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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

La date du 16 octobre restera dans les annales, parce qu’elle marque l’entrée par la grande porte de la République Démocratique du Congo au Conseil des  Nations Unies aux Droits de l’homme à New York. En effet, elle été élue lundi pour un mandat de trois ans par 151 voix sur 193 votants, selon une information largement partagée sur les réseaux sociaux. Selon la source, les candidatures de la RDC et de trois autres pays  africains ont été proposées par le groupe de pays africains afin d’occuper les quatre sièges alloués au continent à ce Conseil fort de 47 membres, basé à Genève.

Nombreux étaient les partis politiques, les plates-formes et les Ong à s’opposer à l’élection de la Rd Congo au Conseil des Nations Unies aux Droits de l’homme. Que la bataille a été rude jusqu’à la fin, pour permettre à la délégation congolaise de marquer une fois de plus des points. Nombreux ont été les obstacles, mais cette victoire aura été la conséquence d’autant d’efforts et d’intenses discussions, pour faire aux partie prenante de la décision de la Rdc de s’inscrire dans le respect et la promotion des droits de l’homme.

« Il y a eu beaucoup de puissances nocives qui ont voulu que la Rdc retire sa candidature, pendant que d’autres battaient campagne pour boycotter la candidature congolaise », s’est expliqué Léonard She Okitundu, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et Intégration régionale. Pour lui, cette victoire est d’abord celle du Président de la République, Joseph Kabila Kabange, celui-là même qui a été non seulement le premier à croire, mais aussi à lui doter des moyens conséquents pour sillonner dans les capitales africaines, afin de défendre la candidature de la Rdc. C’est aussi une victoire du peuple congolais, selon lui, parce que c’est la Rdc qui siégera désormais à Genève (Suisse), siège du Conseil.

Soulignons que l’élection de la RDC au sein du  Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme est aussi le résultat d’une campagne intense menée par la ministre des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, en séjour depuis une semaine à New York, à la tête d’une forte délégation. Mme Mushobekwa a évoqué des progrès réalisés  par la RDC dans le domaine des droits de l’homme,  soulignant  que sa candidature est bien justifiée en vue de lui permettre  de faire entendre sa voix à ce sujet. Elle a, dans son plaidoyer, expliqué les contacts pris avec différents pays africains, de l’Amérique latine et des Caraïbes  qui selon elle,  ont soutenu la candidature de la RDC.

La ministre des Droits humains a, par ailleurs, rappelé le retrait de la RDC de la liste noire des pays spécialisés dans le recrutement d’enfants soldats, ainsi que des avancées  enregistrées  dans la lutte contre l’impunité et l’organisation des procès  équitables contre des auteurs de violations graves des droits humains dans l’espace Kasaïen et partout ailleurs  dans le pays.

En réaction à cette élection, le gouvernement congolais se félicite de cette nouvelle. Ceux qui s’opposaient à cette candidature « ont échoué ! Le monde entier –et pas seulement l’Afrique, puisque 151 voix, c’est au-delà du continent africain  – vient de nous apporter un soutien significatif », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Selon lui, la RDC va devoir mettre à contribution son expérience en la matière au service du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

De l’origine du Conseil des droits de l’homme

S’inscrivant dans un courant de réforme des Nations unies impulsé par le Secrétaire général Kofi Annan au cours des années 1997 à 2005, la création du Conseil est pour la première fois suggérée dans un rapport de mars 2005, où il est noté que « des États ont cherché à se faire élire à la Commission non pas pour défendre les droits de l’Homme mais pour se soustraire aux critiques, ou pour critiquer les autres », discréditant la Commission et ternissant l’image des Nations unies. C’est pour cette raison qu’il est suggéré la création d’un Conseil des droits de l’homme, qui serait plus crédible (notamment via son mode d’élection réformée qui serait directement issu de l’Assemblée générale, avec un domaine de compétence plus vaste et qui pourrait devenir « soit un organe principal de l’ONU soit un organe subsidiaire de l’Assemblée générale », le hissant au rang d’institution et non plus de simple organe fonctionnel du Conseil économique et social. Selon le document de travail pour septembre 2005 du Secrétaire général des Nations unies, « ces premières mesures concrètes pourraient être l’amorce d’un changement de cap visionnaire pour l’humanité. »

Sa création est décidée après le Sommet mondial des Nations unies de septembre 2005 et la résolution 60/251 de l’Assemblée générale du 15 mars 20065 dont le brouillon est présenté par le diplomate suédois Jan Eliasson, et fait du Conseil un organe subsidiaire de l’Assemblée générale, avec la première élection organisée le 9 mai 2006, une durée du mandat initial des membres déterminée par tirage au sort, tout en respectant une répartition géographique équitable.

La première session ordinaire du Conseil s’ouvre le 19 juin 2006 et une deuxième se tient du 19 septembre au 6 octobre suivant. Les États membres du Conseil décident de se donner une année pour redéfinir leurs règles de fonctionnement, au moyen de groupes de travail spécifiques. Au cours de la deuxième session, ils examinent l’ensemble des rapports qui en mars-avril 2006.

Deux autres sessions ordinaires se tiennent, du 29 novembre au 8 décembre 2006 et du 12 mars au 6 avril 2007. Parallèlement, les représentants des États se retrouvent au cours de plusieurs sessions de travail intergouvernemental pour définir les nouvelles règles de fonctionnement du Conseil6 qui sont adoptées lors de la 5e session, réunie du 11 au 18 juin 2007. Un des principaux changements consiste en la mise en place d’un mécanisme d’examen périodique universel (EPU) de tous les pays au regard des droits de l’homme7.

En 2007, est créé le comité consultatif du Conseil des droits de l’homme composé de 18 experts siégeant à titre individuel, faisant fonction de groupe de réflexion attaché au Conseil, et de rapporteurs spéciaux des Nations unies chargés des droits économiques, sociaux et culturels (logement convenable, droit à l’alimentation (en)8), droits civils et politiques, droit au développement, droits des peuples et de groupes des minorités et individus particuliers9.

Sous la présidence de George W. Bush, les États-Unis s’opposent à la création d’un Conseil sous cette forme. Ils ont par le passé vivement critiqué l’ancienne Commission, qu’ils jugeaient avoir perdu toute crédibilité à cause de la présence de plusieurs pays violant les droits de l’Homme. Les garanties apportés par la création de ce nouveau Conseil ne les satisfaisant pas, ils ne se présentent pas comme candidats à la première élection. Mais l’entrée en fonction de Barack Obama change la politique du pays à cet égard. Dans une lettre du 22 avril 2009, la représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, Susan Rice, annonce l’intention de son pays de se porter candidat à un siège au Conseil des droits de l’homme10 et le 12 mai, les États-Unis sont élus membres du Conseil pour un mandat courant jusqu’en 2012.

Le 26 mars 2012, Israël décide de rompre tout contact avec le Conseil des droits de l’homme, jugeant que ce dernier est biaisé et qu’il se concentre de manière disproportionnée sur la situation des territoires occupés. Cette annonce fait suite à la décision du Conseil de démarrer une mission d’enquête internationale indépendante sur l’impact des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés. En conséquence, Israël devient le premier pays à ne pas se soumettre à l’examen périodique universel le 11 janvier 2013. Dans sa décision OM/7/01, le Conseil décide de repousser l’examen en octobre 2013. Après avoir rappelé les diverses dispositions relatives à l’EPU, le Conseil s’attarde à souligner l’obligation de coopération qui pèse sur les États en vertu de l’article 56 de la Charte. Il demande donc à Israël de coopérer à nouveau, prie le « président du Conseil des droits de l’Homme de prendre toutes les mesures appropriées, conformément à son mandat, pour exhorter l’État examiné à coopérer de nouveau avec le mécanisme de l’examen périodique universel ».

Selon son point 6, la décision crée également un précédent procédural pour les cas futurs. Lors de la 17è session, Israël décide finalement de se présenter. La question relative à la mise en œuvre de recommandations faites durant l’EPU reste en suspens. Lors de l’examen, le Conseil insiste sur l’importance pour les États de prendre une part active à l’EPU (notamment en mettant en œuvre les recommandations) et de ne pas se limiter à une participation passive, consistant juste de se présenter à l’EPU.

(JMNK)

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L’enquête réalisée par l’institut de sondage Le Point lève le voile sur le jugement que portent les Congolais sur l’idée d’exclure l’actuel président de la République de la transition qui nous conduit aux prochaines élections. Le résultat est un cuisant échec pour tous les politiciens qui se sont déversés, sans vergogne et sans réfléchir, dans l’invraisemblable «Transition sans Kabila ». Votre journal suggérait, dans son édition d’hier, une consultation populaire pour faire barrage à une manœuvre qui  tendait à mettre sur le dos du peuple une idée qui lui est totalement étrangère. Sans être un referendum, ce sondage, réalisé sur un échantillon large et représentatif du peuple congolais, est totalement crédible.

Pour rappel, cette idée vient d’une nébuleuse plate-forme se réclamant de l’opposition au pouvoir de Kinshasa. Depuis quelques temps, elle a inauguré  un débat, plutôt  entretenu sur la toile, au sujet d’une transition politique à instaurer, en République Démocratique du Congo, pour préparer les élections à venir, qui s’organiseraient sans implication ni présence du Président Joseph Kabila. De toute évidence, la perspective, à crever les yeux, est insurrectionnelle.

Dédaigneux de l’intérêt national et foulant aux pieds toutes dispositions utiles tant de la Loi fondamentale que des textes politiques subséquents du pays, les initiateurs de la proposition susvisée, aiguillonnés certainement par leurs maîtres à penser, envisagent tout simplement de perpétrer un coup d’Etat, contre le Président de la République et contre les Institutions établies.

Alors que la Nation, sensibilisée à souhait à la faveur de différents dialogues inter-congolais, en est déjà arrivée  à des arrangements idoines pour la promotion d’un processus électoral apaisé, destiné  à déboucher,  à bons délais, à des élections transparentes et crédibles, voilà qu’une 5e colonne, un véritable cheval de Troie, s’est levée pour saper  ce consensus politique.

Loin de vouloir aller aux élections, encore moins de contribuer à les préparer, les « marketteurs »  de l’idée d’une « transition sans Kabila », qu’ils désignent  sous le sigle de « TSK », ne visent rien d’autre que de se substituer eux-mêmes aux gouvernants actuels de manière illégitime, par le raccourci de l’insurrection, sinon d’un coup d’Etat. « Ote-toi que je m’y mette », n’est-ce pas !

Sans arguments sérieux, procédant presque de la déraison, les partisans de la TSK, généreusement financés par leurs mentors, s’acharnent, à  longueur des journées, à intoxiquer le Peuple, notamment la Jeunesse, à coup d’arguties et d’inepties distillées surtout à l’internet.

Dieu merci, la funeste campagne, qui ne manquera pas de s’essouffler bientôt, n’a pu causer autant de ravages que l’on en craindrait.  La population congolaise a résolument mûri, son opinion ne se forme plus à l’aune des mensonges et de la ruse. La pernicieuse proposition des détracteurs du pouvoir de Kinshasa n’a pas fait mouche. Les patriotes congolais ne mordent pas à l’idée de la  « TSK ».

Voilà ce que renseigne, du reste, un sondage réalisé par un institut spécialisé de la place, dénommé « Les Points ».

En effet, de résultats d’une enquête d’opinion tout récemment réalisée par « Les Points » et judicieusement intitulée « Transition Sans Kabila : ce que pense le peuple », il ressort nettement que 64 % de la population congolaise s’oppose à l’organisation d’une transition sans Kabila ! N’est-ce pas là un cinglant désaveu infligé aux mystificateurs sus-dénoncés ?

En démocratie, un tel sondage suffit pour jeter un réel discrédit sur des prétentions manifestement anti-patrie, inspirées visiblement par les ennemis du Peuple et de la République.

Les partisans de la TSK ne l’ignorent pas.  Nous dirions sans nous tromper qu’ils pressentaient bien, au départ de leur initiative, que le Peuple ne les suivrait pas.  C’est pourquoi, ils  n’accepteraient pas du tout que l’on évoque la perspective d’un Referendum auquel serait opportunément soumise leur thèse.

Tant mieux ! Puisque la proposition de la TSK battue en brèche et unanimement rejetée par le Peuple, la vigilance patriotique devrait s’intensifier.

Preuve est faite que la minorité extrémiste, réfugiée dans le « Rassop aile Limete », inféodée à l’influence étrangère, après avoir trahi l’Accord de la Cité de L’U.A et ensuite craché sur celui du 31 décembre, ne représente plus rien au sein de l’opinion publique congolaise. Ce groupe en total déphasage avec le peuple congolais ne règne plus que sur les réseaux sociaux où il communique en vase clos, loin des véritables préoccupations du peuple congolais.

A présent, il s’agit de promouvoir, au sein des élites, une conscience congolaise résolument tournée vers les valeurs de l’Indépendance et de la Souveraineté Nationale, le peuple ayant révélé son jugement sur le sujet.

L’Avenir

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Rentrée académique 2017-2018, le coup d’envoi a été donné lundi 16 octobre à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, par M. Steve Mbikayi, ministre congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Devant l’élite intellectuelle et les scientifiques à l’Université Libre des Pays des Grands Lacs, le ministre a menacé de fermer toutes les institutions d’enseignement supérieur et universitaire non viables.

« Considérant le calendrier académique contenu dans l’instruction académique, je déclare ouverte l’année académique 2017-2018 sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo », c’est par ces maux que le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) a lancé l’année académique 2017-2018, placée sous le signe de la solidarité des enfants des familles pauvres et démunies et même des filles. C’est à travers cette solidarité que des filières scientifiques seront organisées sans payer le moindre frais et moyennant le concours. Ils étudieront en 1er et 2ème cycle sans payer les frais, pour qu’à la longue, avec l’engagement de la Rdc à travers le ministère de l’ESU, ils importent le savoir de certains Etats industrialisés, en vue d’accroitre la capacité économique de la Rdc, telle que prônée par le président de la République démocratique du Congo à l’horizon 2030.

Steve Mbikayi a mis un accent particulier sur la fermeture des institutions universitaires non viables. « Nous prônons le renforcement de l’autorité de l’Etat. Lorsqu’un ministre a pris des dispositions ou des mesures, elles doivent s’appliquer. Vous avez suivi qu’il y a eu des plaintes par rapport à l’anarchie qui règne, par rapport à des institutions non viables. Je confirme que je veux moi-même pendant ce séjour, faire une enquête de viabilité. Et dès mon retour, je veux fermer les non viables, tout comme les structures académiques non performantes », prévient Steve Mbikayi.

Soulignons que cette décision a été bien accueillie dans le monde scientifique et académique. Le Professeur Docteur Joseph Kitaganya Sebatua, Directeur général de l’ISC/Goma, pense que c’est un signal fort lancé à l’endroit de ceux qui pensent que les universités et d’autres structures d’enseignement supérieur sont des boutiques.  « Je trouve que la prolifération des institutions ne fait que diluer même la réputation de l’enseignement supérieur et universitaire, dans la mesure où certaines institutions inscrivent les candidats, pendant qu’ils n’ont pas des bâtiments, de laboratoires, etc. », dit-il, avant d’ajouter que tout ce qu’on peut rendre à la jeunesse d’aujourd’hui en termes de services, si ce n’est pas un bon service, ça aura des retombées parfois négatives même dans l’avenir. Comment on peut former de bons étudiants pendant que nous ne remplissions pas les conditions, se demande-t-il. Vraiment, c’est un signal fort. Disons que cette année académique se clôture le 31 juillet 2017.

(JMNK)

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Nouvelles acquisitions de charrois automobiles par le Gouvernorat de la Ville de Kinshasa, devant assainir la capitale. Ces nouveaux camions bens qu’ils s’ajoutent au lot de la RATPK, ont été achetés sur fonds propres par le gouvernement provincial de Kinshasa pour évacuer les immondices qui surplombent et se forment en montagnes nauséabondes, avec risque de transmettre les maladies à la population. 12 milles dollars est la somme mensuelle pour ce travail qui requiert plus de 600 mains d’œuvres pour 71 stations de décharges.  

Il ne s’agit nullement pas d’une compétition mondiale de la salubrité, aux termes de laquelle il y a la remise d’un trophée au gagnant. Mais, d’une Ville qui fait la honte des capitales africaines la plus  salubre de l’Afrique. Le trophée, c’est l’inconscience des congolais inciviques. Comment doit-on faire pour que Kinshasa, la poubelle redevienne Kinshasa la belle ? Le contour de ce mystère réside dans la capacité d’un gouvernorat provincial de relever ce défi. Pour y parvenir, André Kimbuta a présenté plus de 30 camions pour assainir la Ville de Kinshasa. Lors de la présentation de ces engins aux kinois, le premier citoyen de la Ville de Kinshasa s’est exprimé en ces termes : « Partout au monde, dans toutes les villes du monde, dans toutes les capitales que nous avons visitées, la gestion intégrée de déchets est entre les mains des professionnels ; ceux qui ont l’expertise dans ce domaine. Généralement ces sont les sociétés privées connues dans le monde », a dit le Gouverneur André Kimbuta, lors de la présentation officielle des engins à son siège administratif de la Gombe.

A en croire le patron de la Ville de Kinshasa, la capitale congolaise a besoin de 12 millions de dollars le mois pour la gestion intégrée des déchets, pour évacuer les 9000 tonnes par jour, les trier et les valoriser. Parlant de valoriser les déchets, ces deniers sont utiles en transformation électrique, en pavé, en composte, etc. Ce travail requiert 80 camions du fait que la Ville de Kinshasa contient 71 stations de déchets, avec 30 pèles chargeuses, et sur chaque station il faut au minimum 10 personnes. Au totale pour les agents commis à ce travail, plus ou moins 600 personnes. A ce nombre, il y a le coût du carburant pour chaque véhicule, soit 30 pèles chargeuses et 80 camions bens. Somme toute, la ville de Kinshasa a besoin de 12 millions de dollars pour cette opération par mois.

Pour une ville qui compte 24 communes, la gestion intégrée des immondices et/ou déchets requiert la mobilisation d’au moins une main d’œuvrer qualifiée, en plus des moyens financiers conséquents. A en croire André Kimbuta, 12 millions de dollars par mois pour dégager les immondices de leurs stations, 71 au total jusqu’au lieu de transformations. Il faut donc, dire que ces déchets sont une source de création d’emplois et de besoins secondaires, notamment l’énergie biométrique, soit énergie renouvelée et autre domaine.

Donc, Kinshasa est un véritable mouroir d’immondices qui menacent au quotidien la population incivique qui ne sait distinguer les lieux de déverser leurs poubelles, aux ouvrages d’assainissement. La conséquence de ces actes, ce que la ville héberge les moustiques, les cafards et autres souris et rats.

(Pius Romain Rolland )

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Initialement prévue à Goma à partir d’hier lundi 16 jusqu’au mardi 17 octobre 2017, la 6e édition de la Conférence de tous les 26 Gouverneurs de la République démocratique du Congo a été reportée à une date ultérieure en attendant les nouvelles directives du Vice-Premier ministre et ministre congolais de l’Intérieur  et S2curité, qui du reste patronne ces assises qui abordent toutes les questions tant politiques, diplomatiques, sécuritaires que socio-économiques.

Voilà pourquoi, le gouvernement provincial du Nord-Kivu, à travers Mme Marie Shematsi Baeni, ministre provinciale du Plan, Budget, Communication et Presse, et Porte-parole du Gouvernement, informe la population du Nord-Kivu que la conférence des gouverneurs initialement prévue du 16 au 17 octobre 2017, vient d’être reportée à une date ultérieure qui sera communiquée le moment venu.

« Nous tenons à demander à la population de continuer à prendre les dispositions pratiques et nous nous continuons avec les préparatifs, en attendant que l’autorité provinciale nous donne d’autres instructions, parce que c’est lui qui est en contact permanent avec le ministère national de l’Intérieur et Sécurité, qui en est l’organisateur », a dit Mme la ministre, avant de renchérir que nous même nous venons d’une réunion avec les délégations, les équipes d’avance qui sont déjà à Goma, de même que des gouverneurs et toutes ces autorités, toutes ces délégations sont dans le Nord-Kivu, dans leur pays et c’est sûr qu’il est des dispositions pratiques que l’autorité va prendre, en attendant que lui-même puisse recevoir les instructions de la hiérarchie. Donc, il n’y a pas d’inquiétude, ils sont tous congolais, ils sont chez eux, affirme-t-elle.

(JMNK)

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Qu’est-ce qui se passe à l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), sœur aînée de l’opposition congolaise ? Des nouvelles en notre possession renseignent que son Secrétaire général, M. Jean-Marc Kabund-A-Babund a été suspendu de ses fonctions, à en croire la décision rendue publique par Me Likuli Kokaki Joseph, président du Conseil de discipline de la commission nationale de discipline ad hoc, et le Rapporteur, M. Dieudonné Envelinga Louya.

Pour arriver à cette lourde décision, le conseil de discipline a tenu compte du défaut fait par le Secrétaire général à l’invitation lui adressée par la Commission nationale de discipline ad hoc, en vue de présenter ses moyens de défense aux griefs lui reprochés. Il s’agit du mémorandum lui adressé en date du 05 juin 2017 relatif  à la demande du Congrès extraordinaire par plus de 1/3 des Fédérations du pays, la malversation financière, le comportement indigne, abus et usurpation des pouvoirs.

Ainsi, vu l’urgence, M. Kabund-A-Kabund Jean –Marc est suspendu de fonction de Secrétaire général selon le Règlement intérieur, et  le conseil de discipline de la commission nationale de discipline ad hoc prie le Directeur de cabinet du feu président  de diligenter un audit auprès du Secrétaire général, pour les faits ci-haut cités, dans les 72 heures à dater de l’entrée en vigueur de cette décision. Toutefois, l’intérim du Secrétaire général suspendu sera assumé par le préséant des Secrétaires généraux adjoints.

SI l’on ne s’en tient qu’aux griefs tels qu’exposés par le conseil de discipline, il y a risque de parier que le désormais ex-Secrétaire général de l’UDPS à de quoi se reprocher. Et c’est la raison pour laquelle il doit être entendu. Mais en connaissant comment ce parti politique a évolué depuis les années, nombreux sont ceux-là qui voient en ce parti politique les germes de son auto-disqualification. Sinon, comment justifier qu’au moment où le pays traverse des moments difficiles qui exigent des partis politiques, surtout de l’UDPS des interlocuteurs valables, que Jean-Marc Kabundu soit suspendu. Espérons que l’UDPS, comme d’habitude survivra à cette énième crise, qui risque de décourager certains alliés.

(JMNK)