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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Une chose est sûre, si la Belgique avait réussi à convaincre l’Europe entière à s’allier à son idée d’imposer à la Rdc une enquête internationale, Kinshasa en serait sorti diminué sur la scène internationale, et toute l’Afrique aurait perdu l’occasion de faire respecter sa souveraineté. Fort heureusement, les derniers rendez-vous internationaux du Congo se sont soldés par d’incontestables succès face à l’armada des lobbyistes belges. Sur un plan diplomatique, on pourrait difficilement faire mieux. Voici le parcours de ce succès.

Alors que la Belgique s’obstine à entraîner l’Europe entière dans sa tentative de soumettre à nouveau la RDC à son nostalgique diktat, l’Afrique et une bonne partie du monde viennent à la rescousse de Kinshasa.

Successivement à Bruxelles, Genève et Addis-Abeba, la diplomatie congolaise a démontré sa capacité de persuasion. Le temps où le Congo pouvait se mettre à genou devant son ancienne puissance coloniale est révolu. Les diplomates congolais ont refusé toute soumission au projet de la Belgique. Les résultats sont palpables. Il faut s’en réjouir, tout en se préparant aux prochaines batailles.

En effet, cette année, la période juin-juillet n’a pas seulement été celle de la commémoration de la proclamation de l’indépendance, arrachée de haute lutte à la Belgique en 1960. Le milieu de cette année 2017 représente, pour tout nationaliste congolais, le moment de la confirmation d’une inébranlable volonté de ne pas céder à une quelconque tentative de solder notre indépendance.

57 ans plus tard, malgré des difficultés que personne n’ignore ou ne cherche à cacher, la RDC tient à rester debout dans la voie tracée par les pères de son indépendance : ne jamais accepter une quelconque entorse à notre souveraineté.

Et pourtant, des tentatives de nous réduire à nouveau à l’esclavage n’ont pas manqué. Tous ces projets ont eu comme point d’origine Bruxelles, où une coalition libérale s’évertue à vouloir reconquérir l’empire perdu du roi Léopold II.

Thambwe Mwamba détricote le complot

Etrangement, après plusieurs années de silence sur un incident pourtant connu, le juge belge Michel Claise, soutenu par une campagne médiatique à la fois inédite et suspecte, a tenté d’humilier un ministre congolais en mission officielle à Bruxelles. Le but de l’opération ne fait l’ombre d’aucun doute : il s’agissait, en réalité, d’arrêter Monsieur Thambwe Mwamba, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux, pour discréditer le pouvoir de Kinshasa et ainsi poursuivre le détricotage progressif de la souveraineté de la RDC.

Le ministre Thambwe est rentré à Kinshasa, sans que le coup fourré n’ait atteint son objectif. La ruse belge a ainsi lamentablement échoué ; les nostalgiques du prétendu et insolent principe de la compétence universelle belge qui avait été battu en brèche par Israël, au travers de son refus d’extrader Ariel Sharon en Belgique, ensuite par le Sénégal dans l’affaire Hussein Habré, ont été renvoyés à leurs études. Bruxelles avait sans doute oublié la sagesse de la fameuse fable de la Fontaine : « la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf »

Tentative de diaboliser la RDC devant l’ONU

Une semaine après l’épisode Thambwe Mwamba, la même Belgique  tentera d’impliquer, non seulement l’Europe mais aussi l’ensemble des pays de l’ONU, dans une croisade incompréhensible sur le terrain du respect des droits humains.

La  manœuvre consistait à faire passer la victime pour le bourreau. Alors que les auteurs des atrocités du Kasaï sont connus, et certains de leurs commanditaires identifiés, les représentants de la Belgique à Genève ont voulu  entraîner le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à condamner la RDC. La stratégie consistait à imposer, au Kasaï, une enquête internationale dont les dés étaient pipés d’avance.

A Genève aussi, la tentative belge a honteusement échoué. Les Congolais, soutenus par d’autres diplomates africains, ont démontré que l’Etat congolais était en mesure de contrôler la situation. Tant il est vrai que la justice du pays travaillait déjà à la détermination des responsabilités, afin de punir les auteurs à la mesure de leurs horribles forfaits.

Naïvement, les Belges ont cru convaincre le monde entier à tenir le pouvoir de Kinshasa ˗ qui met tout en œuvre pour éradiquer les atrocités et l’idéologie sanguinaire « Kamwena Nsapu », - pour responsable des massacres. Ici aussi, personne n’a été dupe. Les délégations congolaises sont rentrées à Kinshasa victorieuses, dans la mesure où, la cause défendue était non seulement juste mais aussi entendue.

Lorsque Bruxelles échoue à Addis-Abeba

Le Sommet tenu à Addis-Abeba, le 2 juillet 2017, est une affaire purement africaine. Dans la capitale éthiopienne, en effet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays africains devraient se réunir pour « Tirer pleinement partie des dividendes démographiques, en investissant dans la jeunesse ». Loin de ce thème important pour notre avenir, les coulisses de la Conférence étaient remplies de lobbyistes et autres journalistes engagés, manifestement préparés par Bruxelles pour aller soutenir sa thèse de l’intervention de l’Europe dans les affaires intérieures de la RDC. Cette fois encore, comme à Genève, la victoire diplomatique de Kinshasa a été sans appel.

Les diplomates congolais sont rentrés à la maison avec les résultats suivants :

  • Les pays africains, aujourd’hui plus qu’émancipés, ont condamné les ingérences intempestives dans les affaires de la RDC, notamment les condamnations injustement infligées de façon unilatérale, à certaines de nos autorités.
  • Sur le plan électoral, l’Union africaine a reconnu avec satisfaction, les efforts inlassables que déploie la RDC au regard des avancées considérables, quant à la première phase des enrôlements.
  • La RDC a reçu des félicitations pour ses efforts dans la lutte contre les violences sexuelles. Notre pays a été reconnu comme modèle en Afrique, pour cette problématique.
  • Le soutien unanime apporté par l’Afrique à la candidature de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période de 2018-2020, élections prévues en novembre 2017.
  • « Cerise sur le gâteau », la nomination d’un digne fils de notre pays au Conseil des Droits de l’Homme n’a fait que renforcer la position de la RDC sur la scène internationale.

Ainsi donc, les diplomates congolais ont fait la démonstration qu’il est possible d’arriver au succès sans forcément s’allier à ceux qui, jour et nuit, ne cherchent qu’à humilier l’autre et à lui faire croire, sans le démontrer, qu’il est limité.

Ceux qui veulent nous écraser, doivent retenir que le prix à payer pour des actions de sape et autres manœuvres en RDC, sera extrêmement élevé et les résultats non garantis.

Comme viennent de le démontrer les diplomates congolais à la face du monde, les Congolais se rappelleront toujours le mot d’ordre de M’Zee Laurent Désiré Kabila : « Ne jamais trahir le Congo ».

L’Avenir

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Le mardi 04 juillet 2017, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a réceptionné, aux entrepôts centraux, 3 containers des équipements VSAT (37 Kits complet VSAT 1.2 m (le support d’antenne et le Feed Horn) et 100 Kits complet VSAT 1.8 m avec leurs accessoires). Soit au total 10.015 Tonnes de matériel de Télécommunication. Ce matériel sert à mettre en place un réseau satellitaire privé pour la transmission rapide et sécurisée des données électorales ainsi que pour la messagerie électronique en interne et la voix sur IP.

La CENI opte pour des TIC de dernière génération pour traiter les données électorales. Pour mener au mieux ses activités, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a opté pour l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) de dernière génération comme solution pour le traitement et le transport des données.

A cet effet, elle s’est dotée, outre d’un Datacenter moderne, d’une infrastructure de Télécommunications Satellitaire qui interconnecte le siège de Kinshasa à ses différents démembrements via un Téléport (HUB) iDirect 5IF sur la version IDX 5.3. Ce HUB iDirect est connecté à une antenne 7.3 m motorisée de marque GB SATCOM pointée sur un satellite fiable.

A ce jour, 91 VSAT sont déjà installés à travers le pays. Tous ces VSAT seront alimentés par un système autonome d’énergie solaire. La CENI se dote ainsi d’un circuit fermé et privé de télécommunications pour une meilleure sécurisation du processus électoral.

Sur le plan de son fonctionnement, le Directeur des télécommunications de la CENI, M. Robert Ngoy Mutanda livre les explications suivantes: Le Téléport ou HUB iDirect 5IF installé au siège de la CENI gère et contrôle toutes les stations installées en province en passant par un satellite, soit un seul bond satellitaire.

Aucun trafic non autorisé par le HUB ne peut circuler sur ce réseau. Les données cryptées sont enregistrées sur un serveur local à l’antenne et automatiquement transmises vers le serveur central à Kinshasa. Des équipements plus performants que ceux de 2005 et 2011. En 2005, la CENI avait 64 VSAT installés de façon autonome pour l’échange mail et le transfert FTP par Internet sans interconnexion de type client / Serveur, avec une bande passante très faible et dépendant des fournisseurs locaux.

En 2011, il y a eu augmentation du nombre des VSAT à 159 stations avec installation du premier téléport iDirect. Ce réseau a été installé pour la transmission des données du scrutin de 2011. Ces anciens VSAT seront testés pour être délocalisé vers les secteurs et groupements.

La nouveauté de 2017 est le renouvellement de l’infrastructure par la version récente du Châssis, de l’OS, des cartes et même de l’augmentation de la dimension de l’antenne centrale. L’infrastructure est complètement redondante sur toute la chaîne de transmission / réception.

Par ailleurs, les Techniciens de TELECOM de la CENI viennent de suivre la formation IOM avec certification iDirect et sont actuellement chargés du commissionnement des sites en cours d’installation.

Pour réceptionner ce matériel, le Président de la CENI était accompagné de plusieurs membres de l’Assemblée plénière dont le Vice-président Norbert Basengezi, le Rapporteur Jean-Pierre Kalamba, le Rapporteur adjoint le Professeur Onésime Kukatula ainsi que Madame Elodie Ntamuzinda et Augustin Ngangwele. Le Secrétaire Exécutif National Adjoint, Verdonck Tshiya a également pris part à cette cérémonie qui s’est déroulée à l’entrepôt de la CENI située sur l’avenue Haut Commandement dans la Commune de la Gombe. Devant la presse, le Président de la CENI a déclaré ce qui suit, notamment : ‘’Le train des élections est en marche. Autant on est en train de commencer l’atterrissage pour l’identification et l’enrôlement des électeurs en attendant bien évidemment le Kasaï ».

(JMNK)

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Une nouvelle aide de 5 millions d’euros contribuera à étendre l’action humanitaire de l’UE à huit provinces congolaises touchées par le conflit. La Commission européenne a annoncé une nouvelle aide humanitaire de 5 millions d’euros en faveur de nombreuses personnes qui ont un besoin urgent d’aide dans les provinces du Kasaï en République démocratique du Congo, en proie à un conflit. Cette enveloppe porte le montant de l’aide humanitaire fournie par l’UE aux personnes les plus vulnérables en République démocratique du Congo à près de 28 millions d’euros depuis le début de l’année.

«L’Union européenne est extrêmement préoccupée par la crise humanitaire qui sévit actuellement au Kasaï et qui voit un très grand nombre de personnes exposées à d’atroces souffrances. Le montant mis à disposition aujourd’hui aidera, pour la toute première fois dans cette région, nos partenaires humanitaires à répondre aux besoins les plus urgents des personnes touchées par le conflit. Cela étant, seuls le dépôt des armes et le rétablissement de la paix permettront, en définitive, à tous ceux qui sont victimes de ce conflit de rentrer chez eux et de reconstruire leur vie», a déclaré le commissaire européen chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises, M. Christos Stylianides.

La situation dans le Kasaï n’a cessé de se détériorer au cours des derniers mois: 8 provinces et 2,6 millions de personnes sont désormais touchées par le conflit. Plus de 1,3 million de personnes sont actuellement déplacées à l’intérieur du pays et quelque 35 000 nouveaux cas ont été signalés au cours du seul mois de mai. Depuis le début de l’année, 8 000 personnes par jour ont été déplacées en moyenne.

Le financement de l’UE annoncé aujourd’hui contribuera à répondre aux besoins les plus urgents des personnes déplacées à l’intérieur du pays, dont la plupart sont des femmes et des enfants. Il contribuera à répondre à leurs besoins en matière de protection, à fournir une aide vitale incluant l’accès à l’eau et l’assainissement, des abris ainsi qu’une aide dans les domaines sanitaire et alimentaire. Il permettra également de renforcer les capacités logistiques des partenaires humanitaires dans un pays où l’accès à certaines régions est souvent difficile en raison du manque d’infrastructures et du niveau élevé d’insécurité. Selon les estimations, quelque 200 000 personnes devraient bénéficier des interventions financées par l’UE.

Contexte

La RDC est l’un des pays les plus pauvres du monde. Malgré l’abondance de ses ressources naturelles, le pays se plaçait, en 2016, au 176e rang sur 188 selon l’indice de développement humain. La crise humanitaire complexe qui y sévit mêle violents conflits armés, malnutrition, épidémies et déplacements d’un grand nombre de personnes. Quelque 3,7 millions de personnes sont actuellement déplacées à l’intérieur du pays, qui accueille également plus de 460 000 réfugiés et fait face à un afflux de personnes fuyant actuellement le conflit dans le Soudan du Sud.

Depuis août 2016, une situation d’urgence complexe a rapidement vu le jour dans le Kasaï, provoquant des déplacements forcés supplémentaires et aggravant de manière spectaculaire la situation en matière de sécurité alimentaire dans les provinces touchées. Selon le Programme alimentaire mondial, les besoins alimentaires de 42 % de la population du Kasaï ne sont actuellement pas couverts.

L’UE fournit une aide humanitaire à la République démocratique du Congo depuis 1994. Au cours des 5 dernières années, plus de 200 millions d’euros ont été alloués à la fourniture d’une aide humanitaire en faveur des plus vulnérables. Un montant de 620 millions d’euros au titre du financement de l’aide au développement a également été affecté pour couvrir la période 2014-2020 et sera axé principalement sur la santé, l’environnement, l’agriculture durable, les infrastructures, ainsi que sur la gouvernance et l’état de droit. La Commission gère également un service aérien humanitaire spécialisé dénommé «ECHO Flight», qui garantit la sécurité et la rapidité du transport du personnel et des fournitures humanitaires vers les zones éloignées de la RDC.

JMNK

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C’est hier que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary a clôturé sa mission à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, sur une note de satisfaction à la suite de la baisse de la tension qui était observée dans ce coin du territoire national. Grâce aux consultations qu’il a du initier pendant trois jours, les communautés ont épinglé les causes de l’insécurité, avant que le patron de la territoriale ne puisse donner ses directives.

Après ce succès récolté à Bunia, Ramazani Shadary est en transit depuis hier à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. « Je viens d’une longue mission de travail, d’itinérance et d’administration du territoire dans la province d’Ituri. Je viens de passer 5 jours et je suis de passage. Le président de la République, après la première réunion du conseil du gouvernement, après  le rapport que je lui avais donné sur l’Ituri, je veux effectuer une mission au Nord-Kivu », dit-il, avant d’ajouter qu’il attend peut-être échanger avec le Gouverneur, peut-être avec l’ensemble du conseil provincial de sécurité, pour avoir une idée sur les questions d’administration et de sécurité.

A la question de savoir, quel peut-être son message par rapport à l’insécurité à Beni et Butembo, il a répondu que la population doit savoir que la sécurité, c’est la préoccupation majeur du président de la République, et de l’ensemble du Gouvernement. Si je suis venu ici, c’est justement pour aller relever ce défi-là. Même si, on va essayer de voir ce qui ne marche pas. Soyez calme et la paix, c’est pour bientôt.

Il a reconnu que la situation est relativement calme à Goma, et la police fait son travail. Mais nous avons un problème des effectifs, de la logistique. Ce sont des problèmes auxquels nous devons trouver solution. Il y a l’opération de recrutement dans la police. Tout le monde doit s’impliquer pour recruter les jeunes gens qui ont un niveau requis et qui auront une formation accélérée d’au moins trois mois. Et d’ici octobre-novembre, nous aurons déjà dégagé un autre effectif.

Pour rappel, lors de son séjour à Bunia, dans la province de l’Ituri et dans une approche pacifique par le dialogue et ce dans le but de faire baisser la tension et restaurer un climat de confiance mutuel selon les instructions du président de la République, Joseph Kabila Kabange, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité a écouté tour à tour les députés provinciaux de l’Ituri, les communautés vivant dans une tension observée après la mort dans les circonstances non encore élucidées d’un prêtre de la paroisse de Drodro et celle de deux jeunes hommes Hémas. Au centre des préoccupations, l’activisme de Front de résistance patriotique de l’Ituri, les tracasseries administratives, etc.  A l’issue de sa mission, il s’est entretenu avec la notabilité de cette partie du pays et a donné des directives à suivre pour maintenir la paix en Ituri et ses environs.

(JMNK)

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C’était le lundi 03 juillet 2017 qu’a lieu la rencontre entre les membres de l’Alternance pour la République (AR), une plate-forme de l’Opposition proche du Rassemblement, et le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa au siège de cette institution d’appui à la Démocratie, dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

L’AR, conduite par l’honorable Delly Sessanga, a voulu avoir l’information sûre et à la source en ce qui concerne les points saillants sur l’évolution du processus électoral, notamment sur l’opération de révision du fichier électoral en cours dans 11 provinces dont elle constate un certain enlisement et quelques pratiques contraires aux procédures (notamment, le monnayage pour l’accès aux Centres d’Inscription) et à quand le début de cette opération dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central et la diaspora, ainsi que sur le calendrier électoral.

Le président de la CENI, Corneille Nangaa, a remercié la plate forme pour son initiative de venir à la source s’imprégner de l’état des lieux du processus. Il a ainsi répondu de façon systématique aux différentes préoccupations de ses hôtes pour leur indiquer que l’opération de la révision du fichier électoral évolue normalement avec près de 32 millions d’électeurs enrôlés et que la CENI s’apprête à lancer l’enrôlement dans les deux provinces du Kasaï et Kasaï Central et dans deux territoires de la province de la Lomami, à savoir : Luilu et Kamiji. De même, les préparatifs vont bon train pour l’enrôlement des Congolais de l’étranger, a indiqué le Président de la CENI.

Du calendrier électoral, Corneille Nangaa a présenté les différentes contraintes techniques et politiques qui ne permettent pas à la CENI de publier présentement le calendrier tant attendu. Toutefois, il a invité ses interlocuteurs à continuer à sensibiliser la population pour se faire enrôler et de rassurer que nous sommes proches de l’objectif: l’organisation des élections dans notre pays, notre seul héritage commun.

Pour le président de ce regroupement politique, l’Honorable Delly Sessanga, les élections doivent se tenir impérativement en décembre 2017. Tout en prenant acte de l’engagement de la CENI à ne pas rechercher le glissement, Delly Sessanga a saisi cette opportunité pour annoncer à l’opinion nationale la tenue d’un atelier de l’Alternance pour la République sur le processus électoral.

Il a fait savoir d’ores et déjà qu’à l’issue de cet atelier, sa plate-forme prendra une position claire au sujet du processus électoral, après avoir collecté toutes les données techniques auprès de la centrale électorale. Il a toutefois signalé avoir reçu du Président de la CENI l’assurance que l’enrôlement va démarrer incessamment dans les deux provinces du Kasaï et Kasaï Central.

Il a reconnu que cette rencontre leur a permis d’avoir une idée plus ou moins nette de l’état d’avancement du processus électoral dans notre pays. Certains membres de l’Alternance pour la République estiment que la Commission Electorale Nationale Indépendante devrait privilégier l’élection présidentielle, qui ne pose pas trop de problèmes pour son organisation, pour l’échéance de décembre 2017.

Prenant la parole à son tour, devant la presse, le Président de la CENI a apprécié la démarche de ses hôtes. Corneille Nangaa a indiqué que dans les prochains jours, le calendrier électoral pourra être rendu public, dès lors que les membres de la classe politique auront aplani toutes leurs divergences au sujet de l’organisation de la période de transition.

(JMNK)

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Le corps inerte du professeur Kisaka exposé devant la Faculté de Droit de l’Unikin

Mort à l’âge de 80 ans, le professeur Kisaka-kia-Ngoy a eu droit à d’émouvants hommages hier à l’Université de Kinshasa, où il a commencé une brillante carrière académique en 1972. C’est avec profonde gratitude et sincère reconnaissance que l’UNIKIN a salué le travail qu’il a abattu en donnant le meilleur de lui-même. Enseignant du Droit de la Procédure pénale et du Droit pénal des Affaires pendant plusieurs années à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa et à l’Université Protestante au Congo, le professeur-magistrat Kisaka avait la maîtrise de sa discipline, c’était le silence autour de lui, avec un peu de mystère. A l’occasion de cette morte, l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (Apukin) a salué la réflexion en gestation des professeurs de la Faculté de Droit, de créer une caisse de solidarité, qui interviendrait financièrement (en cas de décès, de maladie grave, d’évacuation sanitaire à l’étranger ou d’hospitalisation. Le professeur Kisaka aura donc œuvré brillamment pour une société qui n’aura certainement pas été à la hauteur de sa grandeur et vis-à-vis de laquelle il n’avait pas cessé d’être en avance dans le temps.

C’est hier mercredi qu’est intervenue la levée du corps du professeur Kisaka-kia-Ngoy, mort le 27 juin 2017 à Kinshasa. Le programme ayant changé, le cortège funèbre s’est dirigé vers l’Université de Kinshasa, où une messe d’action de grâce a été organisée à la paroisse universitaire Notre Dame de la Sagesse, avant les hommages dignes de son nom à l’UNIKIN, son Alma Mater qu’il aura servie durant toute sa vie. Nombreux sont les amis, frères et connaissances qui sont venus consoler l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala, ainsi que toute la famille Kisaka. L’on a noté aussi la présence remarquée de Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et Médias et ami de longue date au député élu du Mont Amba. Et ce, sans oublier la grande communauté Songye de Kinshasa.

A l’Université de Kinshasa, même si la route était trop longue, jalonnée d’embouteillages et autres nids de poules, tout a été fait pour permettre aux professeurs de cette Université, de se recueillir devant la dépouille mortelle de leur regretté collègue. Que des oraisons funèbres et autres témoignages de ceux qui l’ont connu comme étudiants, assistants et professeurs.

« Il a consacré sa vie à servir les autres par l’enseignement »

La première oraison funèbre a été celle de la Doyenne de la Faculté de Droit de l’UNIKIN, Marie-Thérèse Kenge Ngomba. Selon elle, l’Université de Kinshasa est encore interpellée par la fatalité de la mort et amenée à réfléchir sur le sens de la présence et de l’existence. « Notre vie sur la terre est un passage et notre intérêt est de pouvoir le marquer, afin que les générations futures, en voyant nos œuvres se souviennent et honorent notre mémoire », dit-elle, avant d’ajouter que cette vérité est d’autant plus poignante pour l’homme de science, l’enseignant, le professeur d’Université.

Elle a, par la suite, donné lecture de la biographie de l’illustre disparu.  Le défunt, en effet, a vu le jour le 17 décembre 1936 à Kibandila, dans l’ex Kasaï. Ses études primaires et secondaires, son passage à l’Ecole Nationale d’Administration dans la capitale (1968), ses études à l’Université de Bordeaux-Pessac où il va décrocher successivement un doctorat en droit/spécialité science pénitentiaire sur la peine privative de liberté en Rd Congo (1971) et un diplôme d’études de sciences criminelles (1972). C’est au cours de la même année qu’il embrassera la carrière académique où il parcourt les échelons : professeur associé, professeur ordinaire.

« Vos qualités humaines d’un homme ordonné et méthodique, un exemple de droiture et de rigueur, une référence de discrétion et de calme, votre détermination au travail, votre sens profond de l’oubli de soi et votre expérience sont autant de valeurs qui vous ont permis d’affronter les épreuves de la vie. Notamment, cette longue période de maladie que vous avez assumez avec dignité », a indiqué la Doyenne, qui a terminé en disant : « dans tout votre parcours académique ainsi que dans votre engagement professionnel, vous avez donné le meilleur de vous-mêmes, en faveur de la promotion de l’homme.

Kisaka et le défi de la lutte contre les antivaleurs

Le professeur Luzolo Bambi Lessa, chef du Département de Droit pénal et Criminologie, celui-là même qui a connu le professeur Kisaka comme étudiant, assistant avant de devenir son collègue, estime qu’il aura offert le savoir dans les conditions que nous connaissons tous, sans le moindre atermoiement ni la moindre compromission ; rendu justice, jusqu’à la retraite, sans s’encombrer des antivaleurs qui ont fait chavirer de nombreuses âmes autrefois réputées intègres. « Comment trouver les mots, sans prendre le risque d’en altérer le sens, pour parler de ce vaillant combattant pour les valeurs dont nombreux d’entre nous ne parviennent pas à supporter les exigences et les contraintes ? », s’interroge le professeur Luzolo. Et de renchérir : « si ces mots me manquent, c’est qu’ils rappellent combien l’homme a été vaillant, répondant sans hésitation à l’appel de la raison, lançant ainsi un défi que nous sommes tous appelés à relever. Ce défi est celui de la lutte contre les antivaleurs ainsi que leur impunité. Il nous appartient à nous tous d’examiner sans demi-mesure la responsabilité qui est la nôtre dans la lutte pour laquelle il convient de ne pas faire de quartier.

« Le moment est venu de nous interroger, une fois encore, sur le sens de ce rituel lorsqu’un collègue meurt dans des circonstances difficiles. Car très souvent, nos familles peinent à nous offrir des obsèques dignes », a relevé le professeur Kitombole Tshovu, président de l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa. Saisissant la balle au bond, il a salué a salué la réflexion en gestation des professeurs de la Faculté de Droit, de créer une Caisse de solidarité. Celle-ci interviendrait financièrement (en cas de décès, de maladie grave, d’évacuation sanitaire à l’étranger, ou hospitalisation). « Nous encourageons l’initiative et  pensons que cette idée noble devrait être récupérée au niveau de notre Association pour mutualiser les efforts et garder la solidarité au sein du corps académique de l’Université de Kinshasa », a-t-il dit.

Disons que pour aujourd’hui jeudi 06 juillet 2017, le programme des obsèques tel que modifié prévoit : 8H00 : Témoignages de quelques membres de la famille, collègues, amis et connaissances ; 8H30 : Dépôt des gerbes de fleur ; 10H00 : Levée du corps pour la Cour Suprême de Justice et cérémonie solennelle ; 12H00 : Levée du corps de la Cour Suprême de Justice et départ pour la Nécropole entre Terre et Ciel de la N’Sélé; et à 15H30 : Retour et bain de consolation.

(

Jean-Marie Nkambua)