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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Les nouvelles en provenance de la province du Kwilu, ne sont pas du tout encourageantes. En effet, pendant que la réunion du  conseil de sécurité provinciale de lundi dernier se déroulait, le Gouverneur et son vice se sont empoignés et ont failli en venir aux mains. Le vice-gouverneur reprochant au Gouverneur la mégestion flagrante et le détournement au bénéfice de ceux qui l’avaient envoyé. Pour preuve, les taxes récoltées à Masamuna sont gérées par le neveu du Gouverneur et n’arrivent même pas dans les caisses de la province. En plus, la gestion des taxes récoltées à Kikwit est entre les mains de sa grande-sœur qui est chef de poste adjoint.

Voilà qui transparait aux yeux de tout le monde que le Kwilu est saigné à blanc par le Gouverneur Kinioka Kabalumuna, un homme totalement apolitique au service d’un ou des parrains qui avaient écarté l’ancien Commissaire spécial Balabala, au profit de ce dernier. C’est donc une mort programmée de cette province riche qui est observée devant les autorités et leaders provinciaux impuissants, si l’on n’y prend garde. Dans ce contexte, ne soyons donc pas surpris qu’une motion soit déposée dans les prochaines heures contre un homme d’une arrogance sans merci.

Kinioki désavoué par le Palu et la Société civile

Il sied de souligner que depuis son élection à la tête de la nouvelle province du Kwilu, le gouverneur Kinioka a brillé par sa mégestion, au point d’être, aujourd’hui, lâché par son propre parti politique, le Parti Lumumbiste Unifié (Palu). Sa richesse personnelle a pris la tangente, au même moment où la misère de la population s’est honteusement accrue. La société civile du Kwilu a été la première à décrier le pillage des ressources par le chef de l’Exécutif provincial. Elle a, par une pétition qui a remporté un franc succès et dont l’Avenir vous dévoile ici le contenu, réclamé son départ.

La Société civile a épinglé l’utilisation inadéquate des ressources financières (DGRK), d’autant plus que toutes les recettes perçues par le Régie financière du Kwilu, surtout au centre de Kikwit et à l’antenne de Masamuna prennent une direction inconnue que d’être logées dans le compte de la Régie  ou de la province.  En plus, ces ressources sont gérées de façon cavalière opaque et folklorique gestion qui ne respecte pas la filière normale telle que définie par la loi financière. La population se pose la question de savoir, où sont passés les 52.000.000 FC laissés dans la caisse de la province par Michel Bala Bala.

Un autre fait reproché à M. Kinioka, c’est la non rémunération des agents et personnel œuvrant au Gouvernorat et à la DGRK. C’est au regard de tout ceci que la Société civile est d’avis que le Gouverneur incriminé est loin de concrétiser le rêve de la population. « Que cet ennemi du peuple soit mis hors d’état de nuire, nous, populations, l’avons démantelé, les députés provinciaux savent tout ce qu’il fait de mauvais, s’ils ne disent mot, cette fois, ils seront complices dans la destruction méchante de notre province à l’immense potentialité intellectuelle, économique, sociale et politique », peut-on lire dans la pétition de la Société civile.

Disons que la Société civile a été rejointe par le Parti Lumumbiste Unifié (Palu) dont on ose espérer qu’il agit dans le strict intérêt de la population, sans autre arrière pensée.  « …Il avait promis de doter aux Prosec des motos en vue de leur faciliter la mobilité dans leurs juridictions. Promesse non tenue à ce jour. Il avait encore promis aux Prosecs de Bandundu-ville les frais de fonctionnement à hauteur de 200.000 Fc par mois ; il n’a rien déboursé jusqu’à ce jour », indique une note du Parti Lumumbiste Unifié, qui ajoute que si on n’y remédie illico, ça diminue les chances de réussite du parti aux élections générales attendues. Son impopularité pourrait inciter la population au soulèvement et amener d’autres forces politiques à l’évincer, si nous même nous n’agissons pas à temps.

Et le Palu de renchérir que notre souci majeur, c’est que les dirigeants politiques issus du Palu impriment une bonne image pour le parti et laissent des traces positives dans l’exercice de leur fonction, comme ce fut le cas du Gouvernement Gizenga et Muzito dont le bilan a honoré le parti.

L’Avenir

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Le pays traverse une période d’insécurité suite à l’évènement qui s’était déroulé le 17mais 2017 en république démocratique du Congo. Les prisonniers se sont évadés de la prison et cela crée un grand désordre d’où l’enrôlement s’avère indispensable pour éviter l’implication des innocents. Plusieurs tracasseries par des vrai et des faux policiers qui arrête même les personnes non impliqué le seul motif est le fait que le suspect ne possède pas la carte d’identités. Puisque un très grand nombre des criminels se sont évadés, il est fort possible qu’ils reprennent avec leurs crimes alors la population devient en danger permanent, raison pour laquelle le bouclage a été ordonné par la police pour pouvoir repérer ces évadés. Le peuple congolais réclame ce bouclage entraine des conséquences néfastes et a lancé ces croix au travers les medias. Axel kubabezaga un jeune citoyen étudiant à l’unikin s’est exprimé en disant, « Ce dernier tous les soirs à partir de 21heure, on retrouve beaucoup des policiers dispersés entrain d’arrêter des jeunes gens surtout qui ne possède pas leurs pièces d’identités. Sécuriser la population n’est pas du tout mal, mais la police doit reconnaitre que l’enrôlement n’est pas très fréquent dans notre pays suite à cela, beaucoup des citoyens ne possède pas ce document qui peut prouver son appartenance au pays. Si nous prenons même le cas des nouveaux majeurs eux n’ont pas pu s’enrôler dernièrement parce que ils étaient encore mineurs, mais la police ne tient pas compte de cela d’où ils arrêtent plusieurs innocents donc, moi je suis contre cela. Personnellement, je ne pense pas que ce ne soit la meilleure façon de répertorier les criminels parce qu’en faisant cela plusieurs innocents sont  arrêtés et condamnés par défaut. Avant de faire cela il fallait revoir tous ces aspects voilà d’où l’enrôlement devient une nécessité », a déploré Axel Kubabezaga. Ce n’est pas finis Moise Sahidi aussi lance ces cris a travers le quotidien l’Avenir.

« La police a le devoir de veiller sur la population, et retrouver les faiseurs des troubles ainsi que de protéger la peuple des dégâts que ces prisonniers autrement appelés malfaiteurs peuvent commettre. Dans beaucoup des commune ont voit des troupes des policiers circuler, d’autres qui arrêtent des citoyens sans papiers, sans tenir compte des innocents. Certes la pièce d’identité Authentifie l’appartenance à la société, et permet au détenteur de circuler le pays librement. C’est pendant, la police ne doit pas ignorer qu’il y a des gens qui n’ont pas des pièces d’identités, suite à plusieurs raisons on ne doit pas aussi oublier que l’enrôlement s’est fait il y a très longtemps. Je pense que la police devrait ajoute un autre   critère au-delà de la pièce d’identité pour répertorier ces évadés », A renchérit Moise Sahidi.

A ce fait la population doit bien revoir cette décision pour ne pas impliquer les innocents et aussi, l’enrôlement ne devient impératif pour éviter cette confusion. Le manque des pièces d’identités n’est pas que la personne est l’un des évadés.

(Kassa Ngoly Divine/Stagiaire)

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La dernière évasion du Centre Pénitentiaire  de Rééducation de Kinshasa, ex-prison centrale de Makala, a permis au service de sécurité de renforcer les mesures sécuritaires. Au-delà des mesures sécuritaires, certaines artères de la capitale sont fermées à la circulation à partir de 21heures. Le cas de le dire, c’est au niveau de l’avenue Kabasele Tshamala, ex-Flambeau privée de circulation pour des raisons sécuritaires, étant donné la présence de la prison de Ndolo, dans cette contrée.

Il est évident que ces mesures sécuritaires enchantent et déchantent certains citoyens, qui voient en elles de tracasseries. Or, dans un état normal, la sécurité vit au quotidien, surtout dans les pays sous menaces de terroristes. C’est le cas des attaques de Manchester, en Grande Bretagne tout récemment.

Pour ce qui est de cas sous examen, la police a renforcé les mesures sécuritaires, dans le seul but d’appréhender les infortunés criminels et pallier à toute autre tentative d’évasion.

La cible de tous ces évadés n’est autres que la population innocente, mais aussi le plus explosés sont les plaignants qui ont fait prisonniers les malfrats. Donc, il y a crainte d’un règlement de compte.

D’où, la nécessité de mettre hors d’état de nuire les inciviques susceptibles de rééditer leur forfait.

Pour pallier à cette situation sécuritaire dont les contours ne sont pas maitrisés de la population, cette dernière perçoit et juge mal l’action policière de procéder par la vérification des pièces d’identité. Une situation que les uns jugent excessive et contraignante du fait que la RDC, plus de 30 ans n’a pas délivrer la carte d’identité à ses citoyens. En plus, lors de l’enrôlement et identification de 2011, nombreux qui n’avaient l’âge de voter ne s’étaient pas fait enrôler. D’om, la difficulté des autres de se mouvoir librement au risque d’être confondu aux derniers évadés, du Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa.

Ces mesures sécuritaires visent généralement la protection des citoyens face aux inciviques et autres hors la loi. Cependant, du point de vue de la population, elle estime que ces mesures sont contraignantes tout en reconnaissant la nécessité de bouclage.

Le Quotidien L’Avenir, a recueilli quelques avis de part et autres de la société congolaise, dont la couche estudiantine que professionnelle.

Pour Monsieur Axel Kubabezaga, étudiant à l’Université de Kinshasa, a fait cette mise au point par rapport aux heures de bouclage en ces termes : « Ce dernier temps, tous les soirs à partir de 21heures, nous constatons la présence massive des policiers. Ces derniers sont dispersés et arrêtent des jeunes gens, notamment ceux qui ne disposent pas des pièces d’identités », a-t-il fait entendre.

Par la suite, il a ajouté pour dire  que  sécuriser la population n’est pas en soi une mauvaise chose, du moins la police ne peut pas seulement répréhensive, elle l’est dissuasive en tenant compte que le pays n’a pas permis l’enrôlement de tous ses citoyens, et qu’elle doit être compréhensive en faisant le distinguo par l’apparence d’un criminel par rapport à nous,  étudiants par exemple. « Si nous prenons même le cas des nouveaux majeurs, ils n’ont pas pu s’enrôler dernièrement parce qu’ils étaient encore mineurs, mais la police ne tient pas compte de cela. La conséquence logique ce qu’elle arrête et interpelle tout le monde et  plusieurs des innocents. Je  désapprouve cette manière de faire de la police.

Personnellement, je ne pense pas que ce ne soit la meilleure façon de répertorier les criminels parce qu’en faisant cela plusieurs innocents sont  arrêtés et condamnés par défaut. Avant de faire cela il fallait revoir tous ces aspects. C’est ici, la nécessité d’accélérer le processus d’enrôlement», a déploré Axel Kubabezaga.

De sa part, Moïse Sahidi s’est inscrit dans la même logique que son collègue, mais estime que la police dans ses missions premières, consiste à protéger les personnes et leurs biens, garantir la sécurité des citoyens, plutôt que de les museler. Il est aussi clair, poursuit-il que la police a la mission de poursuivre les inciviques et les hors la loi, pour s’assurer de la tranquillité des autres citoyens qui ne sont pas en contradiction avec la justice.

Par ailleurs, Moïse Sahidi a reconnu la pertinence des pièces d’identité en cette période, mais qu’il incrimine à l’Etat congolais la responsabilité première de ne jamais enrôler sa population pendant plusieurs années. Sinon, l’inexistence des pièces d’identité ne justifie en en rien que la personne se trouve parmi les évadés de la prison. C’est une situation anodine que l’Etat congolais doit devoir réparer dans les jours à venir, question d’éviter de tomber dans les erreurs de travers.

(Kassa Ngoly Divine/Stagiaire)

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Le Professeur Edouard Gatembo, bourgmestre de la commune de Kimbanseke/Ph.tiers

Dans l’évolution du monde et principalement de l’Afrique, l’on a constaté en ce qui concerne la coopération avec des pays européens, jamais l’aiguille n’a eu à changer de direction pour n’afficher que le Nord. Elle reste figée  en tentant d’exploiter le Sud jusqu’à la moelle épinière. Loin de vouloir accroître la colonisation du continent noir, sous les coulisses d’un secours de positionnement, les Occidentaux ont changé le langage et parle aujourd’hui de la Coopération Sud-sud, pour ne pas dire une recolonisation bien bidonnée. Pour cela, nous sommes allés à la rencontre d’un spécialiste en la personne du Professeur ordinaire Edouard Aimé Gatembo nu-Kake, bourgmestre de la commune de Kimbanseke qui a bien accepté de répondre à nos préoccupations. Suivez : 

En Afrique, on parle un peu trop de la coopération entre les pays européens, à titre d’exemple nous prendrons la Coopération Belgo-Congolaise. Quel profit la RDC tire de cette relation ?

Professeur Edouard Gatembo : Je pense que cette coopération profite aussi bien à l’Afrique qu’à l’Occident mais c’est l’Occident qui en profite de plus. On ne peut pas pour autant dire que cela ne profite pas à l’Afrique. C’est faux. L’Afrique sait qu’à travers cette coopération, elle en tire vraiment profit parce qu’il y a des actes que nous-mêmes africains ne sauront réaliser sans cette participation occidentale. Dans les relations, disons que l’Afrique en profite sincèrement. Cependant, il faudra que les contacts entre l’Afrique et l’Occident soient de plus sincères. Le continent noir doit faire en sorte que les résultats qu’il recherche de cette coopération soient de plus palpables et non de plus faibles comme c’est souvent le cas. Il appartient aux dirigeants africains qui bénéficient de cet argent de le mettre au profit de la population et non le contraire comme nous le remarquons présentement. C’est pour cette raison par exemple que lorsque Macron est arrivé au pouvoir en France, la première chose qu’il a dite : « Nous n’allons plus financer les politiques, nous allons aller vers la base, vers la population ». Par-là, il voudrait dire qu’on va plus continuer avec cette coopération qui profite aux dirigeants, il faudra changer le cap et aller vers la population afin qu’elle puisse en bénéficier au maximum contrairement à la première Coopération qui a vraiment profité aux dirigeants africains.

En ce qui concerne la République Démocratique du Congo et, singulièrement, la commune de Kimbanseke, qu’avez-vous déjà bénéficié de palpable de la Coopération Belgo-Congolaise ?

Sur ce volet, je m’empresserais de vous dire qu’avant notre arrivée à la tête de Kimbanseke, à travers la Coopération Technique Belge, notre commune a bénéficié de beaucoup de choses. Les belges nous ont appris comment organiser les comités locaux de développement, c’est très important. Ils ont construit des bâtiments, quelques maisons et formé des gens. La formation est très importante. Mais d’une façon correcte, j’ai remarqué que cela n’avait pas profité à la population de Kimbanseke, c’est pourquoi, j’avais sollicité un partenariat direct entre ma commune et celle de Bruxelles au lieu de passer par la ville-province. De ce partenariat direct, je dois d’abord féliciter la ville de Bruxelles qui a accepté ma proposition. Et lorsqu’ils sont arrivés pour la première fois, nous avions lancé l’opération recensement afin de comprendre comment les choses se passent sur terrain mais les agents recenseurs étaient presqu’invisibles alors, j’ai demandé si possibilité il y avait de revoir le budget afin que ceux qui travaillent puissent toucher quelque chose de bien. C’est difficile qu’ils revoient leur budget mais ils ont tout de même accepté et ont réajusté le budget. Ce qui a fait que les agents commençaient à toucher par séance 20$ et c’était déjà un bon départ. Et nous avions continué ce recensement avec l’appui de la Coopération. J’ai par la suite si nous pouvions avoir un partenariat direct avec la ville de Bruxelles afin que nous puissions connaître ensemble ce qui se passe réellement  dans la profondeur de la commune de Kimbanseke. La ville doit parler avec la population. Nous avons pour cela remarqué que nous manquions de beaucoup de choses. Dans un premier temps, nos partenaires ont choisi de nous aider dans le domaine de l’Etat-civil et de la Population, nous continuons avec. Voilà, il y a un bâtiment d’un niveau qui vient d’être construit dans l’enceinte même de la maison communale pour abriter les services de l’Etat-civil dans des bonnes conditions. Ils ont bien décidé de nous aider à bien nous occuper des hommes, de la population. (…)

Quelle sorte de partenariat avez-vous signé avec la ville de Bruxelles ?

C’est un partenariat-modèle que nos amis belges nous proposent et nous en sommes contents. Cependant, pour un bon suivi, ce partenariat étant direct, il serait souhaitable, afin d’éviter certaines subtilités, que l’œil du partenaire soit un agent de l’Ambassade de Belgique qui pourrait nous guider de par ses conseils et nous aider à bien gérer ce que le partenariat nous apporte afin que la commune de Kimbanseke puisse s’approprier cette méthodologie….

(Kingunza Kikim Afri   )

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La CPI suit de près la situation

La situation qui prévaut en République Démocratique du Congo, depuis l’assassinat du feu Président Laurent-Désiré Kabila, en plein exercice de ses fonctions, est atypique en ce 21ième siècle. Après l’épisode de l’agression du Congo par ses trois voisins, la création, la formation et le financement des groupes armés locaux qu’étrangers dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, ont mis à genou le géant Congo, qui a du mal à se remettre de ses prestiges, d’un géant potentiellement riche au cœur de l’Afrique. Parmi ceux qui ont choisi de déstabiliser le pays de Patrice-Emery Lumumba, figure ses propres fils et filles. Qui sans cœur, endeuillent des milliers de familles, dans le seul but d’accéder au pouvoir. Et si l’on conquiert le pouvoir, sur qui devraient-ils gouverner ? La réponse est claire : sur les cadavres.

Des révélations du journal américain New York Times font débats et soulèvent un questionnement dans le chef de la justice congolaise qui met en cause l’ancien ministre à la Coopération au développement dans la tuerie des citoyens dans l’espace kasaien. Flory Kabange se tient debout pour dire la loi, car la question de cet élément audio reste un atout pour poursuivre les auteurs à fin d’avoir une lumière nette précise le Procureur Général de la République.

L’ACAJ qui apprend la décision du Procureur Général de la République, salue l’initiative et demande au PGR d’aller plus loin, car il n’est pas le seul à tisser le feu dans cette affaire, reconnait cette ONG de défense des Droit de l’Homme, du moins Clément Kanku Bukassa n’est pas seul. C’est le souhait de tout le monde de voir les masques enfin tomber, de ceux qui se réclament patriotes, mais en réalité les oies au service de l’Occident.
Dans sa communication le Procureur général de la République invite le député Kanku de ne plus quitter le pays pour permettre à la justice à bien mener sa mission d’enquête. Toutefois, les Ongs des droits de l’homme sont disponibles pour aider la justice, a-t-on appris

En outre, Flory Kabange Numbi, Procureur Général de la République soupçonne l’ex-ministre d’être parmi les auteurs des tueries dans l’espace kasaien où des paisibles citoyens ont été tués, dont certains parmi les policiers et militaires pris en embuscades avaient connu le sort atroces, épargnant par la suite ceux qui s’exprimaient en Tshiluba, la langue du Centre du Congo et les autres décapités par les miliciens Kamwina Nsapu. Un véritable génocide doublé de la haine tribale et ethnique. Un crime contre l’humanité. « Il est demandé à Kanku Bukasa de ne plus se déplacer.  S’il n’a rien à se reprocher, il facilitera la tâche à la justice », indique Flory Kabange Numbi, qui pense que la question est préoccupante.

Que reproche-t-on à Clément Kanku?

L’opinion nationale et internationale est prise à témoin dans les événements qui prévalent en République Démocratique du Congo. Par peur de crier au musèlement des acteurs politiques par le pouvoir en place, la classe politique en général au Congo de M’Zée Laurent-Désiré Kabila mérite une cure de purge. Elle est truffée des inconscients et immoraux qui, se servant de la magie de la télévision, croient être plus populaires que la Grandeur même du Congo.

Dans une impunité totale, les conséquences de la déstabilisation du Congo par ses propres fils, endeuillant ses propres frères, sœurs, pères, mères et grand-mère d’une même zone géographique dans le seul but, de faire porter le chapeau au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Lui, qui a été mal présenté par ceux qui, aujourd’hui se révèlent être le pyromane de sa propre population.

Le député national Clément Kanku serait en lien avec la milice Kamwina Nsapu.

Selon des fichiers conservés sous un dossier au nom de « Monsieur Kanku » sur l’ordinateur personnel de la Suédoise Zaidan Catalán, un des deux experts de l’ONU assassinés dans le Kasaï et que le magazine américain New York Times a consulté, Clément Kanku aurait joué un rôle dans l’incitation à la violence dans cette province.

Dans ce document, on trouve, selon New York Times,  certaines conversations de l’ancien ministre à la Coopération au Développement, Clément Kanku, avec des miliciens.

Mme Catalán avait conservé 130 fichiers dans un dossier sur son ordinateur sous le nom de M. Kanku. Parmi ces fichiers, il y avait une conversation téléphonique enregistrée dans laquelle il (Clément Kanku) semble discuter avec un subordonné de mettre le feu à Tshimbulu, une ville de la région. Ils parlent d’un succès après les assassinats ciblés d’un colonel et d’autres fonctionnaires, et d’un chaos général”, rapporte le document trouvé dans l’ordinateur portable de Zaida Catalan et certifiés par les membres de sa famille. D’après cette conversation imputée à l’ex-ministre Clément Kanku, celui-ci aurait donné des ordres formels pour mettre à feu et à sang la localité de Tshimbulu

« Nous avons brûlé Tshimbulu », dit le subordonné en disant : « Il est bon que nous brûlions tout. C’est une bonne nouvelle », répond M. Kanku.

« Le colonel est dans sa maison. Et nous brûlons la maison afin qu’il brûle jusqu’à la mort », dit le subordonné. Kanku demande : « Avez-vous tué les gardes du corps du colonel ? Oui, nous battons ses gardes du corps sur la tête avec nos matraques », répond le subordonné.

 

(Pius Romain Rolland)

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Dans un communiqué qui a circulé dans les réseaux sociaux et parvenu au Quotidien L’Avenir, le Colonel Mwanamputu Empung, porte-parole de la Police indique que lors d’une récente réunion de commandement présidée par M. le Commissaire Général de la PNC, le Commissaire Divisionnaire Charles Bisengimana Rukira, réunion de commandement axée sur la sécurité publique et élargie aux commandants d’unités de la garnison ville Province de Kinshasa,  ainsi qu’à ceux des formations  nationales spécialisées, le chef de la police a, à la suite des évasions massives enregistrées au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, aussi bien qu’à la prison de Kasangulu , demandé aux autorités de la PNC à divers échelons de renforcer des mesures  de sécurité pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, de  redoubler de vigilance pour sécuriser les installations publiques et les sites stratégiques, d’occuper les différents points chauds, d’intensifier les recherches  pour retrouver les fugitifs dont certains ont été récupérés .

« Au sujet des inquiétudes de la population de Kinshasa sur ces événements, il vous souviendra de l’appel à la collaboration que la police  avait lancé à l’endroit de la population l’invitant à dénoncer les personnes évadées de l’ex-prison centrale de Makala, criminels dangereux auteurs de crimes crapuleux  qui se seraient cachés  dans différents quartiers de la capitale », explique le porte-parole, qui précise qu’il nous appartient de signaler à ce stade qu’il y a aussi au sein de la population des  citoyens réticents qui s’abstiennent de signaler aux forces de l’ordre la présence de ces fugitifs.  Ils doivent retenir qu’il n’est pas souhaitable d’être en intelligence avec des criminels voire de leur fournir protection et asile.

A l’en croire, ce sont des personnages auxquels il ne faut pas faire confiance, car dans peu de temps, ils sortiront de leurs tanières pour s’attaquer aux paisibles citoyens. Voilà pourquoi il en appelle une fois encore les citoyens de bonne volonté à dénoncer ces fugitifs à la police pour qu’ils soient  reconduits en prison.

S’agissant des dérapages que l’on reprocherait  aux éléments de forces de l’ordre lors des opérations de ratissages  ou de bouclages ciblés à travers la ville Province de Kinshasa, M. le Commissaire Général de la PNC a fermement fustigé et condamné ces actes de dérapage et à la même occasion, le patron de la police a intimé l’ordre aux Commandants d’unités de rappeler aux hommes sous leur commandement, l’observance stricte des consignes contenues dans l’ordre opérationnel .

Il est un fait indéniable qu’en toutes circonstances, l’action des unités de la police au maintien de l’ordre, tout en étant ferme, doit être empreinte  de discernement et d’humanité, avec un souci permanent de respect des droits de l’homme conformément à la législation en vigueur.  Fort des numéros de téléphone communiqués par le commissariat provincial à la presse, la population est appelée à dénoncer ceux des policiers qui s’adonneraient aux actes contraires à leurs missions. Ils  subiront sans tergiversation la rigueur de la loi.

En réponse aux préoccupations du Président de l’ACAJ,  la Police tient à souligner qu’à ce jour, les dispositions des textes réglementaires en matière de visites  domiciliaires  ou des perquisitions fixées par les articles 50 et 53 de l’ordonnance N° 78-289 sont de stricte  application  par la Police Nationale Congolaise.  Les termes de ces articles stipulent notamment, que les visites domiciliaires et les perquisitions ne peuvent commencer avant cinq heures du matin, ni se poursuivre après vingt et une heure le soir. Toutefois en cas d’infractions intentionnelles flagrantes, les visites domiciliaires et les perquisitions peuvent se dérouler en tout lieu et à toute heure du jour et de la nuit.

(JMNK)