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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

 

Ce mercredi 06 juin 2018, les députés nationaux ont débuté leurs travaux relatifs à l’examen et adoption de deux nouvelles propositions de loi modificatives sur le processus électoral, précisément en rapport avec l’enrôlement des Congolais de l’étranger. Ces deux textes de loi sont des initiatives législatives du député national Henri-Thomas Lokondo Yoka.

Il s’agit de la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales (Loi électorale), telle que modifiée par la loi n°15/001 du 12 février 2015 et par la loi n°17/013 du 24 décembre 2017. Et de la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en République démocratique du Congo, telle que modifiée par le Loi n°16/007 du 29 juin 2016.

Ainsi, dès l’entame de la séance plénière de ce mercredi, l’auteur de ces deux propositions de loi était convié à présenter à ses collègues députés nationaux, les économies générales de ses deux textes de loi. Ce, en vue du début de la délibération de la représentation nationale.

Après la présentation simultanée de ces deux propositions de loi de Lokondo, la question sur l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger a été soumise au débat général. A l’occasion, quelques députés nationaux dont Muhindo Nzangi qui serait d’ailleurs intervenu par motion d’ordre, Baudouin Mayo Mambeke et les autres ont défendu l’inopportunité de ces deux initiatives législatives de leur estimé collègue.

Le député Nzangi a demandé de surseoir ce débat, et laisser la CENI venir présenter son rapport sur l’impossibilité matérielle d’organiser l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger, et si la centrale électorale est d’accord avec cette modification. Quant à Baudouin Mayo Mambeke, il estime que procéder comme leur collègue Lokondo le propose, est une violation de la Constitution.

Il affirme quant à lui que la CENI n’a pas réclamé la révision de ces lois. Et il a demandé à la plénière souveraine le rejet pur et simple de ces deux initiatives de son estimé collègue Lokondo. Ces idées de Nzangi et Mayo ont été également appuyées par certains députés.

Jusqu’à ce que le député national Pius Muabilu Mbayu Mukala vienne balayer tous ces arguments qui ne tiennent pas debout selon lui. Dans son intervention, le député réélu de Mont-Amba, a fustigé le fait qu’on ne peut pas monter du haut de la tribune de l’Assemblée nationale pour mentir au peuple.

C’est ainsi qu’il a recadré les choses, en affirmant que la CENI s’est déjà prononcée sur cette question. Et elle a indiqué qu’elle n’est pas en mesure d’organiser l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger pour ce processus électoral. C’était la dernière intervention de cette première partie du débat autour de l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger.

De l’orientation d’Aubin Minaku

Et le président de l’Assemblée nationale a orienté les uns et les autres. Premièrement, il a rappelé qu’en luminaire, toutes les institutions du pays travaillent afin que les élections aient lieu. « Les élections auront bel et bien lieu le 23 décembre 2018. Et nous devons tout mettre en œuvre pour respecter cet engagement. Notamment, sur le plan législatif ; sur le plan de la gestion quotidienne, c’est le Gouvernement et l’autorité concernant l’organisation des élections, à savoir la CENI », a déclaré Aubin Minaku Ndjalandjoko.

Il a démontré qu’à ce niveau-là, il n’y a point de problèmes. «C’est une option claire. C’est une option quasi-absolue. Sauf cas de force majeure », a martelé le premier des députés nationaux.

Il a fait comprendre à ses collègues députés nationaux qu’au regard de cette première partie du débat, ils doivent aussi faire une approche comparative. « Au cas où la CENI n’est pas à même d’enrôler tous les Congolais jusqu’au Cambodge, est-ce que les élections ne seront pas organisées le 23 décembre ? Entrer dans ce domaine, c’est peut-être éviter la date du 23 décembre. Nous devons plutôt voir, quelle est la voie technique idoine. Est-ce par voie législative ? En ce moment, on acceptera la loi. Si ce n’est pas par une loi, ça sera autrement », a-t-il expliqué.

Mais le 23 décembre devra être respecté, a toutefois indiqué le speaker de la Chambre basse du Parlement de la Rdc. Ce, avec ou sans la diaspora. « Et la diaspora nous comprend si cela est possible techniquement. Ou sans la diaspora, parce que l’essentiel c’est organiser les élections le 23 décembre ».

Et Aubin Minaku de conclure, « Je voudrais que les choses soient claires. J’invite le président de la CENI pour demain devant la plénière sur cette question, ou après-demain au plus tard. Et nous poursuivrons la procédure. Je suis sûr qu’avant le 15, si on doit adopter le texte, on l’adoptera. Sinon, la Constitution prévoit d’autres mécanismes, comme une session extraordinaire, etc. ».

Ce que disent les lois Lokondo

Développant la problématique pour ses deux textes de loi, le député Henri-Thomas Lokondo, souligne que la Loi électorale n°06/006 du 09 mars 2006 a réaffirmé le principe du vote des Congolais de l’étranger. Et aux termes de l’Accord du 31 décembre 2016, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), le Gouvernement de la République et les parties prenantes au Dialogue politique national inclusif, ont continué de considérer comme acquis, le principe du vote des Congolais résidant à l’étranger pour l’élection présidentielle.

Toutefois, souligne le député Lokondo, à l’heure actuelle, bien des facteurs et contraintes, endogènes et exogènes, démontrent que, raisonnablement, à moins de sacrifier l’essentiel, il serait présomptueux pour le pouvoir organisateur des élections (la CENI), de soutenir l’élan de relever le défi de rendre effectif le vote des Congolais résidant à l’étranger à l’issue du processus électoral en cours.

Au titre desdits facteurs et contraintes, il a épinglé entre autres, les paramètres d’ordre logistique et matériel et les ressources humaines… ; l’impérieuse nécessité d’éviter un traitement discriminatoire entre les différentes communautés congolaises établies à l’étranger… ; la problématique du respect des délais de gestion des contentieux des listes ; la pression du temps ; le caractère contraignant du calendrier publié par la CENI en novembre dernier, etc.

Voilà pourquoi, pour son premier texte, l’élu de Mbandaka démontre la nécessité de lever les contraintes juridiques prévues par l’alinéa 2 de l’article 5 de la Loi électorale. Et sa proposition de loi modifiant et complétant la Loi électorale ne comprend que deux articles.

Le premier modifie le chapitre 2 de la Loi électorale et insère un article 242 bis au texte de loi en vigueur. Cet article 242 bis stipule que « les dispositions de l’alinéa 2 de l’article 5 de la Loi électorale en vigueur ne s’appliquent pas au cycle électoral en cours ». Et le second fixe l’entrée en vigueur de la loi.

Pas d’enrôlement pour la diaspora

Quant à son deuxième texte de loi, le député national Henri-Thomas Lokondo a expliqué que le contexte de l’application la Loi dite électorale n°06/006 du 09 mars 2006 a révélé, en outre, l’urgence de parachever le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs initié en 2005 par la prise en compte de nouveaux majeurs et par la mise à jour du fichier électoral global. A cet égard, poursuit-il, la Loi électorale modificative n°17/013 du 24 décembre 2017, a réaffirmé le principe du vote des Congolais résidant à l’étranger tel que consacré par la Loi électorale modificative n°16/007 du 29 juin 2016.

De même, la Loi n°04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en République démocratique du Congo, a été modifiée par la loi n°16/007 du 29 juin 2016. Cette loi en ses articles 8 et 10, fait l’obligation à la CENI de procéder à l’identification et à l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger dans les conditions et selon les modalités bien définies.

Voilà pourquoi, selon lui, il s’avère impérieux de lever les contraintes juridiques prévues par les articles 8 alinéas 2 et 3, et 10 alinéas 2,3 et 4 de la Loi n°04/028 du 24 décembre 2004 telle que modifiée par la loi n°16/007 du 29 juin 2016 (sus-indiquées), pour que les dispositions relatives à l’identification et à l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger ne s’appliquent pas au cycle électoral en cours.

Comme la première, cette deuxième loi de Lokondo comprend deux articles. Le premier insère un article 55 ter au titre IV de la loi en vigueur. Lequel stipule que « les dispositions des articles 8 alinéas 2 et 3, et 10 alinéas 2,3 et 4 de la présente loi (loi portant identification et enrôlement des électeurs en Rdc) concernant l’identification et l’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger ne sont pas d’application pour le cycle électoral en cours ». Et le deuxième article fixe l’entrée en vigueur de la loi.

(Lepetit Baende)

 

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Faudra-t-il toujours enrôler les Congolais de l’étranger, à moins de 6 mois de l’organisation des élections ? La question en vaut chandelle, d’autant plus qu’elle soulève les passions. En attendant que Corneille Nangaa, président de la Centrale électorale soit entendu par les députés nationaux, certains membres de l’opposition ne se cachent pas à proposer le report de deux mois, voire d’une année des élections. Une position que ne partage pas l’élu du Mont Amba l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala, qui pense que ses collègues de l’opposition devraient dire la vérité au peuple. La vérité est qu’ils ne sont pas prêts à aller aux élections, pendant que lui et toute la Majorité présidentielle ne rêvent qu’à se lancer dans cette « compétition » dans les délais, donc en décembre 2018…

Dans un entretien accordé à la presse après cette plénière, l’enfant terrible du Mont Amba a d’abord tenu à féliciter son collègue Henri Thomas Lokondo, qui est resté égal à lui-même, et n’a cessé d’alerter ses collègues depuis le vote de la loi électorale. C’était le premier député dans cette salle à nous demander de veiller sur cette disposition-là, concernant le vote de nos frères et sœurs qui sont à l’étranger, témoigne-t-il. « Moi-même qui vous parle, je suis Congolais et je n’ai pas de double nationalité, ce n’est que réel et clair que je puisse souhaiter ardemment comme la constitution l’a dit, que nos frères et sœurs qui sont à l’étranger puissent voter. Là, il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai pas dit », s’est expliqué Pius Muabilu, qui ajoute en passant que le pouvoir organisateur, l’institution qui a le habilitée pour ce faire, c’est la CENI.

Et de rappeler qu’il y a un mois, cette commission, après sa réunion, avait publié un communiqué qui était clair, disant qu’elle n’était plus en mesure d’organiser l’enrôlement des Congolais de l’étranger. Il n’y a qu’elle toute seule, qui peut avoir les mots et les moyens pour le dire. Après ce communiqué, poursuit l’élu du Mont-Amba, le président de l’Assemblée nationale a invité la CENI, les différents délégués des institutions et le collègue Lokondo qui est l’auteur de cette proposition de loi. La CENI est restée sur sa position. « Si aujourd’hui, par populisme, il y a des collègues de l’opposition qui viennent soutenir que la CENI n’a pas raison, peut-être qu’ils sont dans le secret du diable de la CENI. Je ne veux pas continuer à mentir à notre peuple. Parce qu’en réalité, nos collègues de l’opposition, nuit et jour, demandent qu’il y ait glissement. Ils ne veulent pas des élections », révèle-t-il.

Quel est le danger ?

A cette question, Pius Muabilu estime que de toutes les façons, le vote des Congolais de l’étranger ne concerne que le président de la République, mais pas d’autres élections. « Si la CENI a enrôlé les Congolais de Belgique, elle doit aussi enrôler ceux de Thaïlande et Cambodge… Je ne veux pas entrer dans cette matière qui ne concerne que la CENI. Mais ce que je ne veux pas qu’on dise ici, les collègues de l’opposition ne sont pas prêts pour les élections prochaines, alors que nous, dans la Majorité, on tient à ce que ces élections aient lieu absolument le 23 décembre 2018. Le président de l’Assemblée nationale l’a dit », insiste-t-il.

Et de renchérir qu’il est vrai que dans notre pays, lorsqu’on est dans l’opposition, on donne l’impression qu’on est plus démocrate, tout comme il est facile de dire qu’on aime son peuple quand on est encore dans l’opposition. L’institution qui organise les élections, c’est la CENI. Si elle nous dit qu’elle est capable d’y aller, tant mieux. Mais si elle n’est pas capable, qu’est-ce que vous voulez que le commun de mortel vienne redire là-dessus ? Vous avez entendu un collègue de l’opposition dire que nous pouvons encore supporter deux mois, ceux qui sont intervenus avant, n’ont pas eu le courage de dire que nous pouvons encore supporter une année. Si nos compatriotes de l’étranger ne sont pas enrôlés parce qu’il se pose des problèmes réels dans le chef de la CENI, je crois que ces compatriotes vont comprendre la situation. Moi, je suis pour que les compatriotes de l’étranger puissent voter, ça toujours été notre souhait et nous l’avons constitutionnalisé.

(JMNK)

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Reçu hier par le président de la République, Joseph Kabila Kabange à qui il a remis un message du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, le vice-ministre des Affaires Etrangères, Mikhail Bogdanov salue les avancées du processus électoral en Rdc et la position de Kinshasa de financer les élections sur fonds propres. Pour elle, les élections sont une affaire congolaise par les Congolais. Mikhail Bogdanov a confirmé le soutien et l’accompagnement multiforme du président Vladimir Poutine à la bonne réalisation du processus politique Congolais en cours. Une chose est bien sûre, la Fédération de Russie, pays membre permanent du Conseil de Sécurité, par le calibre de son Envoyé spécial et le modus operandi utilisé, apporte un soutien diplomatique de taille à Kinshasa en ce moment crucial du processus politique en RDC.

C’est à 12 heures, ce mercredi 6 juin 2018 précises que le jet aux armoiries de la Fédération de Russie s’est immobilisé sur le tarmac de l’aéroport de N’Djili avec à son bord, la forte délégation russe menée par un Envoyé spécial, porteur d’un message du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine à son homologue congolais, Joseph Kabila Kabange. En effet, Moscou a délégué à Kinshasa comme Envoyé spécial en RDC, un de ses meilleurs diplomates en la personne du vice-ministre des Affaires Etrangères, Mikhail Bogdanov, accompagné des directeurs Afrique de son ministère et des responsables de certains services spécialisés russes. La délégation a été accueillie au salon officiel de l’aéroport de N’Djili par le vice-ministre des Affaires étrangères, Agée Matembo Toto.

Première étape comme il est de coutume pour les Envoyés spéciaux porteurs de messages présidentiels, des consultations au ministère des Affaires étrangères.  Au cours de cette rencontre bilatérale entre Moscou et Kinshasa, Léonard She Okitundu, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Etrangères et Intégration régionale et Mikhail Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères russe ont brossé le tableau de la coopération bilatérale et discuté sur plusieurs sujets d’intérêt commun.

Sur le plan politique et diplomatique, les deux délégations ont salué l’excellence des relations privilégiées entre les deux pays dont une intensification est remarquable depuis la visite à Moscou en mars 2017, du Vice-Premier ministre congolais qui rencontra son homologue Serguei Lavrov. Pour Mikhaïl Bogdanov, la visite d’un émissaire russe en ce moment est à expliquer par la volonté ferme de Moscou d’accentuer le partenariat stratégique avec la République Démocratique du Congo, un pays qui compte dans le continent africain.

Convergence des vues internationales et condamnation de l’unilatéralisme

Moscou s’est révélée reconnaissante des prises de position de Kinshasa sur des dossiers sensibles internationaux dont notamment au Conseil de sécurité des Nations Unies et au Conseil des Droits de l’Homme dont la RDC est membre pour un mandat de deux ans. She Okitundu a pour sa part salué le « rôle positif » joué par la Fédération de Russie au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le dossier congolais en prenant régulièrement position pour la défense de la souveraineté et l’intégrité de la RDC. Les deux ministres ont décidé d’approfondir le dialogue bilatéral sur les positions internationales, afin de rapprocher leurs vues.

Concernant l’unilatéralisme de certains pays et partenaires, la RDC et la Russie ont rejeté les pratiques inacceptables des sanctions individuelles et économiques de certains pays à l’égard d’autres et condamné les politiques de « deux poids, deux mesures » que ces partenaires appliquent graduellement selon leurs intérêts dans certains pays, au mépris de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme dont ils se font pourtant les parangons.

Moscou salue les avancées du processus électoral

Sur le registre politique, Moscou salue les avancées du processus électoral en RDC et agrée la position de Kinshasa de financer les élections sur fonds propres. Pour elle, les élections sont une affaire congolaise par les Congolais. Mikhaïl Bogdanov a confirmé le soutien et l’accompagnement multiforme du Président Vladimir Poutine à la bonne réalisation du processus politique Congolais en cours.

Sur cette question, She Okitundu a affirmé que contrairement à la fausse propagande de certains partenaires internationaux qui veulent instrumentaliser désormais des pays africains dans le processus congolais, toutes les étapes requises du calendrier sont dûment remplies et les élections sont un processus irréversible en RDC.

Ebola, Economie, bourses

Economiquement, la Russie apprécie l’accompagnement des autorités congolaises dédié à certaines sociétés russes désireuses d’investir en RDC, notamment Gazprom et ICT dans les domaines des mines, de l’agriculture, de la banque et des assurances. Kinshasa a promis de concrétiser les projets ciblés par ses entreprises russes, afin de garantir une attractivité des investissements russes en RDC.

Moscou a en outre exprimé sa disponibilité à aider la RDC à faire face à la résurgence de la maladie Ebola en envoyant des spécialistes sur place, des vaccins et autres matériels médicalisés. Kinshasa a donné son quitus.   Sur le plan scientifique, She Okitundu a plaidé pour une augmentation du quota des bourses d’études accordées aux étudiants congolais, Bogdanov y a donné son accord de principe.

(JMNK)

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Il y a près de 10 ans, le chef de l’Etat Joseph Kabila avait commandé 700 tracteurs agricoles pour la relance de l’agriculture en République Démocratique du Congo afin que les filles et fils de ce grand et beau pays n’aient plus jamais faim. A l’heure où le projet Bukangalonzo n’a pas donné les fruits escomptés, la population a le droit de faire le bilan de ces acquisitions qui avaient suscité tant d’espoirs dans les milieux agricoles. Comme souvent, les politiciens se sont empressés d’expliquer au président de la République que ces engins étaient la solution miracle pour la relance de l’agriculture et qu’ils devaient passer par eux pour atteindre la base. La représentation nationale avait eu la délicate mission de s’occuper de la répartition et du déploiement de ces engins agricoles.

Un énorme échec

Il n’est pas bon de mélanger la politique et le développement. Pour l’avoir fait, plusieurs politiciens qui avaient reçu des tracteurs ont tenté de les distribuer suivant leur électorat, ne suivant pas les exigences du développement agricole. Qu’est-ce qu’il faut faire avec les tracteurs en pleine forêt ? Au lieu de décliner l’offre pour donner la chance à ceux qui en avaient l’expertise, la classe politique congolaise s’est retrouvée en pleine gestion d’un secteur aussi bien technique qu’économique très exigeant. Comme conséquences, plusieurs tracteurs sans pièces de rechange sont vite tombés en panne avant même de produire un sel grain de maïs. Ils ornent aujourd’hui leurs résidences en provinces, ne servant qu’à l’histoire alors qu’ils ont couté des millions de dollars Américains. La population qui attendait une solution miracle contre la faim n’a eu que ses yeux pour contempler cette aventure sans issue.

Leçons à tirer 

Plusieurs spécialistes agricoles ont démontré que la mécanisation agricole devait être la dernière étape de la relance agricole en RDC. Les petits producteurs du Kasaï, Bandundu, Kongo Central et Ituri n’ont pas nécessairement besoin des engins comme le tracteur. Faisant face au manque de semences et pesticides, ils aspirent au petit crédit agricole pour mieux produire. Mais aussi à certains appuis en matière d’évacuation de la production vers les centres de commercialisation. Combien de fois l’Etat congolais a songé à distribuer des intrants agricoles à ceux qui nourrissent le Congo chaque jour ? Ils ont besoin des subsides du gouvernement pour continuer à faire leur travail. Il est également important pour le gouvernement de s’entretenir avec les concernés avant de commander ces engins. Maîtrisant les réalités de leurs secteurs, les paysans savent mieux que quiconque ce qu’il faut pour booster la production du Congo.

Les routes de desserte agricole sont dans un état piteux, ce qui ne facilite pas les échanges entre les centres de production et de consommation. Enfin, pour ce genre de projets, les politiciens sont le plus mauvais canal de distribution. Ils ont toujours leur façon de voir le monde suivant leurs ambitions et aspirations.

Le gouvernement, s’il veut du bien-être des paysans, doit trouver des partenaires capables d’appuyer les producteurs au moyen de nouvelles techniques, mais aussi des financements conséquents. Il est curieux de constater que ceux qui nourrissent 80% de la population meurent dans la misère la plus noire à l’indifférence de la classe politique habituée désormais à se ravitailler dans… les super marchés.

 

(Muntu Bualu)

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C’est dans le cadre des activités de routine menées par son organisation dénommée, « L’Association de vie saine et développement » (A.V.S.D) que Mme Mamy Yumba Salima Nyamugabo, l’épouse du numéro un du Sud-Kivu, Me Claude Nyamugabo Bazibuhe a posé cet acte de charité à l’endroit de ces personnes du 3ème âge. Après avoir rendu grâce à Dieu étant chrétienne, l’épouse du premier citoyen du Sud-Kivu est allée partager un repas avec les vieillards et vulnérables des maisons Mulindwa, Kataliko et Charles Lwanga, tous regroupés au sein de la paroisse Saint Pierre Claver de Nguba, en commune d’Ibanda à Bukavu.

Mme Mamy Yumba Salima Nyamugabo, accompagnée d’autres femmes chrétiennes de son organisation, au-delà du partage du repas avec ces vieillards, elle n’est pas allée les visiter mains vides. En bonne mère et responsable, dans sa suite, les vivres et non vivres, une manière de les réconforter et les soutenir. La première dame du Sud-Kivu, a encouragé ces vieillards en les demandant de prier sans cesse et de toujours prodiguer des conseils aux jeunes qui souvent, se perdent et imitent certaines choses par ignorance.

Signalons que ces Homes des vieillards regroupant les trois maisons dont : Mulindwa, Kataliko et Charles Lwanga au travers leurs responsables, ont remercié la première dame du Sud-Kivu, et ont imploré le bon Dieu de la soutenir et l’accompagner dans toutes ses entreprises. Très émus, ils ont prié aussi pour Me Claude Nyamugabo Bazibuhe, Gouverneur du Sud-Kivu, vu tout ce qu’il fait au profit de toute la population et d’avoir épousé une femme dont le nom circule partout comme étant « La maman de tout le monde ». Après avoir reçu les pagnes, les vivres et les non vivres de la part de la première dame du Sud-Kivu, ces vieillards ont été très contentes et ont béni en particulier la famille biologique du numéro un du Sud-Kivu, l’Association vie saine et développement présidée par Mme Mamy Yumba Nyamugabo et toute la province, mais aussi elles ont prié pour le Raïs Joseph Kabila Kabange pour la paix et le développement qu’il prône toujours comme son cheval de bataille.

Ces actes de charité de Mme Mamy Yumba Salima Nyamugabo sont à témoigner, car elle l’a fait à Kagabi et Mudusa, dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, dans une partie du territoire de Walungu, et aujourd’hui dans la ville de Bukavu. Elle a promis d’en faire autant dans les différents coins de la province.

(Marty Dacruz Olemba/Rtga Goma)

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La vedette de la musique congolaise, Barbara Kanam, promet un show le 10 juin prochain à Free Box, une production baptisée « concert relax ». Celle-ci précède la prestation du showbuzz où l’artiste a reçu les compliments de deux icones et anciennes de la musique congolaise, notamment Mbilia Belle et Tshala Muana, la Mamu Nationale.

Ayant en elle le reflet, le faire et l’idéologie de ses prédécesseurs : Mpongo Love, Mbilia Belle, etc. cette voix ravissante depuis son arrivée dans le monde musicale (nous sommes dans les années 1999 avec la sortie de l’album  « Mokili »), a réussi à s’imposer dans l’univers musical.

Heureuse soit-elle à réussir ce pari où plusieurs ont fait échec, va cartonner dans le marché et répondre aux attentes de plus d’un Congolais. « Mela mayi », le dernier album de cette artiste, reste l’un de plus influent des œuvres que l’artiste a pu offrir à ses mélomanes.

Dimanche 10 juin à partir de 18 heures, tel que posté sur sa page officielle, l’artiste donne un rendez-vous à ses fans pour déguster les œuvres qui ont su marquer sa génération et qui ont rendu sa renommée large. Venez savourer ce que réserve l’artiste.

(Joy Matuzeyi/Stagiaire )