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Face à son incapacité technique, financière et logistique de tenir le pari d’ ici fin novembre, la Ceni s’ en remet aux hauts magistrats. D’ après la constitution, la centrale électorale devrait convoquer le corps électoral le 19 septembre, soit 90 jours avant la fin constitutionnelle du mandat du chef de l’ État.
Nul n’ étant tenu face à l’ impossible, le président de la Ceni a déposé ce matin une requête à la cour constitutionnelle pour solliciter le report de la présidentielle prévue le 29 novembre prochain. Ce dépôt de la requête intervient dans un contexte où  les délégués au dialogue attendent en plénière le rapport de la commission élections.
« Ce sera à la cour constitutionnelle de trancher, jurisprudence Malu Malu oblige avec le report du deuxième tour de la présidentielle de 2006 », commente un constitutionnaliste.
D’ après nos sources, opposition-majorité et société civile se sont déjà accordées sur une date, le 28 novembre 2018 pour organiser la présidentielle couplée aux législatives tant nationales que provinciales. Les conclusions de la commission électorale au dialogue seront présentées ce midi à la plénière pour débat et amendements.

 

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Une délégation des cadres et expertes de la CENI et des organisations partenaires s’est rendue dans le Nord et le Sud-Ubangi du 02 au 07 septembre 2016 pour mobiliser et sensibiliser spécialement les femmes à l’opération d’identification et enrôlement des électeurs. Cette mission a fait suite aux nombreux rapports parvenus à la CENI et qui faisaient état d’un faible taux d’inscription des femmes à l’enrôlement dans le Nord-Ubangi.

C’est pour relever le défis lié à la faible mobilisation des femmes à l’opération d’identification et enrôlement des électeurs dans la province du Nord-Ubangi que le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa a dépêché sur le terrain une importante délégation des cadres et expertes électorales. Outre les cadres de la CENI, cette délégation comprenait également un fonctionnaire (expert) de l’ONU-Femmes, institution des Nations-Unies qui accompagne le processus électoral en Rdc.

En date du 02 au 07 septembre 2016, les déléguées de la CENI et d’ONU-Femmes ont animé un Cadre de Concertation « Genre et Elections » à travers les pools d’acteurs locaux constitués des leaders communautaires, des autorités locales, des députés provinciaux et des membres de la représentation provinciale de la CENI et des médias. Une sensibilisation de proximité dans trois territoires du Nord-Ubangi, à savoir : Businga, Bosobolo,Yakoma ; ainsi qu’a Gemena chef lieu du Sud-Ubangi lors de leur passage en partance pour le Nord-Ubangi.

Améliorer le taux d’inscription des femmes

L’objectif   poursuivi était de contribuer   à l’amélioration du taux de participation des femmes au processus d’enrôlement qui jusqu’à présent reste faible. Il a été question de permettre aux participants de mieux comprendre les procédures d’enrôlement, d’impliquer les acteurs locaux dans la sensibilisation et la mobilisation des femmes et jeunes au processus d’enrôlement et d’inciter les acteurs mobilisateurs à œuvrer de manière régulière dans la sensibilisation de proximité durant toute la durée d’enrôlement. Pour atteindre les résultats escomptés, 4 femmes leaders provenant des associations féminines, de la députation nationale, du ministère du Genre, du gouvernorat et du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI ont été renforcées en capacités sur la mobilisation des femmes au processus électoral.

Plus de 500 personnes venant des différents milieux ont participé activement aux différentes rencontres dans les quatre territoires visités, notamment les autorités provinciales et locales, les députées provinciales, les femmes Chefs coutumiers et Chefs de secteurs et les femmes leaders. Des séances de sensibilisation qui débutaient par un renforcement des capacités des autorités locales, des médias, des femmes leaders, des chef du village, etc. Une fois mises à niveau, ces dernières étaient constituées en pool de mobilisateurs de proximitié pour sensibiliser dans les cités et villages et assurer un suive de proximité.

Enrôlement massif des femmes sensibilisées

Grâce à ces séances de travail avec les autorités locales, les facteurs qui bloquaient les femmes à s’enrôler ont été identifiés. Cette manière de procéder à permis à l’équipe d’expertes électorales d’adapter les messages à communiquer aux réalités de terrain et à mettre en place de mecanismes locaux de sensibilisation de proximité.

Mme Sisi Asuka, conseillère genre auprès du Vice-Président de la CENI a entretenu l’assistance autour du thème : « Identification et enrôlement des électeurs ». Dans son exposé, elle a défini l’enrôlement, ses critères, et son utilité pour la société. L’intervenante a fait savoir que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs permet de faire la collecte des données personnelles et de comptage des congolais remplissant les conditions requises pour voter (art.3de la loi portant identification et enrôlement des électeurs).

Dans son exposé, Mme Gina Matalatala, Conseillère genre auprès du Président de la CENI a fustigé le fait que malgré les engagements du Gouvernement à améliorer la représentativité des femmes conformément aux prescrits de la Constitution qui prône la parité, l’analyse comparative entre les sexes renseigne que la présence des femmes au sein des institutions est faible.

Elle illustre ses propos par des chiffres en indiquant qu’il n’y a que 9,8% de sièges à l’Assemblée Nationale, 5% au Sénat. Aussi, la province de l’Equateur dans son ancienne configuration est parmi les provinces qui, entre les élections de 2006 et celles de 2011, ont connu une baisse légère des femmes enrôlées. Le taux est passé de 52,570666% à 48,360678%. En outre, lors des opérations de fiabilisation du fichier électoral en 2015, il était resté inférieur (49,547722%) à celui enregistré en 2006. Pour elle, cette tendance à la baisse doit interpeller chacun et servir de prétexte pour une plus grande participation.

Dans chaque territoire, la série des interventions se clôturaient par les messages d’appel à l’enrôlement développés respectivement par Mme Jeanne Ngbo, député provinciale, Mme Edwige Bona, Ministre de la Femme, Famille et Enfant et les Administrateurs de territoires concernés.

Cette séance leur a servi de prétexte pour expliquer aux participantes le bien-fondé de ce processus d’enrôlement, l’avantage que chaque territoire peut en tirer en termes de nombre des sièges au parlement national, à la députation provincial, en termes d’opportunités que cela offrent pour la participation des femmes et jeunes filles au processus électoral. Elles ont fait remarquer aux participants que la carte d’électeur est considérée comme carte d’identité. Après cet appel, les femmes sont allées massivement au bureau de vote pour remplir leur devoir citoyen.

 

JMNK

 

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C’est en principe demain samedi que les travaux du dialogue vont se clôturer, sauf changement de dernière minute, ont affirmé les différents délégués et co-modérateur des commissions thématiques à la Cité de l’Union africaine. Après l’accord conclu entre la Majorité Présidentielle et l’opposition sous l’œil vigilant de la Facilitation et de la Communauté internationale, les délégués au dialogue ont repris depuis hier jeudi 15 septembre 2016, le chemin des travaux en commissions ce, après la plénière de quelques heures convoquée par la Facilitation entourée des co-modérateurs de la Majorité présidentielle Alexis Thambwe Mwamba, de l’opposition Vital Kamerhe et des rapporteur et son adjoint de la société civile, Jonas Tshombela et Maguy Kiala.
Les délégués ont poursuivi les travaux restés en suspens après la décision prise par l’opposition de quitter la salle des débats sur les questions essentiellement électorale dans la commission « Election », dans un climat serein et respect mutuel a affirmé Léonard She Okitundu.
L’Accord trouvé entre la MP et l’opposition politique autour des séquences électorales va accoucher dès aujourd’hui d’un compromis politique écrit après avoir épuisé toutes les matières en commission. Les différentes commissions ont mis en place les sous-commissions et/ou cellule d’élaboration des rapports finaux de toutes les commissions, ce, après le débat en plénière avant de les adopter. C’est du moins ce qui s’en est sorti hier, à la Cité de l’union africaine où les travaux ont débuté autour de 15 heures après la cérémonie officielle de la rentrée parlementaire de la session ordinaire de septembre, essentiellement budgétaire à la chambre basse et haute du parlement.
Cependant, la question de financement reste sur les lèvres des dialoguants en ce qu’il faut trouver le 1,2 milliards de dollars pour les premières séquences notamment présidentielle, législatives nationales et provinciales. Les défis qui sont ceux de la Rdc de trouver les moyens financiers pour organiser ces élections sans s’en référer à la Communauté internationale dont les promesses attendent la venue du Messie.
Pour le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, la responsabilité du Gouvernement de la République de trouver les moyens est la suite logique de la sauvegarde de sa souveraineté et sa dignité, mais que les oiseaux de mauvaises augures ne l’empressent pas, puisque la Rdc a d’autres priorités en dehors des élections : la construction et réhabilitation des hôpitaux, des écoles et l’interconnexion des routes sur l’ensemble du territoire national qui compte 26 provinces.
A travers le compromis intervenu, les Congolais ont prouvé leur capacité de surmonter même le Kilimandjaro en faveur de l’intérêt supérieur de la Nation. Qui a dit que les Congolais sont incapables de privilégier ce qui les uni, notamment la Rdc ? Toutefois, les retardataires et/ou ceux qui ont refusé d’embarquer dans le train qui a quitté la gare de Béatrice Hôtel jusqu’au terminus de la Cité de l’Union Africaine doivent faire œuvre utile, celle de s’incliner devant les résolutions qui vont découler de ce forum.

(Pius Romain Rolland)

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* Le groupe « Mabele Elisi » en spectacle chez « Le Baron » à Matete

Les amateurs de la bonne musique du groupe « Mabele Elisi » dans sa version new look seront gâté ce dimanche à travers un spectacle inédit que les jeunes gens qui forment désormais cette formation depuis la mort de leur mentor, sont déterminés à revaloriser les cartes. Pour ce dimanche, ils vont jouer à l’espace « Le Baron » au quartier Bateke dans la commune de Matete (Référence route Kiyimbi avant le pont du même nom)…

*Adolphe Dominguez en concert au club « Arobase »

Après sa prestation réussie au stade Kabila à Kindu Maniema lors des festivités du 56ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance. Le groupe Wenge Musica Tonya Tonya sous la conduite   du chanteur  Adolphe Dominguez   Tata Mobitch le chouchou de tout le monde, reprend ses activités hebdomadaires au club « Arobase » ex. M16 au rond-point Kimpwanza dans la commune de Kasa-Vubu…

* Le doyen des artistes musiciens congolais

L’orchestre « Vox Africa » de Jeannot Bombenga avoisinant 90 ans d’âge, toujours présent, en soirée nostalgique à Gombe et à Bandalungwa chez « Fikisi ».Il y est toujours présent chaque week-end…

*Bayouda du Congo de l’Empereur Lelimba & Bayouda New Génération de Kadiyoyo

Le groupe tradi-moderne Le « Bayouda du Congo » de l’Empereur Lelimba sera présent à l’espace Free Box au rond-point Forescom tandis que le « Bayouda New Vision » de Kadiyoyo jouera au quartier Fatima à Gombe…

*Tp OK jazz de Luambo Makiadi au rond- point des huileries

L’orchestre T.P O.K Jazz « On entre OK, on sort K.O », roulant sous la supervision d’Emongo fils Luambo Makiadi, se produit aujourd’hui vendredi au rond – point des Huileires à Lingwala , et ledimanche dans la soirée à l’espace « 1,2,3 mama Kulutu » à Kasa-Vubu…

* Lutumba Simaro et Bana O.K à Ngiri – Ngiri

L’icône de la musique congolaise, le poète Lutumba Simaro président du groupe « Bana O.K », sera sur le podium ce samedi 17 septembre sur Movenda à Ngiri -Ngiri. Le   virtuose de la guitare, le vieux vient d’annoncer la sortie très prochaine d’un nouvel album. Il continue d’écrire et de chanter…

*Modeste Modikilo « Supu » de retour dans Zaïko, soutient André « Sous le safoutier »

Le concert du groupe « Zaïko Nkolo Mboka » du président Nyoka Longo Mvula dit Ya Jossart, de ce samedi à l’espace New Muguyla Guyla , connaitra la participation du claviériste Modeste Modikilo « Supu » , qui est de retour dans Zaïko qui en préparatif d’un nouvel album avec la danse « 207 ». Très réclamé par les fans, confirme le coordonateur André Betty Mambu Adacha dit « Sous le Safoutier ». Modeste resté au pays compte surprendre, comme c’était le cas dans l’album 7X7 avec le cri « Nazelaka mwana akola »…  

*Le film « nazali Kinshasa » en 1ère projection

Aujourd’hui vendredi 16 septembre 2016 sera projeté dans la soirée à la Halle de la Gombe, le film dénommé « Nazali Kinshasa », une conception et présentation de la Compagnie nationale du Théâtre des Intrigants. Entrée libre. Du made in Congo qui va faire revivre   la beauté, la vie, l’ambiance de Kinshasa, la capitale de la RDC …. Au même endroit, sera également projeté le samedi 17 septembre 2016, aux environs de 16 heures, en la salle polyvalente, le film « Ecole de la nuit ». Il importe ici de souligner ici que le cinéma se distingue du théâtre en ce qu’il se prépare quelque part en cachette et il n’est dévoilé au public que sur écran. Le théâtre est aussi préparé mais présenté au public c’est-à-dire que les gens viennent assister…

(Une sélection de Kingunza Kikim Afri & Franck Ambangito/Cp)

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« Derrière un grand homme, se cache une grande dame ! », dit un adage. C’est du moins la présence très remarquée de la femme congolaise aux assises de la Cité de l’Union africaine. Derrière les grandes décisions, elles jouent un grand rôle, celui d’apaiser les esprits surchauffés de leurs maris de politiques lorsque l’enjeu majeur de la République démocratique du Congo doit se jouer entre, d’une part la Majorité présidentielle, et d’autre part l’opposition politique, avec comme arbitre, la société civile dans toutes ces composantes figurent les éminentes et vénéneuses dames congolaises. Et c’est cela depuis la cérémonie solennelle de l’ouverture des assises de la Cité de l’Union africaine jusqu’à la suspension temporaire de l’opposition au dialogue, puis l’entente entre les deux camps politiques. Ces femmes que L’Avenir a approchées, ont délié leurs langues en ce qu’elles sont, artisans de l’Accord sur les séquences électorales.

Pierrette Kisonga Mwenze ( Questeur de la Ceni)

La CEN est au cœur du dialogue entre différentes composantes politiques. Cependant, la patronne de cet organe d’appui à la démocratie, qui prend part active aux travaux n’est pas restée en marge des discussions. Hormis la questure de la Centrale électorale, elle s’occupe également de la question genre pendant l’opération d’identification dans le Nord Ubangui. Elle parle d’un cadre de concertation genre et élection qu’elle avait tenu, où elle a invité la femme du Nord Kivu à travers le dialogue à s’approprier le processus électoral. Car le train des élections a déjà quitté la gare. En sa qualité de membre de la Commission « Election », elle est d’un grand apport pendant les exposés, les débats en ce qu’elle a de l’expertise électorale bénéfique pour son organe d’appui à la démocratie, pour le pays. La Ceni attendait le compromis politique entre Majorité et Opposition, pour dégager le calendrier consensuel devant permettre la tenue des élections selon les séquences décidée par les parties prenantes au dialogue.

Elodie Ntamuzinda Wigulu (membre de la plénière de la Ceni/Société civile)

Lorsqu’on parle des femmes fortes et dynamiques à la CENI, figure Elodie Ntamuzinda Wigulu. Membre de la plénière de cet organe électoral. Elle est membre déléguée au dialogue politique inclusif en cours où, la question électorale est au cœur des discussions entre parties prenantes au dialogue. Elle a tenu un cadre de Concertation à Bukavu, où elle a expliqué le déroulement du processus électoral en RDC, expliquant les raisons qui poussent la Ceni à la révision du fichier électoral, notamment le cas de doublon des cartes d’électeurs ; le démembrement de la RDC qui passe de 11 à 26 provinces, mais aussi l’enrôlement des nouveaux majeurs, le cas des déplacés internes et externes. Une autre donne c’est que le pays compte en son sein des réfugiés qui peuvent constituer un cas de traitement dans l’identification et l’enrôlement des électeurs. En somme, l’expertise de ces femmes dans la commission « Election » est d’une grande importance et cela encourage la Congolaise à s’approprier les conclusions du dialogue inclusif

Elysée Dimandja (députée nationale honoraire/opposition)

De la conférence de presse organisée par la Facilitation, il ressort qu’il y a eu une issue favorable à la crise, et cela a conduit au boycott des travaux par l’opposition. L’essentiel était le compromis qui a été trouvé c’est-à-dire, nous allons commencer par les élections, présidentielle, couplées aux élections législatives nationales et couplées aussi aux élections provinciales. Ceci étant, la Ceni attendait l’option sur la séquence électorale, pour qu’elle puisse fixer l’opinion sur le planning des élections. Maintenant que c’est chose faite, très rapidement nous devons être fixés quant à ce. Le délai sera très court, parce que nous devons éviter de nous éterniser sur la question.

Relayant les propos du délégué de la MP sur le financement des élections en ce que la construction des hôpitaux, écoles et routes sera bloquée, Elle a relayé ce que leur porte-parole de l’opposition et co-modérateur Vital Kamerhe a dit sur les aides, qui sont les bienvenues. C’est bien beau de l’affirmer ; mais c’est mieux de le faire. Si le Gouvernement de la République peut le faire, c’est une bonne chose, mais sinon nous n’allons pas manquer de faire appel aux hommes de bonne volonté, aux institutions qui veulent nous soutenir, nous encourager à aller de l’avant pour développer le Congo par l’alternance démocratique. Concernant les promesses non tenues de l’occident, elle affirme qu’en 2006 l’occident a financé les élections…si on met un minima du contrôle des finances que l’occident va financer. C’est cela qu’on donne l’argent au Gouvernement qui gère sans rendre compte. Là, ça pose problème. Nous allons choisir le mécanisme le meilleur, pour réaliser ces élections dans un bref délai.

Rita Ncheyi Kitoko Pembe ( présidente nationale de MLDC/opposition)

Il n’y a ni perdant ni gagnant, parce que nous ne sommes pas dans une compétition. Le dialogue, c’est autour des questions qui devraient répondre aux attentes de la population. La Majorité avait souhaité que les élections commencent par les locales. L’opposition a opté pour la voie de la population qui, elle, attend la date de l’élection présidentielle. Cette conciliation des points de vue me parait acceptable. Car la Majorité a rejoint l’option levée par l’opposition, donc de rencontrer la volonté de la population.

Quant à la question relative à la perte de la Majorité face à l’opposition du fait que toutes les contraintes et tous les préalables de cette dernière ont été rencontrées, l’oratrice précise qu’il s’agit de tous les Congolais et que si jamais l’on se met à réfléchir de sorte de mettre les intérêts de la population en priorité, je crois que nous construirons un Congo meilleur. Le départ est déjà bon. Majorité et , Opposition, nous sommes Congolais, et militons pour le bien-être de notre population. C’est le plus important.

Quant à la question de financement, la présidente nationale du MLDC précise : « On peut prendre une décision de manière brusque. Je pense que le président Kamerhe y est revenu de façon à encourager la participation ou l’aide de nos partenaires et de ne pas empêcher la construction de nos hôpitaux, des écoles et même de routes ».

Géneviève Inagosi Kasongo (députée nationale NAD/Majorité présidentielle)

Il n’y a personne qui soit sortie perdante. Le chef de la délégation de la MP a dit : c’est le peuple qui a gagné.

C’est l’ensemble du peuple congolais que nous représentons à ces travaux qui a gagné. Parce que le peuple avait besoin que ses délégués puissent avoir un accord, qu’ils s’accordent sur comment va évoluer le processus électoral. Lorsqu’on négocie, on ne vient pas avec sa position campée, sinon ça ne sert à rien. Il y a des concessions à faire. Les uns et les autres ont fait des concessions pour que nous puissions arriver à cet accord de manière consensuelle. Réagissant aux propos du Ministre Alexis Thambwe Mwamba par rapport au financement des élections par le Gouvernement de la République qui ne peut jamais compter sur les promesses de l’Occident, la députée nationale NAD et PCA de l’ONIP a indiqué que le délégué de la MP a dit que les élections à venir serons essentiellement financées par le Gouvernement de la Rdc. Je pense que nous sommes au deuxième cycle électoral 2006 et 2011 et que les médias savent que toutes les promesses qui sont faites par la Communauté internationale rien n’est réalisé. Je ne pense même pas à 10%. C’est comme ça que les élections seront financées par le Gouvernement. C’était une façon de dire qu’en dehors des élections, il y a d’autres priorités : des routes et des écoles à construire, des hôpitaux à réhabiliter. Il y a bien d’autres priorités en dehors des élections, et je pense que l’essentiel c’est que le Gouvernement prenne l’engagement de financer ces élections. C’est une question de souveraineté, de dignité.

S’agissant de la présence du Rassemblement au dialogue, elle a noté que l’opposition et la Majorité ont accepté que l’on puisse commencer par la présidentielle couplée des législatives nationales, couplées également des provinciales. Nous organiserons également les élections locales si les moyens permettraient. Telle est l’information qu’il faut donner de manière complète pour que l’opinion soit édifiée sur l’accord qui a été trouvé. De toutes les façons, le facilitateur vous a dit : la Majorité et l’opposition disent que la porte est grandement ouverte pour les amis qui sont dehors et qui pourront nous rejoindre. De toute façon, je n’ai jamais vu de forum qui rassemble l’unanimité. l’inclusivité n’est pas synonyme de l’unanimité. Sûrement qu’il y a des gens qui sont d’accord pour le dialogue, et d’autres qui seraient sceptiques pour des raisons qui leur sont propres. Ceux qui sont venus, ont privilégié l’intérêt de la nation. Ceux qui pensent qu’ils peuvent rester dehors, discuter dehors, c’est leur volonté, c’est leur droit de refuser ou d’accepter.

(Pius Romain Rolland)

  • Les parlementaires congolais ont repris le chemin de l’hémicycle hier jeudi 15 septembre 2016, pour leur session ordinaire, essentiellement budgétaire. Mais au regard des enjeux de l’heure, dominés par le dialogue politique, le speaker de la Chambre basse Aubin Minaku a, au nom de la représentation nationale, appelé tous les Congolais à ne pas céder tout appel à l’anarchie et au chaos
  • Toute personne consciente ne peut vouloir vivre les scènes de pillage en Rdc. De même, personne ne peut accepter que le sang des innocents y coule du seul fait des divergences d’ordre politique. Ce qui est en jeu, c’est la survie de la République. La réponse étant au dialogue. Même au Sénat, Léon Kengo n’a pas manqué de saluer les avancées enregistrées à ce Forum de la Cité de l’Union africaine

Fidèles à la tradition et aux lois de la République, les deux chambres du Parlement de la Rd Congo ont repris le chemin du Palais du peuple pour leur session de septembre. Une session essentiellement budgétaire, mais au cours de laquelle la politique s’est lourdement invitée.

L’ambiance au Sénat

Pour le Président Kengo, la session s’ouvre conformément aux articles 115 de la Constitution et 74 du Règlement Intérieur du Sénat. Elle coïncide avec la Journée internationale de la démocratie, célébrée par l’Union interparlementaire, dont le thème est : « le renforcement de la
démocratie, condition essentielle pour parvenir au dével
oppement durable à l’horizon
2030 ».

En outre, la présente Session intervient à un moment particulièrement important pour le
pays, marqué par la tenue en cours des travaux du Dialogue national inclusif. Celui-ci, convoqué par le Président de la République Joseph Kabila, conformément à la Constitution et à la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce dialogue avait pour objet la réflexion sur les voies et moyens d’organisation, dans les meilleures conditions, du processus électoral.

Le Comité préparatoire a proposé et le Dialogue lui-même a retenu plusieurs points en
rapport avec cet objet, dont les principaux sont l’évaluation du processus électoral;
la séquence des élections à retenir; le fichier électoral à utiliser; les mesures de confiance nécessaires à la tenue du processus; le calendrier électoral à fixer à l’issue de toutes les discussions; les mesures d’équité et de transparence du processus électoral; la sécurisation du processus électoral, etc.

A cela s’est ajoutée la nécessité de prévoir la conclusion d’un accord politique en vue de la mise en œuvre confiante des engagements souscrits. A ce jour, les parties prenantes au Dialogue sont tombées d’accord sur le fichier électoral. Celui-ci doit être révisé de fond en comble. C’est, du reste, ce que le Parlement a prévu en adoptant, à la dernière session, la révision de la loi électorale.

La question de la séquence des élections vient de trouver une issue, après la
suspension de sa participation par l’Opposition politique. La voie de sortie est celle de
l’organisation couplée de l’élection présidentielle et des élections législatives
nationales et provinciales. Les élections locales pourraient également y être incluses,
suivant la capacité de la CENI à résoudre les contraintes techniques et financières qui
s’y posent. En ce qui concerne l’accord politique, on n’en dispose pas encore des termes. Celui-ci
ne saurait cependant tarder, a affirmé le premier des sénateurs.

A la chambre basse

Devant un invité de taille, le Président de l’Assemblée nationale de la République d’Angola, qui a lui aussi exhorté les Congolais à la responsabilité, plusieurs personnalités congolaise et étrangères, et que la République ayant connu tant d’évènements au moment où les députés étaient en vacances parlementaires, Aubin Minaku a invité les uns et les autres à observer une minute de silence en mémoire des victimes et en particulier celles de Beni, massacrées par les groupes terroristes des ADF. Il en est de même de ceux de nos compatriotes victimes de toutes sortes de calamités.

Une session essentiellement budgétaire

« La Session ordinaire qui s’ouvre ce jour est, comme d’aucuns le savent,
essentiellement budgétaire. Dès lors, priorité sera accordée à l’examen et au vote
du projet de loi de finances de l’exercice 2017, qu’il revient au Gouvernement de
déposer au Bureau de notre Chambre dans le respect des délais requis par la
Constitution et la Loi du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques », a commencé Aubin Minaku.

A l’en croire, l’examen de ce projet de loi de finances de l’exercice 2017 intervient dans un contexte national caractérisé par les assises du Dialogue politique national inclusif, la poursuite des opérations d’enrôlement des électeurs.

Ce contexte est aussi marqué par le ralentissement de l’activité économique et le
fléchissement du niveau des recettes publiques dû à la baisse des cours des
matières premières dont dépend principalement l’économie de notre pays.

En clair, il sera donc capital, pour nous et de notre responsabilité, d’examiner
minutieusement le projet de loi de finances pour l’exercice 2017 et de l’approuver
objectivement sur base de l’approbation du Rapport de Reddition des comptes
pour l’exercice 2015.

Recours aux vertus du dialogue

De tous temps, a dit M. Minaku, l’histoire nous enseigne que toutes les fois que notre pays a été confronté à des défis majeurs, la sagesse a toujours commandé le recours aux
vertus du dialogue. Pour les Congolais, celui-ci n’est « pas une option, ce n’est pas qu’un devoir républicain et citoyen, c’est toute une culture ! Notre histoire n’est-elle pas jalonnée de dialogues, depuis la veille de son indépendance? Souvenons-nous de la Table Ronde de Bruxelles, du Conclave de Lovanium, des Conférences de Coquilhatville, de Tananarive, du Dialogue intercongolais de Sun City et j’en passe », a-t-il évoqué.

C’est dans cet esprit que les institutions politiques et les forces vives de la nation ont pris part aux Concertations nationales, en vue notamment de mettre fin au cycle infernal de violences à l’Est du pays, de conjurer toute tentative de déstabilisation des institutions et d’accélérer le développement du pays dans la paix et la concorde.

C’est également dans le même esprit que, tirant les leçons des actes de violence et des contestations qui ont émaillé les scrutins de 2006 et de 2011 et soucieux de créer un environnement politique susceptible de contribuer à la paix, à la stabilité et à la cohésion nationale dans la perspective de la tenue des prochaines élections, le Président de la République, Chef de l’Etat, a pris l’initiative de convoquer le Dialogue national inclusif avec comme toile de fond, «l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif, crédible et conforme aux standards internationaux ».

Hommage à Joseph Kabila

Voilà pourquoi le Président Minaku a tenu ici à rendre un hommage appuyé au Président Kabila et aussi pour avoir perçu, il faut le lui reconnaître, la nécessité et le bien-fondé de rassembler les Congolaises et les Congolais autour d’une même table afin qu’ils puissent discuter de l’avenir électoral de leur pays. « L’histoire lui en saura sûrement gré », a-t-il affirmé.

Il a en outre salué chaleureusement l’attitude digne et patriotique du peuple congolais dans son ensemble qui reste résolument attaché aux valeurs de paix, de l’unité nationale et du dialogue. C’est grâce à lui que tous les espoirs sont permis et que la République Démocratique du Congo peut, en toute sérénité, poursuivre sa marche vers des horizons meilleurs.

Dans le même chapitre, le Président Minaku a exprimé la reconnaissance de la
Représentation nationale à l’endroit de partenaires de la Communauté
internationale qui ont toujours su être là où il le faut afin d’apporter leur
soutien et leur accompagnement.

Parlant du dialogue et des élections, Aubin Minaku est catégorique: « je demeure profondément convaincu que les conclusions de ce forum, qui tend vers sa fin, permettront sans nul doute à notre pays de disposer d’un schéma électoral clair et précis à même de nous amener vers des échéances électorales véritablement démocratiques. Oui, des élections il y en a eu ! Oui, des élections il y en aura! », a-t-il insisté, saisissant cette opportunité pour solennellement proclamer à nouveau sa foi profonde aux valeurs républicaines partagées par la plupart des nations civilisées: « avant, pendant et après le Dialogue, dis-je, tout et alors tout doit se faire conformément à notre Constitution », a-t-il encore promis.

Le respect de la constitution

Pour Aubin Minaku, respecter la Constitution signifie aussi « respecter les prérogatives
constitutionnelles de chaque institution, stricto et lato sensu, du Gouvernement
comme de la Commission Electorale Nationale Indépendante, du Parlement
comme du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, etc. »
Aussi, a-t-il souligné qu’aucune des Résolutions du Dialogue national, quelle qu’elle soit, ne se devra de s’affranchir du Corpus constitutionnel perçu dans sa triple dimension sus-décrite. Aucune d’elles, je souligne! Cependant toutes, sans exception, devront considérer et respecter les prérogatives de toutes les institutions de la République.

Contre les pêcheurs en eaux troubles

Dans le virage qu’emprunte notre pays en ce moment, nous sommes, nous élus directs du peuple, appelés à faire preuve de plus de responsabilité. Le débat sur la préservation et l’ancrage de l’Etat de droit a besoin de plus de dignitéet de sérénité. Rien, mais alors rien n’est aussi contreproductif que de vouloir
segmenter notre peuple dont la grandeur réside avant tout dans sa volonté de toujours être uni.

« Nous devons bannir les comportements belliqueux tout comme aussi les propos incendiaires. La République Démocratique du Congo c’est notre bien le plus précieux, chacun de nous doit avoir à l’esprit l’idée de le protéger contre les velléités divisionnistes », a-t-il dit aux élus du peuple.

En outre, « la Représentation nationale, par ma voix, appelle notre peuple à ne pas céder à l’appel à l’anarchie et au chaos. Nous ne voulons plus vivre les scènes de pillages dans notre pays. Nous ne voulons plus que le sang des innocents y coule du seul fait des divergences d’ordre politique », a-t-il dit.

Seul le Dialogue aujourd’hui et demain peut nous permettre de construire un
consensus et de permettre à notre démocratie de poursuivre sa marche vers sa
consolidation effective. Aujourd’hui la classe politique est face à un défi démocratique, un défi républicain mais aussi et surtout un défi moral.

Ce qui est en jeu ne doit sous aucun prétexte être l’occasion pour un parti politique ou une plate-forme politique de tirer un quelconque bénéfice purement politicien ; Ce qui est en jeu, c’est quelque chose qui nous dépasse tous et qui revêt un caractère grave; Ce qui est en jeu, , c’est la survie de la République Démocratique du Congo comme pays, comme Etat et comme une communauté d’hommes et des femmes n’ayant qu’une chose en tête, vivre ensemble dans un même espace, un même territoire et une même société, tout en œuvrant pour que chacun y vive libre, en paix et socialement épanoui.

(Emmanuel Badibanga)