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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Mgr Fridolin Ambongo, archevêque coadjuteur de Kinshasa et vice-président de la Conférence Episcopale nationale de la République démocratique du Congo, revient sur la spécificité des problèmes des jeunes Africains : « La question de la survie ».

Mgr Fridolin Ambongo Besungu décrit une ‘ambiance bon enfant’ pendant les travaux de la XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel. L’archevêque coadjuteur de Kinshasa ne dissocie pas le synode sur les jeunes de celui de la famille car « traiter de la question de la jeunesse c’est aussi parler de la famille qui est composée du père, de la mère et des enfants ». Parler des jeunes implique, selon Mgr Ambongo, d’évoquer la famille.

“ Les jeunes africains veulent vivre dignement ”

Les problèmes des jeunes varient selon les continents, et les pays. Pour Mgr Ambongo, le plus grand problème de la jeunesse africaine est tout d’abord la question de la survie. « Les jeunes Africains veulent vivre et ils veulent vivre dignement. » Il fait remarquer que beaucoup de jeunes en Afrique « évoluent dans un environnement sociopolitique tel qu’ils ne voient plus leurs avenirs. »  Cette situation a pour conséquence d’entrainer les jeunes dans une incertitude étant donné qu’« il y a des jeunes qui sont tentés d’aller ailleurs pour chercher un mieux-vivre». Le vice-président de la Conférence Episcopale nationale du Congo, CENCO, justifie ainsi le foisonnement des mouvements citoyens sur le continent par une prise de conscience de la part des jeunes. Les  jeunes, dit-il, ont pris conscience d’être victimes d’un système sociopolitique qui bouche leurs horizons. « Ainsi, ceux qui ont pris vraiment conscience sont prêts à manifester pour mettre fin à ce système qui les avilit et se donner de nouvelles perspectives d’avenir. »

La spécificité des problèmes des jeunes en Afrique

Contrairement à l’Occident, les sociétés en Afrique et en Amérique du sud  sont des sociétés jeunes. Ainsi, l’Eglise en Afrique est essentiellement jeune. « Quand vous entrez dans l’église vous êtes impressionné par la jeunesse de ceux qui participent aux célébrations », témoigne Mgr Ambongo. Si les jeunes en Occident suivent d’autres idéaux, les jeunes en Afrique sont confrontés à des problèmes liés à leurs conditions de vies. L’archevêque coadjuteur de Kinshasa estime que ces problèmes ont parfois un impact sur la rectitude de la foi des jeunes. Il invite à comprendre l’égarement de certains jeunes qui vont dans des sectes, les « nouvelles Eglises » qui leur promettent un salut immédiat. Les jeunes, comme tout être humain, souligne le vice-président de la Conférence Episcopale nationale du Congo, ne veulent pas mourir. « La première réaction des jeunes devant ces défis, c’est la survie, chercher comment survivre dans cet environnement. » Malheureusement, a-t-il déploré, il y en a qui recourent à des méthodes et à des voies peu recommandables.  Il cite en exemple les  jeunes africains qui affrontent aussi bien les dangers du désert que celui de la mer, pour arriver en Europe. Mgr Ambongo évoque aussi les trafics d’êtres humains, notamment des jeunes filles.

Pas seulement les cadres, mais aussi une conversion de mentalité

Une conversion de la mentalité des ainés s’impose, selon l’archevêque coadjuteur de Kinshasa. « Changer de mentalité et changer de regard  nous permettra d’identifier de nouvelles méthodes pastorales, catéchétiques, pour mieux  accompagner les jeunes. » La XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques sur les jeunes, a indiqué Mgr Ambongo, nous a permis de centrer notre pastorale autour des jeunes. Même  si dans son pays, la République Démocratique du Congo, abondent plusieurs structures en matière d’accompagnement des jeunes, il estime qu’il faut aller plus loin. « Le Synode  nous l’a montré », a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’il ne suffit pas de créer des cadres. Le plus important c’est d’abord et surtout changer le regard que l’on porte sur les jeunes. L’archevêque coadjuteur de Kinshasa évoque enfin le “continent numérique”, auquel on ne peut plus échapper de nos jours. « Les jeunes sont accros à ces moyens de communication. Je crois, soutient-il, que nous ne devons plus faire l’économie de l’utilisation de ce nouveau moyen de communication. Parce que c’est là que nous pouvons vraiment atteindre les jeunes.

Newsletter du Vatican

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Réunis à l’espace ‘’Ngindu’’, dans la commune de Lemba, les personnalités et membres du Conseil des Sages du Rassemblement (Kasa-Vubu), des cadres des partis politiques, la société civile ont, dans une déclaration rendue publique hier mercredi 24 octobre 2018, désavoué Joseph Olenghankoy, le président du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral. Les signataires de cette déclaration, dont Ferdinand Kitenge, Coordonnateur de la société civile révolutionnaire ; Honoré Badibanga, Président de la Dynamique de l’opposition de cette aile du Rassemblement et Cie, ont réaffirmé leur soutien à la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary.   

A moins de 60 jours des élections, les alliances se font et se défont. C’est le cas au Rassemblement/Kasa-Vubu qui a pris position face aux enjeux et défis de l’heure. Sans ambages, les tenants de cette aile du Rassemblement ont opté de se ranger derrière la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary, tout en réitérant leur soutien au Premier ministre, Bruno Tshibala comme le tout nouveau Président du Rassemblement, en défaveur du Président du Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), Joseph Olenghankoy qu’ils accusent de tous les péchés d’Israël.

Comme indiqué ci-haut, une frange importante des tenants de cette aile du Rassemblement Kasa-Vubu, a rendu publique hier une déclaration à l’issue de sa session extraordinaire dans la commune de Lemba pour scruter l’avenir du pays avant d’analyser le processus électoral en cours et de procéder à une lecture rétrospective de la situation sociopolitique du pays. A tout dire, ces cadres des partis politiques du Rassemblement, de la société civile ainsi que les personnalités et membres du Conseil des Sages jettent l’anathème à celui qu’ils appellent, désormais, ‘’ancien Président   du Rassemblement de Kasa-Vubu’’, Joseph Olenghankoy à qui, sans passer par quatre chemins, ils demandent de démissionner le plus tôt possible de ses fonctions à la tête du CNSA.

Nouveau siège

Au-delà du désaveu de Joseph Olenghankoy,  ces cadres des partis politiques, la société civile, les personnalités et membres du Conseil des Sages du Rassemblement (Kasa-Vubu) ont aussi profité de l’occasion pour révéler  à l’opinion et à leur base, le nouveau siège du Rassemblement (aile Kasa-Vubu), situé désormais au n°21 de l’avenue Lubefu, dans la commune de Gombe. Ces derniers ont, dans la foulée, demandé à l’ensemble des militants de s’imprégner, désormais, du nouveau siège du Rassemblement à l’adresse indiquée ci-haut.

Comme on peut bien s’en rendre compte, rien ne va au sein de ce regroupement politique de l’opposition congolaise entre d’une part, ceux qui soutiennent Bruno Tshibala comme Président de cette aile du Rassemblement issu de l’Acte de Genval ; et d’autre part, ceux qui réitèrent encore leur total soutien à Joseph Olenghankoy. « Nous partis politiques, la société civile, les personnalités et  membres du Conseil de sages, avons constaté avec désapprobation, que la présentation des candidats à la députation nationale et provinciale avait été l’occasion pour le Président du Conseil des Sages et Président du Fonus et du CNSA, M. Joseph Olenghankoy de se servir sans aucun esprit d’équité, des fonds du Rassemblement pour privilégier les membres de son parti politique lors de financement de dépôt des candidatures à la CENI », lit-on dans cette déclaration des tenants du Rassemblement Kasa-Vubu, telle que rendue publique hier, mercredi 24 octobre 2018.

Soulignons  que cette aile du Rassemblement aux antipodes de celle que chapeaute le fils du Sphinx de Limete, Félix Tshisekedi, est celle qui coiffe à ce jour autant la Primature de la République, avec Bruno Tshibala, que le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), dirigé par Joseph Olenghankoy Président du parti ‘’Fonus’’.

JMNK

Durant deux jours, soit du 24 au 25 octobre 2018, les opposants, mieux sept (7) des candidats présidents de la République de l’opposition se retrouvent à Pretoria en Afrique du Sud, afin de tenter de faire front commun sur certaines questions importantes de l’heure, comme le choix d’un candidat commun, la machine à voter et les enrôlés sans empreintes. Mais à scruter  de près l’agir des uns et des autres, il est permis de parier que ces leaders de l’opposition ne pourront harmoniser leurs vues, en moins de 60 jours des élections. Et ce, lorsqu’on sait qu’ils ont du mal, non seulement à se faire confiance, mais aussi à parvenir à une  concession. C’est donc un boulevard qui se dresse devant Emmanuel Ramazani Shadary aux élections du 23 décembre 2018, devant une opposition très divisée.

Réunis depuis hier à Pretoria en Afrique du Sud, les candidats présidents de la République de l’opposition vont tenter d’émettre sur une même longueur d’ondes, pendant qu’une marche est projetée par la même opposition, pour protester contre la machine à voter. Un rendez-vous pour lequel les signaux qui nous arrivent de l’Hôtel de ville renseignent que le Gouverneur André Kimbuta a pris acte. Donc, cette activité va se tenir, mais selon un itinéraire à convenir entre les deux parties.

Si déjà le contexte ayant précédé l’organisation de ce rendez-vous est morose, pouvons-nous espérer que les parties prenantes vont harmoniser leurs vues ? Rien n’est sûr, au regard des positions prises par les uns et les autres. Il faut quand même rappeler que cette rencontre a lieu au moment où une bonne partie de l’opposition accuse l’UDPS, parti historique de l’opposition, d’avoir fait un virage à 180°, décidant contre toute attente d’aller aux élections avec ou sans machine à voter. Toujours à l’UDPS, on ne trouve plus l’importance de faire une marche pour contester la machine à voter, en moins de 60 jours des élections. Comme il fallait s’y attendre, ce comportement de l’UDPS ne pouvait que provoquer un lever de bouclier entre les partisans de Moïse Katumbi et ceux de Félix-Antoine Tshilombo.

Une réunion vidée de son contenu

Au vu de l’actualité à Kinshasa, la réunion qui se termine aujourd’hui en Afrique du Sud est vidée de tout son contenu, considérant le comportement des leaders de l’opposition qui ne se font guère confiance. Et pourtant, c’est lorsqu’on se fait confiance que l’on peut aboutir à des concessions et privilégier l’intérêt général. A ce jour, des murs semblent infranchissables au détriment de l’unité qui devait les caractériser.

Des sources dignes de foi, il nous revient que Moïse Katumbi, celui-là même qui n’a pas été autorisé à fouler le sol congolais pour déposer sa candidature et Jean-Pierre Bemba, celui dont la candidature a été écartée par la Cour constitutionnelle suite à sa condamnation par la CPI pour subornation de témoins, ont porté leur dévolu sur la candidature de Martin Fayulu à la présidence de la République. Les murs ayant des oreilles, cette information est déjà parvenue dans les Etats-Majors de Vital Kamerhe et de Félix Tshisekedi qui ne sont pas prêts à s’effacer au profit de Fayulu.

Preuve que la candidature unique sera un leurre et, le programme commun, impossible. Ce qui est vrai, c’est que l’on va assister à des candidatures multiples,  au désavantage de l’opposition qui n’aura que ses yeux pour pleurer. Sinon, pour plusieurs observateurs, entre Martin Fayulu et Kamerhe ou Tshilombo, la balance devrait pencher du côté de ces deux candidats, à cause de leur ancrage dans la population. En Rd Congo, qui ne connait pas le combat de l’UDPS pour la démocratisation du pays ? Voilà qui devrait militer en faveur de ce parti. Malheureusement, les donneurs d’ordres estiment que ni Fatshi ni Kamerhe, personne ne saura protéger les intérêts des tireurs de ficelles.

Une autre pomme de discorde concerne la machine à voter. Ici encore, la réflexion de l’UDPS est simple : « refuser la machine à voter, cela va exiger une petite rallonge, mais au profit de qui ? » Raison pour laquelle le parti affirme qu’il ira aux élections, peu importe le mode de vote utilisé. Une fois de plus, cette décision n’a pas été du goût de ses pairs de l’opposition, qui parlent de trahison. Ils ont vite oublié que l’UDPS est le parti par excellence d’occasions manquées. Cette fois-ci, elle compte prendre part aux élections, quelles que soient les injures qu’elle reçoit de ses collègues de l’opposition.

La machine à voter ayant été choisie par la CENI et soutenue par une bonne frange de l’opinion nationale, les uns et les autres ont intérêt à l’adopter pour gagner en termes de coûts, de temps, etc. Toutefois, les partis et regroupements politiques devraient se battre pour déployer leurs témoins dans les bureaux de vote. Voilà quelque chose qui est de nature à crédibiliser les résultats des votes.

Un boulevard pour le candidat du FCC

Toutes choses restant égales par ailleurs, c’est lorsque l’opposition est unie qu’elle peut penser faire basculer les votes en sa faveur. Mais avec cette attitude des leaders incapables d’harmoniser leurs vues et de s’entendre, il leur sera difficile, peu importe les moyens qu’ils mettront en œuvre et des promesses qu’ils feront au souverain primaire, de battre le candidat soutenu par le Front Commun pour le Congo (FCC). Voilà qui pousse certains analystes à avouer qu’il s’agit là d’un boulevard ouvert pour Emmanuel Ramazani Shadary.  Le cas échéant, celui-ci n’aura qu’à mettre en mouvement son équipe de campagne, convaincre le peuple congolais, qui n’hésitera pas de lui donner cette opportunité de présider le plus grand pays francophone au monde.

D’ailleurs, lors du meeting du FCC de ce samedi, les ténors de cette méga plate-forme ne manqueront pas de revenir à cette actualité de l’opposition, pour étaler au grand jour leurs faiblesses ainsi que leurs divisions. Ils vont opportunément solliciter l’adhésion du peuple à leur projet de société, susceptible de donner une réponse aux préoccupations majeures des Congolais.

En attendant, à quelques jours de la campagne électorale, l’opposition est mal partie et boycotter les élections ne résoudrait pas grand-chose. Au contraire, cela permettrait à la machine FCC de se déployer et de gagner haut-la-main les élections.

JMNK

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 «Personnellement, je ne suis pas d’accord avec cette initiative, bien que j’ai représenté le parti durant les discussions autour de cette marche, mais je n’étais pas d’accord. Puisqu’à quelques jours du début de la campagne électorale, il n’est pas prudent d’entamer une telle initiative. Car, le pouvoir risque de nous infiltrer avec ses hommes dans le but d’aller s’en prendre à la CENI. Conséquence : impossibilité d’organiser les élections, report des élections et le maintien de Joseph Kabila», dit Augustin Kabuya au sujet de la marche du 26 octobre prochain…

«Au sein de l’opposition unie, nous devrons donc procéder à la répartition des tâches de surveillance électorale à travers les différentes provinces. Nos équipes se chargeront entre-autres de l’identification de toutes les machines de vote que la CENI aura déployées. L’autre mission importante de nos équipes sera celle de ramener à notre centrale environ 90% des PV», déclare-t-il à propos de la machine à voter…

Le webmedia «LIBERTE PLUS» a publié le 19 octobre 2018 une longue mais très intéressante interview d’Augustin Kabuya, secrétaire général Adjoint de l’Udps en charge de la MIC (Mobilisation, Implantation et Communication). Autant il est vrai, dans ce parti, qu’il est prudent de prendre l’avis du président national (pour l’instant, c’est Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, alias Fatshi), que celui de ses proches, autant il est vrai qu’il arrive à ces derniers d’exprimer par procuration la position exacte du chef. L’interview d’Augustin Kabuya a pour mérite de clarifier la position de l’Udps par rapport au processus électoral. Le 1eravril 2018, à la surprise de tous ses «compagnons» de l’Opposition, ce parti a pris l’initiative solitaire de poser à la Céni ses 45 questions relatives toutes à la machine à voter. Depuis le 22 juillet passé, la Centrale électorale a répondu à chacune. De deux choses alors l’une : ou l’Udps n’a pas trouvé satisfaction (auquel cas le besoin de clarification devrait être exprimé), ou plutôt cela a été le cas (d’où le non-sens de poursuivre le débat). On peut dans cette logique le supposer avec quelque certitude : Fatshi a décidé de faire prendre à son parti les distances constatables. Et Augustin Kabuya s’est chargé de le faire savoir au travers de son interview. Il est à noter que jusqu’au moment où cette chronique est mise en ligne (dimanche le 21 octobre 2018 à 17h30), l’Udps n’a pas désavoué son secrétaire général adjoint…

Augustin Kabuya étale les reproches de son parti. Par exemple, s’agissant les attaques émanant des «partenaires de l’Opposition». «Nous constatons seulement avec beaucoup de regrets que certains hommes politiques en perte de vitesse que, d’ailleurs, nous connaissons très bien continuent à utiliser certains de vos confrères pour dire ce qu’ils n’ont la capacité de nous dire. Nous le mettons en garde et nous leur invitons de pouvoir tirer les oreilles de leurs garçons de course afin qu’ils cessent immédiatement à vilipender l’Udps et son leader. À défaut de quoi, nous serons obligés de répondre à chacun d’eux d’une manière vigoureuse».

Manifestement, allusion est faite à Francis Kalombo, proche de Moïse Katumbi, qui venait de soutenir la veille que «Les opposants qui accepteront d’aller aux élections avec la machine à voter seront considérés comme des traitres».

Aux Opposants qui préconisent le boycott des élections, Kabuya fait le reproche de la compromission. «Rappelez-vous qu’avant le début des dépôts des candidatures, nous, à l’UDPS, nous avons tenu une réunion à l’issue de laquelle la Direction politique du parti était sur le point de rejeter complètement l’étape des dépôts des candidatures. Nous avons toutefois demandé à notre président de faire appel à tous ses collègues présidents des partis politiques de la vraie opposition afin que cette option se fasse de manière globale au niveau de toute l’opposition (Mlc, Ensemble, Udps, Unc, Nouvel Élan, Congo na Biso et Dynamique de l’opposition) au terme d’une cérémonie solennelle en annonçant à la face du monde ‘que suite à la témérité de monsieur Nangaa de recourir à la machine à voter, nous avons levé l’option de ne plus déposer nos candidatures’‘. Pendant qu’on avait lancé cette initiative, nous avons été surpris curieusement de voir que certains de nos amis avaient déjà commencé à déposer leurs candidatures. Devant cette réalité, nous étions obligés, nous aussi, de déposer nos candidatures. C’est d’ailleurs parmi les raisons qui ont fait que notre candidat à la présidentielle dépose sa candidature à un jour de la fermeture des Brtc. Parce que nous, à l’Udps, on n’était pas vraiment sûr de ce processus», relève-t-il.

Et d’ajouter dans la foulée : «Maintenant que les noms des candidats et leurs numéros sont déjà inscrits dans le système, on veut nous faire croire que c’est en ce moment qu’il faut prendre l’option de se retirer du processus. Ce n’est pas sérieux ! À l’Udps, quand nous nous engageons dans une affaire, nous le faisons en âme et conscience».

L’Udps serait-elle victime de trahisonde la part de ses «partenaires» ? A cette question, Augustin Kabuya fait reparler l’histoire. «Les gens doivent apprendre quand bien même à nous respecter. Nous ne sommes pas en compétition contre quiconque. Nous avons été toujours victimes de la trahison. Pour avoir travaillé avec le feu docteur Étienne Tshisekedi, je sais combien on l’avait roulé dans tous les sens, même par ceux qui se disent opposants. On lui avait même refusé le droit de s’afficher comme le candidat commun de l’opposition (…) Nous avons de l’expérience. Du vivant de feu Docteur Étienne Tshisekedi, on nous avait fait marcher de la même manière. Auparavant, on était à Fatima ; après on a vu Sultani voir le jour. C’est pour vous dire que ‘ne soyez pas surpris du comportement de l’homme politique congolais’. Mais ce qui nous préoccupe présentement c’est de s’organiser, voir comment notre candidat peut accéder à la magistrature suprême.  Pour le reste, nous souhaitons à tous seulement une bonne chance».

Et de la candidature commune ? La réponse d’Augustin Kabuya est spontanée. «Nous respectons les uns et les autres puisque nous sommes en démocratie. Mais, s’il faut qu’on  discute sur cette question de candidature commune, on va en discuter, tout en sachant que le pays sera gouverné après le 23 décembre par monsieur Félix Tshisekedi qui est un candidat favori pour ce processus », déclare-t-il en rappelant à certains Opposants actuels leur responsabilité dans l’élimination du second tour en ce qui concerne la présidentielle.

«Je voulais préciser une chose autour de ce fameux dossier qui crache beaucoup d’encre et de  salive : candidat commun de l’opposition, candidature unique, ainsi de suite… En principe, parler de cette question, c’est manquer du respect envers notre peuple. Car, tout au départ, la question de la candidature commune a été réglée dans la constitution, allusion faite aux deux tours du scrutin présidentiel fixé dans l’article 71. Mais, les hommes politiques avaient pris l’initiative de modifier malheureusement cette disposition en réduisant la présidentielle à un seul tour. Aujourd’hui, ils veulent se rebiffer sur un problème pourtant qu’ils ont eux-mêmes créés, oubliant que nul ne peut se prévaloir de ses propos turpitudes», rappelle-t-il, s’adressant ouvertement aux députés et sénateurs hier du G7, aujourd’hui d’Ensemble, mais avant-hier de l’Amp-Mp.

S’agissant alors du désistement éventuel de Fatshi en faveur d’un autre candidat, l’interviewé Kabuya tranche à la question de savoir si à 60 jours de la tenue des élections, la désignation du candidat commun de l’Opposition est encore faisable. «…je peux vous répondre d’emblée que notre candidat ne s’est pas  improvisé. C’est le congrès extraordinaire historique de l’UDPS qu’il l’avait élu président de l’Udps, successeur du président Félix Tshisekedi. Et, deuxièmement, le même congrès l’avait investi candidat président de la République. Vous pensez que cela peut se décréter par une baguette magique que vous vous réveillez un matin et vous dites que je désiste au profit d’une telle ou telle autre personne. Là, nous serons obligés de retourner encore au congrès », affirme-il.

A «LIBERTE PLUS» qui veut savoir s’il est pratiquement impossible pour Fatshi de pouvoir se désister, il révèle : «Pour désister, il doit dire aux congressistes voilà que je renonce au mandat que vous m’avez donné. Et ensuite, on va tirer toutes les conséquences. Notre candidat n’est pas un électron libre. Notre candidat est le produit d’une élection Démocratique organisée à l’issue d’un congrès extraordinaire. C’est ça le problème ! ».

Déduction implacable : «Raison pour laquelle j’ai toujours parler avec réserve sur le dossier du candidat commun. Même le candidat en personne n’a pas ce pouvoir. Car, c’est le congrès qu’il l’avait investie, même moi votre invité, je n’ai pas ce pouvoir»…

Cette fois, il est prêt à prendre tous les risques

L’enseignement à tirer de ces quelques réponses est que droit dans ses bottes, le présidentiable de l’Udps est déterminé à aller seul aux élections si ses « partenaires » s’avisent à lui barrer le chemin par différents subterfuges dont la marche du 26 octobre, la machine à voter et la candidature commune.

C’est, en réalité, la fin du deal passé entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi en décembre 2015 pour une Opposition conçue toujours en décembre 2015 à l’Ile de Gorée et formalisée à Bruxelles-Genval en juin 2016 en vue de rejeter toute possibilité de dialogue sous le mandat de Joseph Kabila avant de s’y résigner au centre interdiocésain de la Cenco et quasiment sombrer dans la bataille pour la primature.

Comme relevé dans des chroniques précédentes, à l’heure du bilan dudit deal, l’Udps réalise la perte sèche enregistrée tant il est vrai que ce parti a perdu son leader charismatique en la personne d’Etienne Tshisekedi, sa position de pilote de l’Opposition, mais aussi bon nombre de ses dirigeants au nombre desquels Samy Badibanga, Bruno Tshibala, Joseph Kapika, Valentin Mubake, Bruno Mavungu etc.

En s’accrochant aux revendications stériles sur la machine à voter, le fichier électoral etc., le parti a vite fait de comprendre que la politique de la chaise vide n’a jamais payé et qu’en plus, depuis les années Mobutu, les «Opposants de la 25èmeheure ou du dimanche» en profitent pour accéder aux affaires. Cette fois, il est prêt à prendre tous les risques.

Omer Nsongo die Lema/Cp

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De l’or extrait des régions en conflit de l’Est de la République démocratique du Congo pourrait se retrouver sur les marchés internationaux et alimenter de grandes entreprises américaines après avoir été affiné en Ouganda par l’intermédiaire d’un réseau contrôlé par le Belge Alain Goetz, affirme l’ONG américaine anti-corruption The Sentry dans un récent rapport.

“Une enquête menée par The Sentry provoque d’importantes préoccupations que l’or extrait dans des zones de conflit dans l’est de la République démocratique du Congo atteint les marchés internationaux, dont la chaîne d’approvisionnement de grandes entreprises américaines et (se retrouve) dans des produits que les consommateurs utilisent au quotidien”, affirme ce rapport relayé par la Rtbf.

Des documents examinés et des interviews conduites par The Sentry suscitent une préoccupation sérieuse que le réseau d’entreprises contrôlé par le magnat belge Alain Goetz ait raffiné de l’or exporté en contrebande de l’est du Congo à (l’usine) African Gold Refinery (AGR) en Ouganda et l’a ensuite exporté par le biais d’une série d’entreprises vers les États-Unis et l’Europe, ajoute le rapport, publié en fin de semaine dernière.

L’ONG The Sentry (littéralement La Sentinelle) a été co-fondée par l’acteur Georges Clooney. Selon des documents qu’elle a pu consulter, AGR a exporté en 2017 de l’or, d’une valeur d’environ 377 millions de dollars à un affilié apparent de la raffinerie de (l’entreprise anversoise) Tony Goetz NV basée à Dubai.

“De nombreuses sources interviewées par The Sentry ont identifié AGR comme source d’or de conflit provenant du Congo. AGR le dément et se déclare résolue à s’abstenir de toute action contribuant au financement du conflit” dans l’est de la RDC, ajoute le rapport. Selon les Nations unies, l’or du conflit congolais fournit la majorité de leurs revenus aux acteurs armés présents dans l’Est de la RDC et de 300 à 600 millions de dollars d’or sont ainsi exportés frauduleusement du Congo chaque année.

Toujours selon le rapport, deux trafiquants importants d’or ont reconnu à The Sentry qu’ils s’étaient livrés à la contrebande d’or de l’est du Congo à destination d’AGR et d’autres courtiers régionaux ont corroboré ces propos. Quatre courtiers régionaux ont aussi indiqué à The Sentry que les trafiquants Buganda Bagalwa et Mange Namuhanda, cités dans plusieurs rapports du groupe d’experts de l’ONU sur le Congo, ont fourni de l’or à AGR en 2017. AGR nie avoir reçu de l’or de ces marchands et des quantités significatives de ce minerai sans référence d’origine d’autres sources.

Blanchiment potentiel

Selon The Sentry, plusieurs pratiques d’AGR laissent penser qu’il pourrait s’agir de blanchiment potentiel, tel que défini par le Groupe d’action financière (GAFI, un organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme). L’or provenant de zones de conflit suit un itinéraire d’environ six étapes entre l’Est de la RDC et les utilisateurs finaux, qui sont la joaillerie, les lingots d’or pour les investisseurs et les banques, ainsi que le secteur de l’électronique. Des entreprises comme Amazon, Sony, General Electric (GE) et 280 autres sociétés américaines ont reconnu la raffinerie belge comme faisant partie de leur chaîne d’approvisionnement.

JMNK

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Les membres du comité national de l’Association nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Congo, s’insurgent contre le conflit des compétences persistant dans les écoles  congolaises, entre le Ministère  de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, EPSP et celui de la Formation professionnelle, Métiers et artisanat, FPMA. En effet, la lettre référencée APC/CN/P/164/2018 du 16 octobre 2018 de cette Association destinée aux structures de base de cette Association, aux chefs d’Etablissements scolaires et aux membres du  comité des parents, a été signée conjointement par le président national Représentant légal,  Diatezwa Mpongi David Steve et le 2ème V/président national Représentant légal Suppléant, Kalonda Nyandwe Jean-Pierre.

La lettre (dont un extrait suit), rappelle que le Ministère de l’EPSP est le seul pouvoir organisateur de l’Examen d’Etat. ‘’ Il faudra éviter d’effectuer un double paiement, pour ne pas pénaliser les parents et les élèves. Toute tentative d’escroquerie devra être dénoncée et découragée’’, lit-on.

En effet, plus d’une fois, le quotidien L’Avenir a tiré la sonnette d’alarme, pour appeler les décideurs et les bonnes consciences à recouvrer la légalité. En en effet, le dossier intitulé : ‘’Ministères de l’EPSP et de la Formation professionnelle, Métiers et artisanat : la persistance du conflit des compétences pénalise les ITI et les ITP’’, a paru le 02 avril de l’année en cours. Dans le même ordre d’idée, celui qui a été publié dans l’édition du mardi dernier a été titré : Les ITI, ITP et écoles hybrides dans la tourmente : EPSP et FPMA : la persistance du  chevauchement interpelle le  gouvernement’’.   

L’EPSP, pouvoir organisateur de l’Examen d’Etat

‘’Nous attirons votre attention sur la vigilance qui doit vous caractériser en vue de protéger les parents et nos enfants finalistes des humanités, toutes sections et options confondues sur le fait que l’Examen d’Etat en RD Congo est organisé par le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, à travers son service technique qui est l’Inspection générale de l’EPSP, régi par l’Ordonnance présidentielle n°91/231 du 15 août 1991 portant règlement d’administration relatif au corps des Inspecteurs de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel.

Au regard  des textes législatifs et réglementaires à ce jour, le corps des Inspecteurs est un et indivisible. Aucun autre Ministère ni aucune autre structure de l’Etat n’est autorisée à organiser l’Examen d’Etat. Aussi au moment où les Inspecteurs de l’EPSP sont déployés pour le contrôle des dossiers des finalistes, le remplissage des fiches et la capture des photos des élèves finalistes, aucun autre service ne peut se présenter dans les établissements scolaires pour tracasser nos enfants finalistes à ce sujet. Vous devez veiller à ce que les frais à payer ne le soit qu’auprès des chefs d’Etablissements qui verseront à l’Inspection de l’EPSP.  De vos ressorts respectifs. Il faudra éviter d’effectuer un double paiement, pour ne pas pénaliser les parents et les élèves. Toute tentative d’escroquerie devra être dénoncée et découragée.  Les autorités politiques et administratives qui nous lisent en copie  sont priées de protéger les parents et les élèves en usant des pouvoirs qui leur sont dévolu, en vue de mettre fin au désordre qui tend à s’installer dans le système éducatif, où des vautours prédateurs se ruent en vue d’accaparer de l’argent, fruit de durs sacrifices consentis par les parents pour la scolarisation de nos enfants. Nous attendons l’Arrêt de la Cour constitutionnelle qui dira le droit, afin de faire respecter l’Ordonnance  présidentielle n° 17/025 du 10 juillet2017, fixant les attributions des Ministères ainsi que  la Loi-cadre n°14/004 du11 février 2014 de l’Enseignement national.’’

EPSP et FPMA : la persistance du  chevauchement interpelle le  gouvernement   

Le Ministère de la Formation professionnelle, métiers et artisanat, FPMA et celui de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, EPSP se chevauchent dans les écoles techniques et dans celles dites hybrides, donc ayant la technique dans la gamme de  sections dispensées.

En effet, les deux Ministères procèdent au contrôle des dossiers d’élèves finalistes des 6èmes années, entendez : (formule C7). Un sondage d’opinion effectuée à N’Djili révèle ce qui suit : les deux Ministères font le même travail : l’un et l’autre effectuant la ronde des écoles, où ils vendent les fiches d’inscription, entendez : (formule E.O1). Or actuellement, l’on exige un acompte de 22.500 fc. Si le gouvernement provincial, ce qui n’est pas moins probable, venait à fixer le coût à 25.000fc, la question se pose de savoir de quel Ministère les parents d’élèves concernés vont acheter les fiches ; lequel d’entre les deux Ministères est habilité à vendre lesdites fiches ?

Il ressort du sondage que le Ministère de la FPMA avait déjà anticipé la remise des fiches aux écoles et qui vont payer incessamment.

Face à ce conflit de compétence, les écoles expriment leur préoccupation en ces termes : le contrôle a couvert la période du 3 au 20 courant. Les opérations de vente des fiches d’inscription par contre, sont en cours. Nous allons travailler avec quel Ministère : la FPMA ou l’EPSP ?  L’école demandera-t-elle aux parents à débourser chacun deux fois pour la même fiche et un même élève ? Le cas échéant, qu’est-ce qui serait réservé aux parents si ceux-ci criaient à la supercherie ?

Quand la persistance du conflit des compétences pénalise le bon fonctionnement d’écoles

Le conflit des compétences qui couve avec persistance entre le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, MINEPSP et celui de la Formation professionnelle, Métiers et Artisanat, MINFPMA, pénalise les Instituts techniques industriels (ITI), les Instituts techniques professionnels (ITP) et les écoles hybrides. En effet, il ressort ce qui suit d’un survol des premières heures du gouvernement Bruno Tshibala :  Après examen des préoccupations soulevées par le Ministre de la Formation professionnelle, le Premier Ministre Bruno Tshibala Nzhenze a mis en place une commission interministérielle, pour se pencher sur l’urgence. C’est notamment ce qui ressort de la note de la Primature, référencée n° CAB/PM/MDPM/OMD/2017/1823, du 02 octobre 2017.

A ce jour, l’effet positif de l’implication de l’autorité se fait encore attendre à la base. Il nous revient que les écoles techniques sont en difficulté, pour payer les bureaux gestionnaires de leurs juridictions respectives. Car l’EPSP ayant été servi au 1er trimestre, un climat malsain se constate d’ores et déjà. « Celui qui achète mal, achète deux fois », prévient un adage. Les Instituts techniques industriels (ITI), les Instituts techniques professionnels (ITP) et les écoles hybrides (celles incluant l’enseignement technique aux côtés d’autres sections), toutes alors ont le sentiment d’être rattrapées par cet adage. Car le MINFPMA ne baisse pas la garde.

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Bruno Tshibala Nzhenze, pour statuer sur ce problème crucial qui se posait dans le secteur important de l’Education, avait institué une commission interministérielle composée des délégués des ministères et des experts indépendants provenant de : la Présidence de la République; la Primature ; du Ministère de la Fonction publique ; du MINEPSP, du MINFPMA, du Secrétariat général du Gouvernement.

En effet, la question fondamentale à la base de ce conflit et à laquelle la commission ad hoc devait répondre, était celle de fixer le Ministère du rattachement du Secrétariat général à l’Enseignement technique et professionnel dont les structures s’étendent du niveau central jusqu’aux niveaux provincial et local, c’est-à-dire des écoles techniques professionnelles et centres de formation professionnelle. La conclusion à laquelle la commission a abouti est que le Secrétariat général à l’ETP doit être rattaché au Ministère de la Formation professionnelle, Métiers et Artisanat, compte tenu du caractère indissociable entre l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Cette conclusion a permis alors à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de régler définitivement ce conflit des compétences entre les deux ministères par sa lettre n° CAB/PM /MDPM/YBC/2017/3204 du 02/01/2018.

Désormais:1.Toutes les écoles techniques, professionnelles et centres de formation professionnelle sont sous la gestion du Secrétariat Général de l’ETP au sein du Ministère de la Formation professionnelle, Métiers et Artisanat; 2.Toutes les activités ayant trait à l’enseignement et formation techniques et professionnels relèvent de la compétence du Secrétariat général de l’ETP ; 3.Le contrôle, la formation et l’évaluation dans les écoles techniques, professionnelles et les centres de formation professionnelle relèvent exclusivement de l’Inspection de l’Enseignement et formation techniques et professionnels.

Payne