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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

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Dans un communiqué publié le 13 septembre dernier, le Gouvernement de la République dit qu’il n’acceptera plus aucune interférence en matière électorale que ce qu’on ne se permet pas dans d’autres pays en vertu des obligations découlant du Droit international en général et de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques en particulier. Interrogé par actualite.cd, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias vient en appui à cette déclaration, avant de dénoncer l’ingérence de la Belgique et de certains pays voisins de la Rdc dans le processus électoral en cours. Et ce, au lendemain des visites de Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères, à Pretoria, Luanda et Brazzaville.

A la question de savoir, pourquoi Kinshasa voit d’un mauvais œil la tournée de Didier Reynders dans quelques pays africains? Mende répond que c’est l’impression que la Belgique continue à faire pour maintenir entre elle et nous les relations du cheval et du cavalier que nous récusons. « Nous leur avons fait comprendre qu’il est hors de question qu’elle puisse continuer à considérer la RDC comme une affaire intérieure de la Belgique ou de l’Europe. Nous ne sommes pas une province de la Belgique, nous ne sommes pas un Etat européen », dit-il, avant d’ajouter que Didier Reynders et le gouvernement auquel il appartient continuent à se comporter comme si nous n’avions pas eu l’indépendance en 1960. Ils se comportent avec une totale impénitence après avoir eu les responsabilités que l’on sait comme Etat dans la mort de notre premier leader démocratiquement élu, Patrice Emery Lumumba. Ils n’ont jamais demandé pardon au peuple congolais, et voilà qu’ils reviennent à la charge avec les mêmes attitudes et mêmes comportements néo coloniaux qui consistent à vouloir régenter le processus politique dans un pays indépendant, en totale contradiction avec tous les principes des relations internationales.

Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a appuyé, ce jeudi 13 septembre 2018, l’avertissement lancé la veille par le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères sur l’ingérence des pays étrangers dans le processus électoral en cours au pays. Mende rappelle le principe de “souveraineté” et affirme que la RDC va coopérer avec aucun pays, même pas à ses voisins en matière électorale.

Pour lui, le processus électoral est le cœur de la souveraineté d’un pays. On peut coopérer avec d’autres pays sur toutes les matières sauf sur celle-là qui consiste aux choix des dirigeants et des priorités d’un pays. Nous sommes le Congo et il y a le principe d’égalité souveraine des Etats, alors deux Etats ne peuvent pas se rencontrer et parler de nous, sans nous. Ça, nous le contesterons pour toujours.

Un processus inclusif, transparent et apaisé…

« Nous ne reconnaissons à aucun pays le pouvoir d’émettre un jugement de valeur sur le processus politique en RDC », indique-t-il, tout en se posant une série de questions : il y a eu des élections au Congo Brazzaville et en Angola, vous avez vu les dirigeants de Kinshasa émettre des jugements de valeur sur tout ça ? Pourquoi ce qu’on ne fait pas ailleurs, on veut le faire en RDC ? Le Congo n’est pas la colonie de la communauté internationale. Le Congo appartient aux Congolais. C’est notre devoir de défendre la souveraineté de la RDC et c’est un engagement pris. Nous sommes les fruits d’une expérience de telles ingérences. Depuis 1960, on a tué Lumumba après son élection démocratique. Quelles leçons les Belges peuvent nous donner aujourd’hui 58 ans après avoir assassiné Lumumba ?

Et d’insister sur le fait que le processus électoral est le cœur de la souveraineté d’un pays. On peut coopérer avec un autre pays sur toutes les matières sauf sur celle-là qui consiste au choix des dirigeants et des priorités d’un pays. Nous ne sommes pas une partie du Congo Brazzaville, de l’Angola, de l’Afrique du Sud. Il y a le principe de souveraineté de l’Etat. Deux Etats ne peuvent pas se rencontrer et parler de nous sans nous. Nous contesterons jusqu’au bout.

En Rd Congo, le Gouvernement congolais a levé l’option de financer seules les élections prévues le 23 décembre de cette année. « Nous avons appris ces doutes qui sont émis par certains milieux racistes en Belgique ou aux Etats-Unis. Nous avons les moyens, c’est pourquoi nous avons annoncé que nous sommes capables de renoncer à l’appui extérieur. Nous avons besoin de l’appui extérieur pour d’autres secteurs mais pas pour ce secteur de souveraineté qui sont les élections. Nous avons dit, pour pouvoir nous approprier le choix de notre pays et de nos dirigeants, nous finançons seuls les élections, ne laissons pas les étrangers venir nous dicter les noms des autorités qui doivent nous diriger »,  a enchaîné Mende, qui martèle que la Rdc a sacrifié d’autres secteurs. Mais s’ils veulent nous aider, pense-t-il, qu’ils viennent nous aider dans les secteurs de soins médicaux, l’enseignement, les infrastructures.

Les conditionnalités de l’opposition

Réunis mercredi à Bruxelles, six ténors de l’opposition congolaise (Antipas Mbusa Nyamwisi, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi et Adolphe Muzito) ont exigé, entre autres, l’apport financier de la communauté internationale comme préalable pour participer aux élections. « (…)l’assistance de la communauté internationale, à savoir les Nations Unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la SADC et la CIRGL sur le plan politique, financier et matériel pour organiser les élections inclusives dans la paix », ont dit les leaders de l’opposition insistant également sur la participation des candidats “exclus ou invalidés”.

Mais, le ministre Mende qualifie de « menaces à la République » les préalables posés par les opposants. « On ne menace pas la République. Nous avons reçu des menaces autrement plus grandes que celles-là (…) ce ne sont pas ces gaillards-là qui vont nous faire peur, nous sommes là pour assumer », a-t-il lancé aux opposants.

JMNK

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Dans un communiqué publié hier à Kinshasa, Journaliste en danger (JED) lance un appel en faveur de la libération d’un journaliste détenu depuis le 06 septembre à la Prison centrale de Makala, à Kinshasa, capitale de la RD Congo, pour « imputations dommageables » à l’endroit d’un dirigeant sportif.

Tharcisse Zongia, directeur de « Le Grognon », un journal satirique paraissant à Kinshasa, a été arrêté par un groupe de policiers, le jeudi 6 septembre 2018, au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu où il était venu répondre à une convocation à la suite d’une deuxième plainte lancée contre lui par M. Barthélemy Okito, Secrétaire général au Ministère des Sports et Loisirs.

Le journaliste a été condamné par défaut à 12 mois de prison au premier et deuxième degré par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/ Kalamu au sujet d’un article paru en 2015 et intitulé : « Les petits secrets noirs de la CAN 2015 : Barthélemy Okito, un prédateur à mettre hors d’état de nuire ». Il a été convoqué au Tribunal saisi pour la deuxième fois par M. Okito au sujet d’un autre article publié dans son journal, le 7 mai 2018, et ayant comme titre : « Magouille élu domicile dans le sport congolais », où il a annoncé l’arrestation par le Procureur Général de la République d’un groupe de dirigeants du football congolais dont M. Barthélemy Okito pour « détournement de fonds ».

Alors qu’il s’y était présenté pour être entendu, le journaliste a été conduit au cachot près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/ Kalamu où il a passé la nuit avant d’être transféré, le lendemain, à la prison centrale de Makala. Le lundi 10 septembre 2018, Tharcisse Zongia a été secoué par un malaise du à sa condition carcérale. Il a été conduit en urgence dans un centre hospitalier de la place où il est admis pour des soins appropriés sous surveillance d’un groupe de policiers.

Selon nos sources, Zongia a été condamné par défaut, au premier degré, par le Tribunal sans pouvoir présenter ses éléments de défense. Le verdict de sa condamnation a été rendu pendant qu’il se trouvait en voyage. Après avoir interjeté appel, il a été surpris de voir le Tribunal statuer sur son cas lors d’une journée décrétée « ville morte » par l’opposition.

Journaliste en danger (JED) déplore cette procédure qui a abouti à l’arrestation et à la détention prolongée du journaliste qui a dénoncé un fait de détournement des fonds publics, ce qui devrait, en principe, pousser la justice congolaise à interroger « l’accusé ».

JMNK

Au-delà du fait que les six opposants se détestent en réalité et n’ont rien en commun, si ce n’est la maladresse de se rendre à Bruxelles pour supplier la Belgique de revenir coloniser la RD Congo, c’est leur immaturité qui écœure. Cinquante huit ans après l’indépendance du Congo, cinquante sept ans après l’assassinat de Patrice Lumumba, ces messieurs, marchant contre le courant de souverainisme et du respect des textes de lois qui règnent à Kinshasa, ont envoyé au monde entier le signal que  les Congolais sont incapables de se construire un avenir, eux-mêmes, accréditant, en conséquence, l’idée que l’homme noir serait congénitalement  inférieur à l’homme blanc. Face à ces traitres, il nous a paru opportun de rappeler les mots et l’espoir que nourrissait Patrice Emery Lumumba, en 1961, sur ce que nous ferions de notre indépendance, fruit d’innombrables sacrifices, payés par nos ancêtres. Tout est dit dans cette dernière lettre que Lumumba écrivit, de sa prison, à Pauline, sa femme, fin novembre 1960. La revoici.

Noëlla Mbula

La dernière lettre de Patrice Lumumba à sa femme

Essayant de gagner la province du Kasaï contrôlée par ses partisans fin novembre 1960, Lumumba est capturé. De sa prison, il écrit à sa femme Pauline.

Ma compagne chérie,

Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te parviendront, quand ils te parviendront et si je serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu.

Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrai-je dire d’autre ? Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors, tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir. Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur.

Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais qui n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres.

Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce, car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays, plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté.

Vive le Congo ! Vive l’Afrique !

Patrice Lumumba

 

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Jour après jour, le rendez-vous électoral de décembre s’approche.  En femme (politique) avisée, Vicky Katumwa sort de ses réserves et appelle à la mobilisation tous azimuts des femmes. Se confiant à « L’Avenir-Femme », la PCA de la SCTP (Société congolaise des Transports et ports) prévient : « Elle (la femme) ne doit jamais exposer sa féminité ; elle doit se battre en conséquence, et aussi arriver à bousculer les lignes.

L’Avenir-Femme : vous êtes une femme qui s’impose dans la politique congolaise, voire dans votre parti  politique. Comment avez-vous fait pour en arriver-là en tant que femme bien sûr ?

Vicky Katumwa : Pendant que j’étudiais, je lisais les grands auteurs négro-africains comme Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor… Cette lecture m’a ouvert l’esprit et donné le goût de faire la politique. Et pendant que M. Kethumile Masire, médiateur du dialogue intercongolais, est venu consulter la société civile pour ces assises, j’étais désigné pour aller représenter les femmes de Kalemie (Katanga) au dialogue intercongolais en Afrique du Sud. Cette rencontre a  stimulé encore le goût de faire la politique. Et puis au retour, nous avions été conviées à être députée nationale et membre du bureau pendant la législature de 2003 à 2005. Et à la législature qui suivait, nous avons été élues députée nationale. 

Vous êtes très remarquable dans votre parti le PPRD, là où il y a aussi d’autres. Comment avez-vous fait ?

En effet, m’imposer m’est inné. J’impose mes points de vue, mes opinions et je les défends jusqu’au bout. Et le fait d’avoir étudié avec des hommes fait que je ne sois pas complexée depuis le bas-âge. Je m’exprimais devant eux comme des alter egos. Je suis née impulsive, quand il y a un problème, je réagis.

Un constat fait sur terrain, il y a une faible représentativité de femmes dans les institutions, quelles en sont les causes ?

Les causes sont multiples. Il y a des causes socioculturelles qui font que la femme soit stigmatisée, non considérée. Les gens ont toujours le comportement de la Deuxième République, où la femme était chosifiée  pour accéder à un poste quelconque. En effet, il fallait être copine de quelqu’un. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il y a eu une certaine amélioration, avec neuf pourcent (9%) de représentativité dans deux mandats. Ce n’est pas moindre. C’est à encourager. C’est encore peu par rapport à d’autres pays, mais  nous continuons à nous battre et les femmes ont compris qu’elles doivent poursuivre la lutte à côté des hommes, pour faire valoir leurs droits, ce qui est important.

Une autre cause à évoquer, c’est le mode de scrutin chez nous. C’est un mode préférentiel et non majoritaire comme dans d’autres pays, à l’instar du  Rwanda, où l’on vote le groupe. Chez nous, le vote est sociologique, l’on vote pour l’individu comme Katumwa ; l’on ne vote pas pour le parti de Katumwa. Là où le vote est majoritaire, c’est au parti de désigner les gens qui vont siéger dans les institutions. C’est différent de notre mode de scrutin. Un autre problème, c’est la pauvreté. Aujourd’hui, pour battre campagne, il faut avoir des moyens. Faute de quoi, c’est impossible parce que partout où vous passez, l’on vous demande si vous avez emmené des moyens. Je l’ai  vécue dans les deux campagnes, les femmes ne sont pas nanties comme leurs collègues hommes.

Que doivent faire les femmes pour obtenir la parité prévue dans la Constitution ?

La Constitution prévoit la parité homme-femme mais la loi électorale ne fait pas de cette parité une exigence aux partis politiques. C’est une faiblesse. La loi est restée avec «  le si lenché » dit autrement même si il a été enlevé. Il n’y pas une disposition qui contraigne les chefs de partis politiques à retrouver les listes équitables où il y a des hommes et des femmes.

Les femmes doivent se battre partout où elles se trouvent, pour faire prévaloir leurs droits. Dans les entreprises publiques, les institutions, il faut qu’on sente leur apport. Elles ne doivent pas croiser les bras pour que les hommes décident à leur place.

 Pendant cette période électorale, quel rôle doit jouer la femme au sein d’un parti ou regroupement politique ?

La femme joue le rôle de  grande  mobilisatrice et doit sensibiliser davantage pendant cette période électorale.  Elle  doit arriver à convaincre son électorat si elle est candidate,  pour ce qu’elle aura à faire, une fois élue. C’est à dire son vote à cette communauté qui lui a donné sa confiance. Elle ne doit jamais exposer sa féminité ; elle doit se battre en conséquence, et aussi arriver à bousculer les lignes.

Clarisse Ekoko & J. Muluba

 

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Fini les vacances parlementaires. Après deux mois passés dans leurs bases respectives, les députés nationaux, comme leurs collègues sénateurs vont reprendre le chemin de l’hémicycle du Palais du peuple, ce samedi 15 septembre 2018. C’est donc la rentrée parlementaire de tous les enjeux, parce que c’est elle qui va clôturer la période de transition issue de l’Accord politique du 31 décembre 2016, et entamer les prochaines élections du 23 décembre 2018 qui avancent à pas de géant. Elle sera donc mouvementée, d’autant plus qu’elle va aussi correspondre avec la campagne électorale. Essentiellement budgétaire, elle va doter le prochain gouvernement des moyens de son action.

Quels enjeux pour cette session ordinaire de septembre 2018 ? C’est ce que nous allons tenter d’analyser dans ces colonnes. En effet, c’est une session parlementaire qui aura lieu pendant une période très agitée précédant l’organisation des élections. Et la campagne électorale interviendra au cours de la même session, soit en novembre prochain. Cette campagne aura comme conséquence, l’absence aux activités parlementaires de bon nombre (voire la quasi-totalité) de députés nationaux et sénateurs, candidats aux élections couplées (présidentielle, législatives nationales et provinciales), obligés de descendre sur terrain pour battre campagne en vue de leurs réélections.

Toutefois, cette session ordinaire de septembre 2018 alignera qu’à même plusieurs points à l’ordre du jour. Parmi les principaux, l’on cite premièrement l’examen et vote du projet de loi des finances pour l’exercice 2019 (ou budget 2019). Il y a également, l’examen et adoption du projet de loi portant révision de la Loi organique sur la Cour constitutionnelle ; la Loi relative à la liberté des manifestations publiques (en provenance du Président de la République et soumise à l’Assemblée nationale pour une nouvelle délibération).

On cite aussi la Loi sur le droit d’accès à l’information qui fera également l’objet de la délibération de l’Assemblée nationale au cours de cette session de septembre 2019. Il est aussi prévu la délibération en seconde lecture, de la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°11/002 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture (ou Loi agricole).

Signalons en passant que cette révision de la loi agricole a été initiée par l’honorable Flore Musendu Flungu, Rapporteur du Sénat, et le texte a été adopté à la Chambre haute du Parlement depuis le lundi 13 novembre 2017, puis renvoyé à l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le Chef de l’Etat. Il sied d’indiquer en outre qu’au cours de cette session parlementaire ordinaire de septembre 2018, les élus du peuple vont devoir s’évertuer encore au contrôle parlementaire. Ils vont également examiner le rapport annuel de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Des matières à récupérer

Par ailleurs, rappelons que cette session ordinaire de septembre 2018 fait suite à la session extraordinaire de juin 2018, convoquée du mercredi 20 juin au jeudi 19 juillet 2018, pour épuiser certaines matières restantes de la session ordinaire de mars 2018, clôturée le 15 juin dernier.

La clôture de la session extraordinaire de juin 2018 a coïncidé avec le Congrès où le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, s’est adressé à la nation à travers les deux Chambres du Parlement. A cette occasion, l’honorable président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a affirmé que toutes les matières importantes qui n’ont pas pu être examinées au cours de la session extraordinaire de juin 2018, après concertation des bureaux des deux Chambres du Parlement, seront traitées en priorité lors de cette session ordinaire de septembre 2018.

A savoir que l’ordre du jour de la session extraordinaire de juin 2018, comportait entre autres points, l’examen et adoption de la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus et anciens chefs de corps constitués (déjà votée au Parlement et promulguée par le Chef de l’Etat) ; du projet de loi portant statut particulier du personnel de l’enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique ; le projet de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation ; et la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits humains.

Voilà donc ce qui pourra être le menu proposé pour cette session ordinaire de septembre 2018, en attendant le projet du calendrier des travaux de la session et la répartition des matières en commissions, qui sera débattu lors de la conférence des présidents des groupes parlementaires.

Lepetit Baende

 

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Il s’est tenu hier jeudi 13 septembre 2018 à Kinshasa, la cérémonie de sortie officielle de l’Union des Femmes du Kwango pour le Développement (UFDK). Il s’agit là d’une méga-plateforme qui réunit en son sein, différentes associations et organisations féminines animées par les femmes ressortissantes de la province démembrée du Kwango dont la plupart vivent à Kinshasa, et d’autres venues de tous les cinq territoires que compte la province. Parrainée par la ministre nationale du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou Lopusa, elle aussi ressortissante du Kwango, cette méga-plateforme est créée dans le but de promouvoir le développement par les femmes, de cette nouvelle province issue du découpage territorial. L’autre objectif est celui de promouvoir « l’unité » entre tous les dignes fils et filles du Kwango. Cette activité a été marquée par la présence des honorables députés provinciaux et nationaux, des anciens membres du parlement et du gouvernement de la République, des mandataires publics actuels et anciens, des bourgmestres des communes de Masina et Ngaliema, des femmes de la société civile, tous ressortissantes de la province du Kwango. L’activité était axée sous le thème : « la Femme du Kwango face aux enjeux de l’heure ».

Profitant de leur sortie officielle, les femmes du Kwango ont réitéré leur indéfectible soutien au candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) à la présidentielle de la République du 23 décembre 2018, Emmanuel Ramazani Shadary. Ce dernier, choix parfait du Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, qui a respecté la Constitution de la République en refusant de se représenter pour une troisième fois aux élections comme candidat président.

« Excellence Monsieur le président de la République, avec nos hommages les plus déférents. Nous, femmes congolaises originaires de la province du Kwango, venons renouveler notre soutien et notre indéfectible attachement à votre Excellence ainsi qu’à l’œuvre grandiose qui caractérise votre parcours à la tête de notre beau pays… L’acte que vous avez posé en respectant la Constitution marque le début d’une nouvelle ère en RD Congo. L’histoire retiendra votre sens de responsabilité et d’abnégation, car vous avez donné une belle leçon à la postérité », ont-elles lancé dans leur déclaration politique.

Poursuivant, les femmes originaires de la province du Kwango ont tenu à remercier le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange pour son regard positif envers les femmes du Kwango en élevant certaines d’entre elles au rang de vice-gouverneur de la grande province du Bandundu, de vice-ministre de l’Epsp, de PCA ai à l’Office de Voiries et Drainages (OVD) et d’autres mandataires, des bourgmestres de communes de Masina et Ngaliema à Kinshasa, et tout récemment la nomination au sein du Gouvernement d’Union Nationale dirigé par Bruno Tshibala, de leur sœur Chantal Safou Lopusa comme titulaire du Ministère du Genre, Enfant et Famille.

L’UFDK soutient la candidature d’E. Shadary

Toujours dans leur déclaration politique, les femmes originaires de la province du Kwango soutiennent du FCC pour la présidentielle du 23 décembre 2018.

« Nous, femmes de la province du Kwango, soutenons le candidat à votre succession que vous avez présenté, en la personne de Monsieur Emmanuel Ramazani Shadary, qui va hériter d’un vaste chantier sur le pas de la modernité et de la reconstruction nationale. Nous pensons que la province du Kwango va figurer parmi les priorités au regard de la pauvreté extrême qui sévit la population et surtout l’enclavement de la province lié au délabrement sensible des infrastructures de base héritées de la colonisation… les femmes du Kwango vous réitèrent leurs sentiments de remerciement de reconnaissance et vous assurent de leur soutien au candidat à votre succession, monsieur Emmanuel Ramazani Shadary », ont conclu les femmes de l’UFDK.

A l’issue de cette activité de sortie officielle de l’UFDK, les femmes originaires de la province du Kwango confirment leur participation à la prochaine réunion qui mettra autour d’une table toutes les femmes du Grand Bandundu.

Bernetel Makambo