations non pacifiques qui ont causées plusieurs dégâts matériels surtout du côté de la Police Nationale Congolaise, puisque attaquée par des manifestants, mais aussi des pertes en vies humaines de quelques marcheurs.

« On ne peut pas interrompre les poursuites pour les gens qui ont été invités par la police et qui ne se sont pas présentés », a dit le ministre de la Justice. Au ministre de poursuivre que ces responsables du CLC sont en cavale, alors que des mandats d’arrêt ont été lancés contre eux.

« Ils sont en cavale parce qu’ils ne se sont pas présentés devant la police (…),  si la police vous invite et que vous ne vous présentez pas, vous fuyez vous-même, ça veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas », a-t-il déclaré.

Ainsi, la signature des Arrêtés portant libération de ces personnes accusées de plusieurs griefs vient renforcer le processus de la décrispation politique dont beaucoup pensent que cela se fait à compte-goutte. Pour les cas jugés emblématiques comme Diomi et Muyambo, Thambwe Mwamba s’en remet à la Justice, car l’on risque de toucher à certaines sensibilités des familles victimes qui attendent réparations.

(Bernetel Makambo )

Que devrait être la réponse d’un Etat responsable face à une menace venant d’un groupuscule, armé jusqu’aux dents  et se dissimulant derrière les hommes en soutane pour tuer des innocents par surprise, puis retourner malicieusement et sans état d’âmes ces pertes en vie humaine en leur faveur ? Qui, après les révélations de Jean-Marc Kabund A Kabund sur la mafia qui plombe le sérieux des marches du CLC,  oserait reprocher au gouvernement congolais de protéger ses paisibles citoyens, en garantissant l’ordre public ce week-end? Qui voudrait replonger le pays dans la dictature, en inventant tout et n’importe quel mensonge pour éviter les élections et prendre le pouvoir par la force? Sur toutes ces questions, la position du CLC est pour le moins très ambiguë.

Le fameux Comité Laïc de Coordination « CLC » annonce une prochaine tentative d’insurrection pour le 25 février en cours. Comme à son habitude, le CLC se place dans une posture de défis. D’ores et déjà, ces apprentis putschistes annoncent qu’ils ne respecteront pas les règles régissant l’organisation des manifestations publiques en République Démocratique du Congo.

Mieux vaut prévenir que guérir, nous apprend la sagesse. C’est donc dès aujourd’hui qu’il faut se poser la question de la responsabilité tant civile que pénale des dégâts que ne manqueront pas de provoquer les troubles intentionnellement organisés par le CLC.

La série de morts enregistrés dans notre pays, à la fin de l’année dernière et au début de la présente, ne semble inciter ce groupe dit «Comité Laïc de Coordination » ni à prendre conscience de la nécessité de respecter les lois du pays, ni  faire de la politique sans provoquer des morts inutiles.

Combien de morts faudra-t-il pour faire comprendre, à Messieurs Ndaywel, Nlandu et Okana ainsi que Madame Kandolo et leurs viennent ensuite, que l’on peut arriver au pouvoir sans forcément contraindre les éléments de la sécurité à défendre l’ordre public par la force ?

Une organisation troublante

Ce qui caractérise la situation politique congolaise, c’est l’aspect hétéroclite des forces négatives qui s’attaquent aux autorités légitimes. En République Démocratique du Congo, voulant combler les défaillances de l’opposition politique, certains hommes d’église se sont convaincus de se substituer aux opposants et de descendre ainsi directement dans une arène où la valeur dominante n’est ni la morale ni la modération. Pour opérer cette mutation, quelques évêques ont discrètement, puis publiquement conduit un groupe de laïcs, lié par ailleurs à des politiciens véreux, à créer le Comité Laïc de Coordination « CLC». Quelle n’a pas été la surprise des téléspectateurs d’entendre M. Kabund, Secrétaire Général de l’UDPS « aile-Limete », revendiquer les 50% de participation dans l’organisation des manifestations qui ont abouti à des morts. Cet aveu étale ainsi à la face du monde la démonstration que les opérations maquillées de pacifisme par le CLC n’étaient rien moins que des tentatives d’insurrection. Ainsi, pour exécuter ce coup d’Etat, la démocratie congolaise fait face à des attaques perpétrées par un regroupement insolite composé d’une in fine partie de croyants catholiques, de quelques militants de l’UDPS, mais essentiellement des Kuluna et autres voyous que manipule le CLC et le parti de Félix Tshisekedi. Nous sommes très loin de la non-violence.

Un mensonge systématique

Le Comité Laïc de Coordination s’illustre, depuis un certain temps, dans la défense d’une interprétation particulièrement mensongère de l’Accord de la Saint Sylvestre  (31 décembre 2016), alors même qu’il n’en était pas partie prenante.  A y regarder de plus près, derrière ce comité, se profile des politiciens dont le seul objectif est de provoquer des troubles pour ramasser le pouvoir par la rue. Ce groupe se montre particulièrement habile dans la manipulation de certains évêques qu’ils ont convaincu d’abandonner leur rôle naturel de conciliateur. Beaucoup de ces prélats ont délaissé leur rôle pour se jeter dans l’arène impitoyable de la politique. Depuis, nombre de nos cardinaux et évêques s’éparpillent et se perdent dans des actions étrangères à leur mission d’unificateurs et pacificateurs des âmes.

Délaissant cette mission apostolique, jusqu’à supprimer des messes liturgiquement fixées et, de connivence avec des politiciens dont chacun connaît le profond ancrage dans les antivaleurs, ces évêques se lancent dans les activités éloignées de l’évangile de paix et d’amour. Etonnamment, nos bergers participent, sans le moindre scrupule, à des stratégies basées sur le mensonge et la violence dont on sait par avance qu’elle conduira à des pertes en vies humaines.  Cette situation  a été confirmée par les déclarations sans équivoques du Secrétaire Général de l’UDPS en réponse à une question de la journaliste Sylvie Bongo. C’est ce contexte qui explique les morts et blessés de la capitale congolaise, les 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018, lors des marches initiées par le désormais célèbre « CLC » (Comité Laïc de Coordination) de l’Archidiocèse de Kinshasa. Connaissant les méthodes violentes de l’UDPS « aile-limete », allons-nous toléré qu’il y ait encore des morts le 25 février ?

Des méthodes à  dénoncer

Aussi diabolique que cela puisse paraître, toutes les fois que ce comité appelle nos populations à manifester soi-disant pacifiquement, les premières lignes sont occupées par des porteurs de chapelets, croix et rameaux pour faire diversion, alors que les lignes de derrière regorgent de porteurs de caillasses et autres armes blanches. Dès la fin de ces insurrections à peine  voilées, notre fameux Comité Laïc de Coordination s’empresse de sortir ses calculatrices pour le décompte, toujours mensonger, du nombre de morts et blessés.

Voici d’où vient la violence !

Cette propagande n’a d’ailleurs pas pour but d’informer mais vise plutôt à parfaire une stratégie dont le but ultime est de salir l’image du régime de Kinshasa pour ainsi justifier d’éventuelles interventions étrangères. Il est donc légitime d’accuser le Comité Laïc de Coordination de complicité avec l’extérieur pour mettre notre pays à feu et à sang.

Les Congolais doivent prendre conscience que, instrumentalisé, le Comité Laïc de Coordination agit selon les attentes de ses complices tapis dans  des officines localisées à Bruxelles. Cet objectif n’est autre que de déstabiliser, voire de renverser les institutions légalement établies en RDC.

Un comité qui se réfère aux valeurs proprement chrétiennes peut-il mentir avec autant de cynisme ?

Ceux qui organisent ces marches agissent dans l’illégalité la plus absolue, ne respectant jamais ni l’esprit ni la lettre du décret-loi du 29 janvier 1999, relatif à l’organisation des manifestations publiques en RDC.  En substance, les organisateurs des manifestations publiques ont obligation de soumettre préalablement, à l’autorité politico-administrative compétente, une demande d’autorisation indiquant le point de départ, le point de chute et l’itinéraire à emprunter. Ces dispositions permettent aux forces de l’ordre de veiller au déroulement régulier et paisible des manifestations. Dès lors qu’une manifestation ne remplit pas cette condition, quelles que soient les arguties mises en scène, elle ne saurait être considérée comme pacifique. Les auteurs d’une telle manifestation sont susceptibles des poursuites pénales.

On ne peut pas refuser d’indiquer clairement le lieu de départ d’une manifestation, l’heure de son démarrage, son itinéraire et son terminus.  Chauffer les esprits avec des slogans promettant la violence et par la suite s’étonner que l’Etat, responsable de la sécurité des personnes et de leurs biens, prenne des dispositions nécessaires à la sécurisation de chacun, c’est tricher.

On ne peut non plus, d’un côté, inciter des jeunes gens à caillaisser les forces de l’ordre et, de l’autre, se scandaliser lorsque celles-ci réagissent pour rétablir l’ordre républicain.

Il faut également se poser la question : à qui donc profitent ces morts ?

Il devient maintenant évident que la responsabilité des morts des 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018, incombe au CLC, aux évêques qui l’instrumentalisent, au G7 et enfin, redisons-le, aux officines des milieux de la haute finance logées à Bruxelles. Ainsi, il va sans dire que, avec les morts des 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018, l’opposition et ses ayants cause se constituent un fonds de commerce. Il suffit, pour s’en convaincre, de réaliser la délectation avec laquelle ils annoncent le nombre de ces morts. Il faut dénoncer cette mauvaise stratégie.

Au moment où le même groupe se prépare à organiser d’autres troubles à la paix et à l’ordre public, pour le 25 février prochain, il est impérieux de dénoncer clairement la responsabilité des organes cités plus-haut. De plus, il faut les mettre en garde sur le fait qu’ils porteront la pleine et entière responsabilité des dégâts humains qui pourraient se produire à la date précitée si, d’aventure, ils tentaient une fois de plus, d’attenter à l’ordre public, avec pour objectif d’imposer la formule anticonstitutionnelle : « Transition Sans Kabila ».

L’Avenir

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa Yobeluo, accompagné des membres de l’Assemblée plénière de la CENI, a échangé, ce jeudi 22 février 2018, au siège de l’Organe de gestion des élections, avec une délégation de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti de l’Opposition politique, conduit par son président M. Vital Kamerhe. Les échanges entre les deux parties ont porté essentiellement sur le processus électoral.

Faisant état des lieux du processus en cours, le Président Corneille Nangaa Yobeluo a présenté à ses hôtes les avancées mais également les défis auxquels est confrontée la Commission Electorale Nationale Indépendante. Le Président de la CENI a rappelé que l’institution a connu d’importantes pertes en vie humaine dont 27 agents et cadres assassinés durant les opérations de l’identification et d’enrôlement des électeurs. La CENI a également déploré la destruction des matériels lors des conflits dans le Kasaï.

S’agissant de l’appui logistique, La CENI attend un soutien de la MONUSCO conformément à la résolution 2348 du Conseil de sécurité. Il sied de rappeler que la CENI bénéficie déjà de la collaboration de 52 experts internationaux en son siège depuis 2006.

Au cours des échanges, Corneille Nangaa Yobeluo a rappelé l’impératif pour les partis politiques et la société civile de former les témoins, pour les uns et les observateurs électoraux, pour les autres, en perspective de la tenue des prochaines élections en toute transparence et crédibilité. L’adhésion de l’UNC et ses Alliés au code de bonne conduite des partis politiques a également fait l’objet de points traités.

Prenant la parole à son tour, le Président de l’UNC M. Vital Kamerhe a remercié  le Président de la CENI et les membres de l’Assemblée plénière pour la présentation des faits relatifs à l’organisation des prochaines élections. Pour Vital Kamerhe, « la RD Congo n’appartient ni à la CENI, ni à la majorité ou à l’opposition mais à tous. Nous sommes venus pour examiner des voies et moyens de sortie de crise de la RD Congo. Nous ne voulons pas que les 17 contraintes se transforment en 17 alibi pour retarder les élections ».

L’UNC se dit favorable au calendrier électoral de même qu’à l’implication des experts internationaux pour une certification objective de la machine à voter. Ce parti souhaite donc un consensus de toutes les parties prenantes sur la machine à voter. Il marque ses réserves quant à l’utilisation de cette machine lors des prochaines élections. La question du seuil de représentativité préoccupe également l’UNC qui soutient le recours en annulation introduit à la Cour constitutionnelle par plusieurs partis et personnalités contre cette disposition de la nouvelle loi électorale.

Vital Kamerhe recommande l’audit aussi bien du fichier électoral après le travail de traitement qualitatif que celui du serveur afin de surmonter les réserves de certains partis politiques de l’opposition. Le Président de l’UNC a qualifié de très bon l’avancement du processus électoral et a invité la CENI à rester ouverte à toutes les propositions pour un avancement consensuel du processus électoral en République Démocratique du Congo.

Cap sur le MLC

Au menu de cette rencontre, l’état des lieux du processus électoral, la démonstration de la machine à voter et la visite des serveurs de traitement qualitatif du fichier électoral au niveau du Centre National de Traitement.

Corneille Nangaa s’est félicité de cette rencontre après le succès de la Révision du fichier électoral avec plus de 46 millions d’électeurs enregistrés. Il a également informé ses hôtes de la finalisation de la cartographie électorale qui permet aux acteurs politiques d’avoir une idée exacte de leur circonscription électorale. Actuellement, la CENI procède au dédoublonnage et à la consolidation du fichier électoral. Quelques défis restent toutefois à relever notamment les défis légal, logistique et financier sans oublier l’aspect sécuritaire.

Pour sa part, l’honorable Eve Bazaiba a félicité la CENI pour l’évolution remarquable du processus électoral et son acceptation de la présence des groupes d’experts internationaux. Le MLC remercie la CENI pour l’idée de la formation des formateurs des partis politiques avec pour objectif d’avoir des témoins et des observateurs outillés sur les contours et le déroulement de scrutins.

Le Mouvement de Libération du Congo et ses alliés restent toutefois peu convaincu sur l’utilisation de la machine à voter au courant de ce cycle électoral. Eve BAZAIBA plaide également pour le maintien du cautionnement de sa formation politique de 2015 pour les élections provinciales.

(JMNK/Ceni)

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A l’audience foraine du Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe siégeant à la prison militaire Ndolo, dans la commune de Barumbu, le prévenu qui est passé hier devant la barre, Reagan Mugeni Lumenga, a voulu malencontreusement conduire le Tribunal sur une piste politique. Et le Tribunal a eu  les mots justes pour lui dire que ce procès ne concerne en rien l’UDPS, les Kasaiens et les gens du Bandundu. Il y a des faits précis  pour lesquels des poursuites son engagées. Pour tenter de se disculper, il s’est caché derrière le doute au sujet de la date de son arrestation. Fait que la partie civile Rdc considère comme une contradiction inventée de toute pièce et parle même d’une distraction de mauvais goût. Et le Ministère public de faire observer que le prévenu se croyait malin, malheureusement, il tombe dans la divagation.

A l’audience d’hier, le prévenu a tenté malgré lui de recoller les morceaux, faisant croire à l’assistance qu’il s’agissait d’un procès politique. Loin de là, parce qu’à en croire le président du Tribunal qui a rappelé l’article 246 alinéa 2 du Code judiciaire militaire, le procès ne concerne pas Ne Mwanda Nsemi et le contrat judiciaire concerne des personnes bien identifiées déférées au tribunal par l’organe de la loi. Et le Ministère public d’ajouter que les actes posés le 17 mai 2017 ont provoqué l’évasion massives des détenus. Peut-être que le prévenu veut nous parler de sa bravoure et c’est important qu’il nous dise, où se trouve Ne Mwanda Nsemi !

Pour sa part, la défense a rappelé, s’adressant au tribunal, que vous êtes un juge de répression et non d’homologation. « Vous n’allez pas homologuer la décision de renvoie. Il y a des principes que lorsque vous volez attraire quelqu’un en justice, que vos soyez conséquent », a indiqué la défense, qui a insiste sur le fait qu’il existe une nuance entre la régularité d’un procès verbal et le contenu qui s’y trouve. De son côté, le Ministère public précise que le dossier contient les aveux qui sont au sommet de la pyramide. C’est à lui de démontrer que le client souffrait des troubles mentaux. Et de renchérir que les photos sont les constations directes et des preuves attestant qu’il y a eu mort d’hommes ont été présentées.

Pas de contradiction

Au sujet de cette supposée contradiction quant à la date d’arrestation du prévenu, la défense martèle : « Heureusement que vous dite que le Ministère public a dit, mais il n’a pas prouvé. Je me suis servi des procès verbaux que ses Officiers de police judiciaire ont instrumentalisés. Quelle est la vraie date ? Il est important de soulever cela pour mettre en œuvre le manque de cohésion dans la décision de renvoie du Ministère public qui est l’organe accusateur. Il devait faciliter le Tribunal qui rendra sa  décision au nom du peuple et sera exécutée au nom du président de la République, que cette décision cadre pas avec la loi pénale qui est de stricte interprétation », précise-t-il, avant de se demander, est-ce qu’il s’agit des aveux judicaires ou extrajudiciaires ?  Est-ce qu’ils peuvent lier le Tribunal, non, parce qu’obtenus en dehors du Tribunal.

Il a terminé par demander au Ministère public de bien vouloir favoriser le Tribunal de mettre à notre disposition des indices matériels démontrant la commission de l’infraction. Le Ministère  public nous a brandi un certificat de décès, mais aussi un procès verbal d’audition. C’est ainsi que nous sommes entrain  de faire cette gymnastique pour qu’il nous éclaire. Ce sont les pièces qui jusqu’à ce jour n’implique pas l’imputabilité.

Pour le Bâtonnier Mbere, la contradiction,  c’est dans la tête du prévenu ; Ce n’est pas dans la tête du Tribunal et de la partie civile. C’est une contradiction inventée de toute  pièce pour essayer de se disculper. « Quant à ce qui concerne son arrestation, il n’y a pas de problème. Il y a eu d’abord l’audition et puis l’Officier de police judiciaire a décidé de passer par l’arrestation.  Et cela est conforme au Code procédure pénale. C’est la distraction de mauvais goût. Il a été entendu le 06 et arrêté le 7, c’est normal. Il n’y a pas de contradiction », explique-t-il.

(JMNK)

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A la suite des pluies torrentielles ayant causé des inondations et dégâts considérables dans neuf communes de Kinshasa début janvier, la Commission européenne a débloqué 190 000 EUR en financements humanitaires. Cette aide permet d’améliorer les conditions de vie de près de 1000 ménages vulnérables dont les maisons se sont effondrées et de maintenir les efforts visant à limiter la propagation du choléra dans la capitale congolaise. La République Démocratique du Congo (RDC) fait actuellement face à la pire flambée de choléra depuis 20 ans.

«Nous nous soucions du sort des milliers de personnes fragiles que les inondations ont laissées démunies et vulnérables aux maladies. En soutenant la Croix-Rouge, l’Union européenne permet de donner un appui humanitaire à ceux qui ont tout perdu », a déclaré Christos Stylianides, commissaire européen à l’aide humanitaire et la gestion des crises.

Ce financement fait partie de la contribution globale de l’UE au ‘Disaster Relief Emergency Fund (DREF)’ de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). Les fonds permettent de fournir aux plus vulnérables parmi les familles affectées des bâches imperméables ainsi que des moustiquaires, couvertures, nattes, seaux, jerrycans, ustensiles de cuisine et du savon.

Les équipes d’intervention en cas de catastrophe de la Croix-Rouge congolaise mènent également des activités de prévention et de dépistage du choléra dans les communes les plus touchées (Ngaliema, Bandalungwa, Selembao, Masina, Limete, Kalamu, Bumbu, Kimbanseke et N’djili). La priorité est de garantir un accès à l’eau salubre.

Depuis le début de l’épidémie de choléra en juillet 2017, 55 000 cas ont été recensés et plus de 1 190 personnes sont décédées à travers le pays selon l’OMS. Après des foyers dans l’Est du pays de juillet à septembre, le Grand Kasaï en octobre-novembre, l’épidémie a atteint Kinshasa fin novembre avant de retomber fin janvier et se propage maintenant le long du fleuve Congo vers le nord.

Contexte

L’Union européenne et ses États membres sont les principaux donateurs de l’aide humanitaire au monde. L’aide humanitaire est une expression de la solidarité européenne envers les personnes dans le besoin à travers le monde entier. Il vise à sauver des vies, à prévenir et à atténuer les souffrances humaines et à préserver l’intégrité et la dignité humaine des populations touchées par des catastrophes naturelles ou crises provoquées par l’homme. Chaque année, la Commission européenne, par l’intermédiaire de sa Direction générale des opérations européennes de protection civile et d’aide humanitaire (ECHO), vient en aide à plus de 120 millions de victimes de conflits et de catastrophes. Pour plus d’informations, visitez le site web d’ECHO.

Le “Fonds de Secours d’Urgence” (DREF) de la Croix-Rouge a été mis en place par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) en 1985 afin d’apporter un support financier immédiats aux sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, leur permettant d’assurer leur rôle unique de premiers secours après une catastrophe. La Commission européenne, par l’intermédiaire de son service d’Aide humanitaire est un donateur clé du DREF.

(JMNK)