Parfois mal compris par ses compatriotes congolais du fait d’être la cible des allégations occidentales. Imprévisible, réservé, pragmatique, Joseph Kabila est au cœur d’une conspiration, une cabale de nostalgiques néocolonialistes, dont le but est de maintenir la République démocratique du Congo en état de dépendance occidentale. Sa vision de faire de la République démocratique du Congo un pays émergent, indépendant, souverain et libre est mal perçue non seulement par l’Occident, mais également par ses adversaires politiques. Accusé de manque de leadership politique, de passif, de tous les maux, Joseph Kabila dans son silence légendaire, attend doter la République démocratique du Congo d’une Nouvelle Classe Politique. Celle qui a échappé à l’inféodation, acculturation politique occidentale. Il entend focaliser la classe politique au service seulement de la nation congolaise.
A cause des allégations politiques mensongères de contrecarrer la mise en exécution du contrat chinois, ses adversaires ne cessent de le présenter comme l’ennemi potentiel du développement de la République démocratique du Congo, mettant sur son dos, de prétendus crimes commis par les rébellions et groupes armés fabriqués par ses adversaires. Ainsi, une campagne médiatique contre sa politique s’intensifie à travers l’univers médiatique, le présentant comme celui qui s’accroche au pouvoir, qui refuse d’organiser des élections. Pourtant, le processus d’enrôlement et identification des électeurs se poursuit en plus de la désignation des membres du CNSA devant évaluer ledit processus.
Cependant, parmi ses collaborateurs au Gouvernement central, au gouvernorat et entreprises publiques de l’Etat, quelques noms se distinguent du fait de leur sens patriotique, conscient du danger que la République court. Ces compatriotes, ne sont-ils pas parmi les 15 personnalités que le Chef de l’Etat Joseph Kabila n’a cessé de chercher à travers la République ? Quelques-uns de ceux-là que la Rédaction du Quotidien L’Avenir a sélectionnés à travers les actions au gouvernement, s’avère la crème potentielle que le Chef de l’Etat a tant cherchée. Ces personnalités politiques depuis qu’elles sont à l’exécutif central, dans les chaines de commandement et gestion d’entreprises, ont marqué l’histoire politique du pays, en cette période que la Patrie de Patrice Emery Lumumba traverse. Ils ont en commun le sens patriotique et ne sont jamais dans leurs bureaux pour s’acclimater du froid. Elles sont entre deux avions pour faire entendre la voix de la RDC, soit elles sont sur terrain pour poser des actes à impact visible. Ci-dessous, les personnalités marquantes :
(Pius Romain Rolland )
Léonard She Okitundu
C’est l’actuel patron de la diplomatie congolaise. Il trône au ministère des Affaires étrangères avec son vice-ministre Aggée Aje Matembo Toto. On le reconnait comme un fin négociateur, depuis son passage au ministère des Droits Humains, où il avait écrit le livre blanc contre les accusations de Human’s Right Watch. Ancien directeur de cabinet du défunt président M’Zée Laurent Désiré Kabila, ce diplomate qui trône la diplomatie au Gouvernement Bruno Tshibala est sur tous les fronts pour faire entendre la voix de la République Démocratique du Congo aux allégations formulées par la communauté internationale, en plus de sensibiliser les africains contre lesdites sanctions, contre les autorités congolaises. Sa diplomatie agissante a payé, du fait que les africains ont pris fait et cause en faveur de la RDC, en plus de lui accorder son soutien à la présidence du Conseil de Droits de l’Homme. C’est de cette diplomatie que la Patrie de M’Zée Laurent Désiré Kabila a besoin, celle qui agit. On lui reconnait la récente victoire diplomatique de la RDC contre les sanctions de l’union européenne, dans une délégation qui l’a conduite à Genève, en Suisse. Il est dans tous les Forums, et messe, de Genève, à Addis-Abeba, en passant par Pretoria, Washington, New York, Londres, Paris et Bruxelles pour faire entendre la voix du Congo. Et She Okitundu le fait mieux !
Lambert Mende Omalanga
Il est dans tous les Gouvernements qui se succèdent (Gizenga 1, Muzito 1et 2, Matata 1 et 2, Samy Badibanga et Bruno Tshibala) contre vents et marais. Sa longévité est la conséquence logique de son sens patriotique au service de la République, en cette période que la Patrie de Patrice Emery Lumumba est l’objet d’attaques, conspirations et convoitises de l’impérialisme occidental. Qu’il en déplaise à ceux qui lui jettent des pierres, Lambert Mende Omalanga est ces hommes dont la République a besoin pour défendre sa souveraineté, son indépendance et sa liberté. Sans complexe et dans un franc parlé, le natif de Lodja, dans le Sankuru n’a pas sa langue en poche pour remettre les choses au clair lorsqu’il s’agit de le faire et lorsque les intérêts de la République sont menacés. Bien qu’ayant soupé en occident après avoir passé plus de 10 ans, Lambert Mende a choisi son Congo natal pour le servir et servir l’Afrique indépendante. Il est la voix autorisée du Gouvernement de la République, et trône au ministère de Communication et Médias. Il est victime des sanctions occidentales pour avoir défendu la cause des congolais dans le secteur médiatique et avoir reproché à Ida Swaney certaines attitudes vis-à-vis des personnalités de la République. Son travail de défendre la République lui attire les attaques et l’animosité de ses adversaires politiques. C’est lui le patron de la Convention des Congolais Unis. Et tant que Lambert fait bien son travail de défendre la souveraineté et l’indépendance du Congo, il sera toujours dans les viseurs des impérialistes occidentaux.
Emmanuel Ramazani Shadary
Le successeur d’Evariste Boshab Mabundj Mabileng est sur tout le front en cette période, où la République Démocratique du Congo est sous menace interne des groupes armés et milices qui s’attaquent au civil et symbole de la République. Le patron de la sécurité nationale est sur deux avions ce dernier temps pour assurer la sécurité de civil face aux attaques téléguidées de l’extérieur. Emmanuel Ramazani Shadary est l’acte copie collé de Lambert Mende. Le Secrétaire Général Adjoint du PPRD, n’a pas non plus sa langue en poche lorsque les intérêts non seulement de sa famille politique sont menacés, mais lorsque la République fait face aux défis sécuritaire. Si les miliciens de Kamwena Nsapu sont réduits au silence au stade actuel, c’est à cet homme qu’il faut reconnaitre son pèlerinage dans le Grand Kasaï. Fin négociateur, il a ramené à la raison la famille régnante de Kamwina Nsapu. Cette dernière ne reconnait plus tous ceux qui se réclament de ce nom pour terroriser les paisibles citoyens. L’ancien président du Groupe parlementaire PPRD et Alliés à la Chambre basse du parlement, surnommé coup sur coup, n’attend pas laisser à leurs adversaires politiques la manœuvre politiques d’aller dans les travers qui touchent à sa famille politique. Le patron de la territoriale est aussi un ancien gouverneur de la province de Maniema. Donc, il connait mieux la territoriale, ce dont il a été nommé, vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité.
Aggée Aje Matembo Toto
Natif de Lubudi, dans le Haut Katanga, l’actuel vice-ministre aux Affaires étrangères a refusé de porter la casquette d’opposant contre Joseph Kabila sans cause. Son parti Unadef, sous la conduite de Charles Mwando Nsimba avait tout bénéficié du régime, mais dans une léthargie voulue et entretenue par l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale. Le défunt Charles Mwando Nsimba, par une décision unilatérale s’est engagé personnellement dans le camp de l’opposition, sans préalablement tenir compte de la base politique, ni du point de vue des cadres du parti. Fidèle à la Charte de la Majorité présidentielle, pour laquelle l’Unadef avait signé et lui conférait de prestige au bureau politique de la famille politique du Chef de l’Etat, Aggée Aje Matembo Toto conduit par les Amazones et autres cadres du parti, a trahi la trahison. Par sa Révolution du 05 mai, il a dit non à Charles Mwando Nsimba de traverser de l’autre rive du fleuve de l’opposition. Nommé dans le Gouvernement Samy Badibanga au poste de vice-ministre de l’Environnement et Développement Durable, reconduit dans le Gouvernement Bruno au poste de vice-ministre des Affaires Etrangères, l’autorité morale de l’Unadef, avec Léonard She Okitundu, conduisent la diplomatie congolaise qui porte ses fruits, et la voix de la République Démocratique du Congo se fait entendre en Afrique et Amérique, en plus de l’Asie. C’est à eux que le Congo sort de l’isolement diplomatique. Il est de cette école, qu’en politique l’on ne se plaint pas, mais l’on se bat sans se combattre. Il est de la génération de la nouvelle classe politique tant recherchée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila. Une génération qui n’a pas subi l’influence néocolonialiste. Avec Lambert Mende Omalanga et Ramazani Shadary, Aggée Aje Matembo Toto n’est pas celui qui se fait intimider lorsque les intérêts de son pays sont mis en jeu. Son sens patriotique lui a valu ce poste pour faire entendre la voix de la patrie de M’Zée Laurent Désiré Kabila, mais également agir en réciprocité avec les Etats qui méprisent la République Démocratique du Congo. Sans être contredit, ce jeune révolutionnaire à la tête de l’Unadef fait sourire à son prédécesseur Charles Mwando, car il fait entendre la voix de l’Unadef dans les autres provinces de la République, alors que l’Unadef à l’époque n’était que l’ombre d’elle-même. Aujourd’hui, l’Unadef s’implante en Europe, plus précisément à Paris, en France grâce à son sens du combat, à son esprit managérial. Réussir à faire implanter le parti à Kingabwa, quartier mal réputé, est un coup de maître. Son courage, sa vigueur est un atout dont la République et Joseph Kabila ont besoin. « Sans la lutte, nous n’obtiendrons rien, ni aujourd’hui, ni demain. La fidélité, la loyauté paient en politique », ne cesse de le rappeler aux cadres, membres et militants de son parti. C’est lui qui a la signature de valider sur les listes électorales les candidats Unadef.
Alexis Thambwe Mwamba
Il est parti de l’Assemblée nationale, non seulement qu’il avait été appelé à d’autres charges au Gouvernement, mais parce qu’un rapport mal ficelé à la chambre basse sous la direction de Vital Kamerhe, un rapport rédigé par une commission dirigée par Roger Lumbala et Marie Louise Ekpoli, qu’il qualifiait scandaleux, du fait de son contenu et de sa forme incohérent. C’est lui, qui avait plaidé bec et ongle que les élus nationaux devraient avoir des agents auxiliaires dits, Assistants parlementaires.
Perfectionniste, cet avocat chevronné est le patron de la Justice congolaise et gardien de sceaux de la République. Il fait face ce dernière temps à des évasions massives en prison, en plus de sanctions que ses collègues du Gouvernement et autres autorités du pays sont victimes de l’Union européenne. C’est lui qui doit laver les allégations des Droits de l’Hommes mis sur les dos des forces armées de la RDC, laver la culpabilité mise à la charge de la République, prouver que ces violations des Droits de l’Homme sont l’œuvre de commanditaires extérieurs pour justifier l’ingérence extérieure au Congo. Ne dit-on pas que « La justice élève une nation ? Elle est le ciment même de la République ? »
Il a en charge non seulement de dossiers judiciaires pénaux et civil de personnalités politiques, il assure aussi celle des militaires et ceux des miliciens qui se sont compromis dans les actes de violations de droits de l’homme. Fin négociateur politique, Alexis Thambwe Mwamba est celui sur qui, l’image du pays se repose dans ce domaine.
Marie Ange Mushobekwa
Elle est au four et au Moulin pour faire entendre raison de la République Démocratique du Congo. Son pays est au banc des accusés quant à la violation de Droits de l’Homme. Et cela se pratique au Quotidien suivant les rapports de certaines ONG des Droits de l’Homme. Elle est en sorte l’un de bras du ministère de la Justice. Nommée dans le Gouvernement Samy Badibanga, issu de l’Accord de la Cité de l’Union africaine, puis reconduite au Gouvernement Bruno Tshibala, issu de l’Accord de la Saint Sylvestre, Marie Ange Mushobekwa a défendu bec et ongle son pays à la dernière session de Droits de l’Homme à Genève, en Suisse. Et la République Démocratique du Congo a été soutenue par d’autres pays africains, également sud-américains, dans cette cause plaidée par cette brillante journaliste. Malgré sa casquette d’opposante, Marie Ange Mushobekwa a fait passer les intérêts de son pays au premier plan. Une femme dynamique qui, elle aussi n’a pas sa langue en poche. Elle sait distinguer ce qui est blanc de noir. C’est à dire, la vérité reste la vérité et le mensonge est à condamner. Elle est de cette génération dont Joseph Kabila a besoin du fait qu’elle n’a pas subi l’influence néocolonialiste et le prestige de l’occident. Elle est au service de son pays, malgré ses couleurs politiques. Dans ce domaine où nombreux ne lui accorder pas la moindre chance de réussir, il s’avère que Marie Ange Mushobweka a déjoué les calculs des oiseaux des mauvaises augures.
Justin Bitakwira Bihona-Hayi
Panafricaniste jusqu’à la moelle épinière. Il a été au cœur de toutes les négociations politiques. Deux fois élu député national, le natif d’Uvira s’inspire de sa grand-mère pour tirer de leçons politiques. Ministre honoraire aux Relations avec le Parlement, actuel ministre de Développement Rural, Justin Bitakwira attend imprimer une marque au sein de son ministère ; désengorger l’effectif pléthorique à Kinshasa pour le rendre utile dans les milieux ruraux et périurbains. Booster le développement du pays par la transformation de la terre, don de Dieu tel est son cheval de bataille à ce ministre d’une importance capitale. Il a pour mission de remettre les congolais au travail ; formater le cerveau tourné vers la prière plutôt de se consacrer au travail productif. Il n’est pas contre les églises dit-il, mais les congolais doivent savoir distinguer le moment de prière et du travail, car poursuit-il, Dieu a tout donné à la République Démocratique du Congo. La prière est la résultante de la récolte des fruits obtenus de son dur labeur. Au lieu d’enfermer l’homme et la femme dans la prière matin midi soir, sans travailler, cela irrite le Bon Dieu. Donc, par la prise de conscience, il invite les congolais au travail et son ministère en offre davantage, pourvu de s’y rendre en milieux ruraux où la terre à 80% est arable. Il attend mettre en place trois projets d’une importance capitale, l’un dit PAMOVI incitant tout ministre et député national à construire dans son village natal, érigé des puits d’eau en faveur de la population, en plus du Centre de Développement Intégral qui va intégrer les communautés dans le développement de leur milieux ruraux. Par son savoir-faire et son imaginaire, le ministère de Développement est la clef de voute pour booster le développement et mettre fin à l’importation des aliments parfois impropres à la consommation. Depuis son avènement à ce ministère, Justin Bitakwira attend mettre la brigade de développement pour éradiquer le chômage et la délinquance juvénile. L’initiateur de l’académie conscience invite les congolais à la prise de conscience face au danger qui ne cesse de guetter le pays. Tout comme Lambert Mende, Aggée Aje Matembo, Ramazani Shadary, le patron du Développement rural n’hésite pas à s’en prendre à tous ceux qui menacent les intérêts de son pays. Apôtre de la prédication contre l’immiscions du prélat dans la vie politique. Un mécanicien n’est pas un médecin, et un électricien n’est pas un pharmacien. Il est de la génération de ceux qui considèrent que le bien reste le bien qu’il faut exalter et le mal reste le mal qu’il faut combattre à tout prix d’où qu’il vient et non inverser les mœurs. Il est ceux qui croient que Kinshasa constitue le frein au développement de ce pays car, tout est orchestré à partir de la capitale. D’où, son insistance de développer les villages en vue de lutter contre l’exode rural vers les grands centres de consommation, plutôt de produire dans les milieux ruraux. Pour y parvenir, il faut offrir des conditions susceptibles d’attirer les citadins vers les villages, lieux de production.
Steve Mbikayi Mabuluki
Anti-ingérence extérieure malgré qu’il soit de l’opposition, opposé par principe au Régime actuel ; anti-impérialisme et apôtre de la non-violence. Nationaliste, Steve Mbikayi est de ceux-là qui militent en faveur du renouvellement de la Classe politique. Il considère que la vielle classe politique est truffée dala nostalgie coloniale, en ce y compris leurs apôtres présents dans les officines des chancelleries occidentales. A travers sa plateforme Nouvelle Classe Politique Sociale, NCPS en sigle, l’actuel patron de l’Enseignement Supérieur et Universitaire multiplie des cadres de concertations, de moralisation et mobilisation de la jeunesse estudiantine à prendre de la hauteur car, elle est l’avenir de demain. Par sa réforme, en introduisant la carte d’étudiant biométrique, Steve Mbikayi s’inscrit dans la mission de faire figurer les Universités congolaises dans le top 100 des universités au monde. C’est son cheval de bataille. Pour y parvenir, il doit lutter contre le gangstérisme universitaire, la corruption, la vente conditionnée des syllabus. Il attend offrir au pays, non seulement de simple diplôme, mais des cerveaux au service de la nation. Son opposition politique ne constitue nullement lutter contre la République, ni contre les individus, plutôt il s’oppose à un système politique. Il a été le premier à réagir contre les sanctions de l’Union européenne contre les autorités de son pays, en organisant un sit-in devant la représentation de l’Union Européenne à Kinshasa ce, malgré que celles qui ont été sanctionnées ne sont pas de son camp politique. Nationalisme oblige ! Pour le patron de l’école « Les Cartésiens », il n’attend pas coopérer avec les politiques inféodés à l’occident, dont leurs bureaux seraient dans les chancelleries, le faire est indigne pour un acteur politique qui attend aspirer aux responsabilités dans son pays, ne cesse de le clamer. Il est favorable à la lutte interne sans ingérence extérieur, car argumente-t-il, lorsque l’occident a ses problèmes aucun pays africain ni la RDC ne s’ingère. Il attend défendre la souveraineté, combattre le néocolonialisme, mais favorable au partenariat entre Etats, et non la condescendance et l’hégémonie impérialiste contre a RDC son pays. Cet élu de Tshangu sur la liste Parti Travailliste est un ancien syndicaliste dont le sens managérial et son franc parlé à la Chambre basse du parlement n’épargne personne.
Joseph Kokonyangi
Il a la charge de gérer le patrimoine immobilier de l’Etat congolais. Dans ce domaine, l’Etat est la principale victime. La République a été spoliée de fond en comble à la faveur des mesures prises en son temps par le défunt régime du Maréchal Mobutu. Sa présence au Gouvernement de la République redonne du souffle à l’Etat congolais et tous les spoliateurs sont tenus de lui apporter les titres des maisons appartenant à l’Etat, devenues propriétaires des individus. Sa dernière sortie est celle qui permis à la Régie de Voie Aérienne, RVA de récupérer sa concession de Masina, dans laquelle les privés y ont construit anarchiquement. A son actif, la baie de Ngaliema jadis spoliée par un chef traditionnel, ce dont le patron de l’AFDC au parlement attend la restituer à l’Etat congolais. Des mesures que les congolais attendaient puis la nuit de temps car, nombreux ont profité de la léthargie de l’Etat pour le spolier. Ne dit-on pas que l’Etat peut dormir pendant un siècle, mais en un seul jour, il peut se réveiller et faire mal aux récalcitrants. C’est ce dynamisme de Joseph Kokonyangi que l’Etat congolais dépourvu de l’argent peut récupérer son patrimoine susceptible de générer la caisse de l’Etat. Et Joseph Kokonyangi attend faire de son ministère générateur de recettes, au même titre que les autres régies financières. Pigeon voyageur, il a sillonné l’ensemble du territoire national pour évaluer les patrimoines de l’Etat et sommé ceux qui sont dans les immeubles de l’Etat de s’acquitter de leur obligation locative. On attend de Kokonyangi, de restituer à la SCTP, ex Onatra sa concession spoliée au vu de tout le monde, dont les bidons villes se longent le long de rail.
Lumeya Dhu Maleghi
Cet opposant, a la charge de la gestion de la terre appartenant à l’Etat dans ses attributions. Il a le devoir de restituer à l’Etat toutes ses terres et concessions spoliées. Il a la mission similaire à celle de son collègue de l’Urbanisme et Habitat. Pourtant, le ministère des Affaires Foncières est la principale source de conflits judiciaires en République Démocratique du Congo. Il a mis en place une carte de propriétaire sécurisée susceptible de réduire les conflits aux Cours et Tribunaux, et rentabiliser le trésor public; Lumeya Dhu Maleghi a mis en place les tenues en guise d’uniforme identifiable qu’il a doté aux conservateurs de titres immobiliers et aux arpenteurs qui interviennent dans le calcul et distribution de terres conforme à la loi. Dénoncer sans gérer est un fait, mais agir lorsqu’on dispose d’une parcelle de pouvoir est une qualité. C’est cette dernière qui attend l’opposant Lumeya Dhu Maleghi. Sinon, son dynamisme au ministère des Affaires foncières a fait bouger les gestionnaires de titres immobiliers qui, parfois sont à la base de conflits parcellaires et ventes illicites de terres en violation des règles et lois de la République. On attend de lui que l’Etat congolais récupère ses terres et que les conflits parcellaires diminuent dans les cours et tribunaux.
Richard Muyej Mangez Mans
Député national honoraire ; ministre honoraire ; l’ancien patron de l’intérieur et sécurité est à la commande d’une riche et importante province minière. La province de Lualaba est au cœur même de la convoitise extérieure dont la République Démocratique du Congo est victime. Commissaire spécial, élu gouverneur de la riche province cuprifère, Richard Muyej s’active dans la politique de la modernisation de ladite province. Longtemps exploitée sans être construite, la province de Lualaba sous l’impulsion du Chef de l’Etat Joseph Kabila s’offre une autre image. Non celle d’une ville de Kolwezi poussiéreuse, mais parsemée des routes asphaltées. De bâtiments en construction et réhabilitation. Kolwezi sous Richard Muyej, secondée par Fifi Masuku, ensemble confond les détracteurs qu’au Congo on ne construit pas, mais on pille les ressources. Il faut dire que c’est de Kolwezi que sortaient des ingénieurs bien formés dont la Générale des Carrières et des Mines, Gécamines, aussi la Société nationale des chemins des Fers du Congo, SNCC disposée. La Ville de Kolwezi à son actif dispose, telles les écoles Mutoshi, Athénée Manika, lycée Mwanga, école technique Musonoi, de grandes renommées, dont la politique imprimée hier de la xénophobie par certains apôtres qui se trouvent dans l’opposition actuellement avait paralysé cette province. Aujourd’hui, avec la Révolution de la modernité, Kolwezi sous ce pionnier du démembrement des provinces renaît de ses cendres. Tout récemment, la province vient d’être dotée d’un somptueux bâtiment abritant la Direction Générale des Migrations, DGM en sigle, sous le leadership de Joseph Kabila Kabange, dans sa mission de la Révolution de la modernité.
Jefferson Abdallah Pene Mbaka
Il a fait de l’Ituri, la riche province où il fait beau vivre. Avec la réhabilitation de certains ponts, écoles et édifices de l’Etat, l’Ituri havre de paix, paradis de l’Est de la République Démocratique du Congo devient l’une des provinces non seulement minière avec son Or, mais également touristique et agricole. Ses pâturages qui ont fait de cette ancienne province Kibali-Ituri, une province riche en bovin, commence à renaitre sous l’impulsion de ce bouillant gouverneur Jefferson Abdallah Pene Mbaka. Elu deux fois député national, nommé commissaire spécial, puis élu gouverneur de l’Ituri, ce pionnier de la réforme de l’administration territoriale a marqué son passage à l’Assemblée nationale. Sa gestion managériale de la province, lui attire la convoitise des pays limitrophes, tels le Soudan du Sud avec la présence des éleveurs Mbororo, les éléments armés de FRPI, mais également la présence de la LRA dans cette province, en plus des réfugiés venus du Grand Kivu. Il faut avoir les nerfs solides de gérer ces désagréments humanitaires. Et Jefferson Abdallah Pene Mbaka fait face aux défis sécuritaire malgré quelques poches d’insécurité, Ituri est l’un des provinces d’avenir pour ce pays. Il s’inscrit dans la perspective de relier les routes de dessertes agricoles avec son collègue du Haut Uélé, permettre l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation.
Jean Pierre Lola Lisanga Kisanga
Il a quitté le siège du bureau du Sénat, pour reconstruire sa province de la Haute Uélé. Jean Pierre Lola Kisanga qui avait salué l’avènement des avions dont l’un d’eux porte le nom de la bienheureuse Negapeta Anualité. Le Gouverneur avait promis à ses administrés que cet appareil devrait en principe atterrir à Isiro, chef- lieu de la province. Symbole de la résistance de la sœur catholique tuée par la rébellion de Simba, en 1964. Faute de piste d’atterrissage, le flot Négapeta Anualité s’était posté à Bangboka, aéroport de la Tshopo. Depuis, la déclique l’a emportée pour doter sa province d’un aéroport. Animé par le souci de mieux faire, Lola Kisanga s’active à faire de sa province frontalière de l’Ouganda et du Soudan du Sud, celle qui peut générer les recettes dans le trésor public à travers la douane, l’agriculture. Dotée d’une forêt impressionnante, le Haute Uélé joue un rôle essentiel dans l’écosystème. Cette réserve forestière est susceptible de générer les devises au pays. Sa gestion basée sur la bonne gouvernance, la transparence, l’ECT Lola Kisanga Jean Pierre est le rare gouverneur qui n’a pas été appelé à la barre par les élus provinciaux. C’est un modèle de gestion transparente dont la République a besoin. Ses actions à impact visible sont perceptibles à travers les ponts qu’il jette (pont Basoko) , les écoles, les hôpitaux et routes qu’il réhabilite avec le fond propre de contribuables de sa province, en proie aux éleveurs Mbororo.
Michel Bongongo
Du budget, au ministère de la Fonction publique, Michel Bongongo est confronté à une pléthore d’agents de l’administration publique. Cependant, on lui reconnait d’avoir osé mettre en retraite les secrétaires généraux de l’administration publique, dont l’âge avait dépassé la milite professionnelle. Il dispose d’un projet de rajeunissement de l’administration publique, devenue obsolète à cause la passivité des agents qui ont pris de l’âge. D’où, un projet de 250.000 agents seront mis en retraite. Une manière de redonner du travail aux jeunes cadres sortant des universités qui sont confrontés au chômage. Cette réforme de l’administration tant combattue, a connu son dénouement grâce à la politique imprimée par Joseph Kabila, laquelle consiste à renouveler, et la classe politique mais aussi l’administration publique, dont la majeure partie des agents hérités de la Mopap, Mobilisation Propagande et Politique du défunt parti unique MPR.
Général Amuli
L’armée est le pilier de la sécurité et défense du territoire national. Ce technicien de l’armée a fait ses preuves et c’est lui qui avait défendu l’aéroport de Ndjili contre les attaques extérieures des armées rwando-ougando-burundaises. Une coalition qui avait profité de la multiplicité et fraction des armées pour s’attaquer à la République Démocratique du Congo. Cet officier supérieur des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui succède au Divisionnaire principal Charles Bisengimana à la police nationale a mission de sécuriser la population et leur bien, mais aussi traquer les prisonniers évadés et mettre fin au banditisme urbain. Sa nomination a soulevé des vagues du fait de sa carrière militaire, à la police nationale. Une mutation qui n’a aucun incident militaire, car l’objectif de remettre la paix et sécuriser la population vulnérable aux attaques et enlèvements récurrents.
C’est avec lui que plusieurs opérations des traques des forces négatives ont été menées dans l’Est du pays dont la neutralisation de Cobra Matata.
Au moment de la réunification du pays en 2003, le général Dieudonné Amuli a occupé la fonction de chef d’état-major force navale.
Commandant en chef de l’armée du Mouvement de Libération du Congo, MLC, de Jean Pierre Bemba, Dieudonné Amuli s’occupait de « La gestion, du contrôle, de la planification ou l’organisation quotidienne de ce Mouvement rebelle. Il assumé pendant plusieurs années la fonction du commandant de l’unité Division Spéciale Présidentielle, une brigade spéciale du président Mobutu à GBadolite. Il a combattu pendant la guerre de 80 jours en 1977 au Katanga, alors qu’il avait encore le grade de Major dans l’armée Zaïroise
Daniel Mukoko Samba
Nommé à la Direction Générale de la Société Commerciale des Transports et Ports, ex Onatra, Daniel Mukoko Samba hérite d’une entreprise dite canard boiteux. Son passage au gouvernement Matata 1 est marqué par l’initiative de la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Une pratique qui porte ses fruits et qui a permis à l’Etat congolais de connaitre l’effectif de son personnel, mais aussi récupérer l’argent qui trainait entre les mains des agents payeurs. Aujourd’hui, la réforme dans ce secteur porte ses marques, redonner confiance aux banques et permettre aux agents de recouvrer la totalité de sa paie. Cet ancien ministre du budget porté à la Direction Générale de la SCTP pendant les grèves déclenchées par les agents, Daniel Mukoko Samba attend relever le défi dans cette entreprise qui souffre d’une pléthore passive, improductive mais, budgétivore. Il a la charge de retraiter certains d’entre les agents en âge de retraite. Daniel Mukoko Samba est un économiste et politicien kino-congolais. Il est professeur d’économie à l’université de Kinshasa], a été directeur de cabinet du Premier Ministre Adolphe Muzito et collaborateur au Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD),. Il a occupé le poste de ministre du Budget du gouvernement Matata depuis le 28 avril 2012. Originaire du Bas-Congo et ancien du Parti lumumbiste unifié (PALU). Il a obtenu son master en économie à l’université de Kinshasa et à l’Université d’Oita au Japon, et son doctorat en développement urbain et régional de l’Université de Tsukuba au Japon. Il hérite d’une entreprise aux multiples problèmes, dont le défi est de relever ce géant économique. [