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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Quand il faut parler de la candidature unique de l’Opposition pour la présidentielle de décembre 2018, nul n’apparaît pour proposer le modus operandi. Malheureusement, en République Démocratique du Congo, n’est Opposant que celui qui a l’ « injure facile ». Et hier lundi 23 juillet à Notre Dame de Fatima au cours d’une réunion de l’Opposition congolaise, c’est ce que toute l’opinion nationale comme internationale a vécu lors d’un rassemblement. Il s’agit des responsables des partis tels que l’UDPS de Félix Tshilombo, représenté par son Secrétaire général Kabund ; l’UNC de Vital Kamerhe qui a délégué Baudouin Mayo ; Ensemble de Moïse Katumbi conduit par Sessanga, Lumbi et consorts ; le MLC de Jean-Pierre Bemba avec en tête Eve Bazaïba et la Dynamique de l’opposition que dirige Martin Fayulu. Alors que l’on croyait qu’ils allaient apporter une critique constructive au récent discours du Chef de l’Etat Joseph Kabila devant le Congrès, cette opposition vient une fois de plus de décevoir le peuple et de prouver qu’elle n’est pas prête à aller aux élections.

Après le discours-bilan du chef de l’Etat adressé à la population congolaise à travers l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès, nombreuses sont les partis et regroupements politiques, voire même les personnalités qui se sont exprimé quant à ce. C’est dans cette logique qu’il faut aussi classer la déclaration d’hier de ce que l’on peut qualifier d’opposition congolaise. En effet, dans leur déclaration commune en réponse au discours sur l’état de la nation prononcé jeudi 19 juillet par le Président de la République Joseph Kabila Kabange, l’opposition exige de Kinshasa le nettoyage du fichier électoral et la publication de ses résultats ; d’écarter la machine à voter ; la mise en œuvre effective des mesures de décrispation ainsi que la mobilisation du peuple, sans oublier le remplacement du délégué de l’UDPS à la CENI.

A la lecture de ces conditionnalités, nombreux sont les Congolais qui n’ont pas compris comment toute l’opposition peut endosser les conditions émises par l’UDPS ? Des conditions, pour la plupart, auxquelles la CENI avait déjà réservé une fin de non-recevoir, parce qu’ayant répondu soit par l’audit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), soit par les lois qui président à l’organisation des élections en Rdc.

Les charges de l’opposition 

A écouter le communiqué rendu public à cet effet, nombreux sont les observateurs qui ne comprennent pas pourquoi l’opposition qualifie d’imaginaire un discours qui était attendu de toute la nation, et qui avait l’avantage d’apaiser la tension, inutilement montée par la même opposition. En plus, l’opposition feigne d’ignorer que l’état de la nation a toujours été un discours-bilan, expliquant ce qui a été fait et dans quel contexte, ainsi que les perspectives d’avenir.

Dans cette même opposition où le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop/Limete) s’est dit dernièrement prêt à boycotter les élections de décembre 2018 avec une liste d’exigences, la grand-messe d’hier a accouché d’un avis contraire. Delly Sessanga, alors porte-parole d’Ensemble, plateforme politique qui a refusé de signer le dernier communiqué final du Rassemblement, rassure qu’ils ne vont pas boycotter les élections.

« Nous allons participer à ces élections, mais nous exigeons qu’elles soient libres, transparentes et démocratiques. Nous allons l’obtenir par tous les moyens que nous donnent la Constitution et les lois de la République. Il n’y aura pas d’échec avec le peuple », lit-on dans cette déclaration de l’Opposition.

Cette exigence n’a pas lieu d’être, surtout que c’était même le sens de l’intervention du président de la République, qui ne cesse de rassurer les uns et les autres de sa détermination, mieux sa volonté à offrir aux Congolais les meilleures élections, socles d’une paix durable et de la reconstruction du pays.

N’en déplaise à l’opposition, Joseph Kabila demeure Chef de l’Etat jusqu’à l’installation de son remplaçant qui sera élu à l’issue des élections du 23 décembre 2018. Tout ce qui peut être dit maintenant, n’a aucune valeur juridique, surtout que le président de la République ne s’en tient qu’au respect de la Constitution. C’est pour cela qu’il a même reçu le soutien de toute l’Afrique et une majeure partie de l’Occident, même des organisations internationales qui encouragent sa volonté à conduire le pays jusqu’aux élections.

Le dernier soutien en date, est de la CIRGL qui, réunie à Brazzaville,  reconnait la volonté et les efforts consentis par Joseph Kabila, en vue de l’organisation de bonnes élections en RD Congo. A ce jour, aucun Congolais ne peut se douter de cette volonté de Joseph Kabila, réaffirmée le 19 juillet devant le parlement réunis en congrès, afin d’offrir aux Congolais de bonnes élections en décembre 2018, synonyme d’une alternance politique démocratique. Il a, par ailleurs, appelé tous ceux qui sont éligibles à rejoindre le train dont le go a déjà été donné par la CENI.

Quant aux actions communes, l’Opposition promet de communiquer incessamment, afin d’imposer le respect de la Constitution et de l’avènement de l’alternance démocratique en RDC. Qu’à cela ne tienne, l’Opposition n’a qu’un échec terrible qui l’attend au futur même dans ses actions promises. Comme le CLC, l’Opposition affaiblie n’a plus rien à dire devant une Majorité qui ne fait que s’accroitre et surprendre.

A ce jour, l’opposition doit se mettre en tête que le processus électoral est irréversible. Le train est en marche et quiconque traine les pas n’a pas d’autre choix que de le rejoindre. C’est le moment pour l’opposition de prouver que le peuple est de son côté, en posant des actions allant dans le sens de soutenir les élections et  de corriger certains incidents du parcours. Comme elle est très alerte dans la critique, elle se doit de démontrer à la face du monde que c’est elle qui est porteuse du programme idéal pour la RDC. Elle ne gagnera rien en s’enfermant dans un radicalisme aveugle.

(Bernetel Makambo)

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 « Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) a l’insigne honneur de porter à la connaissance de l’opinion qu’il a plu à Dieu Tout-Puissant, après 10 ans d’absence du pays, de permettre le retour du Sénateur Jean-Pierre Bemba sur sa terre natale, ce mercredi 1er août 2018 par l’aéroport international de N’Djili. Le MLC invite la population congolaise à lui réserver un accueil chaleureux dans la paix et l’allégresse », indique un message vidéo de la Secrétaire générale de ce parti politique membre de l’opposition.

Soulignons que Kinshasa a délivré à Jean-Pierre Bemba un passeport diplomatique. L’ancien vice-président congolais a été acquitté le 8 juin dernier par la Cour pénale internationale(CPI), de lourdes charges de crimes de guerre et crimes contre  l’humanité, après 10 ans de détention. A la clôture du congrès du MLC dans la première quinzaine du mois en cours, Jean-Pierre Bemba avait annoncé par voie téléphonique, son retour pour « bientôt » au pays.

Maints observateurs sont d’avis que le retour de Jean-Pierre Bemba en République démocratique du Congo pourrait changer beaucoup de choses dans le microcosme politique congolais. Acquitté par la Cour pénale internationale, Bemba que son parti a choisi comme candidat à la prochaine élection présidentielle pourra, au cas où sa candidature serait retenue, s’enrôler le même jour et voter ainsi pour le candidat de son choix.

Mais avant d’y arriver, la période pré-électorale risque d’être pleine de beaucoup d’enjeux et des surprises. Si au niveau de l’opposition, l’on n’a pas encore de candidature commune, l’on assiste quand même à des candidatures individuelles. C’est le cas de l’UDPS avec Félix Tshisekedi, du MLC avec Jean-Pierre Bemba, de l’Ecidé avec Martin Fayulu, Noël Tshiani, etc. Sans oublier la potentielle candidature du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Du côté du pouvoir en place qui s’est doté d’une méga plate-forme électorale, le Front commun pour le Congo (FCC) qui, en principe, doit aussi avoir une candidature commune et un programme commun, les yeux sont rivés vers le chef de l’Etat Joseph Kabila, qui doit annoncer dans les jours à venir son dauphin. Celui-là même qui aura la lourde charge  de mobiliser pour une majorité parlementaire très forte, donnant assez des manœuvres au nouveau président, pour poursuivre la reconstruction de la Rdc.

C’est dire que la période qui suit sera très décisive et révélatrice de beaucoup de choses, d’autant  plus qu’elle devra permettre aux Congolais d’être fixés sur ceux qui représenteront la majorité au pouvoir et l’opposition, à la présidentielle à venir.

(JMNK)

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Dans la province du Kwilu, durant quatre jours, du 18 au 21 juillet 2018, 33 Magistrats et Greffiers ont bénéficié des connaissances dans la gestion des contentieux électoraux.  Peu avant la cérémonie de clôture, sur demande générale des apprenants et des facilitateurs, M. Jean-Robert Muyense, Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI/Kwilu a eu à parler de l’usage de la machine à voter pour les élections du 23 décembre 2018. Une démonstration suivie du dépouillement a été faite par M. Jean-Luc Nzashi, Information du SEP.

La cérémonie de clôture a débuté par le mot de participants lu par M. Prosper Kikata, Conseiller à la Cour d’Appel de Bandundu, qui, au nom des participants, a remercié la CENI, le Conseil Supérieur de la Magistrature et le PNUD/ PACEC pour la réussite dans l’organisation de l’atelier.  Prenant la parole après le représentant les participants, le SEP Kwilu a remercié les Superviseurs et Facilitateurs de la CENI et du Conseil Supérieur de la Magistrature pour leurs exposés d’une très haute qualité et qui ont animé les quatre journées de manière magistrale.

Les remerciements du SEP ont été adressés  également  aux représentants du Conseil Supérieur de la Magistrature et du Programme des Nations Unies pour le Développement – PNUD/ PACEC pour leur appui technique et financier. Les recommandations  formulées au cours des échanges et  des solutions proposées permettront une gestion efficiente des contentieux électoraux.

De son côté, le Premier Président de la Cour d’Appel de Bandundu, M. Anaclet Kaninda a exhorté les participants de vérifier, en cas de contentieux, si les conditions d’éligibilité et de déclaration de candidature sont conformes à la loi. Il a espéré que les solutions efficientes des différentes requêtes qui seront éventuellement portées dans les juridictions compétentes en matières électorales car bon nombre de magistrats des Cours d’appel, tribunaux de grande instance et parquets y rattachés n’avaient d’expérience sur les procès en contestation électorale pour n’avoir jamais siégé dans une affaire en matière de contentieux électoral, mais  aussi, n’avaient pas bénéficié d’une formation sur le contentieux électoral.

Le mot de clôture a été prononcé par le Ministre provincial de l’Intérieur, représentant le Gouverneur de la province. La cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de l’hôtel Vendôme s’est achevée par la remise à titre symbolique des brevets aux participants.

Dans la province du Kasaï Central, débutées depuis le 18 juillet 2018, ces assises ont été clôturées le samedi 21 juillet 2018 par le Gouverneur a.i, Manix Kabuanga. C’était en présence du représentant du Conseil Supérieur de la Magistrature et superviseur, le Haut Magistrat Ilung Tamin, du Premier Président de la Cour d’appel de Kananga et formateur, M. Luband Shabani, du Chef de bureau du PNUD Adrian UONESCU, du SEP/CENI/Kasaï Central Joseph Mputu et des Superviseurs CENI venus de Kinshasa MM. Weloli Joseph et Ngelia Jean.  Il faut signaler que 30 magistrats et greffiers ont pris part à cette formation.

La CENI/Tanganyika dotée d’un nouveau bâtiment

Pour permettre le bon déroulement des activités liées à la réception et au traitement des dossiers des candidatures à la députation nationale, le Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI Tanganyika a été doté d’un nouveau bâtiment dont la remise a eu lieu ce lundi 23 juillet en attendant son inauguration par les autorités de la CENI. La cérémonie de remise a connu le discours de M. Taki de l’entreprise de construction DRC Mining, puis le discours du Vice-gouverneur de province, AIi Simukinje et enfin le discours du SEP Stéphane Moma Kabondo.

(JMNK)

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Dans la commune de Kimbanseke, la société de transport en commun, Transco  a revu à la hausse le nombre de bus desservant cette commune. C’est dans cet ordre d’idée que la ligne Mokali- Marché central fonctionne voilà un mois, à la grande satisfaction des usagers de cette partie du district de la Tshangu, dans l’est de la capitale. Et, sur la liste de clients bénéficiaires du service et du trafic, s’ajoutent ceux qui fréquentent le quartier Mokali, venant des parties des communes telles que Barumbu, Gombe, Limete, Kasa Vubu, Kinshasa, etc., par l’usage des bus de la société Transco. Pour rappel, en effet, l’exploitation de la ligne Marché central-Kimbanseke par la route Mokali s’effectue via le boulevard Lumumba, jusqu’au terminus situé au terrain Siwambanza. Des maraichères du quartier se sentent soulagées, du fait que la société ait répondu un tant soit peu à leurs attentes. ‘’Auparavant, l’on se rendait à l’arrêt de bus Vodacom, situé de l’autre côté de la rivière Nsanga qui sépare la commune de Kimbanseke en deux parties. Donc, tout près du marché Ngandu, dans la partie sud-est de la commune’’, témoigne un père de famille.

Dans la même optique,  des centaines de familles établies dans cette partie de la capitale, dépensaient au moins trois cents (300) francs congolais pour se rendre à Kingasani, un des quartiers de la commune de Kimbanseke parmi les trente (30) que compte cette municipalité.

Quand le trafic permet à Mokali de se détacher de la ligne Kingasani

Déjà, le quartier Kingasani est connu pour la forte  démographie qui le caractérise, ainsi que son évolution rapide au fil des décennies, rapporte une source. Un passager abordé à bord d’un bus Transco confie : « des bus étaient bondés de monde. Il y avait des clients en nombre impressionnant sur la place de l’arrêt Transco, situé à quelques pas de l’Hôtel de Ville. Une source proche du service contrôle se souvient : « Tantôt, des clients se battaient pour avoir seulement une place assise, au départ du marché central ou du centre-ville de Kinshasa. Vers 17 heures, des voisins de kimbanseke, tel que des passagers en partance pour Masina, N’Djili et certains du quartier Kinkole (commune de la N’Sele) profitaient de l’occasion les permettant de se rendre à de bonhomme pour prendre un bus transco de la commune de N’sele, »indique la source.

Pour un contrôleur, kingasani et mokali sont  deux grands quartiers de la commune de kimbanseke. L’exploitation de la ligne mokali permette de relier plusieurs quartiers peuplés encore. Ils sont  au nombre de quatre à cinq quartiers mieux peuplé. Déjà tout au long de la route mokali, nous avons mabanza, mokali, kingasani et d’autre vient de ngomba… arriver au marché central est devenu facile car le bus termine la course jusqu’ à la porte de notre maison, nous y somme content, explique une cliente.

Aujourd’hui, quitter zando jusqu’à Kimbanseke-Mokali, est devenu  une affaire de rapidité, expliquent des clients  à l’arrêt de bus Transco Kimbanseke devant l’ex Kin-Mazière.

Pour certaines sources interrogées, il ne reste que de bonnes routes à construire, pour exploiter toute la commune de Kimbanseke jusqu’alors partiellement pénétrable. Cette entité vient pourtant à la troisième place, dans le top 5 des grandes communes en superficie de la ville de Kinshasa.

(Nzuzi richard, stagiaire)

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Reçu sur une chaîne locale, Me Papy Labila a passé au peigne fin le discours du Président Joseph Kabila sur l’état de la nation, prononcé le 19 juillet courant. En effet, le chargé des relations extérieures du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD)/Lukunga a décrypté cette adresse estimant que « pour un évènement protocolaire  inscrit dans la Constitution tel  le discours sur l’état de la nation, la tribune du congrès n’était pas le lieu indiqué pour une telle déclaration.  Dans les lignes qui suivent, nous vous proposons l’intégralité de cet entretien :

Que retient la jeunesse du discours du Président de la République ?

Papy Labila (PL) : Je retiens de cette adresse que le Président Joseph Kabila est entré par la grande porte dans l’histoire politique de la RDC. Déjà à Sun City, il nous donnait un bref aperçu de ce qu’il voulait pour le pays à savoir l’indépendance économique. Revenons un peu à l’histoire, déjà avant 60, papa Simon Kimbangu s’était battu pour l’égalité de l’homme noir et l’homme blanc, il s’en est suivi la lutte de Lumumba dont le combat se résumait à l’instauration de l’indépendance politique et de la démocratie, en 65 les ennemies du Congo ont détruits cette architecture institutionnelle en maintenant une dictature pendant près de 40 ans et vint en fin Joseph Kabila qui dès  l’entame en 2001 promettait à ces concitoyens de : normaliser la vie politique, faire renaitre le multipartisme politique et syndical, organiser les élections et relancer l’économie.

Son adresse a donc consisté à dire dans quel état il a trouvé le pays en 2001 ; ce qu’il a fait pendant ses 17 ans ; et ce qui reste à faire pour un avenir radieux de la RDC dont il a un amour et une passion sans pareil. La jeunesse congolaise y compris celle du PPRD a saisi ce message interpellateur du Chef de l’État qui nous a fait comprendre que l’avenir meilleur de ce pays dépend essentiellement de nous, Congolais.

N’est-ce pas que cela a été dit l’année passée, quel est l’élément nouveau ?

L’élément nouveau que donne le Président, c’est de se mettre à       l’évidence que l’indépendance économique dont le dessin a été peint par l’arsenal juridique mis sur pied par nos institutions dépendra essentiellement de notre capacité, nous jeunes Congolais de tous bords à faire du Congo un État fort avec des institutions respectables sur le plan régional et international.  Grace à cela, nous pourrons dealer d’égal à égal avec les puissances dans la perspective d’améliorer le bien-être de la population congolaise.

L’opinion s’attendait à voir le Chef de l’État dire qu’il ne se représenterait pas. Qu’en pensez-vous ?

Il s’agit là d’un vrai faux problème, le Chef de l’État Joseph Kabila a rappelé dans son allocution que la Constitution de la République dont il est géniteur sera respectée et que le cap mis sur les élections du 23 décembre était maintenu.  J’estime que pour un évènement protocolaire  inscrit dans la Constitution tel  le discours sur l’État de la Nation, la tribune du congrès n’était pas le lieu indiqué pour une telle déclaration. D’ici le 8 août, il n y a que quelques jours, nous constaterons si le Président Kabila n’est pas resté cohérent envers lui-même, je convie donc la communauté tant nationale qu’internationale à prendre son mal en patience.  Je suis tenté de dire : Kabila l’incompris…

Qu’entendez-vous par Kabila l’incompris ?

À entendre les réactions des ténors de l’opposition, au sortir de la salle de congrès, j’ai constaté que plusieurs d’entre eux n’ont pas perçu le sens du discours du 1ercitoyen congolais sur 3 axes prioritaires dont son avenir politique, l’appel à l’unité de l’ensemble du peuple congolais et enfin les enjeux avenirs…

Quels sont ces enjeux ?

Si nous ne  comprenons pas les enjeux de ce pays, nous ne pourrons jamais le développer.  Dans son discours, le président a rappelé la nécessité de consolider sur le plan sécuritaire, une armée forte et Républicaine car nous avons 9 voisins et plus de 400 tribus. Sur le plan diplomatique, nous devrons dorénavant entretenir des relations diplomatiques décomplexées car nous sommes un acteur majeur dans la géostratégie internationale et enfin, sur le plan économique, accélérer le rythme de la diversification économique. Ce qui permettrait à coup sûr, de réduire notre dépendance aux caprices des cours des métaux précieux dans l’unique but d’améliorer les conditions de vie de nos populations.

Que faire pour que les richesses du pays profitent aux congolais ?

Prenons l’exemple du cobalt qui aujourd’hui se vend à plus de 80 mille dollars US la tonne contre 25 milles dollars, il y a 1 an dont la RDC constitue l’une des réserves les plus importantes de la planète.  Ce métal concourt à la fabrication des voitures électriques dont à titre illustratif la France a décrétée le désengagement des moteurs à carburant pour des moteurs électriques d’ici 2040.  Nous avons donc là des opportunités d’affaires intéressantes et le nouveau code minier publié cette année, nous donne la possibilité de gagner jusqu’à 10 %  des revenus. Mais pour pérenniser cette embellie, il nous faut avoir un État en paix avec une armée forte et des dirigeants qui négocient de façon décomplexée avec ces puissances en vue d’en faire profiter notre peuple. C’est donc ça le sens de l’appel à la jeunesse qu’a fait le Chef de l’État, Joseph Kabila Kabange dans son discours.

Comment percevez-vous le bilan brossé par le Président Kabila ?

Si en 60, les huileries du Bandundu et le cuivre du Katanga ont servi à obtenir l’indépendance politique et que de 65 à 97, les richesses du pays ont permis d’entretenir une dictature, l’avènement de Joseph Kabila marque une nouvelle ère. Tenez ! Déjà en 2002, il a commencé le processus de libéralisation de l’économie, en utilisant nos richesses pour réunifier le pays et instaurer la démocratie. De 2006 à 2018, tout en consolidant l’ordre institutionnel actuel, il a gagé nos ressources minières en finançant les 5 chantiers et la révolution de la modernité avec des routes, des hôpitaux, écoles et divers bâtiments et enfin,  il a signé l’acte de naissance de l’indépendance économique de la RDC quitte à nous de mettre en pratique toutes ces recommandations.

Un mot de la fin

J’invite la jeunesse congolaise dans son ensemble à entretenir une vision de grandeur pour la RDC, en se battant pour faire respecter les institutions de la République, en vue de la matérialisation de notre indépendance économique.  J’en profite également pour rappeler le sens de l’appel à l’unité qu’a lancé le Chef de l’État en direction des Congolais de tout bord, majorité, opposition, société civile afin de déjouer les plans visant à faire échouer notre pays.

O.M

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Tous ceux qui tentaient de s’imposer pour donner la leçon de démocratie l’ont compris. La démocratie ayant fait ses preuves, la République Démocratique du Congo n’ayant pas donnée la leçon de démocratie à aucun pays ; elle n’est pas disposée à en recevoir surtout de ceux qui ont assassiné la démocratie.

C’est un Kabila rassurant et maitrisant tous les secteurs de la vie nationale qu’il s’est présenté devant les deux chambres parlementaires réunies en Congrès; un discours comparatif depuis 1960. Le Chef de l’Etat a exprimé sa passion pour ce grand Congo en survolant les années glorieuses du Congo, passé en revue la période de son déclin, jusqu’en 1997 année de la prise de pouvoir par Laurent Désiré Kabila, puis en 2001, année de son avènement au pouvoir jusqu’à la date du 19 juillet 2018.

Cette dernière sera gravée dans la mémoire politique des Congolais, en ce jour où, le Chef de l’Etat Joseph Kabila s’est adressé à son peuple, devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès. Dans un discours magistral, le Président de la République se retrouve pour la 11ième fois depuis l’adoption de la loi fondamentale devant les députés nationaux et sénateurs pour faire le diagnostic de son pays.

Un discours qui a affirmé le caractère indépendant et souverain de la République Démocratique du Congo. Des avancées économiques aux problèmes sociaux, en passant par la santé, la politique, la justice, la sécurité du pays, l’éducation, le transport, infrastructures, la réussite de la réforme administrative, la télécommunication, l’énergie puis le processus électoral, Joseph Kabila a abordé tous les aspects de la vie pendant les 17 années passées à la tête de la RDC et n’a épargné aucun secteur de la vie nationale. Des efforts fournis pour réunifier le pays ce, malgré les agressions, les rebellions, les ingérences et la complicité de certains fils du pays, la République Démocratique du Congo va subsister à jamais : « si la traite négrière ; si la colonisation ; si les rebellions, agressions et multiples soubresauts n’ont pas eu raison de lui, grâce à Dieu le Congo vivra à jamais comme Etat libre et souverain ».

Le Chef de l’Etat a aussi précisé que malgré les divergences politiques, la diversité culturelle, qui sont les atouts de ce grand pays, cela ne doit être en aucun prétexte l’occasion offerte pour déstabiliser le pays. Le Congo est un et indivisible.

Abordant les aspects économiques, politiques, sociaux et autres, le Chef de l’Etat a noté qu’il y a eu des avancées sur le plan économique, politique, sociale, même si beaucoup restent encore à faire. « N’en déplaise à ceux qui cherchent ce qui reste à faire, plutôt de voir ce qui a été fait », souligne le Chef de l’Etat pour dire à ses détracteurs que sous son leadership, beaucoup de choses ont été réalisées, mais le chemin est long. De son programme des cinq chantiers qui consistait à remettre les Congolais au travail, le Président de la République qui a la passion du Congo s’inscrit dans la logique d’un Etat-Nation respectueux, qui doit traiter avec les autres Etats de « relations sans complexe » car, invite-il ses compatriotes que « toute naïveté est suicidaire ».

Il faut dire que nombreux sont ceux qui attendaient Joseph Kabila au tournant au tour de sa candidature à sa propre succession. N’en déplaise à ceux qui pensent que la Rdc est sous tutelle d’un quelconque Etat  et peut recevoir de leçons de démocratie, alors qu’en réalité, la Patrie de Patrice Emery Lumumba est indépendante et souveraine. Aucun pays limitrophe n’enregistre des avancées démocratiques ; ne libère la parole ni les médias plus que le Congo.

A ce propos, le Président de la République en appelle à la responsabilité du gouvernement de la République à financer avec ses moyens propres son processus électoral.

Sur ce point, le Chef de l’Etat n’a pas tort car, la question électorale relève de la souveraineté d’un Etat. La Rdc ne donne aucune leçon de démocratie. A contrario elle n’est pas disposée en recevoir d’un Etat quelconque. Se lancer sur cette voix est suicidaire, a-t-il précisé dans son discours car, la RD Congo victime de la convoitise, de la conspiration de la part de l’impérialisme occidental, mis dans le laboratoire obscur de la balkanisation, n’attend plus jouer le rôle de figurant dans les concerts des Nations.

Se référant à l’une de phrases qu’il prononça dans son discours précédent sur l’Etat de Nation, il disait : « Le Congolais n’est pas n’importe quel peuple. Il est descendant de Kimpa Vita, de Simon Kimbangu, de Patrice Emery Lumumba et de M’Zée Laurent Désiré Kabila ». A ce sujet, le Chef de l’Etat a ravivé la flamme patriotique de ceux qui ont payé de leur sang à cause de la passion qu’ils avaient pour le Congo.

Par ailleurs, Joseph Kabila qui n’attend pas recevoir de leçons de la part des assassins de la démocratie en 1961, souligne le caractère indépendant et souverain du peuple congolais à se choisir le mode de vie, celui de redonner la parole non pas par contrainte, mais parce que le Congolais a levé l’option quant à ce. Il invite à ce sujet tout Congolais ayant la passion du Congo de travailler pour le Congo comme il l’a fait durant 17 ans dans la douleur de faire du Congo un pays respecté et respectable.

L’ANADEC salue un discours nationaliste

A l’issue de ce discours, nombreuses sont les personnalités, partis politiques et regroupements qui se sont exprimés, notamment l’Alliance des Nationalistes pour la Démocratie et l’Emergence du Congo (ANADEC) qui se réjouit parce que ce discours du Chef de l’Etat rencontre ses aspirations nationalistes vers un Congo émergent, selon la voie démocratique dictée par la volonté congolaise et non selon la volonté de l’impérialisme. L’ANADEC parti membre du Front Commun pour le Congo adhère totalement au discours du Chef de l’Etat, et par voie de conséquence, le parti dont l’Autorité morale n’est autre qu’Aggée Aje Matembo Toto invite les autres leaders politiques à faire du discours patriotique et nationaliste du Chef de l’Etat, une boussole politique, un thermomètre politique face à la prédation impérialiste de déstabiliser le Congo. Le parti salue la recommandation du Président de la République aux magistrats, lorsqu’il dit : « il est temps, il est presque temps que la justice joue son rôle de régulateur et protecteur de l’ordre public et que les Magistrats qui s’illustrent dans le laxisme doivent abandonner cette voie suicidaire», avant d’ajouter que la justice élève une nation.

Ceci dit, l’impunité doit cesser au profit de la vraie justice et aucune infraction pénale ne peut être couverte par la casquette politique, avait dit indiqué. Tout compte fait, le discours du Chef de l’Etat qui n’appelle aucun débat au sein des chambres parlementaires, continue à susciter débat dans les états-majors des partis politiques. Le débat est lancé !

(PRR/Cp)