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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Il vient de se tenir du 24 au 26 juin au Royaume de Swaziland, la réunion des ministres du Genre et de la condition féminine de la Sadc. Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo était représenté par la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa. A l’issue des travaux, un comité de six Etats membres a été constitué pour faire un lobbying sur la reconsidération de la décision du conseil des ministres de la Sadc relative à l’intégration de l’unité genre au sein de cette structure chargée de développement social et humain.

Mobiliser des ressources nécessaires pour la mise en œuvre des stratégies régionales sur les femmes, la paix et la sécurité, des ressources pour finaliser les programmes régionaux sur l’autonomisation de la femme, ce sont là des résolutions issues des travaux de la réunion des ministres de la Sadc (Communauté économiques des Etats de l’Afrique Australe) chargées du Genre et de la condition féminine. Cette grande réunion s’est tenue du 24 au 26 juin 2017 au Royaume de Swaziland.

La République Démocratique du Congo y était représentée par la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa. Les participants à cette réunion ont également constitué un comité de six Etats membres à savoir : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Swaziland, le Zimbabwe et la République Démocratique du Congo. Ces derniers auront pour tâche de faire un lobbying sur la reconsidération de la décision du Conseil des ministres de la Sadc, relative à l’intégration de l’ « unité genre », au sein de l’unité chargée de développement social et humain.

Dans sa brillante intervention, le chef de la délégation congolaise, la ministre Chantal Safou Lopusa, a salué les efforts consentis depuis quelques temps par la RDC sur la situation de la femme, plus particulièrement la promotion du Genre. Tout, sous le leadership  du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, en ce que notamment l’inscription dans la Constitution, du principe de l’égalité devant la loi, de la parité  Homme-Femme, du principe de l’éducation pour tous, de la représentation paritaire dans les institutions publiques et privées. Tous ces principes ont été concrétisés d’une part par l’harmonisation des textes discriminatoires à l’égard de la femme, contenus dans le code de la famille révisé et d’autre part par la mise en place d’un vaste programme d’autonomisation économique des femmes par le renforcement de leurs capacités d’appui financier à travers les micros-crédits, la révision des stratégies nationales de lutte contre les violences sexuelles ainsi que du plan d’action de la résolution 1325 des Nations Unies sur les femmes.

Le Premier ministre Swazis qui a ouvert et clôturé ses travaux, a félicité tous les Etats membres de la Sadc pour la mise en œuvre du programme multidimensionnel qui vise non seulement les investissements économiques des femmes, mais aussi et surtout à lutter contre le Sida chez les femmes et les jeunes filles. Et ce, avec l’appui matériel des agences du système des Nations Unies en l’occurrence : l’Onu Sida, l’Unfpa, l’Unesco, l’Onu Femme et l’Unicef.

Les participants ont convenu de tenir la prochaine réunion de ministres du Genre de la Sadc en Afrique du Sud, pays  qui va en assurer la présidence au prochain mandat. Avant de quitter Swaziland, la ministre du Genre, Enfant et Famille de la RD Congo, Chantal Safou Lopusa, a été convié à un dîner offert par le Vice-Premier ministre swazis chargé du Genre, Affaires sociales et développement durable.

(Bernetel Makambo)

Après le décès, le 1er février 2017 de M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA), le moment était  venu pour son remplacement, maintenant que le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement/Limete ne se sent plus concerné. Pour y parvenir,  des listes de candidats ont été déposées à la Présidence de la République.

Et ce, conformément aux alinéas 3 et 4 de l’article 13 de l’Arrangement particulier, selon lesquels,  en attendant l’entrée en fonction du Président du CNSA, les listes de membres désignés sont transmises au Président de la République.  Dans un délai de 15 jours, à compter de la date du dépôt des listes des membres désignés, le Président de la République convoque les membres du CNSA afin notamment de: Valider les mandats des membres; Discuter de la désignation par consensus du Président du CNSA; Constituer le Bureau définitif du CNSA.

Voilà pourquoi, à la demande du Président de la République,  les honorables Aubin Minaku Ndjalandjoko et Léon Kengo wa Dondo convient les signataires de l’Accord du Centre interdiocésain de Kinshasa, à savoir la Majorité Présidentielle, le Rassemblement des forces vives de l’opposition, le Front pour le respect de la Constitution, l’Opposition Républicaine et la Société civile, de demander à leurs candidats délégués au CNSA, en qualité de membres, de prendre part à la première réunion de cette institution d’appui à la démocratie.

Des candidats à la présidence

Même si le rendez-vous d’aujourd’hui concerne tous les vingt-huit membres constituant le Conseil national de Suivi de l’Accord et du Processus électoral issus des parties prenantes, soulignons que le focus sera  fait sur la personne qui présidera cette Institution. A la Présidence de la République, nous apprenons que nombreux sont les leaders politiques qui ont manifesté leur volonté de présider cette Institution. C’est le cas de Joseph Olenghankoy, du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement/Aile Kasa-Vubu, Vital Kamerhe de l’UNC, Eve Bazaiba du MLC et Front pour le respect de la Constitution, etc.

Toutefois, en considérant le chapitre VI.2.2 de l’Accord, selon lequel le CNSA est présidé par le président du Conseil de sage du Rassemblement, il n’y a pas match et l’on sait déjà de quel côté la boussole se penchera. En plus, étant donné que le RASSOP/Limete s’est disqualifié, la candidature qui est bien partie pour passer par consensus, est celle de Joseph Olenghankoy, du Rassop/Kasa-Vubu et qui a la bénédiction de Bruno Tshibala, Premier ministre par la volonté de l’Accord de la Saint-Sylvestre. Olenghankoy a l’avantage de l’emporter facilement, à cause de son combat et sa carrure politique, son expérience,  son parcours non conflictuel et le fait qu’il jouisse du prestige d’héritier politique de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Les autres, s’ils le veulent, devront occuper d’autres postes au sein de cette institution importante pour faire le monitoring du processus électoral.

Le Gouvernement doit apprêter la loi organique

Soulignons en passant que l’organisation et le fonctionnement du Conseil national de Suivi de l’Accord et du Processus électoral sont déterminés par la loi organique sur base de l’article 222 de la Constitution et de son Règlement intérieur. Cette loi, en préparation au Gouvernement, devra être examinée et votée au Parlement lors de sa session de septembre 2017. Et ce, pour mettre en œuvre ledit Accord avec la plus grande diligence afin d’atteindre, dans les délais convenus, les objectifs fixés de manière consensuelle et de permettre au pays de relever les défis majeurs auxquels il fait face tant sur le plan politique, économique, social que sécuritaire.

Disons par ailleurs que le Conseil a deux organes: une Plénière et un Bureau. Ce dernier comprend un Président, trois Vice-présidents, un Rapporteur et un Questeur. Les membres du Bureau du Conseil national de Suivi de l’Accord et du Processus électoral sont désignés par les parties prenantes conformément à la répartition convenue dans l’Annexe C de l’Arrangement particulier. En attendant la promulgation de la loi, le CNSA fonctionne sur la base de l’Accord politique global et inclusif, du présent Arrangement particulier et d’un Règlement intérieur provisoire.

(JMNK)

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Quelle est la vraie nature de cet organe? Quelle place va-t-il occuper dans la planète institutionnelle de la RDC ? Aura –t-il le rôle d’un organe au-dessus de toutes les autres institutions ? Présidé par un membre du Rassemblement, le CNSA saura-t-il éviter les conflits d’intérêts avec un gouvernement piloté par un Premier ministre, issu lui-même du Rassemblement ?

C’est pour régler la problématique de la gestion de l’Etat congolais et de la légitimité de ses institutions politiques après la non organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales et locales, que les acteurs politiques congolais se sont mis d’accord pour ouvrir une énième transition politique et en designer le contrôleur. Ce compromis, baptisé accord de la Saint Sylvestre, a été signé sous la médiation de la CENCO, entre la Majorité Présidentielle au pouvoir et l’opposition non-signataire du premier accord de la Cité de l’Union africaine du 18 octobre 2016.  Le contrôle et le suivi de cette nouvelle transition ont été confiés au CNSA, le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral.

Il est à noter que c’est la première fois de son histoire que la RDC fait ainsi le choix de confier le suivi d’un accord politique à une instance nationale. En effet, tous les accords de paix et politiques signés par ce pays ont toujours prévu des organes de contrôle pilotés par des instances internationales ou des tierces qui ont accompagné ou facilité la signature de ces accords. Ce fut le cas du Comité international d’Accompagnement de la Transition (CIAT) qui fut la garantie internationale pour la bonne mise en œuvre de l’accord global et inclusif du 16 décembre 2002.  C’est dans le même contexte que l’on peut inscrire l’accord de Goma du 23 mars 2009 entre le gouvernement congolais et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). On peut continuer des exemples et citer les Déclarations de Nairobi du 12 décembre 2012 entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23 qui ont prévu des mécanismes de suivi interne internationaux.

Selon les termes de l’accord, le CNSA aura pour missions de (d’): assurer le suivi du chronogramme de mise en œuvre de l’accord ; réaliser les évaluations régulières une fois tous les deux mois avec la CENI et le gouvernement sur le processus électoral; communiquer régulièrement sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’accord ; formuler les recommandations respectivement au Parlement, au gouvernement et a la CENI pour la bonne exécution de l’accord ; assurer le règlement d’éventuelles divergences nées de l’interprétation de l’accord entre les parties et concilier leurs points de vue à cet égard ; se concentrer avec le gouvernement et la CENI, en vue d’harmoniser les vues quant à la réussite du processus électoral ; apprécier de commun accord le temps nécessaire pour le parachèvement desdites élections avec le gouvernement et la CENI.

Qui pour l’animer ? Il ressort des discussions du Centre interdiocésain que l’opposition conduite par le Rassemblement a plaidé pour une gestion consensuelle des institutions en demandant d’intégrer et de piloter cet organe de suivi et de contrôle. C’est à ce titre que l’’accord avait désigné le président du Conseil des sages du Rassemblement, Monsieur Etienne Tshisekedi, comme président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA). Une autre personnalité consensuelle venant de l’opposition, sera désignée ce lundi, en remplacement du Sphinx de Limete.

Jusqu’ici, dans ce pays, les institutions d’appui à la démocratie ont été pilotées par les animateurs de la société civile, pour garantir leur neutralité. C’est le cas de la CENI. Mais le CNSA sera donc la première institution d’appui à la démocratie mise en place dans un contexte transitionnel, qui sera pilotée par un des protagonistes de la crise. D’où, certains questionnements légitimes : Peut-on se rassurer d’avoir un Conseil de suivi et un gouvernement pilotés par les animateurs venant d’une même famille politique ? Le CNSA ne va-t-il pas facilement faire l’objet d’accusations faciles pour conflit d’intérêts ? On pourrait formuler les mêmes inquiétudes à l’égard des membres du bureau du CNSA, qui seront également désignés ce lundi. Mais l’histoire de la CENI, s’il en fallait une, montre que les acteurs politiques congolais, désignés pour leur probité par leur composante, sont à même de s’extirper de la carapace de leur délégation et afficher une réelle indépendance, une fois élus, dans l’exercice de leur nouvelle fonction

Pour parachever l’indépendance de ses membres, les parties prenantes à l’accord de la Saint Sylvestre ont convenu d’accorder au CNSA le statut d’une institution d’appui à la démocratie et de lui octroyer une autonomie de gestion. Ce qui fait de ce Conseil de suivi une institution interne qui, juridiquement, aura les moyens pour assurer son efficacité dans cette période de transition.

L’Avenir

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La déclaration de l’UDPS du 29 juin 2017, selon laquelle le peuple ne doit plus reconnaître Joseph Kabila comme Président de la République, ne pouvait que provoquer la colère et une réaction musclée de la Majorité Présidentielle, qui s’est exprimée à travers son porte-parole, André-Alain Atundu. Pour lui, l’UDPS radicalisée est en flagrante contradiction avec l’engagement des leaders de ce parti, du vivant d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba et du RASOP à reconnaître et à respecter la primauté de la Constitution, notamment en son article 70, qui permet aujourd’hui à Joseph Kabila de continuer, en toute légitimité, à gérer le pays pour assurer la continuité de l’Etat avec comme objectif majeur l’organisation des élections.

Dans une interview accordée à la presse, l’ambassadeur André-Alain Atundu, porte-parole de la Majorité Présidentielle (MP), réagit à la déclaration faite par le Secrétaire général de l’UDPS, le 29 juin dernier, selon laquelle, le peuple ne doit plus reconnaître Joseph Kabila comme Président de la République. A l’en croire, cette déclaration n’est ni étonnante ni surprenante pour tout observateur avisé de la vie politique congolaise. « Elle n’est que la suite logique du projet du Rassemblement, dont fait l’UDPS, d’instaurer en République démocratique du Congo un régime d’exception, dont l’UDPS prendrait la direction au mépris des dispositions constitutionnelles, avec le concours attendu de certaines complicités tant sur le plan national que sur le plan international », explique-t-il.

Ainsi, cette déclaration ne peut que viser, sans nul doute, à légitimer les actions de déstabilisation et de désordre public que projettent l’UDPS et son Allié G7. Et ce, même si pour ce cadre de la MP, c’est un véritable coup d’épée dans l’eau, parce que ce genre de déclaration n’a aucune prise sur la réalité sociale du peuple congolais, ni sur la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016.

A la question de savoir si cette déclaration n’aura pas d’impact sur les militants, le porte-parole de la Majorité Présidentielle ne le pense pas. Car, a-t-il dit, cette déclaration traduit, de façon dramatique, la rupture entre les objectifs d’une direction politique radicalisée et égoïste à la poursuite effrénée des positionnements personnels et l’aspiration profonde des militants à la paix sociale et aux élections apaisées.

Voilà pourquoi il estime que l’UDPS radicalisée, auteur de cette déclaration, est en flagrante contradiction avec l’engagement des leaders de ce parti du vivant de Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba et du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement à reconnaître et à respecter la primauté de la Constitution, notamment en son article 70, qui permet aujourd’hui au président Joseph Kabila Kabange de continuer, en toute légitimité, à gérer le pays pour assurer la continuité de l’Etat avec comme objectif majeur l’organisation des élections. Il a terminé par faire observer qu’apparemment, ces leaders de l’UDPS ont perdu la boussole.

Au peuple congolais obligé de consommer toutes les recettes de l’UDPS et de son Allié G7, du Rassemblement ou de la CENCO, le Bureau politique de la Majorité Présidentielle, lui demande de garder toute sa confiance aux institutions de la République et de ne pas céder aux manipulations des politiciens, déclarés ou non, qui l’incitent à la violence. Parce que l’essentiel pour les Congolais, c’est la conjugaison des efforts de toutes les filles et tous les fils ainsi que de toutes les forces vives de la nation pour la réussite d’un processus électoral véritablement fiable, transparent, inclusif, libre et apaisé, dans le seul objectif final de faire gagner à la République démocratique du Congo, le pari du développement et de son émergence pour le bien-être de la population.

(JMNK)

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D’où tire-t-il ce mécontentement ? Cet homme, dont la photo montre sa fidélité au chef de l’Etat, se serait de nouveau retiré du Raïs. Est-ce à cause de la réduction du nombre de ses ministres au sein du Gouvernement Tshibala ? Ce ping-pong ne peut jamais encourager la jeunesse, en quête d’un modèle politique en Rdc.

A travers une déclaration de sa direction politique rendue publique le lundi 26 juin, le Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe a tourné encore une fois de plus, le dos à un gouvernement de la République, dont il fait partie à travers un ministère d’Etat confié à son parti politique. Les raisons de cette révolution ne sont pas encore connues. Mais Vital Kamerhe, époux à l’ancienne femme d’un artiste musicien du pays, déplore l’inefficacité des gouvernements successifs qui n’arrivent pas à pacifier tout le territoire national avec comme conséquences, l’insécurité généralisée et les tueries massives des congolais, particulièrement dans le Kasaï central, le Kasaï, et le Nord-Kivu (…). Entant que citoyen congolais, Kamerhe n’a pas commis de péché, en déplorant cette situation qui dérange même le bon déroulement du processus électoral en République Démocratique du Congo. Par exemple, à cause de l’insécurité, la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni) a suspendu jusqu’à ce jour, la poursuite de l’opération d’enrôlement et identification des électeurs dans les trois provinces démembrées du Grand Kasaï. Mais de signaler à Kamerhe que grâce à l’implication totale du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, qui a lui-même effectué des visites de réconfort et de pacification dans le Grand Kasaï, le calme a regagné plusieurs coins dangereux de ces provinces. Actuellement,  tout le monde réfléchi sur comment relancer l’enrôlement et résoudre les différents problèmes liés au social des Kasaïens. C’est dans ce cadre que les congolais attendaient une quelconque réaction de l’époux de Mme Amida Kamerhe. Revenir encore sur les tueries dont le Gouvernement s’est engagé à éradiquer les auteurs pour du bon, remet Kamerhe dans une situation d’isolement.

De deux, toujours dans sa déclaration politique du 26 juin, le président de l’UNC,  déclare que son parti approuve totalement la déclaration de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) selon laquelle le pays va mal et adhère à son mot d’ordre : débout Congolais ». La grande question ici est celle de demander à Kamerhe et sa Cenco, qui leur dit que « les congolais dorment ? » Et toujours dans ce même sujet, l’UNC exige de la CENI la publication « sans plus tarder » du calendrier électoral en vue de la tenue des élections dans le délai prévue dans l’accord du 31 décembre. Ici, Kamerhe divague, car, comment expliquer ce comportement caméléonesque d’un homme qui, après le dialogue de la Cité de l’Union Africaine a soutenu les élections en 2018 pour préserver, selon lui, la paix en RDC. Par après, il accepte ces mêmes élections en décembre 2017 à l’issue du dialogue du Centre Interdiocésain, mais cette fois-ci dans la violence ou de force, car pour Kamerhe, ça n’engage que lui puisque se transformant en Céni, il pense que les élections n’auront pas lieu dans le délai convenu. D’où, il rejoint cet appel sanguinaire des évêques pour demander aux congolais de se lever.

L’opinion ne croit plus en Kamerhe

Troisième à l’élection présidentielle de 2011 avec un faible pourcentage, Vital Kamerhe sait qu’il n’a plus rien à dire aux congolais. Après avoir été récusé par ses paires de l’Opposition, l’accusant de « Kabiliste », Kamerhe a depuis lors, commencé à chercher des voies et moyens pour se racheter. Il est vrai qu’il garde sa popularité au Sud et Nord-Kivu, là où il venait d’effectuer une tournée, mais en gros, l’homme est un bois mort. A Kinshasa, les apparitions de Vital tombent inaperçues. « Il est là comme il n’est pas là. Il a parlé comme si de rien n’était ». C’est ça l’actuel Kamerhe !

Et l’opinion doit savoir que le président Joseph Kabila, après cette déclaration de l’UNC, n’est pas dans une situation d’isolement. Vital Kamerhe dont il est question a été mis à la porte de la MP depuis plusieurs années, et son départ a été déjà comblé. Pour faire voir à l’opinion le degré de l’hypocrisie de Kamerhe et de ses proches, un cadre de l’UNC  a lâché que : « Kabila nous a roulés! Il ne respecte aucune parole! Trop c’est trop! ». « Rouler » parce que vous avez perdu quelques postes ministériels au sein du Gouvernement ? C’est mal choisi, quand l’opposition commence à avoir très envie de travailler dans un même gouvernement avec la Majorité, et se réclame rouler parce qu’elle a perdu un poste. C’est ça, travailler pour l’intérêt de la Nation, selon l’UNC de Kamerhe.

Ce cadre reconnait quand même une chose en disant : « Au nom de la paix, on a pris trop de coups et de partout. Notre bonne foi a été foulée aux pieds. Cette fois-ci, il ne va plus compter sur nous pour lui tirer d’un mauvais pas ». Sans commentaire. A l’opinion silencieuse de trancher, car le pays tend vers un chaos total dont Vital Kamerhe a rejoint.

(Altesse)

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Le Procureur Général de la République et l’Auditeur Général des FARDC ont tenu hier à Kinshasa un point de presse conjoint, dans lequel ils ont annoncé la découverte de nouvelles fosses communes. Mais avant d’y arriver, disons que dans une récente communication, il avait été annoncé la clôture de l’instruction dans les deux dossiers phares (massacres de Mwanza-Lomba et le double meurtre des experts de l’ONU ; la saisine de la Cour Militaire de l’ex-Kasaï-Oriental et celle du Tribunal Militaire de Garnison de Kananga. Les audiences étant publiques, il est demandé à la presse et à toute personne intéressée d’y assister.

En plus, il a été procédé à la réouverture des débats, le samedi 24 Juin 2017 dans l’affaire Major Nyembo et consorts, avant de passer au réquisitoire du Ministère Public et aux plaidoiries des Avocats ; alors que le Tribunal Militaire de Garnison de Kananga a commencé l’examen du fond de l’affaire du double meurtre des experts ce vendredi 23 juin 2017. L’examen de cette dernière cause a été renvoyé au lundi 26 juin 2017.

Concernant les fosses communes, un dossier judiciaire à charge des inconnus est ouvert à l’Auditorat Militaire Supérieur de l’ex. Kasaï-Occidental. Pendant son séjour à Kananga, l’Auditeur Général des FARDC a eu des séances de travail aussi bien avec les représentants de la CAP (Cellule d’Appui aux Poursuites), les nommés Mathiab et Zoe Ouedraego qu’avec une délégation du BCNUDH de Kananga. Un travail d’identification et de planification aux fins d’exhumation des sites est en train d’être fait.

Le Commandement opérationnel vient de découvrir d’autres fosses communes, sur l’axe Tshikapa-Sumbula et Diboko, localités situées dans la Province du Kasaï. Une équipe importante sous la conduite d’un Magistrat militaire s’est déjà rendue sur les lieux depuis le samedi 24 juin 2017 sur instructions de l’Auditeur Général des FARDC à bord d’un petit porteur.

La CAP et le BCNUDH n’étant pas représentés à Tshikapa, l’Auditeur Général des FARDC a immédiatement pris contact avec le Général Awale, Commandant de la Police de la MONUSCO et Mme Maude Fournier du BCNUDH à Kinshasa pour demander l’assistance de ces deux partenaires, dans le cadre de la mission d’enquête que conduite par le Magistrat Militaire sur le terrain. Le BCNUDH a du immédiatement réceptionné cette demande et relayé à ses équipes à Kananga. « Nous attendons encore la réaction du Commandement de la Police de la MONUSCO. Le nombre des fosses communes et les résultats des exhumations qui seront faites vous seront communiqués ultérieurement », expliquent-t-ils.

De l’implication du Parquet Général de la République

Il sied de souligner que le Parquet général de la République s’active à rechercher les éventuels tireurs de ficelles dans cette grave et sinistre affaire. Il s’agit d’une démarche en vue d’identifier avec précision, les donneurs d’ordre, les commanditaires afin qu’ils puissent subir les rigueurs de la loi.

C’est dans ce cadre qu’un dossier judiciaire y est ouvert à charge du Député National Clément Kanku, à partir notamment de l’élément sonore se trouvant dans ledit dossier qui reprend une conversation téléphonique entre ledit Député National recevant te rapport détaillé, d’actes de destruction, d’incendies et d’exactions, en cours à Tshimbulu en date du 08 août 2016. Le Député y exprime sa pleine satisfaction et encourage son interlocuteur à faire d’avantage.

Dans le cadre des investigations enclenchées, deux Inspecteurs Judiciaires, porteurs de la réquisition d’information du 25 mai 2017, se sont rendus à Kananga en date du 30 mai 2017. Ils y ont procédé à certaines auditions. Le Procureur Général de la République a personnellement conduit à Kananga en date du 13 Juin 2017 une délégation composée notamment de deux Avocats Généraux de la République. Cette délégation y a séjourné une semaine durant. En parallèle des enquêtes d’usage, il y a eu des entretiens utiles avec les représentants de la société civile, des confessions religieuses et des chefs coutumiers.

Conformément aux articles 107 et 153.1 de la Constitution de la République et à l’article 75 de la loi organique n° 13/010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de Cassation, le Procureur Général de la République a adressé au Président de l’Assemblée Nationale, le réquisitoire aux fins de l’instruction, car à son sens, la nature des faits et la gravité des indices entourant la personne du Député National Clément Kanku justifient l’exercice de l’action publique.

« L’Assemblée Nationale vient d’accéder à notre demande. La notification nous en a été faite par la lettre  de son Président. C’est le lieu ici, de mettre solennellement en garde toutes les autorités ou personnalités politiques, à quelque niveau que ce soit, qui seraient tentées par des velléités de création et entretien de milices, pour s’assurer une soi-disante ceinture de sécurité. Il s’agit là, ni plus ni moins, d’initiatives illégales et donc prohibées qui exposeront, à coup sûr, les coupables à une vive réaction de l’organe de la loi », souligne le Pgr.

(JMNK)