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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Le front pour le respect de la constitution vient de ratifier l’ annexe de l’ accord du 31 décembre. La signature a eu lieu cet après -midi au parlement en présence de Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku, deux représentants personnels du chef de l’ État. C’ est notamment les députés Fidèle Babala Wandu et Jacques Lungwana qui ont paraphé le document au nom du FCR, la plateforme pilotée par Eve Bazaiba.

Pour rappel, après une courte séance d’ harmonisation hier au palais du peuple  co - présidée par les présidents de deux chambres parlementaires, le texte final de l’ arrangement particulier  a été adopté moyennant quelques retouches avant d’ être soumis dans la soirée à la signature des parties prenantes. Signataire de l’ accord dit de la saint sylvestre, le FCR avait sollicité un temps supplémentaire avait de ratifier l’ annexe.

 

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Il avait pourtant été annoncé avec fracas mais c’ était sans compter avec la position de l’ hôtel de ville. Contrairement aux préparatifs, les militants de l’ UNC ( Union pour la nation congolaise) ne se réuniront pas en meeting au stade vélodrome de Kintambo comme prévu.  Ainsi en a décidé le gouverneur de la ville qui brandit aux manifestants, l’ arrêté pris fin 2016 par le ministre provincial de l’ intérieur, lequel interdit la tenue de toutes les manifestations publiques à caractère politique dans la ville de Kinshasa.

Il ne revient pas au gouverneur  à qui on ne donne que l’information de rythmer les manifestations de partis politiques”, lance Me Baudouin Mayo, le secrétaire général de l’ UNC. Pour lui, on ne peut restreindre le droit à la manifestation qu’ en cas d’ Etat d’ urgence. Encore faut-il que la loi y relative soit votée par le parlement.

Alors qu’ il s’ apprêtait à haranguer la foule demain sur la nécessité d’ aller aux élections,  Vital Kamerhe ne s’ explique pas qu’ une décision pareille soit prise au lendemain de la signature de l’ arrangement particulier.

Il n’est pas normal quand on vient de poser des actes de haute portée démocratique comme ça ( signature de l’arrangement particulier ) , qu’entre temps, le gouverneur empêche sans raison un meeting prévu loin des sièges des institutions “, a déclaré le fondateur de le fondateur de l’ UNC.

Meeting annulé ou simplement reporté, l’ organisation ne s’ avoue pas vaincue. Sur un ton ferme, l’ UNC qui regrette les efforts fournis intime au gouverneur de fixer une nouvelle date pour la tenue de son meeting.  “Le meeting de l’UNC va se tenir et il doit se tenir” a insité Vital Kamerhe.

Jean Pierre Kayembe

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La date est à inscrire sur une pierre blanche. Le jeudi, 24 avril 2017 a sans conteste fait son entrée triomphale dans les annales de l’ histoire politique RD Congolaise. Rendez-vous pris, protocole respecté, discours tenus, l’ annexe de l’ accord du 31 décembre a finalement été signé après quelques quatre mois d’ atermoiement entre parties prenantes. Hormis quelques absents, certains s’ en étaient d’ ailleurs excusés, la signature de l’ arrangement particulier reste ouverte aux retardataires. La société civile signataire de l’ accord de l’ OUA et le FRC ( Front pour le respect de la constitution), ont promis de ratifier le document aujourd’hui. De manière brève, le texte définit clairement les modalités pratiques pour la mise en œuvre de l’ accord de la saint sylvestre.

Ci-dessous, l’ intégralité du texte entériné jeudi au palais du peuple sous le co-présidence de Léon Kengo et Aubin Minaku, représentants personnels du chef de l’ Etat.

 

Arrangement particulier

PREAMBULE

Les PARTIES SIGNATAIRES de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, réunies du 11 janvier au 27 mars 2017 au Centre interdiocésain de Kinshasa, sous les bons offices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO);

Vu le point 111.3.4 de l’Accord politique global et inclusif du Centre interdiocésain qui stipule que «les modalités pratiques de la mise en œuvre des principes énoncés ci-dessus sont déterminées par un arrangement particulier conclu entre les parties prenantes et faisant partie intégrante du présent Accord»;

Déterminées à mettre en œuvre ledit Accord avec la plus grande diligence afin d’atteindre, dans les délais convenus, les objectifs fixés consensuellement et de permettre au pays de relever les défis majeurs auxquels il fait face tant sur le plan politique, économique, social que sécuritaire;

Réitérant leur engagement au respect de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée et complétée en 2011 dans son intégralité, des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies, notamment la Résolution 2277, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que d’autres instruments juridiques nationaux et internationaux pertinents;
Prenant leurs responsabilités devant Dieu, la Nation congolaise, l’Afrique et le Monde, et guidées par le consensus comme mode de prise de décision;

CONVIENNENT
DE CE QUI SUIT:
CHAPITRE 1:
DU GOUVERNEMENT.

Article 1:
Principes et Missions.
La formation du Gouvernement issu de l’Accord politique global et inclusif tient compte des impératifs de paix, de réconciliation et de cohésion nationale dans le pays.
Elle est inclusive de toutes les parties prenantes afin de garantir à tous les Congolais et Congolaises un traitement égal et la sécurisation mutuelle durant tout le processus électoral. Toutefois, le Front pour le Respect de la Constitution s’est résolu à ne pas participer au partage de responsabilités au sein de l’exécutif national.
Les missions prioritaires du Gouvernement sont:

1. l’organisation des élections transparentes, crédibles et apaisées dans les délais convenus dans l’Accord du 31 décembre 2016;
2. la restauration de la sécurité des personnes et de leurs biens;
3. l’arrêt de la dégradation de la situation économique et l’amélioration des conditions de vie de la population;
En vue d’atteindre ces objectifs, le Gouvernement se réunira, au moins une fois tous les quinze jours, pour accorder la célérité de traitement aux priorités gouvernementales ci-dessus.

Article 2: Format
du Gouvernement.
La taille du Gouvernement prend en compte les facteurs ci-après:
a) les contraintes économiques auxquelles le pays est confronté;
b) la représentativité des provinces;
c) l’inclusivité et la représentativité politique;
d) la représentativité des femmes et des jeunes.
Sans préjudice des consultations finales entre le Président de la République et le Premier Ministre, le format du gouvernement comporte 54 membres, y compris le Premier Ministre et les quatre ministères de souveraineté, conformément à l’Annexe A du présent Arrangement particulier sur le format du Gouvernement.

Article 3 : Composition du Gouvernement. Le Gouvernement d’Union nationale est composé:
1. Du Premier ministre,
2. Des Vice-premiers Ministres,
3. Des Ministres d’Etat,
4. Des Ministres,
5. Des Ministres délégués,
6. Des Vice-ministres.

Article 4:
Du Premier Ministre.
La désignation du Premier Ministre doit obéir aux principes ci-dessous:
a) Le Premier Ministre est présenté par l’opposition politique non signataire de l’Accord du 18 octobre 2016/ Rassemblement;
b) Le choix du Premier Ministre doit être respectueux des critères définis à l’article 5 ci-dessous relatifs au profil du Premier Ministre et opéré sur base de la pluralité des candidatures présentées par le Rassemblement;
c) La compétence de nomination du Premier Ministre revient discrétionnairement au Président de la République conformément à ses prérogatives prévues à l’article 78 de la Constitution;
d) En raison de la gravité de la situation socio-économique et sécuritaire du pays, le Premier Ministre est nommé par le Président de la République sous le bénéfice de la diligence.

Article 5: Profil
du Premier Ministre.
Outre les conditions d’éligibilité aux dites charges publiques par les articles 72, 102 et 106 de la Constitution, le profil du Premier Ministre doit répondre aux critères ci-après:
1. être rassembleur et non conflictuel;
2. avoir un niveau d’études requis et une expérience managériale avérée;
3. faire preuve d’intégrité morale et avoir le sens de leadership;
4. avoir la connaissance parfaite du pays;
5. être capable de mobiliser les acteurs politiques et sociaux autour du programme du gouvernement et de l’organisation des élections apaisées, libres, crédibles et transparentes;
6. avoir un esprit d’ouverture;
7. jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques;
8. n’avoir pas fait l’objet d’une condamnation judiciaire revêtue de l’autorité de la chose jugée.
Ces critères sont complémentaires et cumulatifs.
Toutefois, il est souhaitable que le candidat Premier Ministre rassemble le plus possible les qualités énoncées ci-dessus.

Article 6: Nomination du Premier Ministre.
Conformément aux points III.3.3 et III.3.4 de l’Accord du 31 Décembre 2016, le Premier Ministre est nommé conformément à l’article 4 ci-dessus.

Article 7: Statut des Vice-premiers Ministres et Ministres d’Etat.
Les Vice-premiers Ministres et les Ministres d’Etat sont titulaires chacun d’un portefeuille ministériel. Les Vice-Premiers Ministres président chacun, sous l’autorité du Premier Ministre, Chef de gouvernement, une commission interministérielle permanente définie par l’Ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement.

Article 8: Stabilisation du Gouvernement.
Sans préjudice des dispositions constitutionnelles pertinentes, notamment en matière de contrôle parlementaire, les parties prenantes s’engagent à garantir la stabilité du Gouvernement dans l’intérêt général du pays et de l’aboutissement de l’Accord. Elles privilégient la concertation permanente dans le traitement des différends. En cas de nécessité impérieuse, un membre du Gouvernement qui quitte ses fonctions est remplacé par un autre membre présenté par sa composante.

Article 9: Consultations des parties prenantes pour la Formation du Gouvernement.
Le Premier Ministre consulte les parties prenantes pour proposer au Chef de l’Etat la nomination des membres du Gouvernement.
A cet égard, chaque composante présente au Premier Ministre la liste de membres du Gouvernement relevant de celle-ci conformément à l’Annexe B relative à la nomenclature des ministères.
La liste des ministères attribués sera déterminée entre le Premier Ministre et les composantes avant présentation au Président de la République.

Article 10: Profil des membres du Gouvernement.
Les membres du Gouvernement doivent être compétents et faire preuve d’intégrité morale et de probité intellectuelle.
Les membres du Gouvernement répondent au profil suivant:
1. être non conflictuel;
2. avoir un niveau d’études requis et une expérience managériale avérée;
3. faire preuve d’intégrité morale et avoir le sens du leadership;
4. avoir la connaissance parfaite du pays;
5. être capable de mobiliser les acteurs politiques et sociaux autour du programme du gouvernement et de l’organisation des élections apaisées, libres, crédibles et transparentes;
6. avoir un esprit d’ouverture;
7. jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques;
8. n’avoir pas fait l’objet d’une condamnation judiciaire revêtue de l’autorité de la chose jugée.

CHAPITRE Il. DU CONSEIL NATIONAL DE SUIVI DE L’ACCORD ET DU PROCESSUS ÉLECTORAL
Article 11: Institutionnalisation.
Les parties signataires s’engagent à initier et à faire adopter, dans le délai raisonnable, la loi organique portant institutionnalisation, organisation et fonctionnement du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral.
En attendant l’adoption et la promulgation de la loi organique portant son institutionnalisation, son organisation et son fonctionnement, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus électoral, en sigle CNSA, créé par l’Accord politique global et inclusif du Centre Interdiocésain, fonctionne sur base des clauses dudit Accord et selon les modalités fixées par le présent Arrangement particulier et son Règlement Intérieur.

Article 12: Profil des membres du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus électoral.
Pour l’efficacité du CNSA, les membres qui le constituent doivent répondre au profil ci-après:
1. Etre de nationalité congolaise;
2. Être non conflictuel;
3. Avoir un niveau d’études dont le minimum requis est la licence ou l’équivalent;
4. Justifier d’une compétence éprouvée et d’une expérience suffisante dans la gestion des affaires publiques;
5. Jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques et n’avoir pas fait l’objet d’une condamnation judiciaire sur base d’une décision judiciaire devenue définitive;
6. Justifier d’une connaissance du pays et de ses valeurs;
7. Avoir la loyauté républicaine et être honnête, intègre et respectueux des institutions et des lois de la République.

Article 13: Désignation des membres du CNSA.
Le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral est constitué de vingt-huit (28) membres, issus des parties prenantes.
Chaque partie signataire désigne ses représentants au CNSA suivant la répartition prévue à l’Annexe C du présent Arrangement particulier en tenant compte, dans la mesure du possible, de la représentation de chaque province.
En attendant l’entrée en fonction du Président du CNSA, les listes des membres désignés sont transmises au Président de la République.
Dans le délai de 15 jours, à compter de la date du dépôt des listes des membres désignés, le Président de la République convoque les membres du CNSA afin notamment de:
1. Valider les mandats des membres;
2. Discuter de la désignation par consensus du Président du CNSA;
3. Constituer le Bureau définitif du CNSA.

Article 14: Organisation et fonctionnement du CNSA.
L’organisation et le fonctionnement du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus électoral sont déterminés par la loi organique sur base de l’article 222 de la Constitution et de son Règlement intérieur.
Le Conseil a deux organes: une Plénière et un Bureau. Ce dernier comprend un Président, trois Vice-Présidents, un Rapporteur et un Questeur.
Les membres du Bureau du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral sont désignés par les parties prenantes conformément à la répartition convenue dans l’Annexe C au présent Arrangement particulier.
En attendant la promulgation de la loi, le CNSA fonctionne sur la base de l’Accord politique global et inclusif, du présent Arrangement particulier et d’un Règlement intérieur provisoire.

Article 15: Bureau du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral.
Le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral est présidé par le Président.
Le Président du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral entre en
fonction dès la constitution du Bureau définitif.
En vue de maintenir l’esprit de l’équilibre institutionnel prôné dans l’Accord, les principes ci-dessous sont respectés:
1. Le Président du CNSA assure la coordination de l’ensemble des activités du conseil et sera assisté des trois (3) Vice-Présidents;
2. Les postes de Vice-présidence sont confiés respectivement à la Majorité présidentielle, à l’Opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 et au Front pour le Respect de la Constitution;
3. Chaque Vice-Président dirige un secteur précis d’activités du CNSA dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord tributaire à la constitution des commissions de travail au sein de la plénière de la manière suivante:
1° Le Vice-Président issu de la Majorité présidentielle est chargé des relations avec les Institutions;
2° Le Vice-Président issu du Front pour le Respect de la Constitution est chargé du suivi du processus électoral;
3° Le Vice-Président issu de l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 est chargé de la mise en œuvre de l’Accord.
4. En cas d’empêchement du Président, sous la réserve émise par le Front pour le Respect de la Constitution, l’intérim est assuré par les trois Vice-Présidents de manière rotative, ce, en ordre d’âge décroissant en commençant par le doyen d’âge jusqu’au moins âgé pour une durée ne dépassant pas un mois.
5. Le Règlement Intérieur pourrait prévoir la mise sur pied d’un Secrétariat Général du CNSA.
6. Le Rapporteur est désigné par la Société civile signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 tandis que le Questeur est désigné par le Rassemblement.

Article 16: Participation de la CENCO au CNSA.
La CENCO désigne un représentant pour siéger au sein du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral (CNSA) en qualité d’observateur.

CHAPITRE III:
DU CHRONOGRAMME DE MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD.
Article 17: Programmation des activités.
Le chronogramme d’activités pour la mise en œuvre des dispositions de l’Accord politique global et inclusif sera fixé dans une annexe au présent arrangement particulier.

CHAPITRE IV: DES DISPOSITIONS FINALES.
Article 18:
Entrée en vigueur.
Le présent Arrangement particulier et ses annexes entrent en vigueur à la date de sa signature par les parties prenantes.
Fait à Kinshasa, le 27 avril 2017.

Le général Céléstin Kanyama aurait repris son poste de travail ce vendredi à l’inspection provinciale de la police, ville de Kinshasa. L’information donnée par une source indépendante,  généralement bien informée est confirmée par un proche collaborateur du chef de la police dans la capitale.

Célestin Kanyama Tshishiku dit “esprit de mort” reprend ses fonctions après quelques deux semaines de silence assourdissant. Jusqu’à présent, personne ne connait  avec exactitude les raisons réelles de ce silence étrange d’ un chef de police, féru de la visibilité.

« Le colonel Elvis (Palanga Nawej) a été désigné commissaire provincial ad intérim de la police nationale congolaise (pour la) ville-province de Kinshasa », avait lapidairement déclaré le porte-parole, commissaire supérieur, Pierrot Mwana-Mputu sans trop aller en détails, de quoi alimenter les spéculations sur la toile.

Selon certaines indiscrétions, M.Kanyama aurait été sous le coup d’ une sanction disciplinaire de deux semaines. L’ information donnée le samedi, 15 avril par un site congolais d’ informations avait été vite démentie par l’ intéressé, deux jours avant le communiqué officiel de la police.

Depuis, le général n’ a plus donné de ses nouvelles. Il est resté inaccessible sur ses principales lignes téléphoniques publiques.  Les plus sensationnels ont même annoncé qu’ il  serait tombé en disgrâce, d’autres faisant un raccordement avec les mesures américaines qui ciblent le chef de la police dans la capitale,  ont prétendu qu’ il se serait réfugié à l’ ambassade Italienne.

Officiellement, la police n’ a pas confirmé son retour aux affaires. Chargé d’ assumer son intérim, colonel Elvis est injoignable à l’ heure ou nous mettons cette dépêche sous presse. Contacté par www.groupelavenir.org, le porte-parole de la police n’ a pas contredit notre version. Cependant, Pierrot Mwana-Mputu a promis de revenir vers nous dès que possible.

Jean Pierre Kayembe

Au moment où l’ensemble du peuple congolais montre son attachement à l’option du dialogue politique, initiée par le Chef de l’Etat, afin de conduire le pays à des élections apaisées, crédibles et transparentes, Moïse Katumbi veut, lui, s’emparer du pouvoir de manière illégale. Ne pouvant s’accorder une légitimité politique, puisque l’opposant fugitif agit désormais dans la clandestinité et n’a pas une assise populaire avérée, son appel au soulèvement généralisé du 10 avril dernier constituait l’étape ultime de ses aspirations à régner sur la République démocratique du Congo. Mais cette stratégie insurrectionnelle vient une fois de plus d’avorter.

L’Arrangement Particulier qui devait venir en complément de l’accord du 31 décembre 2016 a été signé hier au Palais du peuple. Ainsi, le chemin est balisé pour l’investiture du Gouvernement d’union nationale que va diriger Monsieur Bruno Tshibala Nzenze, membre fondateur de l’UDPS et du Rassemblement. Les Congolais peuvent donc reprendre l’espoir, se remettre au travail et préparer les élections en toute quiétude.

Une fois encore, les va-t’en guerre ont échoué

Il y a quelques jours, certains médias de la place ont diffusé un texte publié par l’opposant fugitif Moïse Katumbi depuis le Maroc, intitulé « lLappel de Marrakech ». Ce texte se veut un document de conscientisation du peuple congolais. En réalité, il s’agit d’une incitation à l’insurrection.

L’ancien Gouverneur du Katanga écrit : « ce 10 avril et jusqu’au 24 avril…. j’appelle tous les Congolais à répondre massivement au mot d’ordre du Rassemblement pour mettre un terme à ce pouvoir….. ». Au travers des mots doux, dissimulant mal l’intention belliqueuse, le brulot du fameux millionnaire  incite à la guerre civile.

Dans le même registre, cette fois sur les réseaux sociaux, le sieur Katumbi s’est adressé en langues nationales, Lingala et Swahili, demandant à la population de se révolter. Le minier du Katanga est allé jusqu’à inciter les policiers, les militaires et notamment la Garde Républicaine à la mutinerie. Il s’agit là d’une véritable tentative de pousser la rue à un coup d’Etat.Tout démocrate devrait dénoncer cette dérive.

La quinzaine du 10 au 24 avril s’est déroulée sans encombre, l’appel aux troubles n’a donc pas été entendu. Il faut pourtant réagir à cette incitation à peine voilée, à mettre le pays à feu et à sang, alors même que d’autres responsables s’attèlent à trouver une issue négociée à la contradiction qui nous oppose.

En réalité, « la phraséologie de Marrakech » constitue ce que les Français qualifieraient vulgairement de « piège à con ». Pour être poli, je dirais un « attrape nigaud », ou encore une «cage pour simples d’esprit ». C’est-à-dire la mise en place d’un stratagème, léger et facile, destiné à attirer les esprits faibles dans des sentiers scabreux à partir desquels ils ne manqueront pas de glisser aisément vers des abîmes profonds où les attendent des ogres impitoyables.

En quoi l’appel de Marrakech constitue-t-il un dangereux piège pour simples d’esprit ?

Afin de bien saisir le sens d’un message, il faut d’abord  s’intéresser à son émetteur, ensuite connaître le but que poursuit le diffuseur. La sagesse veut également que le récepteur d’un message connaisse, avant de l’interpréter, les valeurs que portent l’émetteur lui-même et le sens véritable du but qu’il poursuit. Dans cette quête, il est également conseillé de savoir ce qu’a déjà réalisé l’auteur par le passé.

Sans doute, Moïse Katumbi s’adresse aux Congolais parce qu’il veut un jour diriger notre pays, nous connaissons donc son but.

Cependant, quant à l’homme, nous savons qu’il a excellé dans l’affairisme, partant du petit vendeur de poissons jusqu’à devenir partenaire important de grands complexes miniers et industriels, notamment dans le domaine du cuivre. L’homme profita de sa position de Gouverneur pour s’imposer dans cette sphère, il n’a prospéré que grâce à une succession de délits d’initié. Ses amis et ennemis sont unanimes pour affirmer que ses méthodes de travail n’étaient pas orthodoxes. Un de ses anciens amis, devenu son adversaire, avant qu’ils ne se réconcilient et maintenant condamné à 5 ans de prison pour spoliation, explique dans un écrit, que quiconque peut consulter, que le candidat utilisait bien souvent des voies fort contestables.

Sur le plan politique, la providence a voulu que Monsieur Moïse Katumbi soit placé à la tête d’une des provinces actuellement les plus riches du Congo. Ce prédateur en a profité pour se bâtir, en peu de temps, une fortune considérable, d’aucuns diront scandaleuse, tout en entraînant la population katangaise dans une misère inacceptable. Le malicieux du  Katanga profitera de sa position à la tête de la province pour saboter un chemin de fer national au profit de sa propre société de transport. Peut-être qu’un jour le fisc congolais se penchera sur le volume d’impôts éludés. Ceci n’est pas sans rappeler qu’un ministre français, en l’occurrence, Monsieur Jérôme Cahuzac, purge encore une peine de prison pour des faits similaires. Faut-il revenir sur l’usage privatif accru du domaine public, par des camions d’un contribuable qui, profitant de sa position, ne remplissait pas son devoir fiscal ?

L’histoire de la province ne retiendra aucun édifice imaginé ou construit par son fait, pas de nouvelles routes tracées, aucun projet de chemin de fer, pas d’écoles ni d’hôpitaux ; à son actif, retenons toutes fois une brillante équipe de football.

Le passage de l’affairiste à la tête de cette grande entité sera marqué par le tribalisme et une insatiable boulimie. Ses collègues entrepreneurs katangais affirment qu’il ne laissait passer aucune occasion de gagner le moindre dollar. Sans état d’âme, il est allé jusqu’à porter sa lourde main sur le petit commerce de la braise, devenant ainsi concurrent direct et impitoyable de pauvres mamans qui se débrouillent dans ce secteur pour nourrir et subvenir aux besoins de leurs familles.

L’homme n’a jamais présenté aux Katangais un quelconque programme socio-économique. Et pourtant chacun sait qu’il veut devenir l’homme le plus riche  d’Afrique, ce qui est son droit. Mais, peut-on impunément poursuivre un tel objectif en écrasant toute une population ?

Après 8 ans de gouvernorat, ce candidat à la magistrature suprême n’a pas été capable de doter le Katanga d’un réseau d’agriculteurs en mesure de fournir suffisamment de maïs, denrée principale dans cette province. Répondre à la demande primaire que constitue l’alimentation n’est-ce pas le premier devoir d’un gouverneur ?

A présent, notre ambitieux personnage veut diriger l’ensemble du pays avec les méthodes qu’il a usées dans le football : la menace, le bluff et la corruption.

Au grand-dam de plusieurs militants politiques, il vient, à coup de millions, d’acheter le plus grand parti de l’opposition, l’UDPS. Avec des méthodes aussi perverses, il met la main sur les dirigeants de certains partis de l’opposition congolaise. Pour ce millionnaire, la scène politique n’est qu’un marché dans lequel, autant les hommes que les organisations sont marchandables.

Chacun peut constater les dégâts que les millions de Monsieur Katumbi ont causés tant au sein de l’UDPS que du Rassemblement : zizanie, rivalité et dislocation. Sans le moindre scrupule, l’homme va jusqu’à « acheter » la dépouille mortelle de l’ancien président de l’UDPS, dont il manipule les conditions de l’enterrement. Même nos valeurs ancestrales ne trouvent aucun respect aux yeux du fameux candidat.

Voilà ce qu’est l’homme que certaines puissances occidentales veulent placer à la tête de l’Etat congolais. Les démocrates du monde devraient se méfier et les patriotes congolais se tenir éloigner.

Une Nation peut-elle être abandonnée à un tel personnage ?

Allons-nous laisser tomber notre pays entre les mains d’un tel prédateur ?

Les Congolais accepteront-ils que la RDC devienne un marché dans lequel l’exploitation minière, l’exploitation forestière, l’exploitation agricole, les industries et que sais-je, tombent dans l’escarcelle d’une seule personne ?

Mboka na biso ezali Zando te…..

La RDC ne mérite-t-elle pas mieux ? En tout état de cause, derrière son discours en trompe-l’œil, Moïse Katumbi veut abattre la démocratisation de notre pays.

 

L’Avenir

par -
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Les deux co-présidents, respectivement Aubin Minaku et Léon Kengo

Le Grand événement du jour, marqué par la signature de l’Arrangement particulier, vient ainsi couronner les efforts déployés par toute la classe politique du pays, dont le Chef de l’Etat Joseph Kabila demeure le principal artisan. Efforts également qui ont reçu l’appui de la société civile et qui s’inscrivent dans la perspective de préserver la paix chèrement acquise et de renforcer la cohésion nationale, dans le souci notamment d’avoir un processus électoral apaisé, crédible et transparent en République Démocratique du Congo. Maintenant que l’Arrangement particulier a été signé, il ne reste que la nomination des membres du Gouvernement du Premier ministre Bruno Tshibala, afin de lui permettre non seulement d’organiser les élections, mais aussi de s’occuper du social et de la sécurité des Congolais.

Enfin, après moult tergiversations des parties prenantes au dialogue du Centre Interdiocésain de Kinshasa, l’Arrangement particulier a connu son dénouement hier jeudi 27 avril 2017, sous la co-représentation personnelle du Président de la République, à travers la présidence du Parlement, notamment Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku.  Ces derniers, respectivement Présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, mandatés par le Chef de l’Etat ce, après « conclusion du rapport » des Evêques de la Cenco, en rapport avec les deux points qui ont achoppés les discussions entre les 32 délégués au Centre Interdiocésain de Kinshasa.

Une plénière d’harmonisation

Mais bien avant la signature proprement dite, des parties prenantes à l’Accord de la Saint Sylvestre étaient d’abord conviées à une plénière d’harmonisation du texte final de l’Arrangement particulier, avant son adoption. Laquelle a eu lieu dans l’avant-midi dans la salle des Banquets du Palais du peuple.

Les signataires de l’Accord du 18 octobre 2016, la Majorité présidentielle, l’Opposition politique, l’Opposition Républicaine et la Société civile, d’une part, et les non-signataires dudit accord, d’autre part, et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (RASSOP), le Front pour le respect de la Constitution, ainsi que la Société civile, ont pris part à cette première activité comme à la cérémonie solennelle de signature de l’Arrangement particulier.

Pour le compte de la Majorité présidentielle, MM. Alexis Tambwe Mwamba, Emmanuel Ramazani Shadari, Adolphe Lumanu Buana Sefu, Martin Kabwelulu, Lambert Mende Omalanga, Me Nkulu, … ont apposé leurs signatures à ce texte de l’Arrangement particulier. De même que M. Michel Bongongo l’a fait pour l’Opposition Républicaine.

Pour leur part, MM. Vital Kamerhe, José Makila et Jean-Lucien Busa, Steve Mbikayi et Azarias Ruberwa ont signé l’Arrangement particulier pour le compte de l’Opposition politique. Quant à la Société civile, Mme Marie-Madeleine Kalala s’est excusée. Mais c’est Monseigneur Jean-Luc Kuye Ndondo wa Mulemera de l’Eglise du Christ au Congo, qui a signé le texte au nom de cette structure.

Contre toute attente, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (RASSOP) a bel et bien signé l’Arrangement particulier, prévu par l’Accord du 31 décembre 2016. Notamment par MM. Joseph Olengankoy et Jean-Pierre Lisanga Bonganga qui a été très applaudi par une frange importante de l’assistance. Un autre signataire qui devrait signer pour le compte du RASSOP, c’est M. Valentin Mubake, qui s’est du reste excusé, avec espoir qu’il signera dans les prochains jours.

Il ne s’agit pas d’un congrès

Soulignons que la cérémonie de la signature de l’Arrangement particulier a connu trois temps forts, notamment les mots de deux Présidents du Parlement, la lecture de l’Arrangement particulier par Jean-Lucien Busa Tongba et enfin la signature dudit Additif de l’Accord de la Saint Sylvestre, ce en présence de deux Premiers ministres entrant et sortant, les membres du Gouvernement, mais aussi en présence des corps diplomatiques accrédités en République Démocratique du Congo.

A en croire Léon Léon Kengo wa Dondo, cette cérémonie se déroule non pas dans la mission traditionnelle du Parlement, ni du Congrès d’accueillir une telle cérémonie qui consiste à voter une loi, ni de contrôler l’exécutif, plutôt dit-il, « Le Président de la République tirant ses prérogatives de l’article 69 de la Constitution, nous a confié, mon collègue et moi, de présider en ce lieu et place la présente cérémonie. Celle-ci est consacrée à la signature par la classe politique  et la société civile de l’arrangement particulier, prévu par l’Accord Global et inclusif du 31 décembre 2016, conclut sous l’égide de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco)», a-t-il dit, avant de souhaiter la bienvenue aux parties prenantes.

De l’exposé de motif

De sa part, Aubin Minaku a livré à l’opinion, l’esprit dudit Arrangement Particulier tel qu’il ressort de son exposé de motif. « Dans la nuit du 31 décembre 2016, les parties prenantes aux négociations directes du Centre Interdiocésain de Kinshasa, à savoir les signataires de l’Accord du 18 octobre 2016 (la Majorité présidentielle, l’opposition politique, l’Opposition Républicaine et la Société civile, d’une part et les non-signataires dudit Accord, d’autre part, à savoir le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquis au Changement, le Front pour le Respect de la Constitution ainsi que la société civile, ont signé sous les bons offices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco), un Accord Global et inclusif, devant conduire la Rdc aux élections crédibles, libres, transparentes et apaisées. Cet Accord a été accueilli favorablement, aussi bien par le peuple congolais que par la communauté internationale comme un instrument de paix, pour une issue pacifique à la crise socio-politique en  République Démocratique du Congo », dit-il.

Et de poursuivre, « Après avoir fixé les principes généraux, les parties prenantes ont convenu de renvoyer l’examen des modalités pratiques de sa mise en œuvre à la signature d’un Arrangement Particulier qui fait partie intégrante dudit Accord », a dit Aubin Minaku.

De la fin de la mission des Evêques à l’implication du Chef de l’Etat

Il a par ailleurs indiqué que dans son rapport de la mission des bons offices lui confiée par le Président de la République, la Cenco a constaté que malgré les efforts des uns, et des autres, que l’Arrangement Particulier devant compléter l’Accord obtenu a achoppé sur deux divergences majeures, à savoir le mode de désignation du Premier ministre, ainsi que la convenance et le choix consensuel de la personnalité qui devrait présider le Conseil National de Suivi de l’Accord. « La Cenco a en appelé à l’implication personnelle et à la responsabilité du Président de la République, tout en lui réaffirmant sa disponibilité à l’accompagner dans le processus de recherche des solutions, en vue de l’organisation des élections dans un climat apaisé », a fait savoir Aubin Minaku. Ce dernier a poursuivi, que le Chef de l’Etat, répondant à la préoccupation de la Cenco, s’est impliqué personnellement en sa qualité de Garant de la Constitution, de régulateur et arbitre de bon fonctionnement normal des institutions de la République, pour trouver des solutions aux deux questions  qui constituaient les points de divergences en initiant notamment des consultations directes avec les signataires de l’Accord.

En outre, aux termes de ces consultations du 03 au 04 avril 2017 par le Chef de l’Etat, il s’est dégagé les points  de convergences sur les questions restées en suspens à l’issue des négociations du Centre Interdiocésain. « Les signataires de l’Accord ont ainsi intégré, les points de convergences dans le présent Arrangement Particulier qui a le mérite de traiter des modalités pratiques de la mise en œuvre de l’Accord concernant notamment le Gouvernement, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral ainsi que le chronogramme d’activités », a-t-il rappelé.

Dors et déjà, force est de rappeler, poursuit le Président de l’Assemblée nationale, qu’à la lumière des résultats susmentionnés, le Président de la République faisant suite à la promesse faite à la Nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, a procédé à la nomination du Premier ministre issu du Rassemblement, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord du 31 décembre 2016.

La signature de l’Arrangement reste ouverte

Soulignons toutefois que la signature de l’Arrangement particulier reste encore ouverte à toutes les parties prenantes qui n’ont pas eu le temps de le signer hier. C’est le cas de M. Fidèle Babala du Front pour le respect de la Constitution, qui a sollicité un court délai afin de bien de parcourir le document, avant de le signer aujourd’hui vendredi à 12 heures. Les présidents des deux chambres du Parlement, Aubin Minaku de l’Assemblée nationale et Léon Kengo wa Dondo du Sénat, co-représentants personnels du Chef de l’Etat, ont en dernier lieu apposé leurs signatures dans ce document. Disons que cette ouverture concerne aussi l’aile radicale et radicalisé du Rassemblement proche de Moïse Katumbi.

Plusieurs autres figures de proue de la classe politique de cette période d’exception en République démocratique du Congo ont rehaussé de leur présence cette cérémonie politique. Entre autres, des membres du gouvernement, députés nationaux et sénateurs, Pius Muabilu Mbayu Mukala, Modeste Bahati Lukwebo, Geneviève Inagosi, Roger Lumbala, Katebe Katoto, Bruno Mavungu, Ingele Ifoto, Omer Egbake, etc.

(Pius Romain Rolland et Lepetit Baende)

Ci-dessous l’intégralité du discours de l’honorable Aubin Minaku :

MOT DE L’HONORABLE AUBIN MINAKU NDJALANDJOKO, PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

Mesdames et Messieurs

Après le mot de bienvenue prononcé par mon Collègue Léon KENGO, Président du Sénat, je m’en vais donc, tel qu’il l’a annoncé, vous livrer in extenso le texte de l’exposé des motifs de l’Arrangement particulier au pied duquel les parties prenantes vont devoir, ici même, apposer leurs signatures. Il est libellé comme suit, je cite :

« Dans la nuit du 31 décembre 2016, les parties prenantes aux négociations directes du Centre Interdiocésain de Kinshasa à savoir, les signataires de l’Accord du 18 octobre 2016 : la Majorité Présidentielle, l’Opposition politique, l’Opposition républicaine et la Société civile, d’une part; et les non signataires du dit Accord, d’autre part: le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquis au changement, le Front pour le Respect de la Constitution ainsi que la Société civile, ont signé, sous les bons offices de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), un Accord politique global et inclusif devant conduire la République Démocratique du Congo aux élections crédibles, libres, transparentes et apaisées.

Cet Accord a été accueilli favorablement aussi bien par le Peuple congolais que par la Communauté internationale comme un instrument de paix pour une issue pacifique de la crise socio-politique en République Démocratique du Congo. Après avoir fixé les principes généraux, les parties prenantes ont convenu de renvoyer l’examen des modalités pratiques de sa mise en œuvre à la signature d’un Arrangement particulier qui fait partie intégrante dudit Accord.

Dans son rapport sur la mission de bons offices lui confiée par le Président de la République, la CENCQ a constaté que, malgré les efforts des uns et des autres, l’Arrangement Particulier devant compléter l’Accord obtenu a achoppé sur deux divergences majeures, à savoir le mode de désignation du Premier Ministre ainsi que la provenance et le choix consensuel de la personnalité qui devrait présider le Conseil National de Suivi de l’Accord.

La CENCO en a appelé à l’implication personnelle et à la responsabilité du Président de la République tout en lui réaffirmant sa disponibilité à l’accompagner dans le processus de recherche de solution en vue de l’organisation des élections dans un climat apaisé.

Répondant aux préoccupations de la CENCO, le Chef de l’Etat s’est impliqué personnellement, en sa qualité de Garant de la Constitution, de Régulateur et Arbitre du Fonctionnement normal des Institutions de la République, pour trouver les solutions aux deux questions qui constituaient les points de divergence en initiant notamment des consultations directes avec les signataires de l’Accord.

Aux termes de ces consultations tenues du 3 au 4 avril 2017 au Palais de la Nation, il s’est dégagé des points de convergence sur les questions restées en suspens à l’issue des négociations du Centre Interdiocésain.

Les signataires de l’Accord ont ainsi intégré ces points de convergence dans le présent « Arrangement particulier» qui a le mérite de traiter des modalités pratiques de mise en œuvre de l’Accord concernant notamment le Gouvernement, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral, ainsi que le chronogramme d’activités ». D’ores et déjà, force est de rappeler qu’à la lumière des résultats des consultations susmentionnées, le Président de la République, faisant suite à la promesse faite à la Nation devant les deux Chambres du Parlement réunies en . Congrès en date du 5 avril 2017, a procédé, il y a quelques jours, à la nomination d’un Premier Ministre issu du Rassemblement, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord du 31décembre 2016.

Le grand événement de ce jour, marqué par la signature effective de l’Arrangement particulier, vient ainsi couronner les efforts déployés par toute la classe politique, le Chef de l’Etat en tête; efforts qui ont reçu l’appui de la Société civile et qui s’inscrivent dans la perspective de préserver la paix et de renforcer la cohésion nationale, en vue notamment d’un processus électoral apaisé dans notre pays.

Je tiens à préciser que la signature de l’Arrangement particulier demeure ouverte aux délégués empêchés.

Mesdames et Messieurs les signataires de l’Accord,

Distingués invités,

Après ce mot d’introduction, mon Collègue et moi-même, en qualité de co-représentants personnels du Président de la République, Chef de l’Etat, invitons le protocole à procéder à l’organisation formelle de la séance d’apposition de signatures par les délégués des parties prenantes dûment mandatés.