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Alors qu’ il fait partie de la délégation officielle qui accompagne Joseph Kabila à New-York pour la traditionnelle assemblée générale de l’ ONU dont les travaux s’ ouvrent le mardi prochain, Barnabé Kikaya, conseiller diplomatique du chef de l’État congolais s’ est vu confier  une autre mission, convaincre Washington  à renoncer aux résolutions des sanctions ciblées en chantier à la chambre des représentants  contre certains dirigeants congolais.

Les militants du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  seront bel et bien dans les rues de Kinshasa, le  lundi, 19 septembre 2016. Mais contrairement au plan initial, les manifestants en  ne se rendront plus en masse au siège de la Ceni pour y observer un sit-in.

Lors d’ une réunion tenue ce samedi au siège du parti Fonus, Rassemblement et gouverneur de la ville se sont plutôt accordés sur l’ organisation d’ une marche pacifique qui sera sanctionnée par un meeting. D’après l’ accord trouvé entre les organisateurs et l’ hôtel de ville,  la marche devra partir de l’ échangeur de limeté à la 17émè rue pour chuter sur le boulevard triomphal.

Satisfecit pour André Kimbuta qui salue sa politique de proximité. « J’avais promis le jeudi de venir vers les opposants pour la mise au point. Il faut aller vers les administrés. Ils sont tous administrés », déclare le gouverneur de la ville qui se réjouit du consensus qui s’ est dégagé entre les deux parties.

« C’est seulement aujourd’hui que je confirme que je vais prendre acte de la marche du Rassemblement. Nous nous sommes mis d’accord que la marche partira de la place de l’ Echangeur jusqu’au Boulevard Triomphal », explique t-il.

Le compromis trouvé prévoit que les manifestants rempruntent les avenues de la Libération, Kalembelembe et Kasavubu avant de déboucher sur le point de chute. Seule, une petite délégation du rassemblement a été autorisée à se rendre au siège de la Ceni  après la manifestation pour y déposer le mémorandum.

André Kimbuta qui tient à l’ itinéraire convenu place ainsi les organisateurs devant leurs responsabilités. « Il n’ y aura pas de sit-in», insiste le gouv. Le plus important renchérit-il, c’ est « la marche et le meeting qui seront organisés ».

Jean Pierre Kayembe

 

 

Publiée au Journal Officiel dans son numéro spécial du 30 avril 2018, la liste des 599 partis et 77 regroupements politiques autorisés à fonctionner en République Démocratique du Congo, au lieu d’unir les Congolais qui se préparent à aller aux élections, suscite au contraire des mécontentements chez tous ceux qui semblent être floués et risquent de ne pas prendre part aux élections à venir sous les couleurs de leurs plates-formes électorales respectives. Nombreux sont ceux qui relèvent par exemple que quatre partis politiques portent la même dénomination « Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) dont deux avec le même siège social et arrêté ministériel d’agrément n° 91-049 du 17 janvier 1991 (UDPS/Tshibala et UDPS/Tshisekedi) et un autre sans numéro d’arrêté d’agrément ni siège (UDPS/Rénové de  M. Valentin Mubake).

En plus, deux partis portent la même dénomination «  Avenir du Congo (ACO) » et sont agréés sous le même arrêté d’enregistrement n° 070/2009 du 30 décembre 2009 dont les dirigeants sont M. Patrick Bologna Rafiki et M. Dany Banza.  Deux partis portent la même dénomination « Convention des Démocrates Chrétiens (CDC) » et sont agréés sous le même arrêté n° 067/2009 du 12 janvier 2009. Leurs dirigeants sont M. Gilbert Kiakwama Kia Kiziki et M. Mokonda Bonza. Deux partis portent la même dénomination : « Alliance pour le Renouveau du Congo (ARC) et les dirigeants sont M. Olivier Kamitatu et Katende Ndaya.

Beaucoup d’eau a coulé et certains estiment même que le Gouvernement a illégalement arraché la direction du parti « Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) » à M. Pierre Lumbi, pour la confier à M. François Rubota Masumbuko; et du parti « Notre Beau Pays (NBP) » à M. Tshibangu Kalala et confié M. Ambroise Kamukuny Mukinay. Et il a réglé les cas des partis : UNADEF de Christian Mwando Simba et UNAFEC de Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Des situations du reste déjà tranchées par le Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre et du processus électoral, qui a confirmé les partis « Notre Beau Pays (NBP) » et « Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) » à Ambroise Kamukuny et à Rubota, tout en demandant à Pierre Lumbi et au professeur Tshibangu Kalala de créer leurs propres partis politiques.

Ayant constaté de nombreuses incohérences et contradictions contenues dans ladite liste par rapport à l’Accord du 31 décembre 2016 et aux recommandations du CNSA, le CNSA s’engage à rechercher les corrections nécessaires. Il appelle les partis et regroupements politiques concernés ainsi que l’opinion politique au calme. C’est le sens d’un communiqué rendu public à l’issue de la séance-plénière extraordinaire d’hier lundi 14 mai 2018, sous la présidence de M. Joseph Olenghankoy, son président, pour prendre connaissance de la liste des partis et regroupements politiques publiée au Journal Officiel sous la signature du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité du Gouvernement d’union nationale issu de l’Accord du 31 décembre 2016.

Maintenant que le CNSA appelle au calme, sera-t-il écouté, au moment où il est constaté une certaine surchauffe au niveau des plates-formes défavorisées ? Quelle assurance, le CNSA lui-même écouté, au moment où le travail fait avec l’implication d’experts du ministère de l’Intérieur et Sécurité n’a pas été pris en compte ? Tout ceci, pendant que le temps était là, afin de faire un travail appréciable par tout le monde.

(JMNK)

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Il s’agit d’un autre Général de division, Norbert Dabira qui débute aujourd’hui mardi au Palais de justice de Brazzaville. Si le Général Jean-Marie Michel Mokoko s’est dit piégé pour avoir accepté d’enregistrer un message de prise de pouvoir à l’issue d’un coup d’Etat, le Général Norbert Dabira par contre se passait pour l’agent recruteur de mercenaires et autres complices pour renverser les institutions.

Ce procès permettra d’édifier,  preuves à l’appui, la communauté internationale en général et les Congolais en particulier, sur les péripéties d’un coup d’Etat  qui a été évité grâce à un autre Général, en l’occurrence Nianga Ngatsé Mbouala, qui avait vendu la mèche aux autorités de la place.  En effet, après avoir été détenu pendant un mois à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), pour des raisons d’enquêtes approfondies, le Général Norbert Dabira a été finalement transféré le 6 février dernier à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville.

Dès cet instant, l’on avait cru savoir que l’instruction de cette affaire qui pue fortement l’odeur de trahison, allait enfin démarrer. Dans la foulée, une confrontation entre les Généraux Norbert Dabira et Nianga Ngaté Mbouala avait été initiée par le Procureur de la République André Oko Ngakala. Avec l’ouverture du procès, l’affaire Dabira va enfin connaitre son épilogue, au terme d’un débat, contribuer à faire la lumière sur ce coup d’Etat raté dont l’auteur est malheureusement un fidèle parmi les fidèles du président Denis Sassou N’guesso.

Pour mémoire, le Général Norbert Dabira est soupçonné d’avoir mis au point un projet de coup d’Etat pour déstabiliser les institutions de la République. Dans son plan macabre, il projetait l’élimination physique du président de la République du Congo, en détruisant soit au décollage, soit à l’atterrissage, l’avion qui le transporte. Des sources concordantes affirment que si au plan international, le Général Norbert Dabira avait déjà eu des soutiens sûrs, au Congo par contre, il n’avait pas encore des alliés militaires de poids ayant des troupes sous leur contrôle. C’est ainsi qu’il va approcher le Général Nianga Ngatsé Mbouala, Commandant de la Garde Républicaine, qu’il jugeait certainement malléable en raison des querelles intestines au sommet de la sécurité présidentielle à cette époque. Cette thèse a été renforcée par l’arrestation de son Directeur de cabinet, actuellement en détention à la maison d’arrêt de Brazzaville. Il serait soupçonné d’avoir approvisionné les Ninjas-Nsiloulous du pasteur Ntumi chef rebelle dans les forêts du pool en armes.

Le Général Nianga Ngatsé Mboula aurait saisi cette occasion en or qui lui était gracieusement offerte pour se réhabiliter dans le giron et pour laver tous les soupçcons de putschiste qui pesaient lourdement sur lui. C’est dans ce contexte qu’il va user des créneaux requis et permettre aux services des renseignements de se saisir du dossier. C’est le procès le plus facile que le Congo va connaitre dans son histoire.

Soulignons que Dabira a été dénoncé par un autre Général qui s’est distingué pendant la guerre du 5 juin 1997, comme lui. C’est ce qui crédibilise la tentative du putsch. Un Général ne peut pas se permettre d’imaginer un coup d’Etat et désigner son auteur. Quoiqu’il en soit, le procès  est une occasion plus qu’indiquée pour tirer au clair cette affaire. On croit savoir que le Général Norbert Dabira, ne va pas opter pour la stratégie du silence, comme l’a fait son alter ego Jean-Marie Michel Mokoko. Car acceptant de parler tout en avouant son forfait, il peut bénéficier de circonstances atténuantes. Comme le dit un adage, une faute avouée est à moitié pardonnée. Il peut aussi nier les faits en y opposant des arguments solides et facilement vérifiables. Il est dans son droit.

Ce procès qui démarre ce 15 mai 2018 a une valeur pédagogique, d’autant plus qu’il s’agit d’un coup d’Etat, un moyen d’accession au pouvoir qui est prohibé par la constitution du 25 octobre 2015. Le constat révèle que les coups d’Etat sont de plus en plus rares aujourd’hui en Afrique et sont condamnés par la communauté internationale.

La constitution de la République qui condamne dans son article 65 que le président de la République est  élue pour un mandant de 5 ans, renouvelable deux fois. C’est le mécanisme prévu par la Constitution pour accéder à la magistrature suprême. Ce qui revient à dire que le Général Norbert Dabira qui est en porte-à-faux avec la loi fondamentale, devra batailler fort pour se tirer d’affaire.

(Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville)

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Le projet de loi relatif aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication a été adopté à l’unanimité par les députés nationaux le lundi 07 mai dernier. Il a été transmis au Sénat pour une seconde lecture et ce, après son toilettage par la commission Aménagement du territoire et infrastructures (ATI) de l’Assemblée nationale. L’Ong « Toile d’Araignée », à travers son Coordonnateur Gérôme Sekana, constate que son examen n’a pas tenu compte de beaucoup de facteurs, qu’elle s’adresse au Parlement congolais pour voir s’il y a moyen de corriger le tir. Voilà qui l’a poussé à tenir un point de presse le weekend dernier, au nom de ce réseau des journalistes économiques d’investigation et de promotion citoyenne de la République démocratique du Congo, pour exiger que la SCPT, l’instrument approprié de l’Etat congolais pour faire face à tous ces enjeux, le seul à même d’appliquer la politique du gouvernement en la matière, soit prise en considération.

Avant de formuler des recommandations pertinentes, « Toile d’Araignée » veut savoir si nous allons  laisser nos infrastructures comme la fibre optique ou le satellite aux mains des privés, étrangers particulièrement, ou pouvons-nous nous donner la capacité de les contrôler pour notre avenir et notre sécurité ? Allons-nous laisser les privés étrangers contrôler nos Gateway et détourner des ressources immenses par le fait de la criminalité sur les appels internationaux entrants ? Allons-nous accepter que se multiplient les points d’atterrage sans que l’Etat ait la possibilité de les contrôler ?

Aussi, il est constaté que la SCPT, exploitant public désigné, assiste impuissante à sa suppression pure et simple dans son propre marché national par la Commission Mayo, au profit des opérateurs privés étrangers. La SCPT ne sait plus jouer son rôle en rapport avec sa mission et ses responsabilités tant techniques que financières devant le gouvernement. C’est qui est grave, pendant que les grandes nations protègent leurs opérateurs publics pour leur sécurité et ressources financières (Angola Télécoms et Angola Câble, Telkom SA en Afrique du Sud, AT&T aux Etats-Unis d’Amérique, China Télécoms en Chine, en Rdc on va jusqu’à brader la souveraineté de la nation congolaise au profit des privés dans un secteur connu mondialement comme stratégique.

Rappelons que l’opérateur de téléphonie mobile Orange a annoncé le 10 mai l’octroi de la licence 4G en République démocratique du Congo. Pour Gérard Lokossou, Directeur général d’Orange RDC. “Avec la  4G d’Orange, les Congolais auront accès à encore davantage de multimédia, de streaming, de vidéo à la demande et de réseaux sociaux”.

« Le prix d’une licence dépend généralement du nombre d’abonnés (parc téléphonique) qui utilisent par exemple les téléphones mobiles dans le Pays. La RDC compte aujourd’hui un parc téléphonique mobile estimé à 40 millions des téléphones portables sur une population de 80 millions d’âmes. Et, le prix par abonné varie d’un pays à l’autre. Mais, ce qui est vrai est que suite à la corruption observée dans ce secteur, certains pays bradent les licences. C’est ainsi que la licence 3G a été vendue dernièrement à Brazzaville à 100 millions de dollars USD la pièce alors que la même licence a été vendue en RDC à 15 millions de dollars USD. Aujourd’hui, la 4G qui s’est vendue au Maroc à un milliard de dollars  est en voie d’être vendue en RDC à 20 millions de dollars la pièce », a révélé Jérôme Sekana, qui demande au gouvernement d’ouvrir l’œil et le bon.

Au regard de tout ce qui vient d’être dit, « Toile d’Araignée » et son Coordonnateur recommandent au Gouvernement de sursoir  la vente des licences 4G à 20 millions de dollars la pièce, de mettre sur pied une commission d’experts indépendants chargée d’examiner la question de fond en comble avant de proposer à l’Etat congolais un prix convenable. A la chambre haute du Parlement,  d’examiner ce texte de loi avec des yeux perspicaces dans le but de protéger et de veiller à l’intérêt supérieur de la nation. Mieux, de tenir compte des observations du gouvernement enrichies de celles de « Toile d’Araignée », confrontée à celle de la Commission Mayo. Au Président de la République, de renvoyer ce projet de loi au Parlement pour y intégrer toutes les attributions revenant à l’opérateur public qu’est la SCPT, à l’instar de tous les opérateurs publics dans le monde.

(JMNK)

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Un cas supplémentaire de fièvre d’Ebola a été enregistré en République démocratique du Congo où les vaccins vont arriver “mercredi ou jeudi”, a annoncé dimanche à l’AFP le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. “Il y a un cas suspect à Bikoro”, au centre de l’épidémie dans le Nord-Ouest, près du Congo-Brazzaville, a ajouté M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui s’est rendu sur place lors d’une visite de deux jours en RDC.

Ce cas supplémentaire porte le bilan à 35 cas, dont deux confirmés. L’épidémie a été déclarée le 8 mai par les autorités congolaises. M. Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué qu’il y avait des cas suspects dans la capitale provinciale de l’Équateur, Mbandaka.

“Les vaccins vont arriver mercredi ou jeudi. Nous en avons assez”, a-t-il ajouté sans préciser le nombre de doses qui seront amenées vers la RDC. Au terme d’une rencontre avec le président Joseph Kabila, le directeur général de l’OMS a salué “le très fort leadership du gouvernement” dans la réponse à Ebola et la “bonne coordination” avec ses partenaires (MSF, Unicef).

Vendredi, l’OMS avait dit se préparer au “pire des scénarios”. Au terme de sa visite, le directeur général de l’OMS espère une “meilleure issue” à la neuvième épidémie d’Ebola sur le territoire de la RDC depuis 1976. La dernière épidémie d’Ebola en RDC remonte à 2017. Rapidement circonscrite, elle avait fait officiellement quatre morts. La fièvre hémorragique Ebola vient d’un virus qui se transmet par contact physique avec des liquides corporels infectés. Le gibier de brousse est considéré comme un vecteur potentiel.

(JMNK)

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Le projet de loi autorisant la ratification de la Convention entre les Gouvernements de la Russie et de la Rdc sur la coopération militaire et technique, est complété au calendrier des travaux de la session de mars 2018 à l’Assemblée nationale. Inscrit à l’ordre du jour, l’examen de ce texte de loi n’a pas eu lieu ce lundi en plénière, compte tenu du caractère sensible de la matière. La commission Défense et sécurité est donc chargée de l’examen approfondi du projet et dispose trois jours pour ce faire.

Encore une fois, ce lundi 14 mai 2018 à l’hémicycle du Palais du peuple, les députés nationaux ont répondu présents à leur activité routinière, une séance plénière marathon, laquelle a inscrit deux principaux points à l’ordre du jour. D’abord, ils ont poursuivi leurs travaux relatifs à l’audition du rapport annuel d’activités de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), pour la période de septembre 2016 à septembre 2017.

Cette audition a été épuisée par les réponses du président de cette troisième institution congolaise d’appui à la démocratie, M. Mwamba Mushikonke Mwamus, aux différentes préoccupations soulevées par les députés nationaux après la présentation de son rapport synthèse lors de la séance plénière du jeudi 10 mai 2018. Il a répondu à toutes les questions lui posées, après avoir rappelé les dispositions de la loi organique instituant la CNDH.

Signalons que la CNDH est un organique technique et consultatif, indépendant, pluraliste, apolitique, doté d’une personnalité juridique et émergeant du budget de l’Etat. Sa mission est d’assurer la promotion et la protection des droits de l’homme. Elle veille, par ailleurs, au respect des droits de l’homme et des mécanismes de garantie des libertés fondamentales. La CNDH est donc la troisième institution d’appui à la démocratie que compte la Rdc aux côtés de la CENI et du CSAC.

Instituée en 2013 par la loi organique, la CNDH exécute sa mission dans des conditions difficiles : insuffisance des infrastructures, du personnel et des moyens financiers. En dépit de cette situation, la CNDH a un bilan. Elle a mené plusieurs activités liées aussi bien à son développement institutionnel qu’à la promotion et à la protection des droits de l’homme.

Des textes dont l’examen est renvoyé prochainement

Le second point de cette plénière était relatif à l’examen et vote de la proposition de loi organique modifiant et complétant la loi organique n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire. Pour ce faire, les élus du peuple devraient poursuivre l’examen et vote au fond article par article, de ce texte de loi.

Toutefois, dans l’entre-temps, la plénière souveraine a procédé à l’ajout de trois nouveaux points pour faire l’objet de la délibération de la représentation nationale. Il s’agit de l’examen et vote de la proposition de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°89-031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de l’Industrie ; l’examen et vote de la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°011/002 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture.

Ces deux textes de loi viennent d’être transmis au bureau de l’Assemblée nationale après examen, d’une part, par la commission mixte PAJ – ECOFIN (Politique, administrative et juridique – Economique, financière et contrôle budgétaire), et d’autre part, par la commission ETRN (Environnement, tourisme et ressources naturelles) de l’Assemblée nationale. Il a été question pour l’assemblée plénière de les examiner à la lumière des rapports respectifs de ces deux commissions.

Un texte sur la coopération militaire entre la Russie et la Rdc

Un autre point inscrit à l’ordre du jour de la plénière de ce lundi est celui relatif à l’examen et vote du projet de loi autorisant la ratification de la Convention entre le Gouvernement de la Fédération de Russie et le Gouvernement de la République démocratique du Congo sur la coopération militaire et technique. Ce dernier point ne figurait pas encore au calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2018 en cours.

De ce fait, l’assemblée plénière a approuvé l’inscription de ce dernier point à son calendrier des travaux en vertu de l’article 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est ainsi que la séance plénière a débuté par le point relatif à l’examen et vote du projet de loi autorisant la ratification de la Convention entre les Gouvernements de la Russie et de la Rdc sur la coopération militaire et technique.

Ainsi, ce texte de loi n’a pas pu être examiné en plénière, compte tenu du caractère sensible de la matière portée par ce texte de loi (la coopération militaire). Et il a été directement envoyé à la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale pour un examen approfondi. Ainsi en a décidé le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, en accord avec la plénière souveraine.

Les membres du Gouvernement concernés sont ainsi conviés à participer activement aux travaux de la commission pour des éclaircissements nécessaires. Cela, conformément au Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette commission dispose donc de trois jours pour la réalisation du travail lui confié afin d’en présenter les conclusions à la plénière.

La séance plénière de ce lundi s’est poursuivie par la présentation du rapport de la commission mixte PAJ – ECOFIN, relatif à la proposition de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°89-031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de l’Industrie. Les députés nationaux Georges Simene wa Simene et José Panda, co-membres de cette commission mixte, en ont fait la défense des conclusions de leurs travaux.

Un débat général s’en est suivi, et les députés nationaux ont émis leurs suggestions. A la suite de ce débat, le rapport a été déclaré recevable par l’assemblée plénière. Puis, les élus du peuple ont approuvé les conclusions du rapport. Cinq jours sont ainsi accordés aux députés nationaux pour apporter leurs amendements au texte, et cinq autres jours à la commission mixte PAJ-ECOFIN pour les intégrer afin de peaufiner et finaliser son travail. La plénière a été suspendue  et les points restants à l’ordre du jour, sont renvoyés pour une prochaine séance.

(Lepetit Baende)

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Un massacre de 26 civils s’est déroulé la nuit de vendredi 11 à samedi 12 mai courant, dans le village de la colline Ruhagarika, en commune de Buganda, dans la province de Cibitoke, à l’Ouest du Burundi, frontalier avec la RDC.

Le Cepadho qui donne cette information exprime ici sa compassion et sa solidarité avec les Burundais en général, et de manière particulière avec les différentes familles éprouvées.  Ayant suivi attentivement le ministre Bouroundais de la Sécurité, Alain-Guillaume Bunyoni, cette Ong partage entièrement la piste évoquée par l’Autorité du Burundi s’agissant des auteurs de ce carnage, « des terroristes venus de la RDC». Il encourage par ailleurs l’engagement du Gouvernement Burundais consistant à mener «très bientôt des actions conjointes avec la RDC pour traquer ces terroristes».

Le drame survenu à Cibitoke ce week-end pousse le CEPADHO qui suit et analyse au quotidien la situation en rapport avec le mouvement terroriste ADF à rappeler certains faits récents enregistrés en RDC et qui risquent d’avoir une certaine incidence avec ce qui a prévalu ce week-end au Burundi:

Dimanche 06 mai: 3 civils ont été kidnappés par 6 éléments ADF dans les Villages Vusigha et Kizumbura (en localité Muramba, dans le Groupement Basongora, Secteur de Rwenzori, en Territoire de Beni au Nord-Kivu), frontalier avec l’Ouganda. Il s’agit de M. Muhindo Kibaya Denis, Kasereka Mukono John et Paluku Ndambire Yona. Avant de les relâcher, les ADF leur ont exigé de les indiquer la piste pour atteindre l’Ouganda sans être repérer par les Forces et Services de Sécurité. Ces patriotes ont indiqué à leur ravisseurs la fausse piste et en ont alerté par la suite la population et les FARDC. Ce qui a conduit à la capture le matin de lundi 07 mai de deux Tanzaniens (Tabiasi Augustin et Jems Peter Joseph) et un Burundais (Bizimana Suale) parmi les 6 ADF. Avant cette capture, 3 autres ADF ayant réussi à franchir la frontière jusqu’en Ouganda, ont été cueillis la veille par l’Armée Ougandaise/UPDF qui était en alerte;

Mardi 08 mai: un groupe des ADF, plus important que celui du 06 mai, a été perceptible de passage dans le village de Vusigha. Lorsque la population a tenté de mettre la main sur eux, ils ont tiré à bout portant sur un civil (le nommé Eric Vilungero, 40 ans) qui s’en était sorti grièvement blessé au hache. Ce qui a dispersé les braves citoyens. Le civil blessé est présentement admis aux soins à Kaghando Hospital, District de Kasese, en Ouganda voisin;

Mercredi 09 mai, la brave population de Kizumbura a mis la main sur un autre combattant ADF, un Ougandais originaire de Nakawa, en District de Kampala. Il a été livré aux FARDC.  Dans la journée de Vendredi 11 mai, la population de Vusigha a retrouvé 3 armes AK47 et deux chargeurs garnis dans la contrée où était signalé la veille le passage des ADF;

La nuit de Vendredi 11 à Samedi 12 mai: vers 0h00 locale, un groupe des terroristes ADF ont fait irruption dans le village Kitholu, District de Kasese en Ouganda, frontalier avec la RDC. Ils ont tenté  de piller et probablement d’y opérer un massacre. Grâce à la prompte intervention de l’UPDF toujours en alerte, les assaillants n’ont pas réussi leur coup. Ils se sont sauvés en direction du Congo;

Samedi 05 mai 2018: un jeune Combattant-ADF Okon Jepson Zubairi, Ougandais de la communauté Choli (Acoli), originaire de Gulu, District de même nom, s’est rendu aux FARDC, après 6 ans depuis son recrutement. Il est sorti du parc de Virunga, par Vemba1, dans la contrée de Mayangose, en Territoire de Beni. Prétendant avoir été recruté par ruse, cet ancien chrétien converti islamiste de force (à en croire ses propos) dit avoir trouvé une brèche de s’échapper de son groupe suite à la pression militaire exercée dans la contrée. Ce dernier a donné plusieurs révélations sur le réseau transfrontalier ADF, y compris le réseau dormant, sur le caractère Jihadhiste du mouvement et les ambitions de l’ADF à multiplier des actes terroristes à Beni et dans les États de la Région jusqu’à islamiser de gré ou de force toute la Région. Ces révélations ont été corroborées par les capturés du 06 et 07 mai. Ils ont indiqué que l’ADF connue par eux sous les dénominations MDI (Musilim Defence International) et/ou Matidina Tauheed Madina (MTM) est un mouvement terroriste international connecté à d’autres réseaux terroristes avec pour objectif d’instaurer un État Islamiste dans toute la Région des Grands Lacs, avec le QG de Madina (dans la vallée de Semuliki) comme terre sainte: véritable Medine.

Pour un sommet régional sur les ADF

Le CEPADHO note que si le coup tenté par les ADF à Kitholu en Ouganda n’avait pas été empêché par l’UPDF, les Terroristes auraient réussi leur premier essai, consistant à opérer simultanément dans deux États à savoir le Burundi et l’Ouganda, pour retourner dans leur cachette en RDC sans être repérés. Ils auraient ainsi réussi à endeuillé en même temps deux États de la Région.

C’est pourquoi, eu égard à ce qui précède, l’Organisation insiste sur le fait que la paix et la sécurité du continent sont gravement menacées par les Terroristes ADF basés à BENI en RDC. Le recrutement dans ce mouvement des fils et filles Ougandais, Tanzaniens, Burundais, Rwandais, Kenyans, Tchadiens, Soudanais du Sud, Somaliens, et récemment Sud-Africains au côté de certains naïfs Congolais n’est pas gratuit.

Le CEPADHO est en outre persuadé, qu’en dépit de tous leurs efforts et de toute leur volonté, seules les FARDC et la Brigade d’Intervention de la MONUSCO (FIB) dans leur configuration actuelle ne peuvent pas arriver à bout de l’ADF. Cette Organisation suggère, non seulement une nouvelle évaluation des opérations en cours pour une nouvelle perspective, mais aussi et surtout des opérations conjointes associant les FARDC aux armées des États dans lesquels l’ADF recrute; principalement l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi, le Kenya et le Rwanda.

Le CEPADHO recommande aux Chefs d’Etats de la CIRGL et de la SADC d’organiser le plus tôt un sommet spécial pour définir urgemment des actions conjointes de traque de l’ADF avant que leurs actes terroristes n’embrasent toute la Région.  Quant aux Acteurs politiques, particulièrement ceux des Oppositions de la RDC et du Burundi, le CEPADHO leur exhortent d’éviter toute politisation de la question du terrorisme émergeant en ce lieu. Car, parfois leur prise de position à ce sujet désoriente les bonnes volontés qui ont besoin de comprendre le contexte pour contribuer à la véritable solution.

Le CEPADHO soutient que « le terrorisme est bel et bien une triste réalité chez-nous». Nous devons l’endiguer sans état d’âme ni arrière pensée. Nous «devons le combattre tous avant qu’il nous consume tous». Cela nous oblige à nous dépasser pour sauver nos États.  En fin, aux Grandes Puissances, à l’occurrence les USA et l’Union Européenne dont l’expertise est avérée dans la lutte contre le terrorisme, le CEPADHO prie de ne pas banaliser les terroristes ADF qui servent de pépinière pour les autres réseaux. Ils sont aussi redoutables qu’Al-Qaïda, que Bokoharam ou Al-Shabaab. Il importe d’agir en solidarité avec nos États pour arrêter leur épanouissement, car ils sont une menace à la paix et à la sécurité du monde.

(JMNK)