404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 1091

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

C’est en présence d’Henri Mova Sakanyi et Corneille Naanga, respectivement Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, représentant le Premier ministre et président de la CENI, que le président du Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), Joseph Olenghankoy a lancé hier à Kinshasa, la Tripartite CNSA-GOUVERNEMENT-CENI.

Avant de définir les contours de cette Tripartite, le président du CNSA a, dans son discours, rappelé que c’est dans le cadre de cette délicate mission du CNSA que s’inscrivent les présentes assises dont l’urgence et la nécessité ne sont plus à souligner ni à rappeler au regard de la forte demande tant nationale qu’internationale pour l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées dans notre pays. Ainsi, depuis la dernière Tripartie du début de l’année 2018 et au-delà de l’immense et appréciable travail abattu par les institutions de la République, le CNSA révèle les préoccupations suivantes, que les participants aux présentes assises sont appelés à examiner et à en proposer des solutions à notre peuple: l’absence d’un consensus politique, autour de la machine à voter contraire à l’esprit de l’avant dernière ligne du Préambule de l’Accord.

Parmi ces préoccupations, il se trouve aussi en bonne place l’existence de 16 d’enrôlés sans empreintes digitales, telle que notée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans ses conclusions sur l’audit du fichier électoral; Le défaut de prise en compte des corrections des omissions et erreurs contenues dans la liste des partis et regroupements politiques publiée au Journal Officiel le 30 avril 2018 conformément au Chapitre V.4 de l’Accord; La non-libération de certains prisonniers politiques, d’opinions et amnistiés, contraire aux prescrits du Chapitre V.1 de l’Accord du 31 Décembre 2016 et au Chapitre V paragraphe 8 qui exige au Gouvernement de la République issu de l’Accord de poursuivre sans délai les mesures de décrispation politique et d’entreprendre concomitamment les démarches auprès des Etats et Organisations Internationales concernés en vue d’obtenir la levée des sanctions prises en l’encontre des certains compatriotes.

Il s’agit aussi du règlement non satisfaisant de la question des cautions payées depuis 2015 pour les élections législatives provinciales; Le dédommagement des personnes victimes de l’intolérance des évènements du mois d’octobre 2016 à savoir les familles des victimes et des membres des partis politiques.  A ces différentes préoccupations, Joseph Olenghankoy a ajouté la question du rapatriement sur le sol de ses ancêtres, de la dépouille de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ce digne fils du pays qui mérite des obsèques nationales à la hauteur de son œuvre politique en faveur de la Démocratie dans notre pays.

La clôture intervient samedi

Soulignons que dans son discours, Joseph Olenghankoy a démontré que c’est aux termes de l’Accord du 31 décembre 2016, plus précisément en son Préambule in fine, que les acteurs politiques congolais ont pris leurs responsabilités devant Dieu, la Nation congolaise, l’Afrique et le Monde de n’être guidés que par le consensus comme mode de prise de décision avant, pendant et après la tenue des élections pour l’honneur de notre Peuple.

En effet, dans le souci d’organiser des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées, gage de paix en République Démocratique du Congo, les signataires de l’Accord se sont engagés à respecter la Constitution de la République, à former le Gouvernement d’union nationale et à mettre en place un mécanisme de suivi de sa mise en œuvre appelé « Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral» conformément aux Chapitres II.1, III.3.1 et VI.2.1.

A cette nouvelle institution, les parties prenantes se sont précisément accordées de confier la noble et difficile mission de ‘veiller au respect de l’Accord politique par tous les animateurs des Institutions et d’assurer le suivi ainsi que l’évaluation de sa mise en œuvre en vue de garantir la Paix, la Concorde et l’Unité Nationale avant, pendant et Après les Elections (Voir Chapitre VI, point VL2.3)

Conformément à la volonté des parties signataires de l’Accord du 31 décembre 2016, il revient surtout au CNSA de «réaliser des évaluations régulières du processus électoral, au moins une fois tous les deux mois, avec la CENI et le Gouvernement» (Accord Politique, Chapitre IV, point IV.4), de « se concerter avec ces derniers afin d’harmoniser les vues quant à la réussite du processus électoral » (Accord Politique, Chapitre VI point VI.2.3).

Disons que  trois  commissions ont été constituées : la Commission chargée de collecter les informations, la Commission Processus électoral et la Commission Décrispation. Les recommandations seront attendues pour ce samedi à la clôture de la Tripartite. Voilà pourquoi le président du CNSA a exhorté le Gouvernement de la République à matérialiser le plus rapidement possible ce vœu maintes fois émis par le Président de la République. Et ce, avant d’en appeler à la haute responsabilité des uns et des autres afin de préserver la paix, la concorde nationale et la recherche du consensus dont le pays a tant besoin en ce moment crucial de notre histoire.

Remboursement de la caution : le Gouvernement doit définir les modalités

Sans pour autant vider la substance des questions alignées à l’ordre du jour de la Tripartite, rappelons qu’en 2015, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avait reçu 24.194 dossiers des candidatures à l’élection des députés provinciaux. Cette opération s’est limitée aux contentieux auprès des différentes Cours d’appel. Conformément à l’article 149 de la loi électorale en vigueur en 2015, la caution était payée par liste et non par siège au montant de 500.000FC (Francs congolais cinq cent mille), non remboursable par circonscription électorale.

La Loi électorale actuellement en vigueur a introduit le principe de paiement par nombre de siège visé ou par candidat, tout en renvoyant le montant à la hausse, soit 1.000.000 FC (Francs congolais un million), non remboursable par siège. Les élections n’ayant pas eu lieu, plusieurs voies se sont levées sur le sort réservé à la caution payée par les listes des indépendants, partis et regroupements politiques ayant déposés leurs candidatures en 2015.

Une réunion technique a eu lieu le mercredi 20 juin 2018 entre la Commission Electorale Nationale Indépendante, le ministère de l’Intérieur et celui des Finances, dans le but de trouver une réponse politique et pragmatique à cette problématique de  la caution versée en 2015. A la question de savoir, que faire de la caution de 2015? Le Président de la CENI, Corneille Nangaa a indiqué, qu’en attendant une décision officielle, que le ministère des Finances via la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD) procédera au remboursement intégral de cette caution de 2015. Par contre, les candidats à la députation provinciale devront alors se conformer aux prescrits de la loi électorale en vigueur, précisément son article 149 qui fixe les frais de dépôt de candidature à 1.000.000FC (Francs congolais un million), non remboursable par siège.

(JMNK)

par -
0 139

Petit à petit, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui poursuit 36 prévenus Kamuina Nsapu, est en entrain d’atterrir dans ce procès qui aura duré plusieurs mois. Hier à la prison militaire de Ndolo où se passent les audiences foraines, les prévenus Ben Tshimanga et Ngalamulume ont été confrontés et, preuve à l’appui et grâce à la magie de la technologie, il a été démontré que les deux prévenus qui ont du reste reconnus leurs numéros de contact respectifs, se sont appelés près de 50 fois les 28 et 29 juin 2017, les 02 et 13 juillet. Fait grave, le prévenu Ben Tshimanga à qui le Tribunal a montré le téléphone pour identifier dans le répertoire le numéro et le nom de Christian Mukadi s’est permis, séance-tenante, de les effacer. Normalement, pense la partie civile Rdc, il aurait dû être jugé et condamné en procédure de flagrance, parce qu’il a détruit les éléments  servant de preuve pour le Tribunal. Preuve que l’étau se resserre autour de ces prévenus.

Comme prévu, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe  a commencé hier, l’exploitation des relevés téléphoniques, pour savoir si on peut localiser les numéros qui ont émis et reçus les appels et les SMS.  Cette procédure a semé l’émoi dans le chef des prévenus qui ont cru à raison que les carottes étaient donc cuites pour eux et qu’ils ne s’en sortiraient pas indemnes. Des experts des sociétés de télécommunications : Vodacom, Orange, Africell et Airtel étaient tous-là et c’est grâce à eux que le Tribunal est parvenu à faire le lien entre les prévenus, afin d’établir les responsabilités dans les faits qui se sont produits en 2017 et pendant lesquels Kinshasa était mis à feu et à sang.

Après que des informations techniques aient fournies par les experts de ces sociétés de télécommunication sur demande du Tribunal, le prévenu Ben Tshimanga a été appelé à la barre. Il est reconnu comme le commandant en chef de la bande Kamuina Nsapu, aile de Kinshasa et nombreux sont les ordres qui sont venus de lui pour lancer les attaques : de la prison de Makala, du point chaud à Limete 11ème rue résidentielle, du marché central de Kinshasa ‘’Zando’’, du Parquet de Matete ou du Commissariat provincial de la Funa.

Fait grave, Ben Tshimanga dont le numéro a appelé plusieurs fois son co-prévenu Ngalamulume, rejette tout et parle d’un montage. Et ce, pendant que le concours de la haute technologie étant, il a été démontré que ce denier a, au cours de la période du 28 au 29 juin, et du 02 au 13 juillet, appelé abondamment Ngalamulume. Mentez mentez, il en restera toujours quelque chose. A force de mentir, nombreux se sont rendus compte de l’évidence. En réalité, Tshimanga veut tourner tout le monde en bourrique, pendant qu’il est conscient de ses bévues.

Soulignons qu’au cours de la même audience, les avocats de la partie civile Rdc ont exigé à Ben Tshimanga de répondre spontanément aux questions du tribunal, et à ne pas puiser les réponses dans un cahier. Car selon eux, ce cahier est révélateur du comportement du prévenu qui a été arrêté pour avoir adhéré dans un mouvement insurrectionnel et dont l’objectif était de renverser les institutions légalement établies.

Des prévenus dans l’émoi

Ce comportement qui consiste à tout nier même les évidences, n’émet pas pour autant la partie civile Rdc qui s’est exprimée par la bouche du Bâtonnier Frederick Diamano. Il est revenu sur les annotations qui ont été trouvées dans le cahier de Ben Tshimanga, selon lesquelles,  « la Rdc est un pays très mal dirigé ; dirigé par les corrompus et qu’on doit se débarrasser de ces dirigeants …». « Le président du Tribunal voulait s’approprier le cahier, il a compris qu’il y aurait blocage, parce que le prévenu a exigé la restitution du cahier, sans quoi on n’allait pas continuer l’audience. Nous avons salué la sagesse du Tribunal qui lui a restitué son cahier, à condition qu’il ne l’utilise pas. Donc, rien ne va bloquer le reste », explique-t-il.

Et de révéler que ce que nous allons faire, c’est d’être beaucoup plus  observateurs, parce que nous sommes à la période de la vérité. Et de rappeler qu’avant l’examen de ces relevés téléphoniques, tout le monde s’était mis  d’accord sur les principes suivants : la localisation par les antennes de prise en charge est une preuve selon laquelle l’utilisateur du téléphone était en cet endroit de l’antenne localisée, même s’il ment  qu’il n’a pas été là-bas. En plus, tout le monde était également d’accord que le numéro de téléphone, par l’identification qui est faite au moment où l’on prend l’abonnement,  ou l’on souscrit, ce numéro permet de donner exactement le nom de l’utilisateur de ce numéro. Conséquence, on est en train de nous projeter les numéros reconnus par les prévenus eux-mêmes.

Et de souligner qu’il est établi que tout le monde s’est mis d’accord que les contacts établis par les  sociétés de télécommunications sont exacts, et maintenant l’étau se resserre autour des prévenus.  Curieusement, Ben Tshimanga dit ne pas connaître Ngalamulume, pendant que les deux ont eu des contacts abondants, près de 50 appels en un jour, en une petite période. On leur pose la  question  en ces termes : vous ne vous connaissez pas, mais ces numéros se sont appelés, comment expliquez-vous cela ? C’est ça l’énervement, jusqu’à créer un scandale. On lui montre dans  le répertoire de son téléphone le nom de Christian Mukadi, il prend le téléphone et efface le nom et le numéro avec dextérité. C’est très grave. Normalement, il aurait dû être jugé et condamné parce qu’il a détruit des éléments  servant de preuve au Tribunal. On atterrit doucement.

Ce procès continuera la semaine prochaine avec le vœu, pour le Tribunal, de découvrir la vérité susceptible d’éclairer sa religion et de prononcer un jugement exemplaire après le réquisitoire du Ministère public et les plaidoiries des avocats. Qu’à cela ne tienne, nombreux sont les observateurs qui estiment que Ben Tshimanga n’aura aucune chance de s’en sortir, surtout pour avoir, séance-tenante, détruit une preuve accablante et sur sa prétention à crier au montage, même pour des faits avérés.

(JMNK)

par -
0 149

Invité à prendre part au cadre d’échanges ‘’Tomikotisa’’ pour appui technique aux partis politiques organisé par le National Democratic Institute (NDI), le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante Corneille Nangaa a répondu aux multiples préoccupations des leaders des partis politiques présents.

La Commission Électorale Nationale Indépendante a procédé à l’ouverture des Bureaux de Réception et Traitement des candidatures des députés provinciaux le 24 Juin dernier et ce, pour un délai de 15 jours qui sera suivi du dépôt des candidatures présidentielles et des députés nationaux du 25 Juillet 2018 au 08 Août 2018. Le NDI a, vu les exigences de l’heure, rassemblé les leaders des partis politiques afin d’échanger avec le Président Corneille Nangaa sur les étapes actuelles du processus électoral.

M.Dany Komla Ayida, Directeur Pays du NDI a annoncé, dans son mot de bienvenue, que le NDI a reçu des ressources additionnelles des coopérations britannique et suédoise en Avril 2018 pour encourager la participation des femmes et des jeunes au processus électoral en cours. Il a également remercié le Président de la CENI pour sa disponibilité à prendre part à chaque tenue du programme « Tomikotisa » pour élucider aux leaders des partis les questions brûlantes du processus électoral.

Prenant la parole à son tour, le Président de la CENI Corneille Nangaa a, sans mâcher ses mots, rappeler aux participants que son institution ne dépassera pas d’un seul jour le délai inscrit dans le calendrier électoral en ce qui concerne le dépôt des candidatures à tous les niveaux à savoir présidentiel, législatif national et provincial.

La plus grande question au centre des débats était celle des cautions payées en 2015, que le Trésor public a décidé de rembourser aux candidats, la hausse de la caution avec la nouvelle loi électorale, mais il y a également eu des préoccupations liées à l’utilisation de la machine à voter et de 16,6% des personnes enrôlées sans empreintes digitales trouvées dans le nouveau fichier électoral.

Le Patron de la Centrale Électorale a souligné que le remboursement de la caution relève de la décision du Trésor public. Les candidats ayant payé la caution en 2015 pourraient contacter la DGRAD pour s’imprégner de la procédure requise afin de recouvrir les frais engagés. Pour ce qui est de 16,6% des personnes enrôlées sans empreintes digitales, la loi n’interdit pas l’enrôlement des personnes avec empreintes illisibles ou encore celui des personnes vivant avec handicap.

Les délégués de l’opposition présents ont rappelé au Président Nangaa les préalables posés pour leur participation aux prochaines échéances électorales entre autres l’utilisation de la machine à voter. Il sied de rappeler que l’utilisation de ladite machine est une option levée par la CENI en vue de rationaliser le coût des élections conformément à l’Accord politique du 31 décembre 2016. Pour clôturer son intervention, le Président de la CENI a demandé aux hauts cadres des partis politiques de s’atteler à respecter le délai de dépôt des candidatures tel que fixé dans le calendrier électoral.

(JMNK)

Quatre membres de la Cour constitutionnelle, un Procureur général près la Cour constitutionnelle, quatre premiers avocats généraux et sept avocats généraux près la Cour constitutionnelle ont prêté serment devant le Président de la République, Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, au cours d’une cérémonie solennelle organisée mercredi au Palais du peuple.

Les assermentés ont, à cette occasion, juré solennellement notamment de remplir loyalement et fidèlement leurs fonctions et de les exercer en toute impartialité. Le Président de la République en a pris acte, avant de les féliciter. Tous ont signé le procès-verbal de leur prestation de serment devant le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya Wilondja.

Avec cette prestation de serment, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo s’affiche à nouveau au grand complet. Et ce, conformément à l’article 158 alinéa 1 de la Constitution et selon lequel, la Cour constitutionnelle comprend neuf membres nommés par le Président de la République dont trois à sa propre initiative, trois désignés par le Parlement en congrès et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.

La Cour constitutionnelle peut ainsi fonctionner à plein régime. Les membres sont au total neuf haut-juges qui ont prêté serment ce mercredi 04 juillet devant le Président de la République, Joseph Kabila Kabange et les deux Chambres du Parlement, ainsi que les corps constitués dans une salle des congrès du Palais du peuple rempli bondée.

Il y a d’abord les cinq haut-juges qui siègent depuis 2014 à la Cour constitutionnelle. Entre autres, MM. Benoît Lwamba Bintu, président actuel de la Haute Cour et ancien premier président de l’ex-Cour suprême de Justice; Jean-Pierre Mavungu, professeur en droit à l’Université de Kinshasa et ancien directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale; Évariste Funga Molima, 55 ans, ancien porte-parole puis directeur de cabinet du premier président de l’ex-Cour suprême de justice de 2008 à 2011; Corneille Wasenda Nsongo, 67 ans, ancien avocat à l’ex-Cour Suprême de Justice et conseil inscrit à la Cour Pénale Internationale (CPI) et Noël Kilomba Ngozi Mala, ancien conseiller à l’ex-Cour Suprême de Justice.

Il y a ensuite les quatre nouveaux haut-juges qui ont été nommés tout récemment par Ordonnance présidentielle. Il s’agit en premier de M. Norbert Nkulu Kilombo, né le 15 décembre 1946, et originaire de Malemba Nkulu, dans l’actuelle province du Haut-Lomami.

Avocat de carrière, l’on se souviendra que c’est lui qui, grâce à sa riche plaidoirie et aux moyens de défense développés, avait permis la victoire finale du Président Joseph Kabila, lors du contentieux électoral à la Cour suprême de Justice en 2006 contre Jean-Pierre Bemba. Signalons aussi que M. Norbert Nkulu était directeur de cabinet adjoint du Président de la République Joseph Kabila et ambassadeur de la Rdc au Rwanda.

En deuxième lieu, il y a le haut-juge Jean Ubulu Pungu, né le 24 août 1953, Licencié en droit de l’Université nationale du Zaïre depuis 1981, ancien substitut du procureur au Parquet de grande instance de Mbanza-Ngungu. Marié et père de 7 enfants, il est aussi l’émanation du Conseil supérieur de la magistrature dont il était le secrétaire permanent.

Les deux derniers nouveaux membres de la haute Cour proviennent du Parlement de la République. Il s’agit notamment de l’ancien sénateur Polycarpe Mongulu Tapangane, né le 03 mars 1945. L’on se rappellera que cet ancien avocat général de la République et ancien procureur général de la République de 1976 à 1997, avait pris acte de la prestation de serment du feu Président de la République M’Zee Laurent Désiré Kabila.

Enfin, il y a le benjamin de la Cour, François Bokona Wiipa Bondjali, 51 ans, ancien député national élu d’Inongo dans la nouvelle province de Maï-Ndombe, ancien président de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale, de 2012 à mai 2018, Docteur en droit de l’Université de Kinshasa, et ancien avocat au Barreau de Kinshasa-Gombe.

Candidat professeur associé au Département de droit international public et relations internationales de l’Université de Kinshasa, chercheur en droit constitutionnel et droit administratif, co-auteur de Lexique des Assemblées politiques délibérantes avec son collègue, le docteur Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’Assemblée nationale. Le haut-juge François Bokona est marié et père de 5 enfants.

C’est donc une équipe de neuf juristes et juges chevronnés, expérimentés, qui va pouvoir piloter la Cour constitutionnelle de la Rdc, en ce moment décisif et historique de son évolution politique et démocratique.

Et les autres

Signalons aussi qu’Emmanuel Minga Nyamakwey, a prêté serment en qualité de Procureur général près la Cour constitutionnelle. Mokolo Pika, Sumbul Mfumwash, Michel Tulibaki Lusolo et Albert Mayitabu Missa ont, quant à eux, prêté serment en qualité de Premiers avocats généraux près la Cour constitutionnelle ; tandis que Mmes Jeanne Mobele Bomana, Delphine Banza Nsengalenge et Marie-Claire Masiala Kaza et MM. Kalambaie Tshikuku Mukishi,    Ndaka Matandombi, Jean-Paul Mukolo Nkokesha,    Bonane Biakwa Jiri Muona ont prêté serment comme Avocats généraux près la Cour constitutionnelle.

Plusieurs hautes personnalités parmi lesquelles les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, le Premier ministre et les membres du gouvernement, les membres des Cours et tribunaux, les membres du cabinet du Chef de l’Etat, les membres du corps diplomatique, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa et les membres de familles des assermentés ont assisté à cette cérémonie. Laquelle a été sanctionnée par une photo de famille, qui a mis autour du Chef de l’Etat les assermentés associés aux présidents de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo et le ministre d’Etat et ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba.

Tout juste après cette séance solennelle, les sénateurs se sont réunis pour voter la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus, initiée par le sénateur Modeste Mutinga. Elle sera transmise à l’Assemblée nationale  pour une seconde lecture, avant sa promulgation par le Chef de l’Etat.

 

(Lepetit Baende)

par -
0 123

L’expansion économique mondiale, qui a débuté aux environs du milieu de l’année 2016, est devenue plus large et plus vigoureuse, en dépit du fait des menaces des tensions commerciales observées en ce début de l’année en cours, indique la Note de conjoncture du mois d’avril 2018, élaborée par la Direction des Analyses Economiques sous la supervision de la Direction Générale de la Politique Monétaire et des Opérations Bancaires de la banque centrale du Congo (BCC).

En effet, la croissance mondiale devra atteindre 3,9 % pour 2018 et 2019, soit une révision à la hausse de 0,2 point pour les deux années par rapport aux prévisions d’octobre dernier. Cette accélération s’explique par une croissance plus rapide dans la zone euro, au Japon, en Chine et aux États-Unis ainsi que par une amélioration attendue à court terme dans d’autres pays émergents et en développement, principalement les pays exportateurs de produits de base. Ainsi, la progression du commerce et de l’investissement demeure un moteur puissant de l’expansion mondiale.

Toutefois, cette dynamique positive reste confrontée à des risques pouvant impacter négativement la croissance mondiale à moyen terme. Parmi ces risques figurent le durcissement brutal des conditions financières avec la réduction des écarts de production et la normalisation des politiques monétaires, l’affaiblissement de l’appui des populations à l’intégration économique mondiale, les tensions géopolitiques, la transition de l’économie chinoise ainsi que l’aggravation des tensions commerciales liée aux restrictions et aux mesures de rétorsion.

A ce propos, il est recommandé de renforcer le système commercial multilatéral, de consolider le potentiel de croissance plus inclusive, de se constituer des amortisseurs pour faire face de manière plus efficace à la prochaine récession, d’améliorer la résilience financière pour limiter les risques de marché et d’instabilité, ainsi que de favoriser la coopération internationale.

Quid du pétrole brut et des matières premières

Le document dont l’Avenir s’est procuré une copie renseigne qu’au cours de la période sous examen, le prix du pétrole s’est fixé en moyenne mensuelle à 71,96 USD le baril, soit une hausse de 7,79 % par rapport à son prix du mois dernier. Cette hausse est principalement portée par un regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient, occasionnant des incertitudes quant la demande mondiale de pétrole. Aussi, la flambée du prix du baril s’observe dans un contexte d’anticipations quant à la perspective de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) visant à soutenir le prix du baril.

Au sujet du cuivre, son cours s’est établi à 6.832,68 USD la tonne métrique en moyenne mensuelle, soit une hausse de 0,35 % par rapport au mois précédent, en raison notamment des récentes tensions géopolitiques et des craintes concernant une guerre commerciale fondée sur les métaux de base entre la Chine et les Etats-Unis.

Pour le cobalt, son prix en moyenne mensuelle s’est fixé à 96.153,42 USD la tonne, soit une progression de 10,24 % d’un mois à l’autre. Cette évolution observée depuis le début de l’année 2017 tient de la hausse continue de la demande de ce produit dans le secteur de l’industrie automobile, notamment dans la fabrication des batteries utilisées pour véhicules électriques. Pour ce qui est de l’or, il s’est situé à 1.335,95 USD l’once en moyenne soit une hausse mensuelle de 0,68 % d’un mois à l’autre.

Concernant les produits agricoles, disons qu’au marché de Chicago, les cours du blé, du maïs et du riz se sont inscrits en hausse dans un contexte de la dégradation continue des perspectives de production au niveau de principaux pays producteurs face à une forte demande chinoise pour les produits agricoles. Les prix se sont fixés respectivement à 476,55 cts/boisseau, 141,70 USD la tonne et 12,86 Cts/Ib.

En ce qui concerne les recettes publiques pendant le mois sous examens, elles ont été mobilisées en dépassement de leur programmation, soit 121,9 % totalisant 855,0 milliards de CDF. Au-delà de l’évolution nominale, cet accroissement s’est observé même en termes réels. La structure mensuelle des recettes du Trésor reste dominée par celles collectées par la DGI représentant 75,5 %, suivi de celles provenant de DGDA, soit 15,9 % du total. Quant à la rubrique relative à la DGRAD, sa part dans les ressources mobilisées a été de 7,7 % et le reste, soit 0,9 % s’est localisé au niveau de « Pétroliers producteurs ». Le Trésor n’a enregistré aucune ressource au titre de « Dons et autres ». Par ailleurs, Il convient de signaler qu’en termes réels, les recettes encadrées par la DGI et la DGRAD se sont améliorées alors que celles sous la gestion de la DGDA ont régressé.

(JMNK)

par -
0 173

C’est le mardi dernier qu’a pris fin la signature de la Charte du Front Commun pour le Congo (FCC). Au cours de cette journée, les chefs des partis et regroupements politiques électoraux, sous l’œil vigilent du comité stratégique,  ont apposé leurs signatures sur ce document, symbole d’une alliance électorale entre l’actuelle Majorité présidentielle, l’opposition et la société civile pour une victoire aux élections du 26 décembre 2018. Parmi les chefs des partis politiques  et  regroupements qui ont signé, figurent en bonne place le député national Noël Botakile qui a tourné le dos au Parti Lumumbiste Unifié (Palu), le frère de Moïse Katumbi, le richissime homme d’affaires Katebe Katoto, Germain Kambinga pour le Centre et Crispin Kabasele Tshimanga, pour le Groupe des partis  indépendants (GPI).

Après avoir posé cet acte fondateur du FCC, les signataires se sont exprimés, notamment M. Crispin Kabasele, Coordonnateur National  du GPI, qui a été le premier regroupement politique congolais à adhérer au Front Commun pour le Congo au lendemain de sa création, est ainsi membre à part entière de cette nouvelle coalition politique congolaise dont le Président de la République, Chef de l’Etat, le président Joseph Kabila Kabange est l’Initiateur et l’Autorité Morale.

Le Groupe des Partis Indépendants remercie sincèrement l’Autorité Morale du FCC pour son implication personnelle dans les démarches qui ont positivement abouti à la signature de ladite Charte par  notre regroupement politique. Cette adhésion est la preuve de l’engagement patriotique du GPI au combat que mène le Président de la République, Chef de l’Etat, pour l’affermissement et la consolidation de l’indépendance nationale.

Force politique de gauche, le GPI estime, avec raison, que le moment est venu pour que la gestion de la res publica réponde aux attentes et aspirations profondes du Peuple congolais qui continue de souffrir depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale à cause  des ingérences étrangères qui empêchent le décollage de la République Démocratique du Congo. Voilà pourquoi il encourage enfin les Congolaises et les Congolais réunis au sein du Front Commun pour le Congo autour    du Président de la République, à dépasser leurs intérêts égoïstes, à lutter contre la corruption, les détournements des deniers publics, et à combattre le clanisme, le tribalisme, le régionalisme, l’ethnicisme pour mieux servir notre Peuple.

Soulignons qu’après la signature, le 1er juillet 2018  des Forces politiques et sociales signataires de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement particulier du 27 avril 2017, représentés au Gouvernement d’union nationale, la deuxième jour a connu la signature de l’Alliance pour l’Avenir (AA/a) conduite par son n°1, l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala, en même temps président du Congrès National Congolais (CNC), parti majeur au sein de la Majorité présidentielle. L’on a aussi enregistré la signature du regroupement PPRD et Alliés, l’AFDC et Alliés, le G18 et Alliés, la Coalition des démocrates, l’Avenir du Congo, l’Action dans l’unité de Didace Pembe, la CCU et Alliés de Lambert Mende, l’AFDC et Alliés, …

(JMNK)