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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Une vue de l’hémicycle du Palais du peuple, siège de l’Assemblée nationale/Ph. A.F Labakh

Dans le cadre de leurs activités parlementaires, les députés nationaux ont voté hier l’ensemble de la proposition de loi fixant les règles relatives à l’organisation du Barreau, à l’assistance judiciaire et à la représentation à la justice. Ce, à l’issue du rapport de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale. Ce texte de loi sera maintenant transmis au Sénat pour seconde lecture. Pendant ce temps, l’examen du projet de loi portant modification de la loi organique n°13/0626 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, a été renvoyé ultérieurement à la suite d’une motion incidentielle du député Henry Thomas Lokondo.

Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de la séance plénière d’hier lundi 05 juin 2017 à l’Assemblée nationale. Le premier concernait l’examen et adoption du projet de loi portant modification de la Loi organique n°13/0626 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle.

Pour ce faire, le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux, M. Alexis Thambwe Mwamba était convié à présenter aux élus du peuple, l’économie générale de ce texte de loi. Cependant, le débat général autour de ce projet de loi n’a pas eu lieu. Ce, suite à une motion incidentielle initiée par le très actif député national Henry Thomas Lokondo.

Motion selon laquelle, la provenance de ce projet de loi n’a pas respectée correctement la procédure. Pour son auteur, c’est le Premier ministre qui devrait régulièrement saisir le Bureau de l’Assemblée nationale sur ce texte, avant que le ministre ne vienne le défendre devant la représentation nationale.

Et au ministre Thambwe de répliquer que ce texte de loi provient bel et bien du Gouvernement de la République. C’est un complément d’informations, et le texte se trouve au Bureau de l’Assemblée nationale depuis plusieurs mois, et il est passé par toutes les étapes. Il a été initié à la suite d’un incident où certains membres de la Cour Constitutionnelle avaient séché la plénière, obligeant ainsi le bureau à siéger avec cinq membres sur les neuf.

Après une confrontation d’avis des députés pour soutenir ou rejeter la motion incidentielle Lokondo, le Bureau de la Chambre basse du Parlement a préféré trancher lui-même sans recourir au vote de l’Assemblée plénière. Ainsi, le Bureau de l’Assemblée nationale a également trouvé qu’il se pose un problème de provenance de ce projet de loi. Et il a estimé que la procédure doit être respectée à la suite de la motion incidentielle de l’honorable Lokondo.

Pour l’honorable président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, ce n’est qu’une partie remise. Le ministre reviendra un autre jour devant la représentation nationale dès que le Premier ministre saisira formellement le Bureau de la Chambre basse du Parlement sur ce projet de loi.

Les députés votent la loi sur le Barreau

La seconde matière traitée à la plénière d’hier de l’Assemblée nationale, c’était autour du rapport de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale sur la proposition de loi portant fixation des règles relatives à l’organisation du Barreau, à l’assistance judiciaire et à la représentation à la justice. Après la présentation dudit rapport à l’Assemblée plénière, les députés nationaux ont procédé à l’adoption article par article de ce texte de loi.

Et faute du quorum, vu que la plupart des députés travaillent dans la commission économique et financière (ECOFIN) de l’Assemblée nationale pour le toilettage du projet de budget 2017, cette loi a été votée en séance subséquente, qui n’exige que la majorité relative. Après son vote, ce texte de loi sera transmis au Sénat pour seconde lecture.

Le troisième et dernier point débattu au cours de cette plénière d’hier, c’est la validation du mandat de Mme Nadine Mishika Tshishima comme Questeur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en remplacement de Mme Micheline Biyeye, en application de l’Accord politique du 31 décembre 2016.

En effet, la députée nationale Eve Bazaïba, en sa qualité du Secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), parti politique cher à Jean-Pierre Bemba, et de Coordonnatrice du Front pour le respect de la Constitution (FRC), avait saisi le Bureau de l’Assemblée nationale pour ce remplacement. Sur cette affaire, les députés se sont attardés sur le refus de Micheline Biyeye de démissionner de son poste.

Pour le Bureau de l’Assemblée nationale, le mieux serait de laisser le MLC trancher seul cette affaire. Mais la question a suscité un débat houleux. A la fin de compte, le Bureau de l’Assemblée nationale, tenant compte des considérations politiques et juridiques du dossier, s’est prononcé pour annoncer que l’Assemblée plénière va statuer sur cette affaire dans trois jours. Une séance plénière sera organisée quant à ce.

Le FMI souhaite un cadrage du budget 2017

Signalons par ailleurs qu’auparavant dans la matinée d’hier lundi 05 mai 2017, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoko avait accordé une audience dans son cabinet de travail au Palais du peuple, à une délégation du Fonds monétaire international (FMI). Laquelle délégation était conduite par le Chef de division département Afrique du FMI, M. Mario De Zamaroczy.

A l’issue de ces échanges, il ressort que le FMI souhaite un bon cadrage macroéconomique du budget 2017, actuellement sous navette parlementaire. Se confiant à la presse, Mario De Zamaroczy a indiqué que son Institution était disposée à accompagner la République démocratique du Congo dans son redressement économique, pourvu que la demande soit formellement exprimée et sous réserve de l’éclaircissement de la situation politique en Rdc.

(Lepetit Baende)

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Les otages relâchés font partie de 18 paysans qui étaient kidnappés mardi dernier par les ADF dans leurs champs à Kadou, proche de Vemba-Nord dans la contrée de Mayangose (à l’Est entre mavivi et Ngadi/Beni). Des informations recueillies par le CEPADHO, les 11 otages ont été libérés par leurs ravisseurs à Kazaroho, l’une des positions mobiles des ADF. C’était aux environs de 7h00 locale, le matin de ce dimanche 04 juin 2017.

Pour rappel, les ADF avaient relâché volontairement 6 otages au lendemain du kidnapping de 18 paysans. Il restait encore 12 civils en otages. Selon nos sources, quelques deux jours après la libération de 6 otages, un autre civil avait réussi à s’échapper, profitant de la dispersion due aux bombardements des FARDC contre les ADF en errance dans la forêt du parc de Virunga, en pleine vallée de la rivière Semuliki.

Les 11 paysans libérés et identifiées par le CEPADHO sont: MM. Kasereka Mukokoma, Kasereka Lusenge, Mme Kahindo Mughanda, Mme Kyakimwa Kavuyirana, Mme Kahindo Nziya Jeannette, M. Paluku Kyavu, M. Paluku Kireru, M. Paluku Kihandaki, Mme Masika Kaghoma, Mme Masika Saamunane et M. Kambale Katende Pierre.

A en croire les otages relâchés, en les libérant, les assaillants leur ont demandé de passer un message aux Autorités tant politiques que militaires: «L’heure de faire la paix est déjà venue. Que les FARDC cessent avec leurs opérations militaires afin d’épargner la vie des civils. Les ADF resteront inoffensifs tant qu’ils ne seront pas attaqués par les FARDC».

Le CEPADHO qui se réjouit de la libération de ces otages appelle aussi bien les FARDC que les Autorités politiques à ne pas céder au chantage des ADF.  Cette Organisation encourage par ailleurs l’Armée Congolaise et la Brigade d’intervention de la  MONUSCO à intensifier leur pression jusqu’à éradiquer   définitivement ces Terroristes.

(JMNK)

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Le Colonel Katshanzu Nzama Hangi, Officier Supérieur des FARDC affecté au département logistique (T4) des Opérations Sukola 1 était poursuivi à la fois pour participation à un mouvement insurrectionnel et violation de consigne.  Avec lui, un civil, était également poursuivi: le nommé Aruna Kiza. Ce dernier, outre la participation à un mouvement insurrectionnel, était formellement inculpé d’incitation des militaires à commettre les actes contraire au devoir et à la discipline militaire. A l’occurrence, avoir incité le Col Katshanzu Hangi à agir dans une opération de fraude douanière (dossier un véhicule) en sa faveur.

Les deux prévenus comparaissaient dans la cause instruite par la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu, siégeant en foraine à Beni, sous le n° RP152/2017. Statuant contradictoirement dans cette cause, la Cour a dit non établie l’infraction de participation à un mouvement insurrectionnel mise à charge de 2 prévenus, pour doute raisonnable et insuffisance des preuves. Elle les en a acquittés pour cette incrimination.

Mais s’agissant de l’infraction de violation de consigne à charge du Col Katschanzu, la Cour a déclaré établie en fait comme en droit. Et, considérant les circonstances atténuantes à sa faveur (faible niveau d’etude, délinquance primaire), la Cour l’a condamné à 12 mois de servitude pénale avec un sursis de 36 mois.  Quant au prévenu Aruna Kitahoma, poursuivi pour incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, la Cour l’a reconnu coupable de cette charge. En conséquence elle l’a condamné, avec admission des circonstances atténuantes, à 5 ans de servitude pénale.

La Cour militaire Opérationnelle a fixé à 3 ans la période de sûreté incompressible (période au cours de laquelle l’on ne peut pas solliciter la remise d’une peine). Pour rappel, le Colonel Katshanzu était cité dans le Rapport du 23 mai 2016 du Groupe d’Experts de l’ONU sur la RDC comme étant l’Officier-FARDC qui renseignait les ADF des positions militaitaires pour leur faciliter dans les attaques, notamment à Eringeti. Ce qui avait permis au Ministère Public de déclencher contre lui des enquêtes. C’est à ce titre qu’il a été inculpé de participation à un mouvement insurrectionnel ADF. Faute de preuves, il en a été déchargé par la Cour.

Le CEPADHO qui salue ce verdict, mentionne qu’il s’agit là du 19ème arrêt prononcé par la Cour dans le cadre des procès contre les ADF. Il estime que le Droit a été bien dit par la Cour militaire au regard de l’instruction faite au cours de différentes audiences. Il encourage à cet effet toute la population à s’approprier l’oeuvre de la Cour et à venir suivre les audiences.

(JMNK)

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Le syndrome de déchoir les Gouverneurs élus dans les nouvelles provinces a échoué en Ituri. Ce, après que certains gouverneurs aient été déchus, pendant que d’autres  ont été réhabilités par la Cour Constitutionnelle pour vice de procédure. Au sujet de Jefferson Abdallah Pene Mbaka, dans l’Ituri, disons que la motion de défiance initiée contre lui par le député provincial Pierre Clever Bedidjo  n’a pas abouti.

Dans son argumentaire avant l’examen de sa motion de défiance à l’Assemblée provinciale, le député provincial Pierre Clever Bedidjo  a accusé le Gouverneur de plusieurs griefs qui se résument en mégestion. Argument fallacieux qui se résume en un acharnement contre Jefferson Abdallah Pene Mbaka qui, à en croire la population interrogée par la Rédaction du Quotidien L’Avenir, se reconnait en ce gouverneur qui, depuis son élection ne cesse de marquer les esprits des Ituriens par des nombreuses réalisations en terme d’ouvrages et infrastructures.

Il faut dire que grâce à la main d’Allah, le Clément et Miséricordieux a été sur ce Gouverneur qui croit fermement en lui car, à 12h13 minutes, par la motion incidentielle de l’honorable George Ufoyuru, le bureau de l’Assemblée provinciale de l’Ituri a rejeté la motion de défiance initiée par Pierre Clever Bedidjo. La cause de ce rejet se résume tout simplement que des nombreuses irrégularités qui risquent d’être attaquées par la Cour Constitutionnelle. Aussi, le traitement tardif de la motion, soit 48 heures après son dépôt en plus de l’usage de faux dans la sixième signature d’un des motionnaires.

Cette pratique est une monnaie courante même à l’Assemblée nationale où certaines motions ont été rejetées par le simple fait qu’elles sont entachées de nombreuses irrégularités, notamment celles de fausses signatures, dans le seul but d’obtenir coûte que coûte la tête non plaisante de telle ou telle autorité.

Suite à ce vise de procédure d’usage en écriture, le motionnaire qui s’est cru malin contre le Chef de l’Exécutif provincial Jefferson Abdallah Pene Mbaka, encours de poursuites judiciaires car, le député provincial qui a prétendument apposé sa signature ne la reconnait pas. D’où le rejet de cette motion dont les conséquences fâcheuses peuvent s’en suivre de manière honteuse contre l’initiateur de la motion.

Après avoir rejeté la motion, le Bureau de l’Assemblée provinciale de l’Ituri a instruit le Gouverneur Jefferson Abdallah Pene Mbaka de poursuivre ses occupations de gestion de la province et l’œuvre de la modernisation de l’Ituri et achever son mandat, car, estime le bureau, la province de l’Ituri n’a pas besoin de la distraction du type motion incidentielle, à la place de produire les édits qui doivent aider l’exécutif à gérer la province.

(Pius Romain Rolland)

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Le ministre Michel Bongongo de la Fonction publique

 

Au ministère de la Fonction publique, hier lundi 5 juin 2017, Michel Bongongo, patron de secteur a donné le coup d’envoi des travaux de titularisation et de sensibilisation sur le processus de mise à la retraire des agents et cadres des administrations de cinq ministères pilotes dont les  Finances, le Budget, la Santé, la Fonction publique et Plan.

Devant les Secrétaires généraux, membres du groupe des leaders de la Réforme de l’Administration publique, le Président de l’intersyndical National de l’Administration publique, le ministre d’Etat de la Fonction publique a signifié que l’importance des effectifs des éligibles pour la retraite pour l’ensemble de l’Administration publique représente à la fois une contrainte financière et budgétaire importante pour l’Etat congolais, mais également, ajoute t-il,  un défi pour la gestion de la carrière des agents et fonctionnaires de l’Etat en termes de promotion et de recrutement, conformément aux exigences de la loi n°16/013.

D’après ce statut, signale-t-on, le recrutement comme la promotion ne se justifie que dans un contexte de disponibilité d’un poste budgétairement prévu. Cette disponibilité ne peut être constatée qu’en cas de  décès, de mise à la retraire ou de création des nouvelles directions, notamment dans le cadre des structures standards.

Plus des 250.000 agents éligibles à la retraite

Etant une étape importante intervenant au sommet de la carrière d’un agent et fonctionnaire de l’Etat, la mise à la retraire est un processus qui requiert une démarche à la fois rigoureuse et transparente. Le nouvel instrument juridique dont s’est doté le gouvernement, innove en matière de gestion de la retraite notamment sur les conditions de départ à la retraite, autorité compétente et droits des retraités.

Selon le chiffre évoqué sur place, il y a au moins 250.000 agents rétraitables. Dans le cadre du Comité de Pilotage  pour la Reforme et Modernisation de l’Administration publique (CPMAP), des options ont été levées pour assurer un processus efficace, transparents et respectueux des procédures et des normes statutaires.

Et le diagnostic établi en 2012, l’un des fauteuils qui pèsent sur l’efficacité de l’Administration  publique est le vieillissement du personnel sur l’ensemble 54 administration que comptent l’administration publique.  Restant l’une des questions principales des acteurs intéressés par cette reforme en RDC, le processus de mise à la retraite concerne les institutions de la République, les agents et fonctionnaires, les organisations syndicales des travailleurs du secteur public et les partenaires au développement.

Pour Michel Bongongo, «  au vu du nombre important des éligibles à la retraite plus 250.000  agents et fonctionnaires de l’Etat en fin 2016 et d’importants cas d’irrégularités ayant conduit à des plaintes lors des opérations de mise à la retraite organisée par le passé , le Gouvernement et la Banque mondiale se sont  accordés, dans le cadre du Programme recensement et rajeunissement agents de la fonction publique (PRRAP) sur une démarche rigoureusement et par étape garantissant la transparence. Cette démarche cible un certain nombre des ministres jugés pilotes avant l’extension progressive à d’autres groupes des ministères ».

Réunion interministérielle (Finances, Plan, Fonction publique, Portefeuille et Santé)

Avant le lancement de ce programme dans l’après-midi, une réunion interministérielle s’est tenue le matin engageant les ministres des administrations pilotes, notamment celui des Finances, du Budget, de la Fonction publique, du Plan et de Portefeuille dans le cadre du PRRAP et santé, dans le cadre du projet de développement du secteur de la santé (PDSS). Les ministres présents ont levé l’option du couplage stratégique et opérationnel du processus de mise à la retraite avec la titularisation de l’ensemble du personnel administratif.

Cette réunion, qui a été l’occasion de confirmer l’esprit et la cohésion gouvernementale  dans ce processus visant l’amélioration des conditions sociales des agents et fonctionnaires de l’Etat, notamment en qui concerne la gestion de la carrière et de la retraite a ainsi permis de consolider l’adhésion de tous au processus de mise à la retraite autour des options stratégiques relatives au processus de mise à la retraite.

Prenant la parole, Bahati Lukuebo, ministre d’Etat du Plan, « notre rencontre a concerné trois points : Retraite, titularisation et promotion. La mise à la retraite se fera au même moment avec la titularisation et la promotion. Ce programme a été déjà appliqué dans la Fonction publique, mais nous actualisons simplement. Nous sommes dans l’étape de l’opérationnalisation des décisions prises par le gouvernement pour que les agents éligibles perçoivent leurs argents ».

En outre, Michel Bongongo, au sortir de cette rencontre, a dit que cette vision de rajeunissement de la fonction publique vient du Chef de l’Etat et les moyens sont mis en œuvre pour que les agents qui partent en retraite soient bien encadrés.

L’intersyndical heureux, mais insiste sur l’application de la feuille de route

Dans l’après-midi, le ministre de la Fonction publique a eu à s’entretenir avec les Secrétaires généraux, membres du groupes des leaders stratégiques de  la reforme, le Président de l’intersyndical national, le coordonnateur de la CMRAP et du PRRAP, membres de la commission de titularisation pour éclairer la lanterne des participants.

Après l’exposé du Ministre Bongongo, les syndiqués ont insistés sur le respect de l’application de la feuille de route qu’ils ont introduit à propos de la retraite des agents de l’Administration publique.

« Nous sommes heureux pour la retraite, pourvu que les conditions posées par le syndicat soient respectées. Et après notre échange, le ministre nous a donné toutes les garanties que les fonctionnaires n’iront pas à la retraite comme orphelins », a déclaré Fidèle Kiyangi, président de l’Intersyndicale nationale de l’Administration publique (INAP).

Et de poursuivre en disant que «  parmi les conditions posées, il y a 20 ans il n’y a jamais eu de la promotion dans la Fonction publique. Les agents et fonctionnaires occupent actuellement des grades de commission. Nous avons demandé au ministre de titulariser d’abord les agents éligibles à la retraite et après ça nous allions réfléchir comment calculer les indemnités de sorties et viendra la retraite proprement dite. Mais dans l’ensemble, nous sommes pour la retraite à partir de 65 ans, voir même ceux qui ont 35 ans dans l’administration publique. Aussi pour ce deuxième cas, ceux qui se retrouvent là et veulent rester, qu’ils écrivent conformément à la loi. Avant la fin de ce mois, nous avons proposé au Ministre que nous ayons déjà un groupe des agents qui partent en retraite».

Selon lui, ils ne sont pas gérés par la Banque mondiale. Cette dernière vient en appui au gouvernement congolais puisqu’il manque de moyens pour arriver à retraiter les agents en vue de rajeunir l’Administration. Notons cependant que ce processus de mise à la retraite bénéficie de l’appui financier et technique du PRRAP et c’est le Ministre ayant en charge la Fonction publiques qui  préside la commission interministérielle de suivi de ce processus.

(Onassis Mutombo)

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Une vue des maires de quelques villes africaines

La journée mondiale de l’environnement, qui a été célébrée hier, est une occasion de jeter un coup d’œil sur la façon dont le Gouvernement central, mieux l’Hôtel de ville de Kinshasa prend à bras-le-corps la gestion  non seulement de l’urbanisation, mais aussi de tous les aspects y relatifs. Cette journée est en lien avec  l’agenda de l’Afrique et l’atelier  co-organisé dernièrement par la Banque mondiale et l’Initiative des médias d’Afrique (AMI). C’était pour renforcer les capacités de soixante quinze journalistes issus de 42 pays africains sur la façon de couvrir l’urbanisation et le développement durable en Afrique subsaharienne.

La Rd Congo, un pays de plus de 70 millions d’âmes, a connu trois Premiers ministres en 6 mois. Dans ce contexte, l’aspect environnemental ne pouvait qu’être gravement affecté. Et ce, vu que le programme de l’Union européenne dans la ville province de Kinshasa, dont la mission était de vider les décharges publiques pour un environnement sain, arrivait à terme. Censé reprendre la gestion des immondices, l’Hôtel de ville a été buté à un problème de financement, avec les conséquences que tout le monde peut envisager.

A l’occasion de cette journée mondiale, l’occasion nous est donnée pour non seulement insister sur la nécessité pour le Gouvernement de financer l’évacuation des immondices, mais aussi de pousser l’Hôtel de ville et à travers cette institution, le Gouvernement provincial de Kinshasa, de développer ses propres stratégies pour rendre à cette ville son attraction d’autrefois. Ceci, parce que selon Rolland White, expert de la Banque mondiale en charge des questions urbaines, lorsqu’une ville est incapable de bien gérer ses déchets dures, cela conduit à la pollution, aux maladies, etc.  Disons que la ville de Kinshasa n’échappe pas au contexte général des villes africaines, caractérisé par un développement rapide mais qui ne tient pas compte de l’urbanisation.

Qu’en pense le Dr Attali de la Côte d’Ivoire ?

A l’occasion de la conférence sur le développement urbain durable, qui s’est tenue à l’hôtel Hyatt Regency, toujours à Dar es-Salaam, le Quotidien L’Avenir avait approché Dr Attali Kofi, urbaniste et Directeur général de l’Agence d’urbanisme et  de prospective du district autonome d’Abidjan, une agence qui s’occupe des questions de planification et de développement de l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire. C’était pour savoir quelles leçons il a pu tirer de l’expérience des villes comme Dar es-Salaam (Tanzanie), Kampala (Ouganda) et Durban en Afrique du Sud.

« Pendant ces deux jours, je peux dire que les villes africaines font face aux mêmes défis. Le problème que nous avons en commun, c’est l’étalement urbain. Nos villes se développent dans tous les sens, ce qui accroit le coût d’urbanisation et les difficultés pour les populations pauvres d’accéder aux services de base », dit-il, avant de renchérir que par rapport au thème de la conférence, le plus grand défi qu’on a, est celui relatif aux questions environnementales qui sont au cœur du développement. L’on vient de se rendre compte qu’en termes de planification urbaine, il faudrait mieux intégrer les questions environnementales. Et ce, parce qu’il y a toute la question de la dégradation de l’environnement.  Les espaces verts sont complètement envahis par des bâtiments, alors que nous avons besoin de ces espaces-là à l’intérieur de la ville. A l’extérieur de la ville, poursuit-il, nous avons aussi besoin de ces forêts qui font la ceinture verte et nous donnent beaucoup plus d’oxygène. Malheureusement quand on regarde autour de nos villes, il n’y a plus d’espace vert.  Selon lui, les Gouvernants devraient se préoccuper de la question de la gestion des bidonvilles, car on ne doit pas laisser les gens s’installer n’importe où. Parce que souvent, ils sont là même au risque de leur vie. Et souvent quand on leur parle, ils n’arrivent pas à comprendre. Ça aussi, il faut que la plupart des gouvernements mettent en place des politiques, pour que ces gens-là accèdent au logement.

Dans ce contexte difficile, comment être résilient ?

L’expert ivoirien en Urbanisme estime qu’il  faille changer de trajectoire, parvenir à intégrer parfaitement toutes les questions environnementales dans la planification de nos villes. Quand on regarde ce qui est fait en Afrique du Sud, toutes les questions écologiques sont intégrées dans la planification, précise-t-il. En Côte d’Ivoire par exemple, on a eu deux documents de consultation très importants, qui sont le schéma directeur  du grand Abidjan et le schéma de transport. « Ce qu’on a pu faire avec l’appui de la coopération technique japonaise, au niveau de la croissance d’Abidjan, l’on veut réduire l’étalement de la ville. Si on ne peut la stopper, il faut diminuer cet étalement. C’est ce qui nous a amenés à l’adoption d’une politique de croissance urbaine intelligente, qui va s’appuyer d’abord sur ce qui existe, ce qui est déjà construit. Ce qui va nous amener peut-être à une politique de rénovation urbaine, c’est-à-dire, une densification de la ville qui existe », martèle-t-il. Mais pour que cela soit possible, il faut une volonté politique réelle. Il y a beaucoup de maisons qui sont basses, et dont le stock est très détérioré. Il faut mettre en place une politique d’élévation, pour construire beaucoup plus en hauteur. Car, on a souvent l’impression que nous, les noirs, on n’aime pas habiter en hauteur !

Face à la difficulté pour de nombreux Etats à financer leurs plans d’urbanisation, quelle issue ? Pour lui, il ne faut jamais désespérer. « Je crois que l’avenir est très prometteur, avec l’appui de nos gouvernements, surtout avec la décentralisation. Qu’on donne beaucoup plus de moyens à la gestion de proximité, aux autorités  territoriales », dit-il, avant d’ajouter que le pouvoir central est là pour appuyer  et doit travailler main dans la main avec les autorités territoriales. Il ne faut pas que la gestion de ces problèmes là soit le seul fait des Ministères.

Avant de terminer cet entretien, l’expert ivoirien  n’a pas manqué de préciser qu’il faut que la gestion de l’environnement soit intégrée. Pour ce faire, il y a nécessité, a-t-il insisté, de travailler de concert, c’est-à-dire, les urbanistes doivent travailler avec les spécialistes en transport. Parce que le défi est tellement important. C’est le cas des défis pour l’accès à l’eau potable, le drainage, l’évacuation des déchets, les réserves nationales, etc.

(Jean-Marie Nkambua, de retour de Dar es-Salaam)