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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Une vue du Rassop/Kasa-Vubu lors des consultations chez le président de la République

Des sources dignes de foi indiquent que Joseph Olenghankoy serait engagé dans une mission de déstabilisation contre l’actuel Premier ministre Bruno Tshibala, son coéquipier au sein du Rassemblement/Kasa-Vubu. A y voir de très près, le président du CNSA prêcherait déjà pour son protégé, le richissime homme d’affaires Katebe Katoto. D’ailleurs, beaucoup d’observateurs rapportent des réunions secrètes qui se tiennent sous les auspices de Joseph Olenghankoy dans le but de faire sauter Bruno Tshibala, pour le remplacer à la Primature par Soriano Katebe Katoto, un homme très connu pour son opposition farouche aux Kabila père et fils. Que gagne réellement Joseph Olenghankoyi, en déstabilisant lui-même sa propre famille politique, l’opposition ? Sinon, ceux de l’opposition qui l’appuient dans cette aventure ignorent-ils ce que peut produire un chambardement des institutions en ce moment où diverses pistes sont proposées pour sortir le pays du gouffre ?

Jusqu’où ira le président du CNSA ?  Des sources dignes de foi indiquent que Joseph Olengankoy serait engagé dans une mission de déstabilisation contre l’actuel Premier ministre Bruno Tshibala, son coéquipier au Rassemblement/Kasa-Vubu. Pour masquer son coup, le président du CNSA qualifie  ses adversaires politiques  de «  microbes ».  Qui a bu boira, dit un vieux dicton, Joseph Olenghankoy aurait une spécialité en trahison politique, ce qui lui permet de glaner certains postes politiques en dépit de certaines insuffisances. L’histoire politique récente  de la RDC renseigne que l’actuel président du CNSA a fait de la trahison sa stratégie politique pour se trouver une place au soleil. Il se serait constitué une équipe de déstabilisateurs qui œuvrent en coulisses. On pourrait se poser la question, pour les esprits avertis, de savoir si cette machination n’a pas également une dimension ethnico-tribale.

Alors qu’en réalité, rien ne justifie une telle attitude en ce moment où le pays s’apprête à affronter les trois scrutins couplés prévus pour le 23 décembre 2018, le Patron des Forces novatrices de l’Union sacrée, FONUS a choisi lui-même de créer des troubles au sein du Rassemblement. Tout le monde le sait, alors que les membres des institutions sont tenus par le devoir de solidarité, le président du CNSA était le premier à contester la proposition de 504 jours faite par le président de la CENI. Il avait en son temps commandé des articles de presse, à l’instar de son interview accordée au Magazine Jeune Afrique.

Contre toute attente, l’homme avait mis à profit cet espace pour lancer des boutades contre le Premier Ministre, qui n’avait rien avoir avec la CENI.  Le patron du CNSA, dont la gestion financière ne serait pas orthodoxe, n’a pas attendu longtemps pour récidiver. Le 17 octobre de cette année qui s’achève, le site d’information en ligne Cas-infos, écrivait en titre, Olengankoy : Double jeu ou réelle crise ? Le mot n’est pas encore lâché, disait ce média, mais les ingrédients d’une crise commencent à se multiplier dangereusement entre le président du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral, Joseph Olenghankoy et ses nouveaux alliés du Gouvernement.

Les preuves d’une trahison 

Le dernier signe de friction en date, c’était mercredi 18 octobre soir. Après la publication du communiqué final de la tripartite CENI-CNSA-Gouvernement, les Congolais découvraient que le patron du CNSA ne l’avait ni signé ni inscrit son nom, mais y avait simplement couché un paraphe. « Je l’ai paraphé, mais je ne l’ai pas signé », avait même assumé l’intéressé dans une interview à Jeune Afrique, contribuant un peu plus ainsi, à accentuer le climat de méfiance qui s’installe entre alliés au pouvoir.

Dans son entretien au magazine français, le président des FONUS, en porte-à-faux avec le Premier ministre, en était arrivé à accuser Bruno Tshibala de « faire courir de graves crises au pays ». L’épisode du « paraphe » et la brouille avec Tshibala interviennent dans un contexte tendu pour Joseph Olenghankoy, la cible d’une attaque armée dans la nuit du 15 au 16 octobre « sans que la police ne soit intervenue », déplore celui qui ne semble pas loin de la rupture avec le Pouvoir, prédisait ce média en ligne.

A y voir de très près, Joseph Olenghankoyi prêche déjà pour son protégé. Beaucoup d’observateurs rapportent des réunions secrètes qui se tiennent sous les auspices de Joseph Olenghankoyi dans le but de faire sauter Bruno Tshibala pour le remplacer à la Primature par Soriano Katebe Katoto, un homme très connu pour son opposition farouche aux Kabila père et fils. Personne n’ignore que ce Monsieur qui est revenu à Kinshasa depuis quelques semaines pour s’y installer, mène une lutte farouche contre le pouvoir de Kinshasa.

Pour faire un clin d’œil à l’aile dure du Rassop dirigée par Felix Tshilombo Tshisekedi, Joseph Olenghankoy a contesté publiquement à Bruno Tshibala la capacité de remplacer Etienne Tshisekedi.  Côté Tshibala, personne n’a voulu réagir à cette campagne de sape que mène le Président du conseil des sages du Rassemblement/Kasa-Vubu. Pour ceux qui connaissent réellement l’histoire politique de l’UDPS, Bruno Tshibala est un Hérault pour ceux-là. Lors de la relégation d’Etienne Tshisekedi dans l’ex-province du Kasaï-Oriental, Tshibala fut le seul à braver l’interdiction de lui rendre visite. Où étaient Joseph Olenghankoy et ses partisans ?

Que gagne Joseph Olenghankoy en déstabilisant lui-même l’opposition ? Ceux de l’opposition qui l’appuient dans cette aventure ignorent-ils ce que peut produire un chambardement des institutions en ce moment où diverses pistes sont proposées pour sortir le pays du gouffre ? En tout cas, l’homme s’est éloigné de ses prérogatives de président du CNSA, en poursuivant un objectif dont seul Dieu connait les contours.

Joseph Olenghankoy cautionne sans le dire, l’activisme de l’église catholique qui, malheureusement avait échoué partiellement aux négociations du Centre interdiocésain de Kinshasa, de concilier les vues de la classe politique congolaise. Vouloir élever Moïse Katumbi au rang de  martyr, donne l’impression que l’église catholique soutient les valeurs d’affairiste incarnées par l’ancien gouverneur du Katanga. Pourquoi ne pas exiger la sortie de prison de tous ceux qui ont été condamnés pour malversations ? Il s’agit d’une politique de deux poids deux mesures qui heurte les bonnes consciences et ne fait pas honneur aux « serviteurs » de Dieu. Décidément, Joseph Olenghankoy comme les évêques de la CENCO, ne jouent pas franc-jeu.

L’Avenir

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Le député national Didace Pembe, élu de Maï-Ndombe, a dans une motion d’information, exprimé son indignation face aux révélations faites dernièrement par la chaine américaine CNN en rapport avec l’existence d’un réseau d’esclavagisme moderne en Libye. Lequel réseau, a-t-on appris, se concentre sur le trafic et la vente d’êtres humains, principalement, des noirs africains.

Parmi lesquels, pourraient certainement figurer également les ressortissants de la République démocratique du Congo. Ces Congolaises et Congolais qui ont quitté le pays pour immigrer à destination du vieux contient, via l’Italie, en quête d’une vie meilleure et améliorée.

Le président national du Parti écologique congolais (PECO) s’est dit scandalisé par cette situation tant malencontreuse que macabre, et surtout, il ne comprend pas comment l’on peut adjuger un prix marchand à une personne humaine, un citoyen de la planète, noir fut-il, pendant cette époque contemporaine. C’est ainsi que dans sa motion d’information, l’élu de Maï-Ndombe a également invité l’ensemble des acteurs politiques congolais, chacun en son domaine, à mettre la pression utile sur le gouvernement libyen.

Ce, afin que soit diligentée une enquête véritable et sérieuse, « et pour que cette nouvelle forme moderne de la traite des noirs d’Afrique s’arrête ! ».

Et dans cet ordre d’idées, le député national environnementaliste Didace Pembe a ainsi proposé au Bureau de l’Assemblée nationale, si ce n’est déjà fait, de demander au Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, M. Léonard She Okitundu, de pouvoir inviter l’ambassadeur de la Libye accrédité en République démocratique du Congo pour une discussion approfondie sur la question.

« Avec de tels actes, l’humanité vient de faire un grand bond en arrière, et la Rdc ne doit pas rester muette face à cette injustice », a conclu Didace Pembe.

(Lepetit Baende )

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Après la « tempête » soulevée par le phénomène Kamwina Nsapu, la reprise en main de la situation par le gouvernement de la République sous l’égide du Président Joseph Kabila Kabange est chose louable.  Cette déclaration émane du Vice-président de la communauté des babindji du Congo, COBICO et notable de Kazumba, le professeur Roger–Vincent Kapalay (voir photo). « Les membres de la COBICO saluent l’élection du gouverneur Denis Kambayi à la tête de la province du Kasaï central. Cela étant la suite logique de la visite de pacification effectuée par le Président de la République  et qui a bien voulu lancer, en septembre dernier, la conférence de paix à travers l’espace kasaïen », a indiqué le professeur. Et d’ajouter : « Pour avoir souffert comme bastion de la cohorte Kamwina Nsapu, en effet, Kazumba requiert le légitime bénéfice de la priorité de l’action gouvernementale », a-t-il insisté. Dans cet ordre d’idée, l’orateur se félicite que la conférence pour la paix ait mobilisé la base, partant des  chefs-lieux jusqu’aux secteurs via les territoires. Car il était souhaitable voire logique que la base s’implique et s’approprie les efforts de paix et de réconciliation.

L’avènement du gouverneur Denis Kambayi est un motif de fierté pour les babindji, qui reconnaissent au nouvel élu les qualités d’un homme de terrain, d’un mobilisateur et  partant, d’un conciliateur,  a renchéri l’orateur.

« La visite du Président Joseph Kabila à Kananga avait enchanté et mis en confiance les autochtones et les ressortissants du Kasaï central. En ceci que cela avait produit l’effet de déblayer le terrain à l’avènement d’un temps nouveau tourné vers l’avenir, a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Auparavant, les militaires qui s’étaient déployés notamment au territoire de Kazumba, avaient été d’un apport psychologique appréciable pour la population locale », a-t-il constaté. Pour l’heure, nous lançons un appel pressant au gouvernement de la République et aux ressortissants du Kasaï central, afin que l’avenir de notre chère province soit envisagé  dans l’urgence, la cohabitation et la réconciliation, a-t-il réitéré.

Quid de Kazumba 

Le territoire de Kazumba est composé de neuf (9) secteurs dont trois habités par les babindji : Kavula, Mboïe et Tshitadi. Et six secteurs des lulua : Mbululu, Musuasua, Mutefu, Matamba , Kafuba et Miyowa. Les échanges locaux incluent quasi essentiellement sur les produits du champ et de l’élevage. Quant à leurs pratiques religieuses, les populations locales sont catholiques, protestants et Kimbanguistes.

L’incursion de la milice Kamwina Nsapu avait tout foutu en l’air de l’ordre établi.  Les agresseurs ayant pris le contrôle de la situation, avaient mis en débandade l’élite locale. Donc, tous ceux détenant un niveau d’études ou une spécialité, avaient quitté Kazumba par la pointe des pieds. Dans  leur déchaînement, les assaillants avaient saccagé des villages entiers : les bureaux de l’Administrateur du territoire, les bureaux du secteur ont tout perdu notamment des archives et des documents courants, des écoles et des institutions de santé empêchées de fonctionner.  Il est temps, estime l’orateur, de battre le rappel des troupes, pour que les énergies se remobilisent autour du nouveau gouverneur et fils du terroir, en vue d’un lendemain prometteur à Kazumba. Ce territoire avait pris le poids majeur de tous les massacres décriés. Pour l’orateur, en effet, l’après- conférence de paix et l’élection du nouveau gouverneur de province  donne lieu à  l’apaisement.  Et cela, non pour que les gens s’endorment sur leurs lauriers, mais pour envisager l’avenir dans l’engagement dans l’action. L’heure a sonné, mobilise-t-il, pour rappeler toutes les populations traumatisées, à regagner les villages. Cela équivaut à mettre en confiance les populations déplacées. Pour relever le pari de la relance, en effet, le Vice-président de la COBICO appelle l’ensemble des leaders politiques du coin à pouvoir lancer un message d’encouragement à la base, et de soutien au nouveau gouverneur de province. « Par ailleurs, il est souhaitable que les animateurs d’institutions de santé qui se comptent parmi les élites délocalisées contre leur gré, regagnent le secteur. Cela, a-t-il insisté, est d’autant plus pressant qu’il est impératif de mettre en place le dispositif permanent de lutte contre les épidémies, dont le choléra qui risque de replonger le coin dans une pauvreté indescriptible, si rien n’est envisagé à court terme.

(Payne)

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Sonnée par l’échec de sa manif du 19 décembre 2017, l’Opposition radicale s’accroche avec l’énergie du désespoir à l’initiative des Evêques catholiques en vue de se refaire des forces… En justifiant sa marche par le dépassement de son ultimatum au Président de la République de se déclarer non candidat à l’élection présidentielle, le Comité laïc de coordination, composé pourtant de scientifiques, sait très bien que le moment déterminant se situe entre le 25 juillet et le 8 août 2018, période prévue pour le dépôt des dossiers des candidats…

Quoi que l’initiative soit du fameux Comité laïc de coordination (Clc), la Cenco ne peut pas se dire non concernée dans la mesure où dans sa déclaration du 24 novembre 2017 faite à l’issue de son Assemblée générale extraordinaire au siège de la Caritas, elle a exhorté le Président de la République «à rassurer l’opinion par une déclaration publique» qu’il ne sera pas candidat à sa «propre succession». D’où, dans son communiqué du 2 décembre 2017, le Clc va exiger du Chef de l’Etat, au plus tard le 15 décembre en cours, «outre une déclaration publique (…) qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession, la mise en application effective de toutes les mesures de décrispation de l’Accord de la Saint-Sylvestre !», en plus de la libération «sans conditions de tous les détenus politiques», la «fin de l’exil des opposants menacés d’arrestation», la «fin du dédoublement des partis politiques, libération des espaces médiatiques»…

On sait que dans cette déclaration du 24 novembre 2017 – dont le Comité laïc de coordination a fait du copier-coller dans la sienne du 2 décembre dernier – la Cenco a recommandé au Gouvernement de «veiller au respect des libertés de manifestation et d’expression telles que prévues dans la Constitution», de «Publier, de préférence avant la fin de l’année 2017, le plan de décaissement des fonds destinés à la CENI en toute transparence», de «Poursuivre (…) la mise en œuvre et le parachèvement des mesures de décrispation du climat politique» et de «Veiller à la sécurisation du processus électoral».

Si aux membres de la Céni, elle a demandé de «Rassurer la population» de son indépendance et de sa neutralité et de «collaborer efficacement et dans la transparence avec le groupe des experts», la Cenco a appelé les dirigeants des partis politiques à «Proposer des projets de société pertinents en faveur du bien-être du Peuple Congolais au lieu de (se) contenter de faire des cadeaux ponctuels qui frisent la corruption», à «Assurer l’éducation civique et électorale des membres de (…) partis politiques respectifs ainsi que de la population», à «Ne pas chercher le maintien ou l’accès au pouvoir par des coups de force qui risqueraient de plonger le pays dans le chaos», à «Eviter l’inconstance et les divisions intestines», à «travailler dans la légalité et l’unité pour l’intérêt de la violence» et à «Organiser, en cas de besoin, des manifestations sans violence, conformément aux dispositions de la Constitution».

Aux membres de la Société civile, elle a fait cette double exhortation : «Gardons notre identité organisation apolitique, sans nous laisser inféoder à un quelconque regroupement politique» et «Veillons à assurer le suivi permanent de la réalisation des activités prévues dans le calendrier électoral et interpeller chaque institution de la République suivant ses responsabilités».

Ultimatum fixé au 15 décembre 2017

Si on ne prend que ces recommandations et exhortations, la première observation à faire est que le Clc viole son identité d’organisation apolitique au motif simple de s’inféoder à un regroupement politique connu. Autrement, il aurait carrément désavoué le soutien déclaré par les partis et plateformes politiques de l’Opposition radicale (Rassop/Limete et Alliés) à sa manifestation du 31 décembre 2017.

En effet, en réduisant celle-ci principalement au fait que le Président de la République se soit passé de son ultimatum fixé au 15 décembre 2017, le Clc – constitué de professeurs d’université, entendez des scientifiques – n’est pas sans savoir qu’une déclaration solennelle dans le sens qu’il souhaite n’est pas l’important. Celui-ci est plutôt dans ce qui va se passer, comme relevé plus haut, entre le 25 juillet et le 8 août 2018, période prévue au point 30 du calendrier électoral pour l’«Ouverture des Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures pour l’inscription des candidatures présidentielles et des députés nationaux : Retrait des formulaires, dépôt et traitement des dossiers des candidats président et députés nationaux». Pour information, la «Publication des listes définitives des candidats présidents et députés nationaux» intervient le 19 septembre 2018.

Propre appréciation des faits

Pour peu qu’on le veuille alors, le Comité laïc de coordination n’avait et n’a qu’à attendre cette période pour savoir si Joseph Kabila sera candidat ou pas… S’agissant des revendications en rapport avec l’Accord du 31 décembre 2016, tout observateur averti est libre de le constater : la Cenco ne pose plus le préalable de la nomination du Premier ministre et de la désignation du président du Cnsa.

Elle appelle clairement le Président de la République à s’impliquer «à fond dans la poursuite et le parachèvement de la mise en œuvre des mesures de décrispation politique prévues dans l’Accord». Il s’agit, en l’occurrence, et en priorité de la «mise sur pied effective d’une Commission de Hauts Magistrats pour un examen minutieux, au cas par cas, des dossiers des prisonniers politiques et d’opinion, des bénéficiaires de la dernière loi d’amnistie mais qui ne sont pas encore libérés, des exilés et réfugiés politique repris dans la liste en annexe».

Pour peu qu’on le veuille également, le Comité laïc de coordination ne pouvait décréter sa manif qu’après un débat d’évaluation de l’application l’Accord du 31 décembre 2016. Or, il s’est contenté de sa propre appréciation des faits, encore qu’il n’ait jamais fait état d’une rencontre organisée dans ce sens. Il s’est simplement jeté dans l’aventure avec pour effet dramatique de voir la Cenco, elle-même, prise dans le piège de la politisation. Dire que la Cenco a une mission prophétique…

(Omer Nsongo die Lema/Cp)

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Et moi j’ai bâti une maison qui sera ta demeure…

C’est un culte spécial ce dimanche  vingt quatrième jour du mois de décembre 2017, dans la Paroisse Kuhuima de la Communauté Evangélique et Prophétique. Spécial car un operateur économique connu sous le nom de Ledy Makanga Mbinga fait dédicace d’un somptueux temple à la Paroisse. Et à cet operateur de s’exclamer «  Et moi : j’ai bâti une maison qui sera ta demeure… » C’est donc un grand jour, une grande multitude était venue depuis les environs de Tshikapa jusqu’au torrent du Kasaï. Les Représentants légaux de la CEP  et des autres églises, les Autorités Provinciales et locales,  les Députés Provinciaux, les chrétiens se tenaient chacun à sa place, les instruments de musique sont réunis pour le chant des louanges à l’Eternel, car sa miséricorde dure à toujours.

L’occasion pour cet operateur économique  de remettre officiellement ce magnifique temple à la Paroisse après l’inauguration par l’Autorité Provinciale. Ledy Makanga Mbinga alias Dikodiam Shaporo place l’œuvre dans le cadre de la vision de la révolution de la modernité prônée par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, artisan de la paix, avant d’ajouter que ce projet  est la concrétisation de l’une de ses ambitions entant qu’operateur économique de Tshikapa. Mais aussi une preuve de confiance que sa famille témoigne envers la Communauté Evangélique et Prophétique où ses regrettés parents  étaient des fervents croyants.

Une année et demie pour construire la maison du Seigneur, que d’énormes dépenses  en plus d’une bagatelle somme de plus moins 40 mille dollars Américains. C’est par  la grâce divine que ce rêve est aujourd’hui une réalité, s’exclame le donateur. La joie est à son comble, elle est lisible sur les visages des chrétiens, des Représentants légaux et du Pasteur responsable de la Paroisse Kuhuima.

L’homme de Dieu explique l’histoire de sa paroisse qui a passé les hauts et les bas depuis sa création, une paroisse où les cultes avaient toujours lieu en pleine air. Selon Moustapha Muhelo, le terme Kuhuima est un vocable Pende qui signifie la paix. Voilà pourquoi le Pasteur a rendu un hommage au chef de l’Etat, lui qui s’est battu pour que la paix règne au Kasaï. Le Pasteur a indiqué que le nom de ce donateur restera gravé dans les annales de la paroisse, avant de dire que si Tshikapa compterait cinq Ledy Makanga  et vingt cinq au Kasaï, la Province se développerait rapidement et qu’aucune paroisse ne souffrirait d’un lieu de culte.

Le Gouverneur de Province représenté à la cérémonie par son Directeur de Cabinet a, avant de saluer la réalisation rendu un hommage vibrant au chef de l’Etat, artisan de la paix sans laquelle pareille réalisation ne pouvait se concrétiser. Le Professeur Tshibangu wa Manshinda a au nom du Gouverneur de Province présenté les vœux de Noël de nouvel an à toute la  population de la Province  du  Kasaï.

(Lukengu Laurent /Tshikapa)

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L’Abbé Vincent Tshomba, curé de la Paroisse Saint-Joseph de Matonge, représentant du Collège des Curés doyens de Kinshasa, s’est présenté au parquet de Kalamu, ce mardi 26 décembre 2017, pour répondre à la convocation reçue trois jours plus tôt consécutivement à la plainte déposée par l’Union nationale des Nationalistes (UNANA), parti dirigé par Willy Mishiki. Cette convocation était relatif à l’appel lancé par le clergé kinois aux fidèles afin de tambouriner, de sonner des cloches, de siffler et de klaxonner, pour pousser le pouvoir en place à appliquer dans son intégralité l’Accord de la Saint-Sylvestre.

«C’est depuis le jeudi 14 décembre 2017 aux environs de 21H08 que mon client M. Pambi Yoka, cadre de l’UNANA et Secrétaire national au Sport de ce parti a été victime d’une crise cardiaque dû aux tapages nocturnes provoquées par Monsieur l’Abbé Curé (…) Pendant que mon client faisait son retour dans son quartier dans la commune de Kasa-Vubu, il fut surpris de voir un groupe de la population kinoise en particulier (…) lançant des cris des sifflets, tapant des casseroles, chose qui a provoqué sa crise en perdant ses facultés mentales. Au stade où nous informons, Monsieur le Procureur de la République, son état de santé est devenu précaire», peut-on lire dans la plainte signée par Me Franck Kalolo, au nom de l’UNANA.

Pour rappel, c’est l’Abbé Tshomba qui a signé la lettre demandant aux curés de Kinshasa de sonner les cloches tous les jeudis à 21 heures à partir du 14 décembre. En l’absence du procureur, l’Abbé Vincent Tshomba est rentré chez lui en attendant une prochaine convocation. Soulignons que cette opération est différemment appréciée par les fidèles catholiques qui sont soit de la Majorité Présidentielle et de l’Opposition. Nombreux se trouvent au centre de cette controverse et ont du mal à accompagner le clergé kinois dans sa décision. A les en croire, l’Accord de la Sain-Sylvestre est réellement appliqué, raison pour laquelle la date pour la tenue des élections a déjà été arrêtée. En plus, ajoutent-ils, le président de la République venait de promulguer la loi électorale et la loi de finances pour l’exercice 2018. Preuve de la volonté du pouvoir en place à organiser les élections attendues de tout le monde.

(JMNK)