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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Une vue de Félix Tshisekedi et le Sg de l’UDPS

Lorsqu’on assiste au cinéma que nous propose à longueur des journées la classe politique congolaise, nombreux sont les Congolais qui se demandent si réellement on comprend quelque chose. Sinon, comment expliquer que les parties prenantes aux pourparlers du Centre interdiocésain de Kinshasa ne manifestent aucun empressement, au moment où l’accord de la Saint-Sylvestre prévoit que les élections s’organisent en une seule séquence présidentielle, législative nationale et provinciale au plus tard en décembre 2017. Quelle image la classe politique congolaise donne-t-elle à la communauté internationale, surtout sur sa capacité à se prendre en  charge ? Maîtrise-t-on réellement les enjeux internationaux dans un monde où les Etats tiennent à tout prix à s’affirmer, à se faire respecter et à rassurer leurs citoyens ? En plus, comment prétendre diriger ce pays continent au moment où on est incapable de transcender les divergences, et de se choisir un directoire censé conduire le pays jusqu’à la tenue des élections ? Parce que, pendant que l’on traine le pas au niveau de la classe politique, la CENI, financée par le Gouvernement de la République et bénéficiant d’un important appui logistique de la présidence de la République et de la communauté internationale à travers la Monusco, poursuit sans désemparer l’enrôlement des électeurs. Il n’est pas surprenant qu’elle clôture cette opération en juillet 2017 et qu’elle publie le calendrier. Mais sur quelles bases irons-nous  aux élections, et avec toujours la même classe politique qui a du mal à affronter la population, ou en panne de discours politique ?

Quelle est la suite ?

Ce tableau nous permet de jeter un coup d’œil sur le vrai travail qui est fait par les uns et les autres, et quelles en sont les conséquences réelles. Même si le président de la CENCO, Mgr Marcel Utembi a été invité au Conseil de sécurité des Nations Unies, les travaux ont continué avec son vice-président, Mgr Fridolin Ambongo. A en croire le professeur Adolphe Lumanu Mulenda, s’exprimant au nom de la Majorité Présidentielle, les 32 délégués ont estimé que l’animateur de cette institution de régulation, soit le Conseil national de suivi de l’accord, doit réunir autour de sa personne le consensus nécessaire. Comme pour dire que ce nom sera amené autour de la plénière des parties prenantes, et si le consensus se dégageait autour de sa personne, il n’y aurait pas d’objection. Et ce, même si au stade actuel, sa famille politique ignore qui est président du Conseil national de suivi de l’accord.

Avec cette façon de faire, l’on n’est pas sorti de l’auberge et rien n’indique que la MP va accorder de quitus à Pierre Lumbi, ex-conseiller du président Joseph Kabila en matière de sécurité et président du G7. Au-delà de cette exigence justifiable du fait que ce poste avait été accordé à Etienne Tshisekedi intuitu personae, c’est-à-dire, en référence à son combat et à sa lutte, d’autres conditions et non des moindres existent et risquent encore de retarder les choses, si le Rassemblement pense que  la terre a arrêté de tourner autour du soleil. Dans sa stratégie, le Rassemblement devra tenir compte des nouvelles mutations politiques au pays. La réalité est que la mort de Tshisekedi a ouvert une autre page à l’histoire du pays, celle où le mythe est tombé, et où chacun devra faire son parcours pour s’affirmer. Et si le corps du lider maximo doit être gardé à la morgue comme caution, ou comme une nouvelle manière de faire pression au pouvoir en place, l’on se trompe et cette stratégie n’offre aucune garantie de réussite. Toutes choses restant égales par ailleurs, les manœuvres de l’opposition ne pourront que profiter à l’actuelle Majorité au pouvoir. Celle qui n’appelle qu’à la paix, à la réconciliation entre membres d’une même famille, que l’héritage d’Etienne Tshsiekedi semble désormais divisé.

De la situation au pays

A voir la façon dont les Congolais se disputent ou se querellent sur qui doit tenir le pain ou le gâteau, c’est comme si le pays traversait une période de vache grasse. Et pourtant, il s’agit d’un pays dont beaucoup d’indicateurs sont au rouge ; un pays qui dépend du travail de tout un chacun pour se développer, qui doit rassurer les hommes d’affaires à investir, parce que l’argent n’aime pas les bruits, dit-on. Au-delà de cela, on nous présente un pays où un Gouverneur de la ville peut facilement corrompre un député national de l’opposition avec 40 milles dollars Us, pendant que les petites routes de Kinshasa qui exigent de faibles budgets, ont du mal à être réhabilitées. Kinshasa, pour ceux qui viennent d’arriver, présente un visage désolant, avec un goût d’abandon. Une ville où la voirie urbaine est quasi-inexistante et où les caniveaux ne sont jamais curés. Et tout cela n’émeut personne  et semble entrer dans les habitudes des Kinois.

C’est dans ce contexte que Mgr Marcel Utembi répond à une invitation du Conseil de sécurité, une réunion regroupant les représentants de grandes puissances. Mgr Utembi, lui qui a reçu la mission de bons offices du président de la République, est obligé de faire rapport au Conseil de sécurité, ceux-là qui ne connaissent pas les contours de la mission leur confiée par le 1er des Congolais. Quel discours va-t-il tenir ? Quel agenda va-t-on lui donner ? Et quel sera son comportement une fois au pays ? Telles sont les questions que les Congolais peuvent légitimement se poser. Qu’à cela ne tienne, il revient au président Joseph Kabila, une fois qu’il aura le rapport de la CENCO, de l’évaluer, avant de lui donner un sens. Sinon, il ne sert à rien de se référer au chef de l’Etat, lorsqu’on sait qu’on a d’autres autorités devant lesquelles on peut faire la même chose. Donc, soit on respecte la mission qu’on a reçu, soit l’on rend le tablier, le temps pour Joseph Kabila de réunir son Etat-major et de changer son fusil d’épaule.

C’est ici où nombreux devraient savoir que l’avenir de la Rd Congo est entrain de se jouer et se trouve entre nos mains. C’est le moment où il faille ouvrir l’œil et le bon, pour sauvegarder ce qui est cher à tout le monde, la Nation congolaise. L’on ne peut plus perdre de vue que la politique internationale d’hier et d’aujourd’hui puise sa rationalité des égards que portent les dirigeants du monde sur le sens de l’espace au sein duquel se déroule l’histoire et se joue l’aventure humaine. Pour le professeur Philippe Biyoya Makutu, ce sens de l’espace qui oblige à une conscience d’ancrage identitaire des groupes humains dans un univers complexe a reçu pour nom la géopolitique. Faut-il rappeler ici le célèbre titre de l’ouvrage de Jean Gottmann, la politique des Etats se trouve dans leurs géographies? L’espace géographique est à la fois une contrainte, un défi à la raison et aussi une source d’inspiration, des richesses, des forces, de la puissance ou simplement de la puissance. L’espace est aussi un théâtre où épreuves de volonté ou de vie, manœuvres diverses construisent l’humanité de l’homme, sa domination sur la nature, et finalement un enjeu des rivalités de puissances en expansion. Avec un tel atout, les Congolais ne peuvent que se mettre ensemble, exploiter leurs ressources naturelles pour satisfaire non seulement les besoins de la population, mais aussi construire le pays. Parce que sans cette unité de cœur et d’esprit, sans un attachement aux valeurs auxquelles tout le monde croit, il est difficile de prétendre à une quelconque émergence. Aux Congolais de décider sur ce que sera leur pays demain !

(JMNK)

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Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat/Ph. Tdr

A l’issue de sa première séance plénière de la session de mars 2017, le Sénat a voté une nouvelle loi pour l’augmentation sélective du capital social de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Jugée urgente, le Gouvernement a demandé au Parlement de lui réserver un traitement particulier. Aussitôt votée, une commission spécialisée a été mise sur pied pour le toilettage du texte global, avant son transfèrement à l’Assemblée nationale.

Comme d’aucuns ne l’ignorent, c’est depuis le mercredi 15 mars courant, que la session parlementaire ordinaire de mars 2017 a été solennellement ouverte. Et hier lundi 20 mars 2017, c’était la première séance plénière de cette session à la chambre haute du Parlement. Laquelle a eu deux principaux points inscrits à l’ordre du jour.

Mais avant, il y a eu la communication du bureau du Sénat sur le dossier du sénateur Jean Nengbangba, qui devrait reprendre sa place à la salle des conférences internationales du Palais du peuple, après avoir quitté le Gouvernement à la suite du dernier remaniement. Une petite cérémonie conviviale de sa validation était alors organisée séance tenante.

Le tout premier point a concerné l’examen et l’adoption de l’avant-projet de calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2017 et répartition des matières en commissions. Lequel a été établit par la conférence des présidents réunie hier dans la matinée.

Par rapport à ce point, le président du Sénat, M. Léon Kengo wa Dondo, a estimé que des arriérés législatifs adoptés lors de la session passée, n’avaient pas encore besoin d’être approuvées au cours de la présente session. Et que seules des nouvelles matières devraient être approuvées au cours de cette session.

Parmi ces nouvelles matières, l’une étant jugée urgente, le Gouvernement a demandé au Parlement de lui réserver un traitement particulier. Il s’agit donc du projet de loi autorisant la ratification des résolutions n°612 et 613 du Conseil des gouverneurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

C’est donc l’examen et l’adoption dudit projet de loi qui a constitué le point culminant de cette première séance plénière de la session de mars 2017 au Sénat. Pour ce faire, les élus des élus étaient ainsi appelés à voter en urgence ce projet de loi pour l’augmentation sélective du capital social de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement.

A la lecture du Rapporteur du Sénat, M. Musendu Flore, les sénateurs ont procédé au vote article par article de ce projet de loi, de même pour l’intitulé et l’exposé des motifs. Et puisque le quorum de deux-tiers n’était pas atteint après vérification par appel nominal, le Sénat congolais a donc voté en séance subséquente, la nouvelle Loi autorisant la ratification des résolutions n°612 et 613 du Conseil des gouverneurs de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement.

Une commission spécialisée a été mise en place urgemment pour le toilettage du texte global, avant son transfèrement à l’Assemblée nationale qui pourrait convoquer également sa toute première séance plénière de la session de mars 2017 pour le même exercice, soit l’adoption et vote de cette nouvelle Loi, vu l’urgence qu’elle requiert.

Signalons en outre qu’il y a d’autres nouvelles matières pour cette nouvelle session ordinaire de mars 2017 à la chambre haute du parlement congolais. Entre autres, la validation des pouvoirs de Mme Thérèse Olenga, première suppléante de M. Léonard Shé Okitundu qui a pris congé du Sénat pour servir au Gouvernement de la République en qualité de Vice-Premier ministre et ministre des Affaires Etrangères. Il s’avère que la concernée Thérèse Olenga occupe à ce jour le poste de ministre au sein du Gouvernement provincial de Kinshasa.

Toutefois, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a souligné que cette session étant ordinaire, son calendrier est donc ouvert à d’autres nouvelles matières. Il appelle de ce fait ses collègues sénateurs qui auront des nouvelles matières en plus des arriérés, de pouvoir les apporter au bureau du Sénat.

Lepetit Baende

 

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Le Rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba vient de lancer officiellement, au nom du Président de la CENI en mission, la formation des Formateurs du niveau 1 de la cascade de formation des Membres des Centres d’inscription pour les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans 13 provinces suivantes : Bas Uelé, Haut Uéle, Tshopo, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Sankuru, Kwango, Kwilu, Mai Ndombe, Kongo Central et la ville province de Kinshasa. Il s’agit des provinces constituant la 3ème  et  la 4ème Aire opérationnelle pour la Révision du Fichier Electoral.

C’était dans la salle polyvalente Isidore Bakanja de Caritas Congo en présence du Rapporteur adjoint, le Professeur Onésime Kukatula, superviseur de la formation, du Secrétaire  Exécutif National (SEN), Me Ronsard Malonda et du Directeur de la Division électorale de la MONUSCO, M. Simon Pierre Nanitelamio.

La salle polyvalente Isidore Bakanja de Caritas Congo, pleine comme un œuf, Jean-Pierre Kalamba a exhorté les participants à suivre cette formation avec une attention soutenue. Parmi les participants 13 Secrétaires Exécutifs Provinciaux (SEP) de la CENI,  13 informaticiens de ces provinces, 32 chargés de formation des SEP, 15 experts formateurs ; 38 facilitateurs, 16 techniciens du Centre National de Traitement et des télécommunications, 15 Cadres du Secrétariat Exécutif National, 12 Experts Juristes, 34 Cadres du cabinet, Partenaires du PACEC/PNUD et de la Division Electorale de la Monusco et 06 représentants de Gemalto, fournisseur des Kits d’enrôlement.

Une occasion propice pour le représentant de Corneille Nangaa de rappeler auprès de ces agents et autres experts de la CENI qu’un nouveau Fichier Electoral conforme aux normes et standards internationaux  devra être totalement constitué au plus tard le 31 juillet 2017 ouvrant ainsi la voie à l’organisation des scrutins combinés : Présidentielle, législatives nationales et provinciales, tel que décidé dans l’accord du 31 décembre 2016.

Pour Jean-Pierre Kalamba,  la réussite de cette cascade demeure, en ces jours, l’objectif obligé dans lequel doivent s’inscrire tous les  efforts durant la période de remise à niveau des participants. Cette formation se tient après l’atelier d’harmonisation entre Experts et autres cadres de la CENI  sur la RFE 2016 dans les aires opérationnelles 1 et 2 plus la province de l’ituri.

Actuellement, les autorités de la CENI se tournent vers les démembrements de la CENI, notamment les Secrétariats Exécutifs Provinciaux et autres acteurs importants de ce processus à qui un rappel a été fait sur leur sens de responsabilité pour un bon résultat à la fin de l’opération d’identification et d’enrôlement.  Durant 10 jours de formation, ces experts  devront faire montre d’un travail professionnel et être capables de trouver des solutions idoines sur terrain.

Auparavant, le Rapporteur Adjoint de la CENI, le Professeur Onésime Kukatula, superviseur de la formation électorale à la CENI a circonscrit les objectifs de l’atelier en ces termes, notamment : « Ce qui nous réunit aujourd’hui c’est l’opération de la révision du fichier électoral. L’atelier d’harmonisation concerne les provinces de la troisième et de la quatrième Aire Opérationnelle. En dehors des aspects pédagogiques, les procédures sur l’opération d’identification et enrôlement des électeurs devront être maîtrisées mais également les différents programmes de la cascade de formation des Membres des Centres d’inscription (MCI) évalués et validés. L’atelier a pour objectif aussi de s’atteler sur des aspects pratiques, sur le remplissage des fiches et formulaires et des exercices pratiques de simulation.

Notons qu’une minute de silence a été observée en mémoire du Chef de Cabinet du Vice-président de la CENI, M. Eugène Birhenjira décédé le 17 mars à Kinshasa et dont la dépouille a été portée en terre ce lundi 20 mars dans le Sud-Kivu.

(JMNK/Ceni)

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Une vue de femmes musulmanes de la Mosquée Al Rassoul, dans la Commune de Ngaliema à la sensibilisation sur la Révision du Fichier électoral. Ph/Pius Romain Rolland

Les statistiques électorales de deux précédentes élections de 2006 et 2011 n’ont jamais été favorables à la femme. Plus elle s’enrôle, moins elle est représentée. Pierrette Mwenze est allée à l’assaut des femmes musulmanes, hier lundi 20 mars 2017 à la Mosquée Al Rassoul de la Commune de Ngaliema dans le but de réveiller leur conscience électorale.

La Commission électorale nationale indépendante, CENI met les bouchées doubles sur la Révision du Fichier électoral. En ce mois de mars consacré à la femme, la Questeur de cette institution d’appui à la démocratie, Pierrette Mwenze est allée au cœur de la femme musulmane, hier lundi 20 mars 2017 à travers la structure du Comité national des femmes musulmanes, dans le but de sensibiliser cette dernière au processus électoral.

C’est à la Mosquée Al Rassoul, dans la Commune de Ngaliema que Madame Pierrette Mwenze Kisonga, en présence de l’Imam Mounir Fader, a fait savoir l’importance de la femme musulmane de se faire enrôler, de s’approprier le processus électoral car, dit-elle, la femme musulmane considérée comme celle qui ne parle pas, est à même d’apporter sa voix aux élections à venir.  A condition d’avoir sa carte d’électeur. « Il est de grande notoriété que les musulmans et les musulmanes de la République démocratique du Congo ne participent pas assez aux affaires publiques, avec cette conséquence, la voix reste inaudible dans l’opinion nationale. C’est pour nous permettre de prendre de la place dans la considération de la démocratie que l’activité de ce jour à lieu », a dit la Présidente du Conafemu qui a exprimé toute la gratitude à la Ceni.

La volonté est celle exprimée par Mme Pierrette Mwenze,  Questeur de la CENI à faire impliquer la femme musulmane dans le processus électoral partant de Lubumbashi, dans le Haut Katanga où est sensibilisée la femme musulmane. Résultat qui se poursuit à Kinshasa où la présidente entend impliquer les musulmanes de toutes les mosquées dans ce processus. C’est du moins ce qu’a dit Mme Aïsha Baswe, Vice-présidente du Comité National des Femmes Musulmanes en ce que l’action de sensibilisation va se poursuivre à travers les différentes mosquées.

Pour lier l’utile à l’agréable, Mme Pierrette Mwenze a explicité aux femmes musulmanes ce qu’est le Fichier Electoral. Il est évident que bon nombre d’entre elles ne connaissent pas son important, la Questeur a fait savoir qu’il s’agit d’une banque de données des électeurs qui sont appelés à élire leurs dirigeants, le nombre exact des électeurs. A cette étape, il s’agit de la sensibilisation pour se faire enregistrer car, précise-t-elle, sans carte d’électeur, il est impossible non seulement de voter, mais aussi de ne pas être candidat. « A parti d’aujourd’hui, vous devrez savoir que le fichier électoral est une liste des électeurs. Si tu n’es pas sur cette liste-là, il est impossible de voter ou d’être candidat », a dit Mme la Questeur.

A l’occasion, elle a précisé que le processus électoral a débuté depuis la province du  Nord Ubangui, sous la gouvernance de Marie-Thérèse Gerembo. « Sur 805.000 enrôlées, 46% ont été les femmes et 54% les hommes dans la Province du Nord Ubangui. Dans les deux autres provinces après le Nord Ubangui, la Ceni a constaté que les femmes s’enrôlent, pas selon le nombre attendu. Elles sont toujours inférieures aux hommes», a fait savoir Madame la Questeur.

Pierrette Mwenze a exhorté la femme musulman à plus d’effort au regard du thème mondial sur la femme 50/50. Si les 30% consacrés dans la Constitution ne sont pas atteints, qu’en sera-t-elle de la proportionnalité 50/50, s’interroge-t-elle. D’où son insistance à la femme musulmane de doubler d’effort vu sa démographie. Sinon, il est injuste que les femmes s’enrôlent plus, mais sont moins représentées. « Les autorités de la Ceni ont fait savoir qu’au mois d’avril, l’opération de la Révision du fichier électoral débute dans le Kongo Central, le Kwilu, le Kwango, le Maï-Ndombe et Kinshasa. Il est de bon aloi que nous puissions sensibiliser les femmes musulmanes de Kinshasa à s’enrôler pendant la Révision du Fichier électoral », a-t-il insisté.

Evoquant les statistiques des élections précédentes, Pierre Mwenze indique ce qui suit : qu’en 2006, 52% des femmes se sont fait enrôler et les hommes à 48%, dont les résultats aux élections étaient mitigés malgré le nombre d’enrôlées, avec 8% seulement de femmes sur 500 élus nationaux, tandis qu’à la députation provinciale, elles ne représentent que 7% ; en 2011, 50% des femmes se sont fait enrôler, avec 9% de femmes à la députation nationale de 500 sièges. Une situation révoltante pour le Gender, en principe qui devrait jouer avec son nombre d’électrices. Elle tire pour conclusion que le taux d’enrôlement n’influence en rien les résultats de vote. Donc, la femme est elle-même la cause de son échec. D’où, à cette révision du fichier électoral, Pierrette Mwenze exhorte les femmes musulmanes à renverser la pyramide, que la femme soit suffisamment représentée au sein de l’Assemblée nationale comme aux assemblées provinciales des différentes provinces de la République Démocratique du Congo.

(Pius Romain Rolland)

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Après la longue liste de 44 présélectionnés pour préparer la rencontre amicale face aux Harambee Stars du Kenya, le sélectionneur principal des Léopards de la Rdc, Jean-Florent Ibenge a publié hier lundi, la dernière liste composée de 24 sélectionnés. De préciser que les Léopards effectueront un stage d’une semaine à Nairobi, qui sera ponctué de ce match amical international contre le Kenya le dimanche 26 mars prochain. Florent Ibenge Ikwange et le reste du Staff technique ont quitté Kinshasa hier lundi 20 mars en compagnie du joueur Yannick Bangala Litombo de l’AS V. Club. Le groupe de Lubumbashi composé de Matampi Mvumi Ley et de Djo Issama Mpeko devra suivre en compagnie des Léopards évoluant en Europe.

Ci-dessous, la liste de 24 sélectionnés :

Gardiens :

  1. Matampi Mvumi Ley (TP Mazembe)
  2. Joël Kiassumbwa (Wohlen/Suisse).

Défenseurs

  1. Djo Issama Mpeko (TP Mazembe)
  2. Jordan Ikoko (Guingamp/ France)
  3. Fabrice N’Sakala (Antalyaspor/Turquie)
  4. Nsimba Manuel Vital (Bourg en Bresse/France)
  5. Marcel Tisserand (Ingolstadt/ Allemagne)
  6. Merveille Bope Bokadi (Standard de Liège/ Belgique)
  7. Yannick Bangala Litombo (AS V. Club)

Milieux

  1. Chancel Mbemba Mangulu (New Castle/ Angleterre)
  2. Rémy Mulumba (Gazelec Ajaccio/ France)
  3. Wilson Kamavuaka (Darmstadt/ Allemagne)
  4. Neeskens Kebano (Fulham/Angleterre)
  5. Paul-José M’Poku (Panathinaikos/Grèce)
  6. Jordan Nkololo (Laval/France)
  7. Gaël Kakuta (Deportivo la Corogne/Espagne)
  8. Yeni N’Gbakoto (Queens Park Rangers/Angleterre)
  9. Jonathan Bijimine (Córdoba/ Espagne)
  10. Aaron Tshibola (Nottingham/Angleterre)

Attaquants

  1. Firmin Mubele Ndombe (Rennes/France)
  2. Junior Kabananga Kalonji (Astana/Kazakhstan)
  3. Cédric Bakambu (Villarreal /Espagne)
  4. Jonathan Bolingi Mpangi (Standard de Liège/ Belgique)

24. Elias Kachunga (Huddersfield/ Angleterre)

(Altesse B. Makambo)

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*Il a annoncé le départ des  Léopards locaux  pour Nairobi au Kenya

Constant Omari Selemani, président de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), a renouvelé sa confiance au sélectionneur national des Léopards/football, Jean-Florent Ibenge Ikwange. C’était  lors d’un point de presse tenue lundi dans la salle de conférence de cette entité sportive  située sur l’avenue de la justice n°32, dans la commune de la Gombe.

« Je l’avais dit aux vestiaires au lendemain de notre élimination en quart de finale contre le Ghana au Gabon et sur Radio France Internationale, que le Comité exécutif de la FECOFA renouvelé sa confiance à Ibenge », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Nous reconnaissons qu’il y a eu les erreurs techniques  et nous n’avons été éliminés que sur deux erreurs techniques qui ne pardonnent pas à ce niveau de la compétition et devant une équipe expérimentée comme celle du Ghana. L’équipe est sur une phase de grandeur nature et elle a montré qu’elle avait du cœur, il faut continuer à travailler. Il ne faut pas oublier que notre objectif est la participation à la Coupe du Monde 2018 en Russie. Il faut nous serrer les coudes, le gouvernement, le Comité exécutif, le staff technique, les joueurs, les structures de l’équipe nationale, la presse  et les sportifs », a dit Constant Omari. Il a par ailleurs annoncé que les Léopards locaux quittent déjà Kinshasa cet après-midi pour Nairobi au Kenya pour le match amical contre les Harambées de ce pays dimanche  26 mars prochain. « Nous avons autant d’échéances devant nous. Les éliminatoires du CHAN 2018, de la CAN 2019  et la Coupe du Monde 2018, nous ne devons pas être distraits. Il faut reconnaitre le travail abattu par Jean-Florent Ibenge. Nous sommes aujourd’hui dans le top 50. Partout à l’extérieure, on me  demande de ne pas lâcher Florent Ibenge qui a des sollicitations de partout. Il faudra, c’est vrai,  améliorer sa situation et du reste du staff technique », renchérit le président de la FECOFA.

Omari Selemani a aussi évoqué l’élimination des équipes de la RDC, dont FC Renaissance du Congo, SM Sanga Balende et TP Mazembe, des Coupes interclubs de la CAF. « La faute incombe à celui qui a suspendu le championnat », dit le président de la FECOFA, avant d’ajouter qu’il s’agit d’une suspension qui a occasionné le manque de compétition dans le chef des joueurs. « La forme qu’avaient atteinte nos équipes avant la suspension de la Ligue nationale, une telle catastrophe ne serait pas arrivée comme elle est arrivée à nos représentants le week-end dernier ».

Quant aux élections à la CAF (Confédération africaine de football), le président de la FECOFA  a d’abord annoncé sa réélection comme membre du Comité de la CAF et comme membre représentant les pays francophones à la FIFA (Fédération internationale de football association)  et  d’un séisme au sein de cette institution avec plusieurs départ en commençant par celui du président Issa Hayatou et plusieurs autres membres de cette institution.

Répondant à une question d’un confrère, sur la sponsorisation de la Ligue nationale de football, Omari dit que : « nous devons d’abord mettre de l’ordre, nous n’avons pas de stades aux normes internationales, ils font arrêter les incidents dans les stades, éviter les changements intempestifs du calendrier et surtout les taxes exagérées qui font fouir les sponsors ».

(Gaby Mass )