404 Error - page not found
We're sorry, but the page you are looking for doesn't exist.
You can go to the Page Accueil

NOS RÉCENTS ARTICLES

par -
0 763

Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

La mission d’information et de contact de la Francophonie en République Démocratique du Congo, conduite par Monsieur Pascal Couchepin, ancien Président de la Confédération suisse, s’est clôturée le 12 novembre 2017. Dans un communiqué de fin de mission, elle insiste sur l’importance d’un accompagnement renforcé et coordonné de la communauté internationale. Dans cet esprit, elle recommande la mise en place effective d’une équipe conjointe d’experts internationaux en appui au processus électoral. Elle invite toutes les parties prenantes à adhérer à ce mécanisme. Cette équipe devrait permettre de faciliter la mise en œuvre et le suivi d’un chronogramme concerté et transparent dans le respect des prérogatives constitutionnelles de la CENI. Toutefois, cette équipe ne devra pas toucher à l’indépendance de la CENI telle que consacrée par les textes de lois. Sinon, si c’est pour créer une CENI bis, cela risquerait de compliquer l’organisation des élections, mais aussi de provoquer des troubles. Mais si c’est pour coordonner par exemple les efforts de la communauté internationale, en vue du financement des élections, cette équipe ne peut qu’être la bienvenue.

L’organisation des élections en République démocratique du Congo, mieux la publication du calendrier électoral le 05 novembre 2017 par la CENI, et qui prévoit la convocation en une seule séquence des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, a eu échos de l’Organisation internationale de la Francophonie qui a dépêché une équipe à cet effet. Cette mission d’information et de contact de la Francophonie en République Démocratique du Congo, conduite par Monsieur Pascal Couchepin, ancien Président de la Confédération suisse, dûment mandaté, Envoyé spécial pour la Région des Grands Lacs par la Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, s’est clôturée le 12 novembre 2017, indique un communiqué de cette institution parvenu au Journal L’Avenir, avant d’ajouter qu’elle était composée de représentants personnels des Chefs d’Etat d’Arménie et du Sénégal au Conseil permanent de la Francophonie, de l’administrateur de l’OIF, et d’experts francophones de haut niveau.

Et de renchérir que cette mission a eu de nombreux échanges avec les autorités nationales et électorales, les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les partenaires internationaux sur le processus électoral en cours dans ce pays et, en particulier, sur le calendrier publié le 5 novembre 2017. Voilà pourquoi la mission d’information et de contact de la Francophonie encourage toutes les parties prenantes à travailler sur la base de ce calendrier pour créer, dans un esprit inclusif, les conditions d’organisation d’élections libres, crédibles et apaisées en Rdc.

La mission sera-t-elle écoutée, vu que le calendrier de la CENI, une fois publié, a suscité un lever de bouclier au sein de l’opposition politique. Dans sa grande majorité, l’opposition politique à laquelle se sont joints une certaine société civile et des mouvements sociaux, n’a pas du tout apprécié que les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales soient organisées une seule séquence le 23 décembre 2018. Pour d’autres parties prenantes de l’opposition qui ont même publié des calendriers alternatifs, ces élections pouvaient être organisées deux ou trois mois avant. C’est ici où ils étalent au grand jour leur mauvaise foi, car pour seulement une différence de deux ou trois mois, peut-on mettre à feu et à sang son pays ? Espérons que cet appel de l’OIF parviendra aux oreilles de l’opposition pour lui permettre de mettre un peu d’eau dans son vin, et poser les actes des gens qui se préparent réellement pour l’avènement d’un nouvel ordre politique au pays.

Dans le même communiqué, la mission souligne, toutefois, la nécessité pour toutes les parties prenantes, de prendre les mesures appropriées pour assurer la mise en œuvre rigoureuse et exigeante de ce calendrier. Il s’agit, notamment, de l’adoption rapide du cadre législatif des élections, dont la loi électorale, et la mise à disposition des moyens logistiques et financiers pour répondre aux exigences techniques inhérentes à ce calendrier.

Cette interpellation qui est à classer dans le cadre des contraintes gouvernementales, devra être prise au sérieux si et seulement si l’on veut que la CENI respecte la date fixée. Il est de la compétence du gouvernement de la République de préparer toutes ces lois, qui seront votées au parlement au moment venu, avant leur promulgation. Il revient en même temps au même gouvernement de prouver, mieux de concrétiser sa volonté politique, en mobilisant à temps les moyens convenus.

La mission note l’impérieuse nécessité d’intensifier les efforts engagés en vue d’apaiser le contexte politique et sécuritaire, et de créer un environnement propice à l’organisation des élections. Il s’agit, en particulier, de poursuivre la prise des mesures de décrispation et de garantir l’exercice des droits et libertés publiques.

Pour un comité d’experts

Pour la crédibilité et la réussite du processus électoral en Rd Congo, la CENI attend de l’OIF qu’elle s’implique dans la mise en place d’une équipe d’experts internationaux. Voilà pourquoi l’OIF, dans son communiqué insiste sur l’importance d’un accompagnement renforcé et coordonné de la communauté internationale. Dans cet esprit, elle recommande la mise en place effective d’une équipe conjointe d’experts internationaux en appui au processus électoral. Elle invite toutes les parties prenantes à adhérer à ce mécanisme. Cette équipe devrait permettre de faciliter la mise en œuvre et le suivi d’un chronogramme concerté et transparent dans le respect des prérogatives constitutionnelles de la CENI.

Il faut toutefois souligner que cette équipe ne doit pas, dans le cadre de son travail, violer l’indépendance de la CENI telle que consacrée par les textes de lois en Rdc. En plus, il ne faudra pas qu’une autre structure, internationale soit-elle, viennent amplifier la confusion, en créant une CENI bis. Comportement qui risquerait de compliquer l’organisation des élections des élections dans le délai prévu et de provoquer les troubles aux conséquences incalculables au pays.

Soulignons qu’à la CENI, on attend vivement l’accompagnement de la communauté internationale et de l’OIF en particulier, notamment, en participant à l’audit du fichier électoral, à la gestion du contentieux électoral à l’issue des scrutins à venir, mais aussi en mettant en place des termes de référence clairs du groupe d’accompagnement international qui sera un cadre d’évaluation du processus électoral ayant pour but d’accompagner la CENI. Pour Corneille Nangaa, l’OIF doit s’impliquer pour la mise en œuvre du calendrier électoral en envoyant un expert dans le collège des experts internationaux qui travaillent déjà avec la CENI. Pour la CENI, elle promet de tout faire afin de faire avancer les choses, tout en comptant sur l’appui de l’OIF.

C’est dans cette perspective, la mission exhorte la CENI à élaborer, dans les meilleurs délais, un chronogramme et un budget détaillés. La mission recommande à la CENI d’intensifier les concertations avec les partis politiques, la société civile et les partenaires internationaux, tels que prévus par les textes, pour favoriser encore plus l’appropriation du processus par tous les acteurs. Enfin, la mission réaffirme la disponibilité de l’OIF pour poursuivre son accompagnement du processus électoral en RDC et contribuer ainsi à assurer l’expression de la volonté du peuple congolais.

(JMNK)

par -
0 108

L’on ne cessera jamais de le dire ! La République Démocratique du Congo est dans une phase importante de son histoire. Après avoir organisé à deux reprises les élections, place à présent à un troisième processus en vue d’une alternance politique pacifique et apaisée.

Les Congolais ont soif de l’alternance politique! Qui n’attend pas ces élections ? Des sensibilités sont touchées. De Kinshasa, en passant par les Kivus jusqu’à Lubumbashi, tous les Congolais s’approprient ces élections. Pour preuve, le grand Congo a bougé durant un moment quant à ce. Des manifestations pacifiques mais violentes, des villes mortes parfois réussies ou non, des manifestations devant des ambassades et tant d’autres. Tout, dans le but d’arracher la volonté politique des décideurs en vue de voir clair sur ce processus électoral tant attendu. A cela s’ajoute même deux grandes retrouvailles des politiques, dont le dialogue de la Cité de l’Union Africaine, sous l’égide de l’UA, et les discussions directes du Centre interdiocésain de Kinshasa sous la direction des évêques catholiques. Toutes ces rencontres ont abouti à des accords dits du 18 octobre 2016 et celui du 31 décembre 2016. En l’espace de ces quelques mois, les Congolais se sont réunis autour des tables en vue de dégager un consensus quant à l’organisation des élections dont la vraie date a fait défaut suite à certaines contraintes soulevées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni). Le 18 octobre boudé par une certaine opposition dite radicale, tout le monde s’est focalisé sur l’accord du 31 décembre 2016. Ces derniers, membres du Rassemblement des Forces politiques et Sociales Acquises au Changement né à Genval sous Etienne Tshisekedi, ont voulu discréditer l’Union Africaine, qui avait mandaté l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, alors un « réaliste », semblerait-il. Dans l’accord du 18 octobre, Kodjo a fait signer aux politiciens congolais un document qui prévoit les élections en avril 2018. Chose véritablement rejetée par les radicaux de l’Opposition congolaise. Les évêques viennent et offrent un accord prévoyant les élections en décembre 2017. Malheureusement, c’est déjà novembre 2017, la Céni n’a pas vu une possibilité d’organiser ces élections dans le délai prévu par l’accord du Centre Interdiocésain.

Un calendrier électoral publié récemment par la Centrale Electorale prévoit la tenue de la Présidentielle, des législatives nationale et provinciales en date du 23 décembre 2018, soit une année de plus afin d’avoir de bonnes élections en RDC. Oui, c’est réaliste et consensuel, d’après le président du Conseil National de Suivi de l’Accord du 31 décembre 2017.

La pomme de discorde

Malheureusement, après la publication de ce calendrier, soutenu par toute la communauté tant nationale qu’internationale, les mêmes opposants qui ont signé l’accord du 31 décembre jugé sauveur de la RDC, ne parviennent plus à s’organiser pour mieux affronter ces futures élections. Alors que plusieurs parmi eux se sont autoproclamés candidats présidents de la République. D’autres se trouvant même à l’extérieur du pays, en exil improvisé, lancent des appels à l’insurrection en vue de boycotter ces élections dont la volonté politique du Chef de l’Etat n’est plus à démontrer.

Du côté de la Majorité présidentielle, une grande motivation est visible. Personne ne veut être distrait. Il faut aller aux élections et l’emporter haut la main, c’est ce qui se lu sur les visages de plusieurs membres et cadres de la MP. D’ailleurs, un centre électoral de la MP a été mis en place et son implantation se poursuit dans toutes les provinces de la République. Le Secrétaire général de la Majorité présidentielle a justifié la création de cet outil électoral en vue de se battre à fond pour rafler plusieurs postes mis en jeu au cours de ce processus électoral. Même la présidentielle n’est pas épargnée. Certains visent mêmes les élections dites minimes, en l’occurrence les communales, locales… Quelle détermination !

A l’heure où plusieurs stratégies de victoire sont mises en place par la MP pour remporter les élections, l’Opposition dirigée par Félix Antoine Tshisekedi et financée par Moïse Katumbi sacrifiant ainsi son club de football le TP Mazembe, crie à l’insurrection. Personne ne veut entendre parler des élections au sein de cette plateforme de l’opposition congolaise. Ce qu’ils veulent, c’est la tête d’un homme, sans le cacher, du président de la République, parlant d’une transition sans lui. Une politique inventée par ses gens dont les stratégies ne tiennent plus la route et restent sans résultats. Ils promettent encore des villes et mortes, des soulèvements populaires, et certains pensent mettre fin à leurs carrières politiques si le plan sanguinaire ne réussit pas. Coup sur coup, la Loi doit s’appliquer et l’autorité de l’Etat s’imposer.

L’on s’attend aux élections, rien que les élections. C’est ce que les congolais vont soutenir, et non un génocide.

Le vrai Rassemblement/aile Kasa-Vubu, dirigé par Joseph Olenghankoy, président du CNSA, et Bruno Tshilbala, actuel Premier ministre qui laisse ses empruntes dans la bonne gestion de la chose publique, rassurent les Congolais de l’organisation de bonnes élections en décembre 2018. Et nul ne doit en douter, car la volonté politique est là. C’est avec cette détermination que la RDC montrera à toute l’Afrique et la face du monde qu’avec le dialogue et l’union, on peut obtenir de bons résultats. Ça ne trahi jamais !

(Bernetel Makambo)

par -
0 79
Une vue de Corneille Nangaa, président de la CENI

Après la publication du calendrier électoral, le 05 novembre 2017, nombreux sont intéressés de savoir, dans quel environnement économico-financier va s’organiser ces élections, surtout qu’il a été recommandé au Gouvernement de la République d’actualiser le plan de décaissement des fonds pour l’organisation des opérations électorales présidentielle, législative, provinciales, urbaines, municipales et locales ? Et ce, sans oublier que parmi les contraintes présentées par la CENI, figurait en bonne place le respect, par l’Exécutif, du plan de décaissement des fonds, par la mise à la disposition de la CENI des fonds, suivant le planning financier mensuel arrêté à cet effet. La Rdc pourra-t-elle relever ce défi titanesque, au moment où le prix de la tonne de cuivre a dépassé la barre de 7.000 Usd, une première depuis trois ans, portée par les perspectives économiques favorables de l’économie chinoise ?

Pour répondre à toutes ces questions, nous nous proposons d’analyser les éléments de réponse présentés par la Banque centrale du Congo (BCC), qui a tenu une réunion du Comité de Politique Monétaire (CPM) le 07 novembre dernier, et au cours de laquelle elle a constaté, au plan extérieur, que dans ses perspectives économiques mondiales du mois d’octobre 2017, le Fonds monétaire international (FMI) a revu la croissance mondiale à la hausse, la fixant à 3,6% en 2017, soit une hausse de 0,1 point par rapport aux estimations précédentes. Ce raffermissement est consécutif notamment à l’augmentation de l’investissement, des échanges et de la production industrielle.

Toutefois, tempère la BCC, malgré cette reprise, il a été remarqué de niveaux d’inflation inférieure par rapport aux objectifs, dans la plupart des pays avancés dans un contexte de la faiblesse du potentiel de croissance. A ce titre, le FMI a réitéré son appel pour une mise en œuvre des réformes structurelles permettant de solidifier et pérenniser la reprise et faire preuve d’une discipline budgétaire exemplaire.

Cependant, il importe de souligner que la croissance mondiale demeure exposée à des risques de dégradation à moyen terme. Ainsi, il convient d’épingler les incertitudes considérables qui entourent les politiques économiques, l’intensification des conflits et tensions géopolitiques, la persistance de niveaux bas d’inflation et ainsi que la mise en place des mesures protectionnistes.

S’agissant des cours des matières premières, à fin octobre 2017, les cours moyens du cuivre et du cobalt se sont fixés à 6.770,6 Usd la tonne métrique et 66.852,00 Usd la tonne, enregistrant des progressions mensuelles de 2,7% et de 1,4%. Il sied d’indiquer qu’au cours du mois sous analyse, le prix de la tonne de cuivre a dépassé la barre de 7.000, 00 Usd, une première depuis trois ans, porté par les perspectives économiques favorables de l’économie chinoise.

Soulignons que cette embellie ne vient pas d’un coup rassurer quant à la tenue par le Gouvernement de sa promesse, celle de financer les élections. La Rdc devra aussi se pencher du côté des partenaires bi et multilatéraux pour obtenir un financement nécessaire à l’organisation de ces élections. In fine, il se trouve en bonne place cette diversification de l’économie, qui permettrait à l’Etat d’avoir les moyens de sa politique.

Le pessimisme des chefs d’entreprises

Même si au niveau international l’espoir reste permis, disons en ce qui concerne la situation au plan intérieur, que le taux de croissance économique en 2017, sur base des données de réalisation à fin juin 2017, reste estimé à 3,2% contre une réalisation de 2,4% en 2016. En dépit de cette amélioration de l’économie nationale, les chefs d’entreprises demeurent pessimistes quant à l’évolution future de la conjoncture. Ce pessimisme est lié à l’incertitude quant au climat politique de l’heure. Nombreux sont les opérateurs économiques qui hésitent de prendre la décision et voudraient attendre être rassurés, surtout avec l’organisation des élections le 23 décembre 2018, pour prendre le risque. Le sonde global d’opinions s’est établi à -4,6% au mois d’octobre contre +6,1% un mois plus tôt.

Du côté du marché des biens et services, il est demeuré relativement stable bien qu’une légère poussée ait été observée au cours du mois sous analyse. En effet, en rythme hebdomadaire, l’inflation est ressortie en moyenne à 1,02% contre 0,7% au mois de septembre 2017. L’analyse mensuelle de l’inflation indique que celle-ci s’est hissée à 4,1% en octobre contre 2,7% en septembre 2017. En cumul annuel, l’inflation est portée à 43,4% et en glissement annuel, elle s’est située à 52,2% contre un objectif tendanciel de 7,0%. A propos des finances publiques, la situation provisoire indique un excédent mensuel de 12,2 milliards de CDF. Cette situation résulte des recettes de 368,7 milliards de CDF et des dépenses de 356,5 milliards contre des moyennes mensuelles respectives de 334,23 milliards de CDF et 329,5 milliards aux neuf premiers mois. En cumul annuel, la situation financière de l’Etat renseigne un excédent de 51,84 milliards de CDF.

Une relative stabilité du Franc congolais

Sur le marché des changes, il a été noté une relative stabilité du franc congolais sur les deux segments. Au 31 octobre 2017, le cours indicatif s’est situé à 1.574, 64 CDF le dollar américain et le cours parallèle à 1.586, 00 CDF, soit des dépréciations mensuelles de 0,4% et 0,2% respectivement. En moyenne mensuelle, le taux de change s’est situé à 1.571, 13 CDF le dollar à l’interbancaire et 1. 585, 96 CDF au parallèle contre 1.562, 03 et 1.581, 02 CDF respectivement au mois de septembre. EN ce qui concerne les réserves de change, ces dernières ont augmenté de 63,9 millions de Usd. A la fin octobre 2017, les réserves se sont situées à 724, 3 millions de Usd, correspondant à 3, 11 semaines d’importations de biens et services sur ressources propres. Quant au secteur monétaire, la situation renseigne une hausse mensuelle de la base monétaire de 2,2% contre une progression de 3,8% observée au mois de septembre 2017.

Par ailleurs, l’examen des instruments de politique monétaire au mois d’octobre laisse apparaitre que le taux directeur réel demeure négatif à 32, 2 points de pourcentage en raison de la hauteur de l’inflation. Toutefois, cet instrument  a favorisé la ponction additionnelle de la liquidité bancaire via le Bon BCC en raison des anticipations de la stabilité à court terme que se font les agents économiques eu égard à la bonne coordination des politiques macroéconomiques ; l’encours global du Bon BCC s’est établi à 30, 0 milliards de CDF à fin octobre 2017 contre 4,5 milliards le mois précédent, occasionnant une ponction mensuelle de 25, 5 milliards ; la réserve obligatoire a permis de stériliser environ 34, 0 milliards de CDF au cours du mois d’octobre contre 41,0 milliards un mois plus tôt.

Au regard de ce qui  précède, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangé le dispositif actuel de la politique monétaire. Ainsi, le taux directeur demeure à 20, 0%.  Quant aux coefficients de la réserve obligatoire sur les dépôts en devises à vue et à terme, ils sont maintenus respectivement à 13, 0% et 12, 0% et ceux pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme à 2, 0% et 0%. Le Bon BCC pourra poursuivre le réglage fin de la liquidité bancaire.

A partir de cette analyse, il est permis de constater que la date peut bien être tenue, mais à condition que chacun en ce qui le concerne fournisse l’effort qu’il faut. Sinon, devant un objectif comme l’organisation des élections, la volonté politique oblige des acteurs politiques de se sacrifier pour donner au peuple une alternance paisible.

(Jean-Marie Nkambua)

par -
0 84

La première journée de la 23ème édition de la Ligue nationale de football s’est poursuivie hier au stade TP Mazembe de la commune de Kamalondo, avec le match TP Mazembe –ECOFOOT Katumbi pour la zone Centre Sud.

Le TP Mazembe qui prépare sa finale aller de la 14ème Coupe de la Confédération qui se joue dans son fief de Kamalondo, ce dimanche 19 novembre 2017,  a dominé l’ECOFOOT Katumbi sur le score de 2-0, grâce un doublé de Ben Malango. D’abord sur corner de Mechack Elia dès la 10ème minute et ensuite à la 98ème minute sur penalty. Un match qui a servi de préparation pour les Corbeaux  comme le Quotidien L’Avenir l’avait si bien dit dans ses éditions précédentes. Pour le staff technique des Corbeaux conduit par le 2ème adjoint des Léopards Pamphile Mihayo Kazembe, ce match devait servir de test pour que l’équipe marque plus de buts et n’encaisse pas. Au point de vue défensif, Mihayo a réussi son pari, mais du côté offensif, il faudra bosser dur avant dimanche avec les entrainements spécifiques pour les attaquants. Mais les Corbeaux empochent les 3 points de la première journée. Belle entame pour Pamphile et ses hommes !

Ni vainqueur  ni vaincu entre CS Don Bosco et JS Groupe Bazano.

Dans l’autre  rencontre jouée dans les mêmes installations, entre CS Don Bosco et JS Groupe Bazano, ni vainqueur ni vaincu entre les deux formations, soit 1-1 qui reste le score ayant sanctionné les deux formations.

Poursuite  ce mardi de la même première journée  dans la Zone Ouest

La première journée se poursuivra ce mardi 14 novembre 2017 au stade Tata Raphaël de la Kethulle  pour le compte de la zone de développement Ouest, avec le match DCMP de Kinshasa -AC Rangers de la même ville. Un match qui nous présentera les nouvelles images de deux formations pour cette saison 2017-2018.

Une première journée qui s’achèvera mercredi  15 novembre 2017 avec deux rencontres  entre Shark XI FC de Kinshasa - le FC  Nord Sport du Kongo Central d’une part, et l’AS V. Club de Kinshasa –le TP Molunge de Mbandaka d’autre part.

(Gaby Mass)

par -
0 79

Les Léopards de la République Démocratique du Congo n’ont pas obtenu leur billet pour la Russie 2018. Classés dans le groupe A avec la Tunisie, la Lybie et la Guinée, les fauves congolais ont mouillé leurs maillots jusqu’à la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde de Football. Malheureusement, la chance n’était pas de leur camp. Ce, au profit des Aigles de Carthage de la Tunisie qui ont obtenu leur qualification après le nul vierge face à la Lybie.

De ce fait, quelques congolais ont donné leurs points de vue quant à cette élimination des Léopards. Ces différents avis ont été recueillis à travers l’émission « Grandes gueules » de la radio Rtga FM au 88.1 Mhz.

Pour Miguel, ancien footballeur international : « la première faute de notre élimination, c’est les joueurs qui sont à la base. Ils sont à 70% de notre élimination. Les fauves congolais n’ont pas protégé leurs 2 buts face aux Aigles de Carthage, qui nous ont donné l’opportunité d’être en avance. Pas de concentration au niveau de nos joueurs ».

Il ajoute par ailleurs qu’avec la Tunisie et la Guinée, les Congolais n’ont pas joué avec l’esprit de domination. « Ce qui a fait encore qu’on puisse perdre notre chance de qualification au Mondial/ Russie 2018, c’est le manque de maturité de nos joueurs lors du match-retour de la 5ème  journée face à la Tunisie au stade de Martyrs de la Pentecôte. Donc l’immaturité, la façon de gérer le match, problème du terrain, c’est ça qui a fait que la RDC soit éliminée de la Coupe du Monde/Russie 2018 ».

Il pense en outre que les joueurs ont 70% de responsabilité et 30% partagé, ajoutant que la Fédération Congolaise de Football a été trop laïciste au niveau de prime par exemple, car d’autres pays mettent tout leur argent à la disposition des joueurs pour les motiver à arracher une victoire. La motivation est aussi une stratégie psychologique pour que les joueurs travaillent avec décision. La fédération a aussi une part de responsabilité.

Quelques auditeurs ont aussi réagi

De la part d’un auditeur depuis Isipa : « c’est le manque de concentration de nos joueurs lors du match de la  5ème journée qui a fait que la RDC soit éliminée dans cette compétition mondiale ».

José depuis la commune de Kintambo : « la situation politique fait partie de notre élimination. Il ne faut pas condamner les joueurs, ni l’entraineur car ils n’y sont pour rien ».

Alain depuis Limete : « il faut qu’on organise les élections au niveau de la Fédération. Changer tous les dirigeants et il faut chercher des bons managers. Organiser les élections au niveau de la FECOFA, ça sera une bonne chose et un bon départ ».

Un chauffeur taxi ajoute : « avec Ibenge, la RDC est arrivée à une dimension très élevée. Les joueurs ont joué sans motivation capitale. Il faut les féliciter. Il faut encore qu’on organise les élections au niveau de la Fédération ».

Un autre auditeur ajoute qu’il faut faire partir Ibenge à la tête de la sélection nationale de la Rdc, et recommencer à zéro. Ensuite, organiser de bonnes élections au sein de la FECOFA.

D’autres personnes appuient le départ du sélectionneur national Florent Ibenge Ikwange.

(Chançarde Afuka/Stagiaire)

par -
0 100

Plusieurs matières étaient inscrites à la séance plénière de ce lundi 13 novembre 2017 à l’Assemblée nationale. En premier lieu, les députés nationaux ont procédé à l’examen de la proposition de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi °89/031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de l’industrie.

Ce texte de loi initié par l’honorable Jean-Baptiste Kumasamba Olom (photo ci-contre), en provenance de la commission économico-financière de la Chambre basse du Parlement, était à programmer pour débat général, selon le calendrier des travaux de cette session parlementaire ordinaire de septembre 2017 à la Chambre basse du parlement. Lequel calendrier prévoit 38 arriérés législatifs, mais aussi, quatorze nouvelles matières à traiter.

Après la présentation de l’économie générale de cette proposition de loi, il y a eu débat général. A l’issue duquel, les députés nationaux l’ont adopté. Le texte est donc renvoyé à la commission mixte ECOFIN (économique, financière et contrôle budgétaire) – PAJ (politique, administrative et juridique) de l’Assemblée nationale. Laquelle commission mixte est conviée à travailler dans un délai raisonnable pour présenter à l’assemblée plénière un texte bien élaboré.

Deux projets de loi de ratification envoyés au Sénat

En second lieu, les députés nationaux ont suivi deux rapports présentés par la commission Relations extérieures. Notamment, relatifs au projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement conclu entre la République démocratique du Congo et la Banque mondiale au titre de Projet intégré de croissance agricole dans la Région des Grands-lacs (PICAGL) ; et au projet de loi portant ratification par la République démocratique du Congo, de l’accord portant création de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF).

L’assemblée plénière a d’abord déclaré recevables les deux rapports avant d’adopter leurs conclusions. Puis, ils ont procédé à l’examen et adoption, article par article, de ces projets de loi d’autorisation de ratification et de leurs exposés des motifs. Et faute du quorum, le vote a eu lieu en séance subséquente. Ainsi, l’Assemblée nationale, à la majorité relative, a voté les deux projets de loi. Ces textes de loi sont donc envoyés à la Chambre haute du Parlement pour seconde lecture.

Une idée des deux projets de loi

Signalons que le Projet intégré de croissance agricole dans la Région des Grands-lacs comprend quatre composantes : le développement des chaînes de valeur agricoles ; l’appui au développement du secteur privé dans l’agro-industrie ; l’intégration régionale ; services d’appui et de gestion du projet. Tandis que, la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF) est une institution créée grâce aux efforts de la Banque africaine de développement (BAD) pour permettre d’aider les pays africains à anticiper les litiges, à les éviter ou à améliorer les taux de succès lors des poursuites judiciaires en matière des litiges avec les créanciers et des transactions commerciales complexes.

Selon ses statuts, les principaux objectifs de cette institution sont plusieurs. D’abord, mettre à la disposition des pays africains, dans leurs litiges avec les créanciers, des services et conseils juridiques, ainsi qu’une assistance technique en matière juridique afin de renforcer leur expertise juridique et leur capacité à négocier dans les domaines liés à la gestion de la dette, aux contrats relatifs aux ressources naturelles extractives, aux accords d’investissement, ainsi qu’aux transactions touchant aux commerces et aux affaires.

Aussi, renforcer et faciliter l’utilisation des moyens et des procédures juridiques dans le processus de développement des pays africains ; mettre à la disposition des Etats africains, des ressources financières en vue de les soutenir dans les procès les opposant à leurs créanciers ; promouvoir l’investissement et l’organisation de la formation des conseillers juridiques provenant des Etats africains membres de la Facilité en vue de leur permettre d’acquérir l’expertise juridique nécessaire en matière de procès contre les créanciers/Fonds vautours.

Les autres objectifs sont entre autres, de mettre à la disposition et au profit des Etats africains membres de la Facilité, une assistance technique juridique autre que celle offerte en matière de litiges internationaux ; et enfin, promouvoir une meilleure compréhension, au sein des pays africains, des questions d’identification et de résolution des problèmes ayant trait aux litiges avec les créanciers, impliquant des débiteurs souverains contre les fonds vautours, et aux négociations de transactions commerciales complexes, en particulier, en matière de contrats relatifs aux ressources naturelles, etc.

(Lepetit Baende)